Une intelligence collective passe par un partage d’informations à la fois secrètes et judicieusement partagées. Chacun entend maîtriser à sa guise secrets intimes et confidences communes. Comment alors, dans ses conditions, organiser le système d’information qui permettra d’échanger de l’information ?
Voici quelques unes de nos réflexions mêlées à quelques principes d’architecture et d’urbanisation d’un système d’information pour les gens.
Tout d’abord penser à l’intimité de chaque individu, lui garantir une quiétude absolue à propos des secrets ultimes qu’il entendrait confier au système. Penser ensuite que chaque groupe d’individus souhaitera maîtriser l’espace de confiance, la sécurité et les règles qui le protègeront lors de ses échanges. Penser également que chaque individu voudra être certain de l’indenté de chaque participant. Penser enfin au langage que le groupe utilisera et le sens des mots dans les contextes de l’espace de partage.
Ces quelques éléments introduisent les premiers blocs majeurs du système d’information pour les gens : L’identito-vigilance ; Les espaces uniques, privés, intimes, ultimes, inviolables ; Les espaces de confiance partagés, maîtrisés; Les vocabulaires communs ; Les systèmes de gardiennages et d’autorisations aux accès ; Les canaux de contacts et communications sécurisées.
L’identito-vigilance concernera tout ce qui touche à la quasi-certitude de savoir à qui on a affaire, à l’identité de qui on a affaire, pour chaque espace de confiance.
Les espaces uniques, privés, intimes, ultimes, inviolables permettront d’offrir la quiétude absolue par un chiffrement absolu, entièrement maîtrisé par chacun.
Les vocabulaires communs seront autant de dictionnaires de classes de mots et de mots que d’espaces de partages
Les systèmes de gardiennages et d’autorisations aux accès seront les organes d’authentification des identités, des profils permettant les accès aux espaces de confiances, aux canaux de contacts et aux outils du système d’information
Les canaux de contacts et communications sécurisées permettant les échanges entre membres d’espaces de confiance.
Comme on l’imagine maintenant, un système d’information pour les gens n’est pas simple. Il impose une architecture et une urbanisation particulières très difficiles à imaginer et à réaliser.
Pour tous groupes d’individus à périmètres libres, multiples et variables dans l’obligation d’échanger de l’information maîtrisée, en environnement réglementé, ou exposé, un tel système est à la fois une exigence et un défit de complexité.
Ce type de système est une montagne, qui se dit exister, ici ou là, lors de déclarations de telle ou telle Direction de Système d’Information. Mais en réalité ce type de système est presque tout le temps inaccessible en termes de concept, de temps et de prix.
Les grands réseaux sociaux du moment s’en réjouissent.
Le laboratoire de recherche Dediĉi, dédié à l’accompagnement des personnes handicapées, vient pourtant d’en terminer la description logique et technique après un très long travail de plus de 5 ans.
A l’occasion de belles réalisations, il en maîtrise même aujourd’hui toutes les clés de réalisation, pour des temps et des coûts considérablement réduits.
Dediĉi est donc aujourd’hui à la disposition de tous, et notamment des acteurs en charge de l’accompagnement de personnes en situation de handicap, dans l’obligation de créer des intelligences collectives transverses et/ou verticales, intra ou extra périmètres.
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