Ainsi je suis.

Ainsi soit-il.

L’autodétermination commence peut-être par un pas de côté.
Vous ne pensez pas ?  Vous n’en pensez pas !?

Vous, sous les Grands Toits, qui réfléchissez à l’autodétermination, avez-vous le bon point de départ ?

On vous voit tenter d’adapter vos structures, de réformer vos dispositifs, de repenser vos cadres d’accompagnement. Mais vous partez peut-être du mauvais endroit.

L’autodétermination ne se construit pas sous de Grands Toits. Elle commence ailleurs, là où vous ne regardez pas assez : sous les Petits Toits, ces cercles intimes qui ne vous appartiennent pas.

Vous pensez souvent intégration, accès aux droits, inclusion dans des cadres existants ou d’autres que vous imaginez. Mais c’est peut-être un piège. L’autodétermination ne consiste pas à faire entrer la personne dans un “quelque chose”. Elle consiste à reconnaître l’espace qui est déjà le sien.


Faire un pas de côté.

Ce pas de côté, c’est sans doute la clé du changement. La sortie du cadre habituel et le renversement du regard peuvent-ils être salutaires ?

Ce qu’il faudrait peut-être voir en premier, c’est le Petit Toit de chaque personne vulnérable, cet espace privé, indépendant, qui n’appartient qu’à la personne et qui ne doit à aucun moment être absorbé par les Grands Toits.

Le Petit Toit, un Cercle de Confidences.

Le Petit Toit, c’est une organisation qui appartient exclusivement à la personne, qui est intriquée à elle. Ce n’est pas un dispositif, ni un programme institutionnel. Pour la personne vulnérable, c’est son espace de confidences, ses repères, ses liens de confiance.

Ce Petit Toit repose sur trois pièces de charpente majeures :

  1. La personne elle-même, qui en est l’unique propriétaire.

  2. Les fibres rouges, de ceux qui la défendent et la protègent sans condition.

  3. Les fibres vertes, de ceux qui s’occupent de sa situation et rendent sa vie possible avec ce qu’offre la solidarité.

Et ces trois pièces majeurs doivent être indéfiniment soutenues par un socle.

Même aussi petit soit-il, ce Petit Toit existe avant toute interaction avec les Grands Toits. Il est là avec la personne, avant qu’elle ne rentre dans un service, avant qu’elle ne cherche à accéder à des droits, avant qu’elle n’entre dans une institution.

Et c’est à partir de ce Petit Toit qu’elle doit pouvoir se projeter librement,à condition que son espace de repli et d’abri ait été identifié, respecté, protégé, puis soutenu et renforcé.


Changer de posture.

Les Grands Toits ont une habitude : leur point de vue est leur, et donc la référence à partir de laquelle on organise l’accompagnement des personnes vulnérables.

Ne serait-ce pas la très grosse erreur d’un problème mal posé ?

La personne ne doit pas s’adapter à l’institution. C’est l’institution qui doit apprendre à accueillir une personne en reconnaissant d’abord ce qui existe autour d’elle et qui la suit partout où elle est, partout où elle sera.

Cela veut dire que les Grands Toits doivent cesser de vouloir tout structurer en leur sein, depuis leurs regards.

Il faut arrêter cette autodétermination-là.

L’autodétermination, la vraie, commence en dehors d’eux, dans l’espace intime de la personne, et c’est depuis cet espace qu’elle doit pouvoir interagir avec le reste du monde. Cet espace n’est pas du ressort des Grands Toits, sauf l’obligation qu’ils devraient avoir de partager leurs fondations.

Ce pas de côté que les institutions n’arrivent pas à faire, sera une rupture avec les logiques actuelles. Il impose un changement fondamental : ces Grands Toits ne doivent plus chercher à intégrer la personne dans leurs référentiels. Ils doivent s’assurer que la personne puisse les traverser librement, en restant elle-même, avec son Petit Toit à elle sur elle.


Penser l’autodétermination sous un autre angle.

Si l’on veut que l’autodétermination ne soit pas la valise creuse qu’elle semble être déjà, il faut commencer par accepter que la personne et son Petit Toit existent en dehors de toute institution. Il faut commencer à penser que chaque institution doit le soutenir comme fondation.

Il faut que les Grands Toits apprennent à regarder ce qui leur échappe, ce qui ne leur appartient pas, et à le reconnaître comme un élément central de toute politique de solidarité. L’autodétermination ne se décrète pas.

Elle se conçoit, en garantissant que chaque personne ait son Petit Toit privé, sous lequel coopèrent des personnes de confiance en cercle de confidences.

Son Petit Toit devra être respecté par tous, sous tous ces Grands Toits où la Personne sera ou qu’elle traversera.

C’est la première condition de toute autodétermination réelle. C’est le premier pas que les Grands Toits doivent accepter de faire s’ils veulent vraiment parler d’émancipation.

Ainsi je suis (sous mon Petit Toit). Ainsi soit-il (du moins je crois).

Les Symbiotes

Quand les petits toits prennent la parole.

Vulnérabilité et handicap. Autodétermination.

Le mot “symbiote” est souvent associé au monde du vivant, aux organismes qui coexistent et s’influencent mutuellement. Mais dans le champ de la solidarité, ce terme ouvre un nouvel horizon de compréhension. Il permet de penser la relation entre les personnes vulnérables et les systèmes qui les entourent, non pas dans une logique d’assistance descendante, mais dans une interdépendance active et équilibrée.

Qu’est-ce qu’un symbiote dans la solidarité ?

Un symbiote est un acteur d’un équilibre fragile, où l’un ne peut exister pleinement sans l’autre. Il ne s’agit pas simplement d’une relation d’aide, où un “grand toit” (institution, structure de solidarité) viendrait protéger un “petit toit” (personne vulnérable) de manière unilatérale. Non, un véritable symbiotisme repose sur une interaction où chacun joue un rôle actif, où chaque voix compte et où la vulnérabilité ne devient pas un motif d’effacement, mais un moteur d’organisation.

Dans la solidarité, cette relation doit être coopérative et symétrique. Cela ne signifie pas que chacun apporte la même chose, mais que chacun apporte ce qu’il peut et reçoit ce dont il a besoin, dans un échange continu. Pourtant, dans les faits, cette symétrie est souvent brisée par des rapports de pouvoirs déséquilibrés, où la parole des petits toits est inaudible, noyée ou récupérée par ceux qui détiennent déjà les moyens de l’exprimer.

Le piège du monopole de la parole par les grands toits.

Parler d’autodétermination et de droits pour les personnes vulnérables est un progrès incontestable. Mais tant que les conditions réelles d’une parole libre et éclairée ne sont pas réunies, ces principes restent lettre morte. Trop souvent, ce sont les grands toits qui parlent à la place des petits toits, au nom de leur bien-être, de leur protection, de leur inclusion. On débat de l’autodétermination sans que les premiers concernés (sans voix) puissent réellement s’exprimer dans un cadre qui les protège des rapports de force implicites.

Là est l’impensé du débat sur la participation : on ne peut pas simplement “donner la parole” à quelqu’un qui a passé sa vie à être ignoré ou instrumentalisé. Il faut construire des espaces de confidences, dans la confiance, où cette parole peut émerger sans crainte, sans représailles, sans pression. Ce sont ces petits toits, ces cercles de confidence et de soutien, qui permettent aux plus vulnérables de véritablement exister dans l’échange social.

Construire et maintenir à vie des petits toits.

Un petit toit n’est pas un refuge isolé. C’est une structure de réassurance permanente, un espace où la parole peut se former, se dire, se renforcer avant de se confronter au vent des institutions. Il peut s’agir :

  • D’un cercle de confidences entre pairs, où la parole circule sans crainte d’être récupérée et orientée.

  • De plusieurs personnes de confiance, aux multiples compétences, qui aident à reformuler, à porter et à défendre cette parole. Des personnes avec des fibres de défense et de protection des fibres particulières pour s’occuper des situations. Des personnes avec des compétences pour écouter, déchiffrer et respecter.

  • D’un temps-lieu conçu pour « percevoir », sans chercher à imposer à des voix qui ont besoin d’espace, de temps et d’attention pour se construire.

Ces petits toits ne doivent pas être des espaces éphémères. Leur rôle est de capitaliser, de soutenir la parole sur le long terme, toute la vie si nécessaire, car les empêchements à s’exprimer se contournent avec opiniâtreté et ne disparaissent pas du jour au lendemain. Ils évoluent, prennent de nouvelles formes, et nécessitent une vigilance constante, une réadaptation pour que la personne vulnérable puisse toujours choisir ce qu’elle veut dire, comment elle veut le dire, et à qui.

Un appel à la vigilance : ne pas reconstruire l’invisible.

Si ces espaces de confidences et de confiance n’existent pas ou ne sont pas entretenus, si les cercles privés, intimes ne sont pas protégés, le risque est grand de reproduire les mêmes silences sous une apparence plus moderne. Une politique de l’écoute qui ne prend pas en compte les freins réels à la prise de parole ne fait qu’ajouter une couche supplémentaire d’invisibilité.

Le symbiotisme solidaire est donc un travail de construction et de maintien pour bâtir des ponts entre les petits et les grands toits, mais sans jamais permettre que les seconds étouffent les premiers.

Conclusion : Un chantier collectif pour des symbioses réelles.

Si nous voulons un monde où la solidarité ne se résume pas à une vue des grands toits, il faut que chaque personne impliquée puisse réellement peser sur les décisions qui la concernent. Cela passe par des organisations d’accompagnement de proximité, intimement rattachées aux personnes et qui ne confisquent pas la parole sous toutes ses formes, mais la laisse émerger.

Le symbiote de la solidarité, c’est celui qui comprend que l’entraide ne doit pas être une absorption, mais une coopération. Un équilibre fragile, à entretenir sans cesse, où chacun, qu’il soit petit ou grand toit, trouve sa place sans s’effacer.


Pour éviter de passer à côté, un vocabulaire à comprendre ou à inventer :

Petit toit ; Petit toit à moi ; Cercle de confidences ; Personnes de confiance ; Triple expertise en milieu intime et privé ; Triade d’autodétermination ; Famille sociale d’un autre type. Ainsi soit « Je », Ainsi soit-il.

L’APV ++

Ou comment placer l’Assistant à Projet de Vie à un niveau systémique inédit.

Dans le contexte très compliqué de la « coordination », la confusion et les incompréhensions continuent de se multiplier perdant familles, proches et professionnels tout en augmentant les tensions entre institutions. L’absence dramatique et persistante d’une vision systémique simplificatrice en est sans doute pour quelque chose. Pour toutes les personnes et familles en attente et en souffrance, mais aussi pour tous les professionnels vivant des injonctions paradoxales et des jeux de pouvoirs discutables, pour tous ces gens-là , ce bazar-là, ça suffit !

Dediĉi essaie donc ici de vérifier si, pour ces personnes en attente et en souffrance, ces soubresauts et tendances du moment pourraient comme par miracle déboucher sur une lumière collective. Et heureusement, il semble que ce soit le cas.

En quoi donc l’APV serait-il si différent de ce qui existe déjà en matière de coordination et quelle serait sa complémentarité pour couvrir un processus d’accompagnement dans lequel tout le monde se débat, s’étouffe et se noie, sans en comprendre les tenants et aboutissants systémiques.

C’est pourtant ce qu’attendent tant les familles dans l’impossibilité de s’exprimer..

Eh bien voici la clarification que propose Dediĉi, en droite ligne de qu’elle avance depuis des décennies pour ce qui concerne « Ceux qui s’occupent des situations ». (rôle 3 du processus en 5 rôles de Dediĉi)

Dans la définition du moment,

l’Assistant à Projet de Vie “standard” a pour mission de soutenir l’autodétermination des personnes vulnérables en facilitant l’élaboration, la mise en œuvre et la pérennité de leur projet de vie. Il agit comme un facilitateur neutre, mobilisant les ressources nécessaires et créant un environnement collaboratif entre les proches, les professionnels et les institutions, afin d’accompagner durablement les choix et aspirations des individus.

Et on pourra en convenir, c’est tout de même absolument voisin, voire identique à ce qui est dit par ailleurs d’autres définitions existante de la coordination.

Mais en vision systémique et à condition de partager la vision d’un processus d’accompagnement, Dediĉi propose ceci :

L’Assistant au Projet de Vie ++ aurait plus précisément pour mission d’œuvrer à la constitution et à la maintenance à vie d’un environnement spécifique favorable pour la personne, composé d’acteurs de confiance engagés (proches, professionnels), c’est-à-dire un cercle de confidence privé, intime autour de la personne (triade d’autodétermination de Dediĉi) soutenu par les institutions permettant aux personnes vulnérables d’exercer pleinement leur autodétermination.
En créant ainsi les conditions nécessaires à l’émergence et à la réalisation continue de leurs parcours et projets de vie, l’APV ++ agirait comme un facilitateur systémique garantissant la durabilité et l’effectivité de ce cadre collaboratif.
En quelque sorte l’APV++ agirait pour l’existence à vie d’une cellule de protection (famille sociale étendue d’un autre type, voir projet institutionnel de l’UDAF 68).

Et, grand bonheur, il semble que ce soit bien accepté de ceux qui vivent sur le terrain et qui souhaitent contribuer à une autre façon d’œuvrer pour la solidarité.

Merci à la Communauté 360 Alsace de nous avoir confirmé, cette semaine, une convergence de lucidité.

Voir aussi l’article https://www.dedici.org/apres-nous-le-livret
Voir aussi le projet UDAF 68 Aide au Aidants



Après Nous (le livret)

Construire une solidarité durable pour protéger nos proches vulnérables, même après nous.

Les proches de personnes vulnérables partagent une angoisse commune : Que deviendront-ils lorsqu’ils ne seront plus là ?

Ce livret, Après Nous, propose une réponse concrète pour transformer cette inquiétude en une organisation durable et solidaire, où protection et bienveillance perdurent.

Découvrez Après Nous, un livret de 18 pages qui présente une solution innovante et accessible pour bâtir une solidarité pérenne autour des personnes vulnérables si les institutions la soutiennent.

En mettant en place une triade d’autodétermination et des conventions solides, il garantit écoute, protection et soutien, même après notre départ.

Ce livret est gratuit et conçu pour répondre à vos questions, vos craintes, et vos espoirs. Téléchargez-le dès maintenant et participez à cette réflexion collective en partageant votre parole en tant que parent fatigué ou inquiet pour l’avenir de votre enfant.

Téléchargez le livret Après Nous

Votre avis compte : Contactez-nous.

À notre enfant vulnérable.

Ici, des parents comme vous et moi, disent ceci à leur enfant handicapé:
On veut t’aider à être bien entouré et protégé tout le temps, partout, toute ta vie.
On veut que tout marche bien pour toi, même si nous ne sommes pas là.

C’est toi qui décideras

Des gens que tu aimes t’écouteront tout le temps.
Ils passeront du temps avec toi pour te comprendre, même si c’est difficile pour toi à expliquer.

Tu seras toujours protégé

Il y aura toujours des personnes que tu aimes bien autour de toi pour te défendre si quelque chose ne va pas.
Ces personnes veilleront sur toi, partout et tout le temps.

On s’occupera de choses pour toi

On va chercher des solutions pour que tu sois bien partout où tu es, où tu vas, où tu seras, pour que tu aies ce qu’il te faut.
On recommencera si ça ne va pas.

On va le faire tout de suite

On va tout de suite demander à des personnes de nous aider à faire ça.
On va savoir qui est là pour toi et ce qu’ils font pour toi.
On va chercher d’autres personnes s’il faut encore.

On te promet

On promet que tu seras toujours entouré par des gens gentils, que tu aimes bien, et qui vont t’aider à faire ce que tu aimes.
On veut que tu sois toujours écouté, protégé et heureux, avec des gens qui prennent soin de toi et qui comprendront ce que tu veux.

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Et la suite sera : Après-Nous : l’engagement solidaire de protection future.
Suivez nos prochains articles.

Passez-moi la baguette.

Les chefs d’orchestre oubliés : une partition pour la solidarité

Imaginons un orchestre. Les musiciens sont là, virtuoses, disciplinés, prêts à jouer. La scène est éclairée, le public attend en silence. Mais au centre, là où devrait se tenir le chef d’orchestre, l’espace est vide. Ou pire, occupé par une figure bien intentionnée, mais étrangère à la partition qui devrait être jouée.

C’est ainsi que vivent trop souvent les personnes vulnérables et leurs proches : relégués aux coulisses ou réduits au rôle de spectateurs de leur propre symphonie. Pourtant, ils ont en eux une musique unique, celle de leurs besoins, de leurs désirs, de leurs rythmes intérieurs. Une musique qui attend d’être entendue, jouée, et partagée.

Un orchestre sans partition vraie

La solidarité, telle qu’elle se pratique aujourd’hui, ressemble parfois à une improvisation bienveillante. On joue avec ferveur pour les personnes vulnérables, mais rarement avec elles. Les instruments sont accordés, les intentions sont nobles, mais la mélodie manque d’harmonie. Ce n’est pas leur musique que l’on joue. Ce n’est pas leur souffle qui guide le tempo.

Les personnes vulnérables et leurs proches ne veulent pas d’une place dans l’ombre, ni d’une note en marge d’un chef-d’œuvre imposé. Ils réclament la baguette, non pas par ambition, mais par nécessité : celle de conduire l’orchestre vers une musique qui leur ressemble, qui résonne avec leur vie et leurs aspirations. “Rien pour nous sans nous”, disent-ils. Une phrase simple, mais d’une profondeur insondable.

Composer, diriger, interpréter : la triade solidaire

Être vulnérable n’est pas synonyme d’impuissance. Au contraire, c’est souvent dans ces failles que naît une lucidité, une capacité à percevoir ce que d’autres ignorent. Les personnes vulnérables et leurs proches possèdent cette clairvoyance, cette aptitude à composer une partition subtile, où chaque note reflète leurs vérités. Leur rôle n’est pas d’écouter en silence, mais d’écrire et de diriger. Les professionnels, eux, sont des virtuoses : ils peuvent interpréter cette musique avec une précision et une beauté qui touchent tous ceux qui les entourent.

Mais cette triade – compositeurs, chefs d’orchestre, musiciens – n’existe que si chacun accepte sa place. La solidarité doit se réinventer pour accueillir ces nouveaux chefs d’orchestre. Elle doit leur donner la place centrale qu’ils méritent, sans arrogance ni paternalisme, mais avec humilité et respect.

Le cri d’une musique mal jouée

Il est tentant de croire que tout cela existe déjà. Après tout, des efforts considérables sont faits, des ressources mobilisées, des systèmes élaborés. Pourtant, pour beaucoup de personnes vulnérables et leurs proches, la musique reste dissonante. La cadence est imposée, le style leur échappe, et ils finissent par quitter la salle, fatigués, résignés.

Cette fatigue, c’est celle d’entendre une mélodie qui ne leur appartient pas. Ils ne rejettent pas les musiciens ni leur talent, mais ils aspirent à quelque chose de plus profond : une musique co-créée, jouée au bon tempo, fidèle à leurs propres partitions. Une musique qui cesse de leur être imposée et devient enfin la leur.

Un appel à la transcendance

Donner la baguette aux personnes vulnérables et leurs proches, c’est transcender la solidarité telle qu’elle existe. Ce n’est pas renier les systèmes actuels, mais les sublimer. C’est reconnaître que l’harmonie véritable ne peut naître que si l’on accepte de suivre le rythme dicté par ceux qui connaissent intimement cette danse. C’est admettre que la plus belle musique, celle qui touche l’âme, ne peut être composée qu’ensemble.

La solidarité n’est pas un spectacle où l’on joue pour un public passif. C’est une symphonie vivante, où chacun a sa place et sa voix. Les personnes vulnérables et leurs proches ne demandent pas de faveur, mais un droit légitime : celui de mener l’orchestre et de faire vibrer le monde au diapason de leurs espoirs.

Une invitation au silence et à l’écoute

Et vous, qui êtes musiciens, institutions, ou simples spectateurs, osez le silence un instant. Écoutez cette musique qui monte, fragile mais résolue, dans les cœurs des personnes vulnérables et de leurs proches. Ils n’attendent pas des applaudissements, mais une écoute authentique. Laissez-les composer, laissez-les diriger. Car de cette symphonie naîtra non seulement une musique plus juste, mais aussi une société où chacun pourra, enfin, trouver sa note.

Vidéo: Passez-Moi la Baguette
La triade d’autodétermination, le triangle de base qui donne le “la”
Texte et voix de l’acteur Dominique FISCHBACH.

 

Dediĉi et Nous Aussi

Dediĉi et Nous Aussi parlent d’une même voix.

Voici le contenu d’un mail de janvier 2025 entre Jean-Luc LEMOINE, président de Dediĉi et Florence JABLONSKI, présidente de Nous Aussi qui montre que les deux associations disent la même chose.

___________________

Chère Florence, une question :

Est-ce que « Nous Aussi » dit la même chose que ces 5 phrases ? :

  1. Nous avons le droit d’être écoutés et compris, même si c’est difficile pour nous de parler. Ce que nous disons doit être respecté.

  2. Nous avons le droit d’être protégés et défendus contre tout, s’il le faut.

  3. Nous avons le droit qu’on s’occupe de nos situations pour trouver et appliquer les meilleures solutions.

  4. Nous avons le droit d’évaluer les personnes qui nous aident pour dire ce qui va et ne va pas.

  5. Les institutions doivent aider et soutenir ceux qui nous aident.

Pourquoi je vous demande cela.

Parce que le livre Tribune de Dediĉi essaie de parler à la place de ceux qui ne parlent pas et que c’est très difficile. Alors j’essaie de savoir si “Nous Aussi” pense la même chose.

Voici le lien vers le livre

Dans les pages 12 à 14 du livre les 5 phrases sont dites autrement, mais c’est la même chose.

___________________

Voici la réponse de Florence JABLONSKI (autorisation de citation du 21 janvier 2025)

1) Nous Aussi milite pour l’accessibilité universelle. Nous voulons pouvoir nous exprimer en FALC – Facile à Lire et à Comprendre ou en CAA – Communication Alternative Améliorée. Il faut quand même faire attention à ne pas vouloir trop bien faire, certaines technologies ne conviennent pas à tous. Toute personne a ses particularités et des aménagements spécifiques à son handicap, « chaque personne a ses manières de faire et de comprendre ».

2) Oui, ça fait partie des droits fondamentaux. Les personnes en situation de handicap (intellectuel) sont des citoyens, comme tout le monde.

3) Oui, le handicap intellectuel est encore peu connu. J’ai peur que la déficience intellectuelle soit oubliée car en ce moment les politiques publiques parlent beaucoup d’autisme.

4) Nous Aussi est d’accord avec ça même si très peu de personnes le pratiquent encore. Nous Aussi milite pour construire un statut juridique aux personnes de soutien, le but est de protéger les personnes accompagnées mais aussi les personnes de soutien. Le problème c’est que aujourd’hui, c’est un métier qui n’existe pas. Il y a des bénévoles et des professionnels mais il n’y a même pas de définition à cette « aide ».

5) Oui, même réponse qu’à la question 4. C’est aux pouvoirs publics de nous aider à poser un cadre.

Rien pour Nous Sans Nous.    

___________________

Conclusion :

Oui, tout le monde doit pouvoir dire les choses à sa manière.
Oui, il y a des choses que nous pouvons dire ensemble de façon différente.
Oui, même si c’est dit différemment, c’est au fond la même chose.

Les cinq points de la question sont les cinq principes fondamentaux sur lesquels s’appuient tous les travaux de Dediĉi .

Cette confirmation de Nous Aussi est importante pour vérifier que Dediĉi porte bien la parole de tous, et même de ceux qui ne peuvent pas parler.

 

 

Un Regard Étonné. Une Découverte et des Perspectives.

Un nouveau cadre universel invite à repenser les approches en sciences sociales et humaines.

À nous autres chercheurs en intelligences,

Il est sans doute rare de tomber sur un document qui, tout en semblant si ancré dans une problématique, éveille en même temps des interrogations théoriques profondes. Le Méta-Processus Principiel (MPP), élaboré par DEDIĈI, est précisément de cette nature. Ce cadre, à la fois conceptuel et opérationnel, propose une nouvelle lecture de la solidarité et des dynamiques collectives. En parcourant ses principes, ses rôles et son architecture, un étonnement persistant m’a accompagné : comment une telle simplicité apparente peut-elle renvoyer à des questions si essentielles sur nos façons de concevoir les interactions humaines en matière de solidarité ?

Un langage universel pour organiser l’imprévisible

Le Méta-Processus Principiel s’articule autour de cinq rôles fondamentaux, associés à des principes universels. Cette structuration, bien que pensée pour organiser des réponses solidaires, résonne avec des notions clés en sociologie et anthropologie : celle de l’articulation des rôles sociaux (Goffman), des systèmes adaptatifs complexes (Morin), ou encore des invariants universels (Levi-Strauss). La promesse du MPP est celle d’un cadre applicable à des contextes aussi divers que les réseaux locaux de solidarité, les institutions globales, ou encore les collectifs informels.

Le plus intriguant est la posture qu’il nous invite à adopter : ne pas imposer une rigidité hiérarchique mais laisser émerger, au cœur même des interactions humaines, un ordre auto-organisé. Cette approche me rappelle les mécanismes d’auto-organisation observés dans la nature, mais ici transposés aux réalités sociales.

Un outil ou une métaphore ?

Le document parle à la fois à l’imaginaire et à l’opérativité. La description fractale du MPP, sa capacité à se reproduire à différentes échelles tout en restant fidèle à ses principes, ouvre une question fascinante : est-ce seulement un outil pour agir ou également une métaphore pour comprendre ? Si les cinq rôles tenus par la personne vulnérable, ses défenseurs, ceux qui s’occupent de sa situation, les intervenants et les institutions permettent d’organiser des réponses concrètes, ils décrivent aussi une manière d’être au monde. Chaque acteur social, à des moments différents, pourrait incarner et tenir tour à tour ces rôles, participant à un équilibre collectif.

Pourrait-on alors utiliser ce cadre pour analyser non seulement des organisations solidaires, mais aussi des écosystèmes sociaux plus larges ? Par exemple, dans quelles conditions un acteur passe-t-elle du rôle de défenseur à celui d’intervenant ? Quels sont les facteurs qui permettent ou empêchent une institution d’assumer pleinement son rôle de soutien ? Ces pistes, esquissées dans le modèle, mériteraient d’être approfondies par des recherches empiriques et comparatives.

Un terrain fertile pour l’anthropologie et la sociologie

Le Méta-Processus Principiel ne se limite pas à offrir un cadre d’adhésion. Il pose en filigrane des questions fondamentales : qu’est-ce qui rend une organisation humaine cohérente ? Quels sont les invariants qui permettent à une communauté de répondre aux défis du vivant ? Ces interrogations rejoignent directement les problématiques anthropologiques sur la reliance, l’interconnexion, et les rôles dans les systèmes sociaux.

En tant que chercheurs, nous pourrions utiliser cet outil pour des études de cas. Comment ces rôles s’articulent-ils dans une communauté indigène confrontée à des transformations environnementales ? Ou dans des mouvements sociaux qui luttent pour leur reconnaissance ? En quoi les principes du MPP pourraient-ils éclairer des pratiques ancestrales de solidarité, aujourd’hui redécouvertes sous d’autres formes ?

Entre science et action

Une des forces du document en lien réside dans sa double nature : il est à la fois un outil de réflexion théorique et une proposition d’action. Cette tension invite à explorer une intersection trop peu étudiée entre sciences sociales et pratiques organisationnelles. Comment une théorie, ancrée dans les besoins concrets des personnes vulnérables, peut-elle enrichir nos cadres théoriques ? Et inversement, comment nos travaux académiques pourraient-ils affiner, enrichir, ou tester les propositions de ce Méta-Processus ?

Il est facile de voir comment cette approche pourrait transformer les systèmes de gouvernance, mais l’intérêt pourrait être tout aussi fort pour des recherches fondamentales. Par exemple, le concept de triade d’autodétermination – réunissant la personne vulnérable, ses défenseurs, et ceux qui s’occupent de sa situation – pourrait devenir un prisme pour revisiter des notions comme la famille, l’autonomie, l’interdépendance, ou la reconnaissance sociale.

Et après ? Une invitation discrète à explorer

Je m’interroge encore sur la manière dont ce Méta-Processus Principiel peut être intégré dans nos travaux. Il semble offrir bien plus qu’un simple cadre de gestion : c’est une invitation à repenser la solidarité, à explorer les liens invisibles qui structurent nos interactions, et à poser des bases pour de nouvelles expérimentations.

En lisant ce document, j’ai eu la sensation de toucher une forme d’évidence, un « pourquoi n’y avons-nous pas pensé plus tôt ? ». Et pourtant, il reste encore tant à comprendre, tant à interroger. À tous, je laisse cette pensée : peut-être est-ce là une opportunité de s’arrêter, non pour conclure, mais pour commencer.

Lien vers cette perle ?

 

Refonder les Normes ISO de la Solidarité

Le Méta-Processus Principiel, Clé d’un Nouvel Horizon Qualité

Introduction : Le paradoxe de la solidarité déclarée
Placer la personne au centre de la solidarité : cette promesse est au cœur des discours des institutions et des organisations solidaires. Pourtant, dans la pratique, cet objectif se heurte à des mécanismes institutionnels, des conflits d’intérêts et des pratiques fragmentées qui éloignent la personne et ses proches des véritables centres de décision.

Face à cette impasse, il est nécessaire de repenser les cadres normatifs pour instaurer un modèle organisationnel où la personne vulnérable, ses défenseurs proches et les professionnels coordonnateurs travaillent ensemble pour piloter l’offre de services et les institutions. Ce modèle, incarné par le méta-processus principiel de DEDIĈI et sa triade d’autodétermination, constitue une révolution organisationnelle et normative.


La Triade d’Autodétermination : Reprendre le Pouvoir sur les Interventions

Un dispositif hybride pour une gouvernance collective
La triade d’autodétermination est une innovation fondamentale du méta-processus principiel. Ce dispositif hybride réunit :

  1. La personne vulnérable, au centre, comme porteuse des besoins et aspirations.

  2. Ses défenseurs proches, qui l’accompagnent et la protègent, souvent membres de sa famille ou proches aidants.

  3. Les professionnels de la coordination, des experts mandatés pour structurer, piloter et aligner les interventions des différents acteurs de l’offre de services.

Ensemble, ces trois pôles forment un organe de pilotage, responsable de la gouvernance des interventions, avec pour objectif de garantir que les actions des prestataires, intervenants et institutions soient alignées sur les besoins exprimés par la personne.

Un défi pour les relations de pouvoir
Cette triade soulève des questions fondamentales de pouvoir et de prérogatives :

  • Les institutions et les prestataires : Habituellement organisés pour répondre à des normes internes ou des exigences de financeurs, ils doivent désormais se plier à une gouvernance externe dictée par la triade.

  • Les financeurs : Ils doivent revoir leurs critères de performance pour les aligner sur les objectifs définis par la personne vulnérable et ses proches.

  • Les professionnels de la coordination : Ils occupent une position délicate, en tant que médiateurs entre les attentes de la triade et les contraintes institutionnelles, sans perdre de vue leur responsabilité de servir la personne.


Le Méta-Processus Principiel : Une Révolution Normative

Un cadre supérieur et universel
Le méta-processus principiel structure l’ensemble de la solidarité autour de cinq rôles fondamentaux, tous orientés vers la personne vulnérable :

  1. La personne, exprimant ses besoins et ses aspirations.

  2. Les défenseurs, qui assurent la protection et veillent à la défense inconditionnelle.

  3. Ceux qui s’occupent de la situation, coordonnant et mettant en œuvre les meilleures solutions.

  4. Les intervenants, qui réalisent les prestations tout en acceptant l’évaluation continue de leurs actions.

  5. Les institutions et structures, qui soutiennent les rôles précédents en garantissant les ressources et la pérennité.

Une logique de commande inversée
Contrairement aux modèles actuels, où les institutions et prestataires dictent les modalités de l’accompagnement, le méta-processus repose sur une logique de commande inversée. C’est la personne et ses proches, via la triade, qui définissent les priorités et alignent les acteurs sur une vision commune.


Les Enjeux et Obstacles de la Coopération

Un défi pour les normes ISO et les cadres qualité
Actuellement, les référentiels qualité, comme l’ISO 9001, se concentrent sur des processus internes aux organisations. Ils ignorent largement la nécessité d’une coopération inter-organisationnelle, indispensable pour accompagner efficacement une personne vulnérable servie par plusieurs structures.

Pour surmonter cet obstacle, il est nécessaire de refondre ces normes :

  1. Inclure la logique de triade dans les cadres qualité : Toute structure solidaire devrait se conformer à ce référentiel, en acceptant que son rôle s’intègre dans une coopération pilotée par la triade.

  2. Recentrer les objectifs qualité sur la personne : Les indicateurs de performance doivent refléter la satisfaction réelle de la personne vulnérable, et non des critères internes ou imposés par des financeurs.

  3. Favoriser une évaluation partagée : Les évaluations des prestations et des interventions doivent être contrôlées par la triade pour garantir leur pertinence et leur efficacité.

Des conflits d’intérêts persistants
Malgré sa force conceptuelle, le méta-processus se heurte à des résistances :

  • Les institutions et prestataires peuvent percevoir cette approche comme une perte de contrôle sur leurs pratiques.

  • Les financeurs peuvent hésiter à aligner leurs exigences sur des critères définis par la personne et ses proches, craignant un contre pouvoir pourtant naturel du citoyen bénéficaire de la solidarité.
    Ces résistances soulignent la nécessité d’un référentiel commun, opposable à tous les acteurs, pour imposer cette logique de coopération.


Conclusion : Une Nouvelle Solidarité à Construire

Un modèle de gouvernance centré sur la personne
Le méta-processus principiel et la triade d’autodétermination ne sont pas de simples concepts : ils redéfinissent la solidarité en mettant la personne et ses proches au cœur de la gouvernance et du pilotage des projets de vie. Cette approche révolutionne les relations de pouvoir, en exigeant des institutions, financeurs et prestataires qu’ils se plient à une logique de service véritablement orientée vers les besoins exprimés par les plus vulnérables ainsi augmentés.

Un effort collectif pour refonder la solidarité
Adopter ce modèle impose un effort collectif pour aligner les normes ISO, les pratiques organisationnelles et les mentalités sur une nouvelle vision : une solidarité où les acteurs coopèrent, non pas pour imposer leurs solutions, mais pour servir une commande claire, portée par la personne et ses proches. Ce n’est qu’à travers cette transformation profonde que nous pourrons donner corps à la promesse de placer la personne vulnérable au centre des préoccupations.

Lire aussi les livres « Simple et Convergent » et « MPPA (Le Méta-Processus-Principiel d’Accompagnement) » Lien vers la bibliothèque

CNSA : Ne passez pas à côté de ce qui est Simple.

Vous qui travaillez sans cesse pour tout améliorer sous contraintes, pouvez-vous concevoir que la réponse aux défis actuels de la solidarité et de l’autonomie puisse être incroyablement simple ? Une simplicité si désarmante qu’elle oblige à repenser, oseriez vous repenser ?


Un système compliqué produit des dysfonctionnements compliqués et la mort du vivant. Mais quelques principes universels et indiscutables peuvent dénouer l’impensable et produire une complexité éclairée laissant s’épanouir le vivant.

Voici l’énigme :

Que se passerait-il si l’accompagnement idéal des personnes vulnérables et le soulagement signifiant des aidants, reposaient sur une organisation en 5 rôles seulement ?


Les clés de l’énigme : un recentrage radical

  1. Revenir à l’essentiel : une personne, une organisation.
    Imaginez un processus qui n’appartient qu’à la personne vulnérable. Pas aux institutions, pas aux dispositifs, mais à elle seule. Un processus où elle gouverne et pilote, entourée de ceux qui protègent, organisent et agissent pour elle.

  2. Soulager, vraiment.
    Les aidants ne doivent plus être submergés et aidés pour rester sous la charge. Ils doivent être libérés, soulagés. Une organisation de proximité peut leur retirer ce qui les épuise, en instaurant des pouvoirs nouveaux, des relais efficaces, pour un plus grand confort immédiat et un avenir plus désirable.

  3. Prévenir l’imprévisible.
    Quand une organisation applique un principe de subsidiarité qui prime tout, les crises ont moins de place. Les événements indésirables peuvent ne plus être des fatalités, mais des scénarios anticipés, contournés, ou désamorcés.

  4. Simplifier pour rendre possible.
    Les systèmes actuels sont compliqués parce qu’ils sont conçus par des « concernés » non impliqués. Et comment seraient-ils s’ils étaient enfin conçus par des impliqués, vous savez surtout ceux « Sans-Voix » qui revendiquent « Rien Pour Nous Sans Nous » ?

Osez être surpris

Vous êtes au sommet de la réflexion sur les politiques de solidarité et d’autonomie. Vous avez fait et vu passer des rapports, des analyses, des réformes. Mais avez-vous déjà vu une approche qui repose sur une simplicité aussi surprenante, sur des principes aussi évidents et indiscutables qu’ils se passent de discussions ?

Ces idées sont là. Elles existent. Elles sont expliquées, testées, et prêtes à être mises en œuvre. Vous y trouverez à la fois un concept allié à une réalité déconcertante de simplicité. Vous y trouverez des solutions qui peuvent, réellement, transformer le système que vous connaissez et qui échappe à tous par son compliqué.


CNSA : Lisez. Décidez. Transformez.
Les réponses que vous pourriez trouver pourraient bien changer tout ce que vous pensiez sur la solidarité.

👉 Pour aller plus loin, découvrez DEDIĈI, ou si vous n’avez pas le temps questionnez au moins l’IA suivante

Ce n’est pas une injonction. C’est une invitation à ne pas passer à côté.