Une grande question complexe

Science de la complexité et conscience du Vivant. Spiritualité.
La Personne vulnérable et/ou handicapée

Cet article : une grande question complexe posée en sous-questions, s’adresse à toutes les intelligences qui recherchent l’amélioration du sort de la différence et de la vulnérabilité dans un biotope pas aussi bienveillant que cela : notre Société dite solidaire et organisée.

  • Que comprenons-nous des processus complexes du Vivant ? Que partageons-nous des mots « processus » et « complexe » ?

  •  Une plante dans la parcelle d’un jardin ; Un bébé en famille et dans la société : A-t-on un certain pouvoir, d’une façon incomplète mais solide, sur la bonne évolution d’un processus complexe intriqué dans d’autres processus complexes ?

  • Doit-on au moins avoir conscience partielle de ces processus complexes pour le faire, c’est-à-dire pour intervenir avec une certaine forme de pouvoir régulé, ou à minima en connaître les principes qui nous paraissent évidents ? Exemples : un support alimentaire, de l’eau et du soleil pour la plante ; une protection, de la nourriture et des soins pour le bébé.

  • Peut-on, doit-on le faire en intelligence collective, pourquoi et à quelles conditions de partage de sens et d’imaginaire commun ?

Appliqué à la Personne vulnérable et/ou handicapée, un processus complexe, Divin en soi (), évoluant dans des sous-ensembles intriqués et variables de la Vie et de la Société, c’est-à-dire une infinité d’autres processus complexes tout aussi divins :

  • Devons-nous avoir, non pas la connaissance approfondie, mais au moins la conscience du processus complexe, singulier, de chaque situation et de son contexte « biototique » pour essayer de lui procurer les moyens d’améliorer son sort ?

  • Pouvons-nous juste retenir les principes premiers, évidents (nécessaires à, et demandés par la Personne vulnérable) de ce processus complexe intriqué ?

  • Comment pourrions-nous partager cela en communauté collaborative complexe sans partager les repères communs d’un fonctionnement agissant, organisé pour contribuer à manœuvrer avec intelligence et Sens dans l’immensité de tous ces processus complexes intriqués ?

  • N’existerait-il pas des façons d’organiser cette communauté collaborative complexe autour de repères, de représentations communes: vocabulaire, expressions, totems, Grand Sens et Grand Dessein ?

  • Que devons-nous partager pour inventer, essayer et tester notre pouvoir d’agir au profit du pouvoir d’agir de la Personne empêchée ?

  • Faut-il continuer dans le paradigme d’accueillir la Personne au sein de nos organisations compliquées, collectivement désorganisées, ou plutôt accepter d’être simple invité au sein de son processus complexe, en qualité d’acteur lucide de ce qu’on y fait ?

  • Et si c’est cela, alors quel est donc ce processus complexe, au moins dans ces grands principes à partager ?

La grande question complexe est posée.