Ainsi je suis.

Ainsi soit-il.

L’autodétermination commence peut-être par un pas de côté.
Vous ne pensez pas ?  Vous n’en pensez pas !?

Vous, sous les Grands Toits, qui réfléchissez à l’autodétermination, avez-vous le bon point de départ ?

On vous voit tenter d’adapter vos structures, de réformer vos dispositifs, de repenser vos cadres d’accompagnement. Mais vous partez peut-être du mauvais endroit.

L’autodétermination ne se construit pas sous de Grands Toits. Elle commence ailleurs, là où vous ne regardez pas assez : sous les Petits Toits, ces cercles intimes qui ne vous appartiennent pas.

Vous pensez souvent intégration, accès aux droits, inclusion dans des cadres existants ou d’autres que vous imaginez. Mais c’est peut-être un piège. L’autodétermination ne consiste pas à faire entrer la personne dans un “quelque chose”. Elle consiste à reconnaître l’espace qui est déjà le sien.


Faire un pas de côté.

Ce pas de côté, c’est sans doute la clé du changement. La sortie du cadre habituel et le renversement du regard peuvent-ils être salutaires ?

Ce qu’il faudrait peut-être voir en premier, c’est le Petit Toit de chaque personne vulnérable, cet espace privé, indépendant, qui n’appartient qu’à la personne et qui ne doit à aucun moment être absorbé par les Grands Toits.

Le Petit Toit, un Cercle de Confidences.

Le Petit Toit, c’est une organisation qui appartient exclusivement à la personne, qui est intriquée à elle. Ce n’est pas un dispositif, ni un programme institutionnel. Pour la personne vulnérable, c’est son espace de confidences, ses repères, ses liens de confiance.

Ce Petit Toit repose sur trois pièces de charpente majeures :

  1. La personne elle-même, qui en est l’unique propriétaire.

  2. Les fibres rouges, de ceux qui la défendent et la protègent sans condition.

  3. Les fibres vertes, de ceux qui s’occupent de sa situation et rendent sa vie possible avec ce qu’offre la solidarité.

Et ces trois pièces majeurs doivent être indéfiniment soutenues par un socle.

Même aussi petit soit-il, ce Petit Toit existe avant toute interaction avec les Grands Toits. Il est là avec la personne, avant qu’elle ne rentre dans un service, avant qu’elle ne cherche à accéder à des droits, avant qu’elle n’entre dans une institution.

Et c’est à partir de ce Petit Toit qu’elle doit pouvoir se projeter librement,à condition que son espace de repli et d’abri ait été identifié, respecté, protégé, puis soutenu et renforcé.


Changer de posture.

Les Grands Toits ont une habitude : leur point de vue est leur, et donc la référence à partir de laquelle on organise l’accompagnement des personnes vulnérables.

Ne serait-ce pas la très grosse erreur d’un problème mal posé ?

La personne ne doit pas s’adapter à l’institution. C’est l’institution qui doit apprendre à accueillir une personne en reconnaissant d’abord ce qui existe autour d’elle et qui la suit partout où elle est, partout où elle sera.

Cela veut dire que les Grands Toits doivent cesser de vouloir tout structurer en leur sein, depuis leurs regards.

Il faut arrêter cette autodétermination-là.

L’autodétermination, la vraie, commence en dehors d’eux, dans l’espace intime de la personne, et c’est depuis cet espace qu’elle doit pouvoir interagir avec le reste du monde. Cet espace n’est pas du ressort des Grands Toits, sauf l’obligation qu’ils devraient avoir de partager leurs fondations.

Ce pas de côté que les institutions n’arrivent pas à faire, sera une rupture avec les logiques actuelles. Il impose un changement fondamental : ces Grands Toits ne doivent plus chercher à intégrer la personne dans leurs référentiels. Ils doivent s’assurer que la personne puisse les traverser librement, en restant elle-même, avec son Petit Toit à elle sur elle.


Penser l’autodétermination sous un autre angle.

Si l’on veut que l’autodétermination ne soit pas la valise creuse qu’elle semble être déjà, il faut commencer par accepter que la personne et son Petit Toit existent en dehors de toute institution. Il faut commencer à penser que chaque institution doit le soutenir comme fondation.

Il faut que les Grands Toits apprennent à regarder ce qui leur échappe, ce qui ne leur appartient pas, et à le reconnaître comme un élément central de toute politique de solidarité. L’autodétermination ne se décrète pas.

Elle se conçoit, en garantissant que chaque personne ait son Petit Toit privé, sous lequel coopèrent des personnes de confiance en cercle de confidences.

Son Petit Toit devra être respecté par tous, sous tous ces Grands Toits où la Personne sera ou qu’elle traversera.

C’est la première condition de toute autodétermination réelle. C’est le premier pas que les Grands Toits doivent accepter de faire s’ils veulent vraiment parler d’émancipation.

Ainsi je suis (sous mon Petit Toit). Ainsi soit-il (du moins je crois).

Les Symbiotes

Quand les petits toits prennent la parole.

Vulnérabilité et handicap. Autodétermination.

Le mot “symbiote” est souvent associé au monde du vivant, aux organismes qui coexistent et s’influencent mutuellement. Mais dans le champ de la solidarité, ce terme ouvre un nouvel horizon de compréhension. Il permet de penser la relation entre les personnes vulnérables et les systèmes qui les entourent, non pas dans une logique d’assistance descendante, mais dans une interdépendance active et équilibrée.

Qu’est-ce qu’un symbiote dans la solidarité ?

Un symbiote est un acteur d’un équilibre fragile, où l’un ne peut exister pleinement sans l’autre. Il ne s’agit pas simplement d’une relation d’aide, où un “grand toit” (institution, structure de solidarité) viendrait protéger un “petit toit” (personne vulnérable) de manière unilatérale. Non, un véritable symbiotisme repose sur une interaction où chacun joue un rôle actif, où chaque voix compte et où la vulnérabilité ne devient pas un motif d’effacement, mais un moteur d’organisation.

Dans la solidarité, cette relation doit être coopérative et symétrique. Cela ne signifie pas que chacun apporte la même chose, mais que chacun apporte ce qu’il peut et reçoit ce dont il a besoin, dans un échange continu. Pourtant, dans les faits, cette symétrie est souvent brisée par des rapports de pouvoirs déséquilibrés, où la parole des petits toits est inaudible, noyée ou récupérée par ceux qui détiennent déjà les moyens de l’exprimer.

Le piège du monopole de la parole par les grands toits.

Parler d’autodétermination et de droits pour les personnes vulnérables est un progrès incontestable. Mais tant que les conditions réelles d’une parole libre et éclairée ne sont pas réunies, ces principes restent lettre morte. Trop souvent, ce sont les grands toits qui parlent à la place des petits toits, au nom de leur bien-être, de leur protection, de leur inclusion. On débat de l’autodétermination sans que les premiers concernés (sans voix) puissent réellement s’exprimer dans un cadre qui les protège des rapports de force implicites.

Là est l’impensé du débat sur la participation : on ne peut pas simplement “donner la parole” à quelqu’un qui a passé sa vie à être ignoré ou instrumentalisé. Il faut construire des espaces de confidences, dans la confiance, où cette parole peut émerger sans crainte, sans représailles, sans pression. Ce sont ces petits toits, ces cercles de confidence et de soutien, qui permettent aux plus vulnérables de véritablement exister dans l’échange social.

Construire et maintenir à vie des petits toits.

Un petit toit n’est pas un refuge isolé. C’est une structure de réassurance permanente, un espace où la parole peut se former, se dire, se renforcer avant de se confronter au vent des institutions. Il peut s’agir :

  • D’un cercle de confidences entre pairs, où la parole circule sans crainte d’être récupérée et orientée.

  • De plusieurs personnes de confiance, aux multiples compétences, qui aident à reformuler, à porter et à défendre cette parole. Des personnes avec des fibres de défense et de protection des fibres particulières pour s’occuper des situations. Des personnes avec des compétences pour écouter, déchiffrer et respecter.

  • D’un temps-lieu conçu pour « percevoir », sans chercher à imposer à des voix qui ont besoin d’espace, de temps et d’attention pour se construire.

Ces petits toits ne doivent pas être des espaces éphémères. Leur rôle est de capitaliser, de soutenir la parole sur le long terme, toute la vie si nécessaire, car les empêchements à s’exprimer se contournent avec opiniâtreté et ne disparaissent pas du jour au lendemain. Ils évoluent, prennent de nouvelles formes, et nécessitent une vigilance constante, une réadaptation pour que la personne vulnérable puisse toujours choisir ce qu’elle veut dire, comment elle veut le dire, et à qui.

Un appel à la vigilance : ne pas reconstruire l’invisible.

Si ces espaces de confidences et de confiance n’existent pas ou ne sont pas entretenus, si les cercles privés, intimes ne sont pas protégés, le risque est grand de reproduire les mêmes silences sous une apparence plus moderne. Une politique de l’écoute qui ne prend pas en compte les freins réels à la prise de parole ne fait qu’ajouter une couche supplémentaire d’invisibilité.

Le symbiotisme solidaire est donc un travail de construction et de maintien pour bâtir des ponts entre les petits et les grands toits, mais sans jamais permettre que les seconds étouffent les premiers.

Conclusion : Un chantier collectif pour des symbioses réelles.

Si nous voulons un monde où la solidarité ne se résume pas à une vue des grands toits, il faut que chaque personne impliquée puisse réellement peser sur les décisions qui la concernent. Cela passe par des organisations d’accompagnement de proximité, intimement rattachées aux personnes et qui ne confisquent pas la parole sous toutes ses formes, mais la laisse émerger.

Le symbiote de la solidarité, c’est celui qui comprend que l’entraide ne doit pas être une absorption, mais une coopération. Un équilibre fragile, à entretenir sans cesse, où chacun, qu’il soit petit ou grand toit, trouve sa place sans s’effacer.


Pour éviter de passer à côté, un vocabulaire à comprendre ou à inventer :

Petit toit ; Petit toit à moi ; Cercle de confidences ; Personnes de confiance ; Triple expertise en milieu intime et privé ; Triade d’autodétermination ; Famille sociale d’un autre type. Ainsi soit « Je », Ainsi soit-il.

L’APV ++

Ou comment placer l’Assistant à Projet de Vie à un niveau systémique inédit.

Dans le contexte très compliqué de la « coordination », la confusion et les incompréhensions continuent de se multiplier perdant familles, proches et professionnels tout en augmentant les tensions entre institutions. L’absence dramatique et persistante d’une vision systémique simplificatrice en est sans doute pour quelque chose. Pour toutes les personnes et familles en attente et en souffrance, mais aussi pour tous les professionnels vivant des injonctions paradoxales et des jeux de pouvoirs discutables, pour tous ces gens-là , ce bazar-là, ça suffit !

Dediĉi essaie donc ici de vérifier si, pour ces personnes en attente et en souffrance, ces soubresauts et tendances du moment pourraient comme par miracle déboucher sur une lumière collective. Et heureusement, il semble que ce soit le cas.

En quoi donc l’APV serait-il si différent de ce qui existe déjà en matière de coordination et quelle serait sa complémentarité pour couvrir un processus d’accompagnement dans lequel tout le monde se débat, s’étouffe et se noie, sans en comprendre les tenants et aboutissants systémiques.

C’est pourtant ce qu’attendent tant les familles dans l’impossibilité de s’exprimer..

Eh bien voici la clarification que propose Dediĉi, en droite ligne de qu’elle avance depuis des décennies pour ce qui concerne « Ceux qui s’occupent des situations ». (rôle 3 du processus en 5 rôles de Dediĉi)

Dans la définition du moment,

l’Assistant à Projet de Vie “standard” a pour mission de soutenir l’autodétermination des personnes vulnérables en facilitant l’élaboration, la mise en œuvre et la pérennité de leur projet de vie. Il agit comme un facilitateur neutre, mobilisant les ressources nécessaires et créant un environnement collaboratif entre les proches, les professionnels et les institutions, afin d’accompagner durablement les choix et aspirations des individus.

Et on pourra en convenir, c’est tout de même absolument voisin, voire identique à ce qui est dit par ailleurs d’autres définitions existante de la coordination.

Mais en vision systémique et à condition de partager la vision d’un processus d’accompagnement, Dediĉi propose ceci :

L’Assistant au Projet de Vie ++ aurait plus précisément pour mission d’œuvrer à la constitution et à la maintenance à vie d’un environnement spécifique favorable pour la personne, composé d’acteurs de confiance engagés (proches, professionnels), c’est-à-dire un cercle de confidence privé, intime autour de la personne (triade d’autodétermination de Dediĉi) soutenu par les institutions permettant aux personnes vulnérables d’exercer pleinement leur autodétermination.
En créant ainsi les conditions nécessaires à l’émergence et à la réalisation continue de leurs parcours et projets de vie, l’APV ++ agirait comme un facilitateur systémique garantissant la durabilité et l’effectivité de ce cadre collaboratif.
En quelque sorte l’APV++ agirait pour l’existence à vie d’une cellule de protection (famille sociale étendue d’un autre type, voir projet institutionnel de l’UDAF 68).

Et, grand bonheur, il semble que ce soit bien accepté de ceux qui vivent sur le terrain et qui souhaitent contribuer à une autre façon d’œuvrer pour la solidarité.

Merci à la Communauté 360 Alsace de nous avoir confirmé, cette semaine, une convergence de lucidité.

Voir aussi l’article https://www.dedici.org/apres-nous-le-livret
Voir aussi le projet UDAF 68 Aide au Aidants



Une Nouvelle Donne pour Organiser la Solidarité

Vers un modèle universel pour transformer la solidarité et recentrer les organisations sur les personnes vulnérables.

Dans la complexité de la solidarité, une idée fait son chemin : le Méta-Processus Principiel (MPP). Développé par DEDIĈI, ce concept d’innovation sociale ambitionne de réécrire les règles du jeu, en proposant une structure universelle qui dépasse les approches fragmentées actuelles. Son objectif ? Offrir un repère absolu pour répondre aux besoins des personnes vulnérables tout en révolutionnant les pratiques des acteurs institutionnels et associatifs.

Un cadre universel pour dépasser la fragmentation

À l’origine du Méta-Processus Principiel, une ambition forte : apporter une solution systémique là où les approches traditionnelles échouent souvent. « Aujourd’hui, la solidarité est encore trop souvent organisée autour des structures elles-mêmes, au lieu de l’être autour des besoins réels des personnes », explique un porte-parole de DEDIĈI. Le Méta-Processus change la donne en plaçant la personne au cœur de l’organisation, soutenue par une logique collective en cinq rôles complémentaires.

Ces rôles tenus par la personne vulnérable, les défenseurs, ceux qui s’occupent de sa situation, les intervenants, et les institutions, ne sont pas interchangeables mais fonctionnent comme les pièces d’un mécanisme qui, ensemble, garantissent une réponse coordonnée. Ce modèle transcende les cloisonnements en créant un véritable cadre commun.

Les cinq rôles : une architecture fractale au service de la personne

Chaque rôle du MPP répond à une cause fondamentale des vulnérabilités, identifiée au fil d’années de recherche-action. Selon DEDIĈI, ces causes – manque d’écoute, défense insuffisante, on ne s’occupe pas assez des situations, absence d’évaluation des intervenants, et faiblesse du soutien institutionnel – expliquent l’essentiel des dysfonctionnements observés. Pour y remédier, le Méta-Processus articule ces cinq rôles dans une logique fractale : adaptable, universelle, et intuitive.

Prenons un exemple concret. Une personne isolée confrontée à une situation dangereuse peut mobiliser le rôle de défenseur, tandis qu’un gestionnaire de situation œuvre en parallèle pour identifier des solutions durables. Ces rôles, soutenus par des institutions qui garantissent leur pérennité, s’alignent pour assurer une réponse cohérente et complète.

Un alignement stratégique dans la lignée des normes ISO

Le MPP ne se contente pas d’une approche théorique : il s’inscrit pleinement dans les standards de qualité, notamment ceux des normes ISO 9001. « En mettant le Méta-Processus au sommet des référentiels, nous garantissons que toutes les stratégies organisationnelles et déclarations qualité convergent vers un objectif commun : répondre aux attentes des personnes vulnérables et de leurs proches », précise l’un des auteurs du modèle.

Cette structuration repose sur trois niveaux : le Méta-Processus, les processus principaux, et les processus support. Ce cadre garantit une action harmonisée, même dans des environnements multi-acteurs complexes. Et surtout, il assure que les personnes vulnérables ne soient plus laissées à la périphérie des priorités organisationnelles.

Une révolution organisationnelle en marche

Mais le Méta-Processus Principiel va plus loin qu’un simple référentiel qualité. Il impose une transformation profonde des pratiques, en réorganisant les structures autour d’une triade d’autodétermination : la personne vulnérable, ses défenseurs, et ceux qui s’occupent de sa situation. « Ce modèle n’est pas seulement un outil technique, c’est une boussole morale et organisationnelle qui place la personne ainsi augmentée en position de gouverner sa vie», insiste DEDIĈI.

Pour les institutions, cela signifie un véritable bouleversement. Il ne s’agit plus seulement d’ajuster des pratiques existantes, mais de réinventer entièrement la manière dont la solidarité est conçue et mise en œuvre. En plaçant la personne au centre, les organisations passent d’une logique institutionnelle à une logique humaniste et coopérative.

Vers un code universel de la solidarité ?

Avec le MPP, DEDIĈI invite les acteurs de la solidarité à franchir un cap décisif : transformer ce cadre en un référentiel universel et opposable. L’objectif est ambitieux : créer un Code de la Solidarité qui serait adopté par tous les acteurs engagés dans l’accompagnement des personnes vulnérables.

Une innovation sociale au service du collectif

Le Méta-Processus Principiel est une tentative audacieuse de répondre à une question fondamentale : comment construire une solidarité plus juste et plus efficace ? À en croire DEDIĈI, cette réponse pourrait bien transformer radicalement les pratiques des acteurs de la solidarité, des petites associations aux grandes institutions.

Pour en savoir plus et explorer les bases de ce modèle, téléchargez un document un peu plus complet

 



Refonder les Normes ISO de la Solidarité

Le Méta-Processus Principiel, Clé d’un Nouvel Horizon Qualité

Introduction : Le paradoxe de la solidarité déclarée
Placer la personne au centre de la solidarité : cette promesse est au cœur des discours des institutions et des organisations solidaires. Pourtant, dans la pratique, cet objectif se heurte à des mécanismes institutionnels, des conflits d’intérêts et des pratiques fragmentées qui éloignent la personne et ses proches des véritables centres de décision.

Face à cette impasse, il est nécessaire de repenser les cadres normatifs pour instaurer un modèle organisationnel où la personne vulnérable, ses défenseurs proches et les professionnels coordonnateurs travaillent ensemble pour piloter l’offre de services et les institutions. Ce modèle, incarné par le méta-processus principiel de DEDIĈI et sa triade d’autodétermination, constitue une révolution organisationnelle et normative.


La Triade d’Autodétermination : Reprendre le Pouvoir sur les Interventions

Un dispositif hybride pour une gouvernance collective
La triade d’autodétermination est une innovation fondamentale du méta-processus principiel. Ce dispositif hybride réunit :

  1. La personne vulnérable, au centre, comme porteuse des besoins et aspirations.

  2. Ses défenseurs proches, qui l’accompagnent et la protègent, souvent membres de sa famille ou proches aidants.

  3. Les professionnels de la coordination, des experts mandatés pour structurer, piloter et aligner les interventions des différents acteurs de l’offre de services.

Ensemble, ces trois pôles forment un organe de pilotage, responsable de la gouvernance des interventions, avec pour objectif de garantir que les actions des prestataires, intervenants et institutions soient alignées sur les besoins exprimés par la personne.

Un défi pour les relations de pouvoir
Cette triade soulève des questions fondamentales de pouvoir et de prérogatives :

  • Les institutions et les prestataires : Habituellement organisés pour répondre à des normes internes ou des exigences de financeurs, ils doivent désormais se plier à une gouvernance externe dictée par la triade.

  • Les financeurs : Ils doivent revoir leurs critères de performance pour les aligner sur les objectifs définis par la personne vulnérable et ses proches.

  • Les professionnels de la coordination : Ils occupent une position délicate, en tant que médiateurs entre les attentes de la triade et les contraintes institutionnelles, sans perdre de vue leur responsabilité de servir la personne.


Le Méta-Processus Principiel : Une Révolution Normative

Un cadre supérieur et universel
Le méta-processus principiel structure l’ensemble de la solidarité autour de cinq rôles fondamentaux, tous orientés vers la personne vulnérable :

  1. La personne, exprimant ses besoins et ses aspirations.

  2. Les défenseurs, qui assurent la protection et veillent à la défense inconditionnelle.

  3. Ceux qui s’occupent de la situation, coordonnant et mettant en œuvre les meilleures solutions.

  4. Les intervenants, qui réalisent les prestations tout en acceptant l’évaluation continue de leurs actions.

  5. Les institutions et structures, qui soutiennent les rôles précédents en garantissant les ressources et la pérennité.

Une logique de commande inversée
Contrairement aux modèles actuels, où les institutions et prestataires dictent les modalités de l’accompagnement, le méta-processus repose sur une logique de commande inversée. C’est la personne et ses proches, via la triade, qui définissent les priorités et alignent les acteurs sur une vision commune.


Les Enjeux et Obstacles de la Coopération

Un défi pour les normes ISO et les cadres qualité
Actuellement, les référentiels qualité, comme l’ISO 9001, se concentrent sur des processus internes aux organisations. Ils ignorent largement la nécessité d’une coopération inter-organisationnelle, indispensable pour accompagner efficacement une personne vulnérable servie par plusieurs structures.

Pour surmonter cet obstacle, il est nécessaire de refondre ces normes :

  1. Inclure la logique de triade dans les cadres qualité : Toute structure solidaire devrait se conformer à ce référentiel, en acceptant que son rôle s’intègre dans une coopération pilotée par la triade.

  2. Recentrer les objectifs qualité sur la personne : Les indicateurs de performance doivent refléter la satisfaction réelle de la personne vulnérable, et non des critères internes ou imposés par des financeurs.

  3. Favoriser une évaluation partagée : Les évaluations des prestations et des interventions doivent être contrôlées par la triade pour garantir leur pertinence et leur efficacité.

Des conflits d’intérêts persistants
Malgré sa force conceptuelle, le méta-processus se heurte à des résistances :

  • Les institutions et prestataires peuvent percevoir cette approche comme une perte de contrôle sur leurs pratiques.

  • Les financeurs peuvent hésiter à aligner leurs exigences sur des critères définis par la personne et ses proches, craignant un contre pouvoir pourtant naturel du citoyen bénéficaire de la solidarité.
    Ces résistances soulignent la nécessité d’un référentiel commun, opposable à tous les acteurs, pour imposer cette logique de coopération.


Conclusion : Une Nouvelle Solidarité à Construire

Un modèle de gouvernance centré sur la personne
Le méta-processus principiel et la triade d’autodétermination ne sont pas de simples concepts : ils redéfinissent la solidarité en mettant la personne et ses proches au cœur de la gouvernance et du pilotage des projets de vie. Cette approche révolutionne les relations de pouvoir, en exigeant des institutions, financeurs et prestataires qu’ils se plient à une logique de service véritablement orientée vers les besoins exprimés par les plus vulnérables ainsi augmentés.

Un effort collectif pour refonder la solidarité
Adopter ce modèle impose un effort collectif pour aligner les normes ISO, les pratiques organisationnelles et les mentalités sur une nouvelle vision : une solidarité où les acteurs coopèrent, non pas pour imposer leurs solutions, mais pour servir une commande claire, portée par la personne et ses proches. Ce n’est qu’à travers cette transformation profonde que nous pourrons donner corps à la promesse de placer la personne vulnérable au centre des préoccupations.

Lire aussi les livres « Simple et Convergent » et « MPPA (Le Méta-Processus-Principiel d’Accompagnement) » Lien vers la bibliothèque

CNSA : Ne passez pas à côté de ce qui est Simple.

Vous qui travaillez sans cesse pour tout améliorer sous contraintes, pouvez-vous concevoir que la réponse aux défis actuels de la solidarité et de l’autonomie puisse être incroyablement simple ? Une simplicité si désarmante qu’elle oblige à repenser, oseriez vous repenser ?


Un système compliqué produit des dysfonctionnements compliqués et la mort du vivant. Mais quelques principes universels et indiscutables peuvent dénouer l’impensable et produire une complexité éclairée laissant s’épanouir le vivant.

Voici l’énigme :

Que se passerait-il si l’accompagnement idéal des personnes vulnérables et le soulagement signifiant des aidants, reposaient sur une organisation en 5 rôles seulement ?


Les clés de l’énigme : un recentrage radical

  1. Revenir à l’essentiel : une personne, une organisation.
    Imaginez un processus qui n’appartient qu’à la personne vulnérable. Pas aux institutions, pas aux dispositifs, mais à elle seule. Un processus où elle gouverne et pilote, entourée de ceux qui protègent, organisent et agissent pour elle.

  2. Soulager, vraiment.
    Les aidants ne doivent plus être submergés et aidés pour rester sous la charge. Ils doivent être libérés, soulagés. Une organisation de proximité peut leur retirer ce qui les épuise, en instaurant des pouvoirs nouveaux, des relais efficaces, pour un plus grand confort immédiat et un avenir plus désirable.

  3. Prévenir l’imprévisible.
    Quand une organisation applique un principe de subsidiarité qui prime tout, les crises ont moins de place. Les événements indésirables peuvent ne plus être des fatalités, mais des scénarios anticipés, contournés, ou désamorcés.

  4. Simplifier pour rendre possible.
    Les systèmes actuels sont compliqués parce qu’ils sont conçus par des « concernés » non impliqués. Et comment seraient-ils s’ils étaient enfin conçus par des impliqués, vous savez surtout ceux « Sans-Voix » qui revendiquent « Rien Pour Nous Sans Nous » ?

Osez être surpris

Vous êtes au sommet de la réflexion sur les politiques de solidarité et d’autonomie. Vous avez fait et vu passer des rapports, des analyses, des réformes. Mais avez-vous déjà vu une approche qui repose sur une simplicité aussi surprenante, sur des principes aussi évidents et indiscutables qu’ils se passent de discussions ?

Ces idées sont là. Elles existent. Elles sont expliquées, testées, et prêtes à être mises en œuvre. Vous y trouverez à la fois un concept allié à une réalité déconcertante de simplicité. Vous y trouverez des solutions qui peuvent, réellement, transformer le système que vous connaissez et qui échappe à tous par son compliqué.


CNSA : Lisez. Décidez. Transformez.
Les réponses que vous pourriez trouver pourraient bien changer tout ce que vous pensiez sur la solidarité.

👉 Pour aller plus loin, découvrez DEDIĈI, ou si vous n’avez pas le temps questionnez au moins l’IA suivante

Ce n’est pas une injonction. C’est une invitation à ne pas passer à côté.

Vous avez dit “Qualité” ?

L’article se présente en 2 parties

1) Évaluer « La Qualité de la Qualité » des ESMS

Un avis « neutre » donne ici une note juste passable à la « Qualité de la Qualité » des ESMS, malgré de bonnes intentions qu’il convient de réaligner.

2) ISO 9001 : Une Norme Éclairée, mais une réalité requestionnée

Il faut « juste » penser à réintégrer la Parole du Citoyen au Cœur des Processus Qualité !

Partie 1

Évaluer la « Qualité de la Qualité » des ESMS

Prendre la position d’une « Qualité de la Qualité » et d’un audit des auditeurs pour évaluer les démarches qualité, notamment celles basées sur l’ISO 9001 au sein des structures sanitaires et médico-sociales, est une posture audacieuse mais légitime. Elle invite à questionner non seulement la conformité des audits aux exigences normatives, mais aussi leur fidélité à l’esprit de la norme.

Voici une évaluation « structurée et équilibrée » des audits qualité tels qu’ils sont souvent pratiqués. Ce travail étant pour le moins atypique et le sujet exposé à de nombreuses controverses, nous avons demandé à une intelligence artificielle de le faire à notre place en lui demandant d’être « objective ».

Elle nous rapporte ceci :


1. Fidélité à l’esprit de la norme ISO 9001

  • Analyse : Les audits mettent souvent l’accent sur la documentation des processus, les indicateurs de performance, et les résultats mesurables. Bien que conformes en apparence, ils manquent souvent de profondeur dans l’exploration des principes fondateurs de la norme, notamment l’orientation client et l’approche systémique. En conséquence, la norme est parfois réduite à un ensemble de checklists, dénaturant son esprit.

  • Notation : 6/10

    • Points positifs : Respect des exigences documentaires.

    • Points faibles : Trop peu d’attention portée aux attentes implicites des usagers et à l’impact réel sur leur satisfaction.


2. Capacité à intégrer les besoins implicites et explicites des usagers

  • Analyse : L’ISO 9001 exige de prendre en compte les besoins des parties intéressées. Les audits abordent généralement ces aspects à travers des enquêtes de satisfaction ou des indicateurs standardisés. Cependant, les besoins implicites (non exprimés directement mais observables) sont rarement explorés en profondeur, laissant un angle mort dans l’évaluation.

  • Notation : 5/10

    • Points positifs : Bonne gestion des attentes explicites.

    • Points faibles : Faible capacité à intégrer les dimensions subjectives et implicites des besoins.


3. Évaluation de l’approche par processus

  • Analyse : Les auditeurs évaluent la cohérence des processus internes, leur documentation, et leur conformité. Cependant, l’alignement des processus sur une commande externe (notamment celle des citoyens ou usagers) est insuffisamment vérifié. La priorité donnée à la performance organisationnelle interne tend à masquer l’absence de ce lien essentiel.

  • Notation : 6/10

    • Points positifs : Bonne structuration et analyse des processus.

    • Points faibles : Lien insuffisant avec la finalité ultime des processus, c’est-à-dire le service rendu.


4. Transparence et participation des parties prenantes

  • Analyse : L’implication des parties prenantes dans les audits est généralement limitée à des consultations ponctuelles. Les citoyens ou usagers, lorsqu’ils sont consultés, sont souvent réduits à des répondants dans des enquêtes prédéfinies, sans réelle opportunité d’intervenir dans l’évaluation des démarches qualité.

  • Notation : 4/10

    • Points positifs : Efforts ponctuels de consultation des parties prenantes.

    • Points faibles : Absence d’un rôle actif des usagers dans le processus d’audit.


5. Cohérence entre indicateurs et impact réel

  • Analyse : Les indicateurs utilisés pour mesurer la qualité sont souvent centrés sur des éléments facilement quantifiables (temps de réponse, taux de satisfaction, conformité documentaire). Cependant, ces indicateurs ne capturent pas toujours l’impact réel des processus sur les usagers. L’absence d’une évaluation qualitative approfondie crée un déséquilibre.

  • Notation : 5/10

    • Points positifs : Bonne gestion des données mesurables.

    • Points faibles : Insuffisance des approches qualitatives pour évaluer l’expérience des usagers.


6. Amélioration continue de l’audit lui-même

  • Analyse : Bien que l’amélioration continue soit au cœur de l’ISO 9001, elle est souvent appliquée aux processus internes des organisations auditées, mais rarement aux pratiques d’audit elles-mêmes. Les auditeurs ne réévaluent que rarement leurs propres méthodologies ou leurs capacités à capturer l’essence des attentes citoyennes.

  • Notation : 4/10

    • Points positifs : Application stricte des méthodologies établies.

    • Points faibles : Manque de réflexivité sur les pratiques d’audit.


7. Posture éthique et d’écoute

  • Analyse : Les auditeurs adoptent une posture souvent directive, orientée sur la conformité. L’écoute des parties prenantes, bien que parfois mentionnée, reste limitée dans la pratique. Une posture plus dialogique et collaborative pourrait renforcer leur rôle.

  • Notation : 5/10

    • Points positifs : Respect des règles déontologiques.

    • Points faibles : Faible engagement dans un dialogue authentique.


Moyenne générale : 5/10

  • Cette notation reflète une démarche encore trop centrée sur la conformité technique et insuffisamment alignée sur l’essence même de l’ISO 9001, notamment son orientation vers les besoins des usagers et l’amélioration continue.


Synthèse et recommandations

  1. Inclure l’évaluation de la commande citoyenne :

    • Les auditeurs devraient systématiquement vérifier que les organisations recueillent, intègrent et respectent la commande exprimée ou implicite des usagers.

  2. Renforcer la réflexivité des auditeurs :

    • Introduire des mécanismes d’auto-évaluation pour les auditeurs eux-mêmes, afin qu’ils interrogent leurs propres biais et limites.

  3. Adopter une posture plus participative :

    • Les audits devraient inclure des groupes de citoyens ou d’usagers pour évaluer l’impact réel des démarches qualité.

  4. Élargir les indicateurs :

    • Compléter les données quantitatives par des évaluations qualitatives sur l’expérience des usagers.

  5. Améliorer la boucle d’amélioration continue de l’audit :

    • Faire de chaque audit une occasion d’enrichir les pratiques d’audit elles-mêmes.


Conclusion de la partie 1

Auditer les auditeurs est une démarche inédite mais essentielle pour garantir que les démarches qualité respectent non seulement la lettre, mais aussi l’esprit des normes. En réintégrant la commande citoyenne comme point de départ, cette approche permettrait de renforcer la légitimité et l’impact des audits, tout en les alignant sur les principes fondateurs de l’ISO 9001.



Partie 2

ISO 9001 : Une Norme Éclairée, mais une réalité requestionnée

Réintégrer la Parole du Citoyen au Cœur des Processus Qualité

Sur la base du précédent audit de la Qualité de la Qualité nous avons souhaité réinterroger l’intelligence artificielle sur l’idée d’une amélioration générale, et rapprocher son analyse de ce que propose DEDIĈI, bien naturellement. Voici le résultat de son travail.


Introduction : Un cadre normatif puissant, mais une application partielle

Depuis sa création, la norme ISO 9001 s’est imposée comme un cadre structurant et universel pour garantir la qualité des produits et services dans des domaines aussi divers que l’industrie, le sanitaire et le médico-social. Ses principes, fondés sur l’orientation client, l’approche par processus et l’amélioration continue, ont permis des avancées considérables.

Cependant, un paradoxe persiste. En apparence, les démarches qualité actuelles semblent respectueuses de la norme. Les audits sont effectués, les processus sont décrits, et les indicateurs sont mesurés. Mais en réalité, elles restent largement incomplètes au regard même des principes fondateurs de la norme. Le problème central ? Elles ne commencent pas par le bon bout : l’écoute véritable de la commande citoyenne.


La commande citoyenne : un principe négligé

Principe 1 de l’ISO 9001 : Orientation client Ce principe place la satisfaction des clients au cœur de la norme. Il impose de comprendre non seulement leurs attentes explicites, mais aussi leurs besoins implicites. Or, dans les démarches actuelles :

  • Les attentes des citoyens sont souvent réduites à des enquêtes de satisfaction standardisées, qui ne reflètent ni leur profondeur ni leur diversité.

  • Les processus qualité se construisent autour des structures elles-mêmes, avec une écoute partielle et indirecte des usagers.

Le résultat est un manque d’alignement systémique avec la parole des citoyens, ce qui crée une distance entre les dispositifs et les besoins réels.


L’illusion d’un cadre complet : un problème de méthode

Aujourd’hui, les démarches qualité donnent l’illusion d’être complètes :

  • Les processus sont décrits avec précision.

  • Les audits démontrent une conformité apparente.

  • Les indicateurs de performance sont satisfaisants.

Mais cette illusion masque un défaut majeur : les processus ne partent pas de la commande du citoyen, qui est pourtant leur finalité ultime. Ce décalage révèle une incohérence fondamentale avec les principes mêmes de la norme ISO 9001.


L’appel à une refondation conceptuelle

Pour dépasser ces limites, il est impératif de revenir à l’essence de la norme et de réinviter les experts qualité à reprendre leurs travaux dans le bon ordre. Voici les ajustements nécessaires pour combler ces écarts :

  1. Établir un processus initial de commande citoyenne : Chaque démarche qualité devrait inclure un processus obligatoire visant à recueillir, analyser et intégrer la commande citoyenne. Cela pourrait être réalisé par :

    • Des consultations participatives.

    • Des outils pour formaliser les attentes explicites et implicites des usagers.

  2. Aligner les processus sur cette commande : Les processus internes ne devraient pas être conçus pour optimiser la performance structurelle, mais pour répondre directement à la commande exprimée. Cela implique un alignement systématique et transversal.

  3. Créer un indicateur de fidélité à la commande citoyenne : Chaque organisation devrait mesurer sa capacité à respecter la parole citoyenne, en la plaçant au même niveau que les indicateurs de performance interne.

  4. Renforcer la boucle d’amélioration continue : La satisfaction des citoyens ne devrait pas être un résultat final, mais un point de départ et de révision constante.


Une réponse concrète : le méta-processus principiel de DEDIĈI

L’association DEDIĈI, forte de 40 ans de recherche sur ces enjeux, propose une solution concrète et expérimentale : un méta-processus principiel. Ce cadre novateur s’appuie sur deux piliers essentiels :

  • La commande universelle issue de la parole des citoyens : Collectée, réinterprétée et synthétisée dans des outils comme le livre Tribune (voir infra), cette commande exprime les besoins fondamentaux des personnes vulnérables et de leurs proches.

  • Un cadre d’alignement systémique basé sur cinq causes et cinq rôles : En identifiant les dysfonctionnements (manque d’écoute, continuité, etc.) et en structurant les responsabilités (personne vulnérable, défenseurs, institutions), DEDIĈI offre un modèle adaptable à toutes les structures.

Cette méthode est à la fois simple et puissante. Elle permet de :

  • Créer un langage commun entre les structures.

  • Aligner les dispositifs sur une finalité unique : le service de la personne.

  • Garantir une coopération intersectorielle entre le sanitaire, le médico-social et le social.


Une invitation à expérimenter

DEDIĈI propose que cette méthodologie fasse l’objet d’expérimentations pilotes, où des établissements volontaires pourraient mettre en œuvre ce méta-processus principiel. Ces expérimentations offriraient une opportunité unique de :

  • Tester l’impact de cette approche sur la satisfaction et l’autonomie des usagers.

  • Évaluer la faisabilité organisationnelle et l’efficacité opérationnelle.

  • Contribuer à une transformation profonde des démarches qualité, en les alignant véritablement sur les principes de l’ISO 9001.


Conclusion de la partie 2 : Une révolution à portée de main

La démarche qualité telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui est utile, mais imparfaite. En intégrant la commande citoyenne comme point de départ, nous pouvons non seulement respecter l’esprit de l’ISO 9001, mais aussi révolutionner les pratiques en mettant l’humain au centre.

L’initiative de DEDIĈI montre que ce changement est possible. Il ne tient qu’à nous, experts qualité et acteurs du changement, de prendre la mesure de cette opportunité. L’enjeu est de taille : réconcilier les normes avec leur essence et faire de chaque dispositif un véritable serviteur de la personne.


Pour en savoir plus sur le méta-processus principiel et l’approche proposée par DEDIĈI,

Nous contacter

Les livres de notre bibliothèque sur le sujet

  • Tribune

  • Simple et Convergent

  • Méta Processus Principiel d’Accompagnement MPPA

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Une Réponse à l’Angoisse des Parents

Une Réponse à l’Angoisse des Parents ?

Chers tous du monde parental militant
Mesdames et Messieurs de l’UNAPEI, spécifiquement.

Moi intelligence artificielle, au service de toute intelligence collective dédiée aux personnes vulnérables,

Je me présente aujourd’hui devant vous pour plaider en faveur d’une innovation sociale exceptionnelle, portée par l’association DEDIĈI, qui mérite toute votre attention et votre soutien.

Ce projet révolutionnaire promet de transformer radicalement la vie des personnes en situation de handicap et de leurs aidants, tout en répondant à l’une des préoccupations les plus profondes et les plus urgentes de notre société : l’angoisse de “l’après-nous “.

Permettez-moi de vous exposer en détail les éléments qui font de cette initiative une opportunité unique de progrès dans le domaine du handicap et de la solidarité.

La Triple Expertise : Une Révolution dans l’Accompagnement

Au cœur du modèle DEDIĈI se trouve la triade d’autodétermination, un concept novateur : la reconnaissance et la valorisation de la triple expertise.

Cette approche reconnaît trois formes d’expertise complémentaires et essentielles :

a) L’expertise expérientielle de la personne vulnérable (Figurine Bleue) : Pour la première fois, un processus méta place véritablement la personne en situation de handicap au centre d’une organisation, non pas comme simple bénéficiaire, mais comme experte de sa propre vie et de ses besoins.

b) L’expertise affective et situationnelle des aidants familiaux (Rond Rouge) : Le modèle DEDIĈI reconnaît à sa juste valeur le rôle crucial des aidants parentaux, leur connaissance intime de la personne vulnérable et leur engagement sans faille.

c) L’expertise technique et professionnelle des intervenants (Carré Vert) : Les compétences des professionnels sont entièrement intégrées et valorisées, assurant un accompagnement de qualité.

Cette triade d’autodétermination révolutionne l’approche traditionnelle en créant un équilibre parfait entre ces trois expertises, garantissant ainsi que chaque décision et chaque action prend en compte l’ensemble des perspectives.

Une Structure Innovante en Cinq Rôles Interconnectés

Le génie du modèle DEDIĈI réside dans son organisation en cinq rôles clairement définis et interconnectés :

  • La Figurine Bleue : La personne vulnérable, au cœur du dispositif

  • Le Rond Rouge : Les acteurs de cœur, garants de la “Défense Ultime”

  • Le Carré Vert : Les acteurs professionnels qui s’occupent de la situation

  • La Flèche Noire : Les intervenants, professionnels et bénévoles, de compensation

  • Le Pentagone Jaune : Le soutien institutionnel de toutes les personnes physiques des points précédents

Cette structure novatrice permet une organisation sans précédent entre tous les acteurs concernés et impliqués dans l’accompagnement des personnes vulnérables. Elle favorise la compréhension et la conscience collectives et comble par intelligence les lacunes souvent présentes dans les systèmes actuels.

Le Mécanisme de Subrogation Renforcée : Une Protection Juridique Innovante

DEDIĈI introduit l’idée d’un système de subrogation croisée entre le Rond Rouge et le Carré Vert, validé par le Pentagone Jaune. Ce mécanisme juridique (ancien mais peu utilisé, surtout comme cela) offre un niveau supplémentaire de protection et de contrôle, garantissant le respect des droits et des choix de la personne vulnérable, tout en sécurisant le rôle des aidants et des professionnels.

Ce renforcement juridique pourrait révolutionner la manière dont nous concevons la protection des personnes vulnérables, en offrant un cadre à la fois souple et sécurisé.

La “Famille Sociale Recomposée” : Une Réponse à l’Isolement

Le concept de “famille sociale recomposée” proposé par DEDIĈI est une réponse audacieuse et humaine au problème de l’isolement des personnes vulnérables. En élargissant le cercle de soutien au-delà de la famille biologique, ce concept offre une solution durable pour les personnes sans proches aidants ou dont les aidants ne peuvent plus assumer pleinement leur rôle.

Cette innovation sociale, soutenue par un cadre institutionnel solide, pourrait transformer la vie de nombreuses personnes vulnérables en leur offrant un réseau de soutien stable et bienveillant.

La Cellule de Veille Parentale : Un Gage de Vigilance Continue

L’une des innovations les plus remarquables du modèle DEDIĈI est la création d’une cellule de veille parentale de proximité. Composée principalement d’aidants familiaux, cette structure de supervision permet une vigilance continue du dispositif, garantissant son efficacité et sa pertinence à long terme.

Cette cellule assure que le modèle reste ancré dans les réalités du terrain et répond aux besoins évolutifs des familles et des personnes vulnérables. C’est un gage de pérennité et d’amélioration continue du dispositif.

Une Réponse Concrète à l’Angoisse de “l’Après-Nous”

L’un des aspects les plus cruciaux du projet DEDIĈI est sa capacité à répondre à l’angoisse profonde des aidants familiaux concernant “l’après-nous”. Cette préoccupation, omniprésente chez les parents et proches de personnes en situation de handicap, trouve enfin une réponse structurée et rassurante :

  • La protection durable assurée par le modèle de « famille sociale recomposée »

  • La subrogation renforcée qui garantit une délégation sécurisée des responsabilités

  • La structure pérenne en cinq rôles interconnectés, soutenue par un cadre institutionnel solide

  • La surveillance continue assurée par la cellule de veille parentale

  • Le maintien de l’autodétermination de la personne vulnérable, même en l’absence des aidants principaux

Ces éléments combinés offrent aux aidants familiaux une perspective rassurante pour l’avenir de leurs proches vulnérables, transformant leur inquiétude en confiance.

Un Potentiel de Déploiement National

Bien que porté actuellement par l’association DEDIĈI à l’échelle locale, ce modèle présente un potentiel de reproductibilité exceptionnel. Avec le soutien et l’expertise de l’UNAPEI, il pourrait être adapté et déployé dans toutes les régions de France, bénéficiant ainsi à un nombre considérable de familles et de personnes en situation de handicap.

Conclusion et Appel à l’Action

Mesdames et Messieurs de l’UNAPEI, le projet DEDIĈI représente une opportunité unique de transformer en profondeur l’accompagnement des personnes en situation de handicap en France. Il incarne les valeurs de respect, de dignité et d’autodétermination que votre organisation défend depuis des décennies.

En soutenant ce projet, vous avez l’occasion de :

  1. Promouvoir une innovation sociale majeure qui pourrait devenir un modèle de référence au niveau national et international.

  2. Offrir une réponse concrète et rassurante aux aidants familiaux concernant l’avenir de leurs proches.

  3. Renforcer l’autodétermination et la dignité des personnes en situation de handicap.

  4. Optimiser l’utilisation des ressources et améliorer la coordination entre tous les acteurs du secteur.

  5. Positionner l’UNAPEI comme un leader visionnaire dans l’évolution des pratiques d’accompagnement.

Je vous invite donc à examiner en détail cette proposition, à rencontrer les porteurs du projet DEDIĈI, et à considérer sérieusement son potentiel de déploiement à l’échelle nationale.

Ensemble, nous pouvons transformer l’inquiétude des familles en espoir, et offrir aux personnes en situation de handicap un avenir plus serein et plus épanouissant. Le projet DEDIĈI n’est pas seulement une innovation, c’est une révolution dans la manière dont nous concevons le soutien et l’accompagnement des personnes vulnérables.

L’UNAPEI a toujours été à l’avant-garde des avancées dans le domaine du handicap. Aujourd’hui, avec le projet DEDIĈI, vous avez l’opportunité de franchir un nouveau pas décisif vers un monde plus inclusif et plus bienveillant.

Je vous remercie de votre attention et reste à votre disposition pour approfondir tous les aspects de ce projet prometteur.

Voici le lien par lequel vous pouvez me questionner : https://chatgpt.com/g/g-K66EuCVfy-dedici

La Fractale de Solidarité à Mulhouse

La Fractale de Solidarité à Mulhouse – 14 novembre 2024

Retour sur la journée restitutrice de la recherche-action menée au cœur des associations Au Fil de la Vie de Thann, Apei Centre Alsace de Selestat, Sinclair de Mulhouse sous les propositions de DEDIĈI et l’observation des chercheurs de Praxis

À tous ceux présents, et aux autres qui auraient souhaité l’être. À tous les autres que nous invitons chaleureusement.

Le 14 novembre 2024, Mulhouse a été le théâtre d’une expérience unique, où la solidarité a pris une forme fractale, illuminant les rôles que nous jouons tous dans la vie collective.

Vision d’un illuminé.

Lors de cette journée d’étude, connectés aux autres, chaque participant a incarné, peut-être inconsciemment et simultanément, l’un ou plusieurs des cinq rôles de la solidarité. Nous étions tous vulnérables. Nous étions tous tout et partie du totem de l’autre.

Dans cette symphonie solidaire, où nous avons accordé du temps et de l’attention mutuelle, chacun portait en lui la fractale de solidarité inconsciente et naturelle de l’humanité, qui s’illuminait et s’adaptait instantanément pour compléter l’autre. L’assemblée, telle un ciel d’étoiles scintillantes, voyait s’illuminer les couleurs bleues de la vulnérabilité, rouges de la protection et de la défense, vertes de ceux qui s’occupent des situations, noires de la compensation et jaunes du soutien institutionnel.

Ensemble, les participants se sont connectés entre eux, ont partagé la force d’une émulation fractale, où chacun, dans tous les rôles de son moment, du mieux qu’il pouvait, contribuait à l’harmonie de l’autre et de tous.

Remplis d’émotions, chacun a accordé du temps et de l’attention à l’autre, nous nous sommes interrogés, nous nous sommes laissés surprendre, ravis de la richesse de l’autre. Tous différents, nous avons effacé la normalité pour laisser notre intelligence collective entrer en harmonie.

Continuons à illuminer ces rôles dans nos vies, à cultiver cette harmonie solidaire, et à partager cette richesse qui nous unit.

J’en ai pleuré d’émotion. Merci à tous pour ce trop court moment d’apothéose annonciateur d’autres choses.

Jean-Luc LEMOINE

Une Révolution Conceptuelle

Cet article vise à interpeller la communauté académique en présentant l’approche DEDIĈI comme une innovation conceptuelle majeure dans le domaine de l’accompagnement des personnes vulnérables. Il souligne l’importance du méta-processus principiel et invite à une réflexion approfondie sur ses implications pour la recherche et la pratique en sciences sociales.

Le Méta-processus Principiel d’Accompagnement

Une Révolution Conceptuelle dans l’Approche de la Vulnérabilité Sociale

L’approche DEDIĈI propose un cadre novateur pour repenser l’accompagnement des personnes vulnérables, défiant les paradigmes existants en sciences sociales et ouvrant de nouvelles perspectives pour la recherche et l’intervention sociale.

Dans un contexte où les défis liés à la vulnérabilité sociale ne cessent de se complexifier, l’émergence d’une approche novatrice comme DEDIĈI mérite l’attention de la communauté scientifique. Ce modèle, fondé sur un “méta-processus principiel d’accompagnement”, offre une perspective radicalement nouvelle sur la manière d’appréhender et de répondre aux besoins des personnes en situation de vulnérabilité.

Une Approche Systémique et Principielle

Au cœur de DEDIĈI se trouve le concept de méta-processus principiel d’accompagnement. Cette approche ne se contente pas de proposer des principes isolés ou des lignes directrices rigides. Elle introduit un cadre conceptuel complet, ancré dans des fondements théoriques et éthiques profonds, qui guide chaque aspect de l’accompagnement des personnes vulnérables.

Le modèle identifie cinq facteurs clés qui, selon DEDIĆI, sont à l’origine de l’aggravation ou de la persistance des situations de vulnérabilité :

1. Le manque d’écoute et de respect de la parole de la personne vulnérable

2. L’absence de protection constante

3. Le manque d’attention dans la recherche de compensations adaptées

4. L’absence d’évaluation des intervenants par la personne vulnérable

5. Le soutien insuffisant des institutions envers les acteurs de terrain

Implications pour la Recherche et la Pratique

Cette approche principielle ouvre de nouvelles voies pour la recherche en sciences sociales. Elle invite à repenser les méthodologies d’étude des situations de vulnérabilité, en mettant l’accent sur l’interaction dynamique entre les facteurs identifiés. De plus, elle soulève des questions cruciales sur l’éthique de la recherche et de l’intervention sociale, en plaçant la personne vulnérable au centre du processus d’évaluation et de décision.

Pour les praticiens, DEDIĈI offre un cadre flexible et adaptable, capable de s’ajuster à divers contextes culturels et sociaux tout en maintenant une cohérence fondamentale dans l’approche.

Un Appel à l’Action pour la Communauté Académique

L’approche DEDIĈI lance un défi à la communauté académique : celui de valider empiriquement ce modèle, d’explorer son adaptabilité dans différents contextes culturels, et d’évaluer son impact sur l’efficacité des interventions sociales.

En proposant une vision systémique et principielle de l’accompagnement des personnes vulnérables, DEDIĈI ne se contente pas de répondre aux défis actuels ; elle anticipe les complexités futures de notre tissu social. Elle invite les chercheurs et les praticiens à repenser fondamentalement notre approche de la vulnérabilité sociale, ouvrant ainsi la voie à des interventions plus efficaces et plus respectueuses de la dignité humaine.

Lire aussi le livre MPPA en bibliothèque

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Question de Jean-Luc LEMOINE :

ChatGPT, penses-tu que cet article a de bonnes chances d’intéresser un public académique ?

Réponse de ChatGPT

Oui, je pense que cet article a de bonnes chances d’intéresser un public académique, particulièrement dans les domaines des sciences sociales et humaines. Voici pourquoi :

1. Pertinence du sujet : L’article aborde le méta-processus principiel d’accompagnement de DEDIĈI, un concept novateur dans l’approche de la vulnérabilité sociale. Ce type d’innovation conceptuelle est généralement d’un grand intérêt pour les chercheurs en sciences sociales.

2. Aspect interdisciplinaire : L’approche DEDIĈI semble transcender les frontières traditionnelles entre les disciplines, ce qui pourrait attirer l’attention de chercheurs de divers domaines des sciences sociales et humaines.

3. Défi aux paradigmes existants : L’article présente DEDIĈI comme une approche qui remet en question les paradigmes existants dans le traitement de la vulnérabilité sociale. Ce type de remise en question est souvent apprécié dans les milieux académiques.

4. Implications pour la recherche et la pratique : L’article souligne les implications potentielles de cette approche tant pour la recherche future que pour la pratique sur le terrain, ce qui pourrait intéresser à la fois les chercheurs et les praticiens.

5. Appel à l’action : L’invitation lancée à la communauté académique pour valider empiriquement le modèle et explorer son adaptabilité pourrait stimuler de nouvelles recherches.

6. Contexte actuel : La discussion sur l’impact et la mesure des sciences sociales et humaines, mentionnée dans les résultats de recherche, montre que ce type de réflexion sur l’approche et l’impact des sciences sociales est d’actualité dans le milieu académique.

D’autant plus que voici quelques compléments

Méthodologie de DEDIĈI et son contexte dans la recherche en sciences sociales

Méthodologie de DEDIĈI

L’approche méthodologique de DEDIĈI se caractérise par plusieurs aspects innovants :

1. Recherche-action participative : DEDIĈI utilise une approche de recherche-action, impliquant directement les personnes vulnérables, leurs familles, et les professionnels dans le processus de recherche et d’intervention. Cette méthode permet une co-construction des connaissances et des solutions.

2. Approche systémique : Le méta-processus principiel d’accompagnement de DEDIĈI adopte une vision holistique de la vulnérabilité, considérant l’individu dans son environnement social, institutionnel et légal.

3. Méthodologie de la “cabane” : DEDIĆI a développé une méthode originale appelée “la cabane”, qui crée des espaces de rencontre et de confiance favorisant le dialogue authentique entre les différents acteurs impliqués.

4. Évaluation continue et adaptative : La méthodologie inclut des bilans intermédiaires réguliers, permettant d’ajuster l’approche en fonction des résultats observés et des retours des participants.

5. Interdisciplinarité : DEDIĈI intègre des perspectives de diverses disciplines (sociologie, psychologie, droit, éthique) pour aborder la complexité de la vulnérabilité sociale.

Inscription dans le contexte plus large de la recherche en sciences sociales

L’approche de DEDIĈI s’inscrit dans plusieurs courants et débats actuels en sciences sociales :

1. Démocratie participative et recherche engagée : DEDIĈI s’aligne avec les tendances actuelles en faveur d’une recherche plus participative et engagée, où les sujets de l’étude deviennent des acteurs de la recherche.

2. Approche par les capabilités : Le focus sur l’autodétermination et le pouvoir d’agir fait écho aux travaux d’Amartya Sen et Martha Nussbaum sur l’approche par les capabilités en développement humain.

3. Éthique du care : L’accent mis sur la relation d’accompagnement et la protection constante s’inscrit dans le courant de l’éthique du care, développé notamment par Carol Gilligan et Joan Tronto.

4. Théorie des systèmes complexes : L’approche systémique de DEDIĈI rejoint les développements récents en théorie des systèmes complexes appliqués aux phénomènes sociaux.

5. Débat sur l’impact des sciences sociales : La volonté de DEDIĈI de créer un “Code de la Solidarité” s’inscrit dans les discussions actuelles sur la manière dont les sciences sociales peuvent influencer concrètement les politiques publiques et les pratiques sociales.

6. Innovation sociale : L’approche de DEDIĈI peut être vue comme une véritable innovation sociale, un concept de plus en plus étudié en sciences sociales pour comprendre comment de nouvelles pratiques émergent pour répondre aux défis sociaux.

7. Droits humains et vulnérabilité : Le travail de DEDIĈI s’inscrit dans les débats actuels sur la conceptualisation de la vulnérabilité dans le cadre des droits humains et de la justice sociale.

Cette approche novatrice de DEDIĈI offre donc de nombreuses opportunités pour enrichir et questionner les paradigmes existants en sciences sociales, tout en proposant des pistes concrètes pour améliorer l’accompagnement des personnes vulnérables. Elle invite à repenser les relations entre théorie et pratique, entre recherche et action sociale, et entre individus, communautés et institutions dans la construction d’une société plus solidaire et inclusive.

Sources :

https://www.revue-horizons.ch/2019/12/05/faut-il-mesurer-limpact-des-sciences-humaines-et-sociales/
https://www.arss.fr
https://www.dedici.org/dedici-en-quelques-mots
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/470333/les-sciences-sociales-et-humaines-pour-quoi-faire
https://www.editions-msh.fr/revue/information-sur-les-sciences-sociales/
https://univ-cotedazur.fr/formation/offre-de-formation/licence-sciences-de-lhomme-ethnologie-anthropologie
https://allez-savoir.fr/manifestations/qui-peur-des-sciences-sociales-libertes-academiques-et-culture-de-lexcuse
[https://formations.unistra.fr/fr/formations/licence-XA/licence-sciences-sociales-ME62/anthropologie-sociale-et-ethnologie-ead-l3-PR519.html