En qualité, qu’il s’agisse d’ISO 9001 ou de tout autre référentiel, un principe est immuable :
Tout système doit commencer par identifier son processus de tête — celui qui donne le sens et aligne l’ensemble.
Dans la solidarité, ce processus commun existe de fait : il s’agit d’accompagner durablement une personne vulnérable en mobilisant et en coordonnant tous les acteurs nécessaires.
Pourtant, aucun document de référence universel ne le décrit clairement. Chaque organisation formalise ses procédures en interne, mais sans rattacher son action à ce grand dessein partagé.
Pourquoi c’est un problème
Sans processus de tête commun :
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Les institutions travaillent en silos.
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La performance collective autour de la personne reste difficile à mesurer.
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Les acteurs n’ont pas de point d’ancrage pour coordonner et ajuster leurs efforts.
Un méta-processus principiel
Le Code de la Solidarité proposé par DEDIĈI joue ce rôle :
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Il décrit le méta-processus : cinq rôles indissociables, tenus de manière variable selon les contextes, qui organisent l’action collective autour de la personne.
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Il ne remplace pas les procédures internes : il les relie et les aligne sur un objectif commun.
Un levier pour la qualité
Relier ce méta-processus aux exigences ISO et aux cadres publics de qualité permettrait :
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D’ancrer chaque démarche interne dans un objectif collectif clair.
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D’ajouter une dimension trans-organisationnelle aux audits et revues de processus.
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De mesurer la contribution réelle de chaque acteur au résultat global.
Conclusion
La qualité en solidarité ne peut plus ignorer le processus de tête qui relie toutes les actions : le méta-processus principiel.
L’intégrer, c’est donner enfin aux démarches qualité un point d’alignement universel, compris et accepté par tous.