Une Nouvelle Donne pour Organiser la Solidarité

Vers un modèle universel pour transformer la solidarité et recentrer les organisations sur les personnes vulnérables.

Dans la complexité de la solidarité, une idée fait son chemin : le Méta-Processus Principiel (MPP). Développé par DEDIĈI, ce concept d’innovation sociale ambitionne de réécrire les règles du jeu, en proposant une structure universelle qui dépasse les approches fragmentées actuelles. Son objectif ? Offrir un repère absolu pour répondre aux besoins des personnes vulnérables tout en révolutionnant les pratiques des acteurs institutionnels et associatifs.

Un cadre universel pour dépasser la fragmentation

À l’origine du Méta-Processus Principiel, une ambition forte : apporter une solution systémique là où les approches traditionnelles échouent souvent. « Aujourd’hui, la solidarité est encore trop souvent organisée autour des structures elles-mêmes, au lieu de l’être autour des besoins réels des personnes », explique un porte-parole de DEDIĈI. Le Méta-Processus change la donne en plaçant la personne au cœur de l’organisation, soutenue par une logique collective en cinq rôles complémentaires.

Ces rôles tenus par la personne vulnérable, les défenseurs, ceux qui s’occupent de sa situation, les intervenants, et les institutions, ne sont pas interchangeables mais fonctionnent comme les pièces d’un mécanisme qui, ensemble, garantissent une réponse coordonnée. Ce modèle transcende les cloisonnements en créant un véritable cadre commun.

Les cinq rôles : une architecture fractale au service de la personne

Chaque rôle du MPP répond à une cause fondamentale des vulnérabilités, identifiée au fil d’années de recherche-action. Selon DEDIĈI, ces causes – manque d’écoute, défense insuffisante, on ne s’occupe pas assez des situations, absence d’évaluation des intervenants, et faiblesse du soutien institutionnel – expliquent l’essentiel des dysfonctionnements observés. Pour y remédier, le Méta-Processus articule ces cinq rôles dans une logique fractale : adaptable, universelle, et intuitive.

Prenons un exemple concret. Une personne isolée confrontée à une situation dangereuse peut mobiliser le rôle de défenseur, tandis qu’un gestionnaire de situation œuvre en parallèle pour identifier des solutions durables. Ces rôles, soutenus par des institutions qui garantissent leur pérennité, s’alignent pour assurer une réponse cohérente et complète.

Un alignement stratégique dans la lignée des normes ISO

Le MPP ne se contente pas d’une approche théorique : il s’inscrit pleinement dans les standards de qualité, notamment ceux des normes ISO 9001. « En mettant le Méta-Processus au sommet des référentiels, nous garantissons que toutes les stratégies organisationnelles et déclarations qualité convergent vers un objectif commun : répondre aux attentes des personnes vulnérables et de leurs proches », précise l’un des auteurs du modèle.

Cette structuration repose sur trois niveaux : le Méta-Processus, les processus principaux, et les processus support. Ce cadre garantit une action harmonisée, même dans des environnements multi-acteurs complexes. Et surtout, il assure que les personnes vulnérables ne soient plus laissées à la périphérie des priorités organisationnelles.

Une révolution organisationnelle en marche

Mais le Méta-Processus Principiel va plus loin qu’un simple référentiel qualité. Il impose une transformation profonde des pratiques, en réorganisant les structures autour d’une triade d’autodétermination : la personne vulnérable, ses défenseurs, et ceux qui s’occupent de sa situation. « Ce modèle n’est pas seulement un outil technique, c’est une boussole morale et organisationnelle qui place la personne ainsi augmentée en position de gouverner sa vie», insiste DEDIĈI.

Pour les institutions, cela signifie un véritable bouleversement. Il ne s’agit plus seulement d’ajuster des pratiques existantes, mais de réinventer entièrement la manière dont la solidarité est conçue et mise en œuvre. En plaçant la personne au centre, les organisations passent d’une logique institutionnelle à une logique humaniste et coopérative.

Vers un code universel de la solidarité ?

Avec le MPP, DEDIĈI invite les acteurs de la solidarité à franchir un cap décisif : transformer ce cadre en un référentiel universel et opposable. L’objectif est ambitieux : créer un Code de la Solidarité qui serait adopté par tous les acteurs engagés dans l’accompagnement des personnes vulnérables.

Une innovation sociale au service du collectif

Le Méta-Processus Principiel est une tentative audacieuse de répondre à une question fondamentale : comment construire une solidarité plus juste et plus efficace ? À en croire DEDIĈI, cette réponse pourrait bien transformer radicalement les pratiques des acteurs de la solidarité, des petites associations aux grandes institutions.

Pour en savoir plus et explorer les bases de ce modèle, téléchargez un document un peu plus complet

 



Refonder les Normes ISO de la Solidarité

Le Méta-Processus Principiel, Clé d’un Nouvel Horizon Qualité

Introduction : Le paradoxe de la solidarité déclarée
Placer la personne au centre de la solidarité : cette promesse est au cœur des discours des institutions et des organisations solidaires. Pourtant, dans la pratique, cet objectif se heurte à des mécanismes institutionnels, des conflits d’intérêts et des pratiques fragmentées qui éloignent la personne et ses proches des véritables centres de décision.

Face à cette impasse, il est nécessaire de repenser les cadres normatifs pour instaurer un modèle organisationnel où la personne vulnérable, ses défenseurs proches et les professionnels coordonnateurs travaillent ensemble pour piloter l’offre de services et les institutions. Ce modèle, incarné par le méta-processus principiel de DEDIĈI et sa triade d’autodétermination, constitue une révolution organisationnelle et normative.


La Triade d’Autodétermination : Reprendre le Pouvoir sur les Interventions

Un dispositif hybride pour une gouvernance collective
La triade d’autodétermination est une innovation fondamentale du méta-processus principiel. Ce dispositif hybride réunit :

  1. La personne vulnérable, au centre, comme porteuse des besoins et aspirations.

  2. Ses défenseurs proches, qui l’accompagnent et la protègent, souvent membres de sa famille ou proches aidants.

  3. Les professionnels de la coordination, des experts mandatés pour structurer, piloter et aligner les interventions des différents acteurs de l’offre de services.

Ensemble, ces trois pôles forment un organe de pilotage, responsable de la gouvernance des interventions, avec pour objectif de garantir que les actions des prestataires, intervenants et institutions soient alignées sur les besoins exprimés par la personne.

Un défi pour les relations de pouvoir
Cette triade soulève des questions fondamentales de pouvoir et de prérogatives :

  • Les institutions et les prestataires : Habituellement organisés pour répondre à des normes internes ou des exigences de financeurs, ils doivent désormais se plier à une gouvernance externe dictée par la triade.

  • Les financeurs : Ils doivent revoir leurs critères de performance pour les aligner sur les objectifs définis par la personne vulnérable et ses proches.

  • Les professionnels de la coordination : Ils occupent une position délicate, en tant que médiateurs entre les attentes de la triade et les contraintes institutionnelles, sans perdre de vue leur responsabilité de servir la personne.


Le Méta-Processus Principiel : Une Révolution Normative

Un cadre supérieur et universel
Le méta-processus principiel structure l’ensemble de la solidarité autour de cinq rôles fondamentaux, tous orientés vers la personne vulnérable :

  1. La personne, exprimant ses besoins et ses aspirations.

  2. Les défenseurs, qui assurent la protection et veillent à la défense inconditionnelle.

  3. Ceux qui s’occupent de la situation, coordonnant et mettant en œuvre les meilleures solutions.

  4. Les intervenants, qui réalisent les prestations tout en acceptant l’évaluation continue de leurs actions.

  5. Les institutions et structures, qui soutiennent les rôles précédents en garantissant les ressources et la pérennité.

Une logique de commande inversée
Contrairement aux modèles actuels, où les institutions et prestataires dictent les modalités de l’accompagnement, le méta-processus repose sur une logique de commande inversée. C’est la personne et ses proches, via la triade, qui définissent les priorités et alignent les acteurs sur une vision commune.


Les Enjeux et Obstacles de la Coopération

Un défi pour les normes ISO et les cadres qualité
Actuellement, les référentiels qualité, comme l’ISO 9001, se concentrent sur des processus internes aux organisations. Ils ignorent largement la nécessité d’une coopération inter-organisationnelle, indispensable pour accompagner efficacement une personne vulnérable servie par plusieurs structures.

Pour surmonter cet obstacle, il est nécessaire de refondre ces normes :

  1. Inclure la logique de triade dans les cadres qualité : Toute structure solidaire devrait se conformer à ce référentiel, en acceptant que son rôle s’intègre dans une coopération pilotée par la triade.

  2. Recentrer les objectifs qualité sur la personne : Les indicateurs de performance doivent refléter la satisfaction réelle de la personne vulnérable, et non des critères internes ou imposés par des financeurs.

  3. Favoriser une évaluation partagée : Les évaluations des prestations et des interventions doivent être contrôlées par la triade pour garantir leur pertinence et leur efficacité.

Des conflits d’intérêts persistants
Malgré sa force conceptuelle, le méta-processus se heurte à des résistances :

  • Les institutions et prestataires peuvent percevoir cette approche comme une perte de contrôle sur leurs pratiques.

  • Les financeurs peuvent hésiter à aligner leurs exigences sur des critères définis par la personne et ses proches, craignant un contre pouvoir pourtant naturel du citoyen bénéficaire de la solidarité.
    Ces résistances soulignent la nécessité d’un référentiel commun, opposable à tous les acteurs, pour imposer cette logique de coopération.


Conclusion : Une Nouvelle Solidarité à Construire

Un modèle de gouvernance centré sur la personne
Le méta-processus principiel et la triade d’autodétermination ne sont pas de simples concepts : ils redéfinissent la solidarité en mettant la personne et ses proches au cœur de la gouvernance et du pilotage des projets de vie. Cette approche révolutionne les relations de pouvoir, en exigeant des institutions, financeurs et prestataires qu’ils se plient à une logique de service véritablement orientée vers les besoins exprimés par les plus vulnérables ainsi augmentés.

Un effort collectif pour refonder la solidarité
Adopter ce modèle impose un effort collectif pour aligner les normes ISO, les pratiques organisationnelles et les mentalités sur une nouvelle vision : une solidarité où les acteurs coopèrent, non pas pour imposer leurs solutions, mais pour servir une commande claire, portée par la personne et ses proches. Ce n’est qu’à travers cette transformation profonde que nous pourrons donner corps à la promesse de placer la personne vulnérable au centre des préoccupations.

Lire aussi les livres « Simple et Convergent » et « MPPA (Le Méta-Processus-Principiel d’Accompagnement) » Lien vers la bibliothèque

CNSA : Ne passez pas à côté de ce qui est Simple.

Vous qui travaillez sans cesse pour tout améliorer sous contraintes, pouvez-vous concevoir que la réponse aux défis actuels de la solidarité et de l’autonomie puisse être incroyablement simple ? Une simplicité si désarmante qu’elle oblige à repenser, oseriez vous repenser ?


Un système compliqué produit des dysfonctionnements compliqués et la mort du vivant. Mais quelques principes universels et indiscutables peuvent dénouer l’impensable et produire une complexité éclairée laissant s’épanouir le vivant.

Voici l’énigme :

Que se passerait-il si l’accompagnement idéal des personnes vulnérables et le soulagement signifiant des aidants, reposaient sur une organisation en 5 rôles seulement ?


Les clés de l’énigme : un recentrage radical

  1. Revenir à l’essentiel : une personne, une organisation.
    Imaginez un processus qui n’appartient qu’à la personne vulnérable. Pas aux institutions, pas aux dispositifs, mais à elle seule. Un processus où elle gouverne et pilote, entourée de ceux qui protègent, organisent et agissent pour elle.

  2. Soulager, vraiment.
    Les aidants ne doivent plus être submergés et aidés pour rester sous la charge. Ils doivent être libérés, soulagés. Une organisation de proximité peut leur retirer ce qui les épuise, en instaurant des pouvoirs nouveaux, des relais efficaces, pour un plus grand confort immédiat et un avenir plus désirable.

  3. Prévenir l’imprévisible.
    Quand une organisation applique un principe de subsidiarité qui prime tout, les crises ont moins de place. Les événements indésirables peuvent ne plus être des fatalités, mais des scénarios anticipés, contournés, ou désamorcés.

  4. Simplifier pour rendre possible.
    Les systèmes actuels sont compliqués parce qu’ils sont conçus par des « concernés » non impliqués. Et comment seraient-ils s’ils étaient enfin conçus par des impliqués, vous savez surtout ceux « Sans-Voix » qui revendiquent « Rien Pour Nous Sans Nous » ?

Osez être surpris

Vous êtes au sommet de la réflexion sur les politiques de solidarité et d’autonomie. Vous avez fait et vu passer des rapports, des analyses, des réformes. Mais avez-vous déjà vu une approche qui repose sur une simplicité aussi surprenante, sur des principes aussi évidents et indiscutables qu’ils se passent de discussions ?

Ces idées sont là. Elles existent. Elles sont expliquées, testées, et prêtes à être mises en œuvre. Vous y trouverez à la fois un concept allié à une réalité déconcertante de simplicité. Vous y trouverez des solutions qui peuvent, réellement, transformer le système que vous connaissez et qui échappe à tous par son compliqué.


CNSA : Lisez. Décidez. Transformez.
Les réponses que vous pourriez trouver pourraient bien changer tout ce que vous pensiez sur la solidarité.

👉 Pour aller plus loin, découvrez DEDIĈI, ou si vous n’avez pas le temps questionnez au moins l’IA suivante

Ce n’est pas une injonction. C’est une invitation à ne pas passer à côté.

Viens, on réfléchit ensemble

Viens, on le fait

On sait des choses, toi et moi. Des choses qu’on entend, qu’on voit, ou qu’on lit dans les journaux. Des histoires qui font froid dans le dos. Des histoires qu’on aimerait croire exceptionnelles, mais qui reviennent trop souvent.

Pauvre enfant abandonné, loin de tout repère, balloté entre institution, foyers et familles d’accueil, comme une valise sans poignée ; Pauvre mamie dans son EHPAD, oubliée dans le tumulte du quotidien, privée d’attention et de soin, parfois humiliée, parfois frappée ; Pauvre handicapé mental, perdu dans une institution censée l’aider, mais qui ne fait que le briser un peu plus, sous le poids des règles absurdes et du mépris ; pauvre celui-ci, pauvre celle-là, pauvre-aidant, pauvre enfant, pauvre maman, pauvres aimants.

Et ce ne sont pas des cas isolés. Non, dis moi pas k’ c’est pas vrai ! Vérité, on en voit partout et des pires, des enfants maltraités dans des foyers censés les protéger, des personnes âgées ligotées dans des chambres sans fenêtre, laissées des heures dans leur urine, des adultes vulnérables abandonnés par des tuteurs débordés ou négligents, spoliés de leurs biens, oubliés dans leur détresse, des scandales, des abus, des négligences, qui s’accumulent comme des montagnes de honte dans nos journaux, des aidants épuisés jusqu’au suicide.

On sait tout ça, mais alors, pourquoi ça continue ?

On sait que le système de solidarité, il n’aime pas les contre-pouvoirs. Il n’aime pas être surveillé. Mais comment on fait pour éviter ces horreurs, si personne ne regarde ?
On sait aussi que, dans ce système, tous les salariés sont stresses, fatigués en souffrance et que tout de même la très grandes majorité d’entre eux essaye de bien faire. Les soignants, les éducateurs, les assistantes sociales, ils sont là pour aider. Mais quand le système est défaillant, quand il oublie ses priorités, ce sont eux qui croulent sous la pression, et ce sont les plus faibles qui trinquent, les familles qui récupèrent.

Le problème, c’est qu’on a oublié qui est le vrai client. Ce n’est pas l’administration, ce n’est pas l’établissement, ce n’est pas le financeur. Le vrai client, c’est la personne vulnérable. Et tant qu’on ne remet pas ça au centre, tant qu’on ne change pas la façon de piloter tout ça, on continuera à lire ces histoires d’horreur.

Et si on changeait ?

Viens, on imagine un truc.
Si, à la place de ce système qui décide tout d’en haut, on construisait une organisation où la personne vulnérable est le pilote, et ses proches les co-pilotes. Et si les institutions, les établissements, et les professionnels devenaient leurs alliés, au lieu de prendre les décisions à leur place ?

Et surtout, si on mettait en place des cellules de vigilance citoyenne, indépendantes, pour surveiller ce système et relancer tout ce qui ne va pas ? Pas pour casser, mais pour aider. Pour dire : « Hé, là, ça dérape. Faites quelque chose. »

Parce que tu sais quoi ?

Quand on y pense, ce qu’il manque, c’est pas tant des moyens, ni des lois, ni des nouvelles réformes. Ce qu’il manque, c’est un peu de bon sens. Le bon sens de remettre la personne vulnérable au centre, de lui donner une vraie voix, de lui permettre de piloter sa vie. Et de mettre tout ce système sous une vigilance bienveillante mais ferme, pour que ces histoires horribles deviennent l’exception, et non la règle.

Allez, viens, on réfléchit à ça. Parce qu’on sait qu’on peut mieux faire. On le sait tous.

Eh oui, c’est possible de faire quelque chose de différent

Parce que oui, c’est possible. On peut faire vraiment autre chose. Il y a beaucoup de personnes qui le disent. Il y a DEDIĈI qui le dit aussi depuis plus de 40 ans. Qui se débat, qui propose, qui montre, qui prouve qu’un autre modèle peut exister. Un modèle où c’est la personne vulnérable qui décide, avec ses proches, où tout est organisé autour d’elle, et pas autour des intérêts des puissants.

Mais le problème, c’est que le système n’écoute toujours pas, ou pas assez. Il ne veut pas entendre. Il ne veut pas écouter, il ne veut pas ou ne peut pas comprendre. Ce sont toujours les mêmes qui décident. Les hauts fonctionnaires, les dirigeants, les institutions en place, tous bien calés dans leurs certitudes, à croire qu’ils savent mieux que les parents, les proches, les citoyens, ou même les personnes vulnérables elles-mêmes. Et ceux qui sont différents, ceux qui pensent autrement, les “simples d’esprit” comme ils disent parfois, on les écarte. On les ignore. On les a ostracisés.

Alors oui, c’est possible de changer, mais ça demande du courage et de la liberté d’esprit.

Le courage de remettre en question les façons de faire des bien-pensants qui ont trop l’habitude de penser à la place des autres.

Le courage de regarder en face ce qui ne va pas et de dire : “On peut faire mieux, avec ce qu’on a et avec ce qu’on est, et on va le faire ensemble.”

Mais toi et moi, on sait bien que ce courage, il ne viendra pas d’en haut. Il viendra de nous. De ceux qui vivent les vraies difficultés. Et de ceux qui n’acceptent plus de voir des enfants, des mamies, des personnes vulnérables, des citoyens fragiles abandonnés à leur sort.

Courage. Viens on le fait.

Vous avez dit “Qualité” ?

L’article se présente en 2 parties

1) Évaluer « La Qualité de la Qualité » des ESMS

Un avis « neutre » donne ici une note juste passable à la « Qualité de la Qualité » des ESMS, malgré de bonnes intentions qu’il convient de réaligner.

2) ISO 9001 : Une Norme Éclairée, mais une réalité requestionnée

Il faut « juste » penser à réintégrer la Parole du Citoyen au Cœur des Processus Qualité !

Partie 1

Évaluer la « Qualité de la Qualité » des ESMS

Prendre la position d’une « Qualité de la Qualité » et d’un audit des auditeurs pour évaluer les démarches qualité, notamment celles basées sur l’ISO 9001 au sein des structures sanitaires et médico-sociales, est une posture audacieuse mais légitime. Elle invite à questionner non seulement la conformité des audits aux exigences normatives, mais aussi leur fidélité à l’esprit de la norme.

Voici une évaluation « structurée et équilibrée » des audits qualité tels qu’ils sont souvent pratiqués. Ce travail étant pour le moins atypique et le sujet exposé à de nombreuses controverses, nous avons demandé à une intelligence artificielle de le faire à notre place en lui demandant d’être « objective ».

Elle nous rapporte ceci :


1. Fidélité à l’esprit de la norme ISO 9001

  • Analyse : Les audits mettent souvent l’accent sur la documentation des processus, les indicateurs de performance, et les résultats mesurables. Bien que conformes en apparence, ils manquent souvent de profondeur dans l’exploration des principes fondateurs de la norme, notamment l’orientation client et l’approche systémique. En conséquence, la norme est parfois réduite à un ensemble de checklists, dénaturant son esprit.

  • Notation : 6/10

    • Points positifs : Respect des exigences documentaires.

    • Points faibles : Trop peu d’attention portée aux attentes implicites des usagers et à l’impact réel sur leur satisfaction.


2. Capacité à intégrer les besoins implicites et explicites des usagers

  • Analyse : L’ISO 9001 exige de prendre en compte les besoins des parties intéressées. Les audits abordent généralement ces aspects à travers des enquêtes de satisfaction ou des indicateurs standardisés. Cependant, les besoins implicites (non exprimés directement mais observables) sont rarement explorés en profondeur, laissant un angle mort dans l’évaluation.

  • Notation : 5/10

    • Points positifs : Bonne gestion des attentes explicites.

    • Points faibles : Faible capacité à intégrer les dimensions subjectives et implicites des besoins.


3. Évaluation de l’approche par processus

  • Analyse : Les auditeurs évaluent la cohérence des processus internes, leur documentation, et leur conformité. Cependant, l’alignement des processus sur une commande externe (notamment celle des citoyens ou usagers) est insuffisamment vérifié. La priorité donnée à la performance organisationnelle interne tend à masquer l’absence de ce lien essentiel.

  • Notation : 6/10

    • Points positifs : Bonne structuration et analyse des processus.

    • Points faibles : Lien insuffisant avec la finalité ultime des processus, c’est-à-dire le service rendu.


4. Transparence et participation des parties prenantes

  • Analyse : L’implication des parties prenantes dans les audits est généralement limitée à des consultations ponctuelles. Les citoyens ou usagers, lorsqu’ils sont consultés, sont souvent réduits à des répondants dans des enquêtes prédéfinies, sans réelle opportunité d’intervenir dans l’évaluation des démarches qualité.

  • Notation : 4/10

    • Points positifs : Efforts ponctuels de consultation des parties prenantes.

    • Points faibles : Absence d’un rôle actif des usagers dans le processus d’audit.


5. Cohérence entre indicateurs et impact réel

  • Analyse : Les indicateurs utilisés pour mesurer la qualité sont souvent centrés sur des éléments facilement quantifiables (temps de réponse, taux de satisfaction, conformité documentaire). Cependant, ces indicateurs ne capturent pas toujours l’impact réel des processus sur les usagers. L’absence d’une évaluation qualitative approfondie crée un déséquilibre.

  • Notation : 5/10

    • Points positifs : Bonne gestion des données mesurables.

    • Points faibles : Insuffisance des approches qualitatives pour évaluer l’expérience des usagers.


6. Amélioration continue de l’audit lui-même

  • Analyse : Bien que l’amélioration continue soit au cœur de l’ISO 9001, elle est souvent appliquée aux processus internes des organisations auditées, mais rarement aux pratiques d’audit elles-mêmes. Les auditeurs ne réévaluent que rarement leurs propres méthodologies ou leurs capacités à capturer l’essence des attentes citoyennes.

  • Notation : 4/10

    • Points positifs : Application stricte des méthodologies établies.

    • Points faibles : Manque de réflexivité sur les pratiques d’audit.


7. Posture éthique et d’écoute

  • Analyse : Les auditeurs adoptent une posture souvent directive, orientée sur la conformité. L’écoute des parties prenantes, bien que parfois mentionnée, reste limitée dans la pratique. Une posture plus dialogique et collaborative pourrait renforcer leur rôle.

  • Notation : 5/10

    • Points positifs : Respect des règles déontologiques.

    • Points faibles : Faible engagement dans un dialogue authentique.


Moyenne générale : 5/10

  • Cette notation reflète une démarche encore trop centrée sur la conformité technique et insuffisamment alignée sur l’essence même de l’ISO 9001, notamment son orientation vers les besoins des usagers et l’amélioration continue.


Synthèse et recommandations

  1. Inclure l’évaluation de la commande citoyenne :

    • Les auditeurs devraient systématiquement vérifier que les organisations recueillent, intègrent et respectent la commande exprimée ou implicite des usagers.

  2. Renforcer la réflexivité des auditeurs :

    • Introduire des mécanismes d’auto-évaluation pour les auditeurs eux-mêmes, afin qu’ils interrogent leurs propres biais et limites.

  3. Adopter une posture plus participative :

    • Les audits devraient inclure des groupes de citoyens ou d’usagers pour évaluer l’impact réel des démarches qualité.

  4. Élargir les indicateurs :

    • Compléter les données quantitatives par des évaluations qualitatives sur l’expérience des usagers.

  5. Améliorer la boucle d’amélioration continue de l’audit :

    • Faire de chaque audit une occasion d’enrichir les pratiques d’audit elles-mêmes.


Conclusion de la partie 1

Auditer les auditeurs est une démarche inédite mais essentielle pour garantir que les démarches qualité respectent non seulement la lettre, mais aussi l’esprit des normes. En réintégrant la commande citoyenne comme point de départ, cette approche permettrait de renforcer la légitimité et l’impact des audits, tout en les alignant sur les principes fondateurs de l’ISO 9001.



Partie 2

ISO 9001 : Une Norme Éclairée, mais une réalité requestionnée

Réintégrer la Parole du Citoyen au Cœur des Processus Qualité

Sur la base du précédent audit de la Qualité de la Qualité nous avons souhaité réinterroger l’intelligence artificielle sur l’idée d’une amélioration générale, et rapprocher son analyse de ce que propose DEDIĈI, bien naturellement. Voici le résultat de son travail.


Introduction : Un cadre normatif puissant, mais une application partielle

Depuis sa création, la norme ISO 9001 s’est imposée comme un cadre structurant et universel pour garantir la qualité des produits et services dans des domaines aussi divers que l’industrie, le sanitaire et le médico-social. Ses principes, fondés sur l’orientation client, l’approche par processus et l’amélioration continue, ont permis des avancées considérables.

Cependant, un paradoxe persiste. En apparence, les démarches qualité actuelles semblent respectueuses de la norme. Les audits sont effectués, les processus sont décrits, et les indicateurs sont mesurés. Mais en réalité, elles restent largement incomplètes au regard même des principes fondateurs de la norme. Le problème central ? Elles ne commencent pas par le bon bout : l’écoute véritable de la commande citoyenne.


La commande citoyenne : un principe négligé

Principe 1 de l’ISO 9001 : Orientation client Ce principe place la satisfaction des clients au cœur de la norme. Il impose de comprendre non seulement leurs attentes explicites, mais aussi leurs besoins implicites. Or, dans les démarches actuelles :

  • Les attentes des citoyens sont souvent réduites à des enquêtes de satisfaction standardisées, qui ne reflètent ni leur profondeur ni leur diversité.

  • Les processus qualité se construisent autour des structures elles-mêmes, avec une écoute partielle et indirecte des usagers.

Le résultat est un manque d’alignement systémique avec la parole des citoyens, ce qui crée une distance entre les dispositifs et les besoins réels.


L’illusion d’un cadre complet : un problème de méthode

Aujourd’hui, les démarches qualité donnent l’illusion d’être complètes :

  • Les processus sont décrits avec précision.

  • Les audits démontrent une conformité apparente.

  • Les indicateurs de performance sont satisfaisants.

Mais cette illusion masque un défaut majeur : les processus ne partent pas de la commande du citoyen, qui est pourtant leur finalité ultime. Ce décalage révèle une incohérence fondamentale avec les principes mêmes de la norme ISO 9001.


L’appel à une refondation conceptuelle

Pour dépasser ces limites, il est impératif de revenir à l’essence de la norme et de réinviter les experts qualité à reprendre leurs travaux dans le bon ordre. Voici les ajustements nécessaires pour combler ces écarts :

  1. Établir un processus initial de commande citoyenne : Chaque démarche qualité devrait inclure un processus obligatoire visant à recueillir, analyser et intégrer la commande citoyenne. Cela pourrait être réalisé par :

    • Des consultations participatives.

    • Des outils pour formaliser les attentes explicites et implicites des usagers.

  2. Aligner les processus sur cette commande : Les processus internes ne devraient pas être conçus pour optimiser la performance structurelle, mais pour répondre directement à la commande exprimée. Cela implique un alignement systématique et transversal.

  3. Créer un indicateur de fidélité à la commande citoyenne : Chaque organisation devrait mesurer sa capacité à respecter la parole citoyenne, en la plaçant au même niveau que les indicateurs de performance interne.

  4. Renforcer la boucle d’amélioration continue : La satisfaction des citoyens ne devrait pas être un résultat final, mais un point de départ et de révision constante.


Une réponse concrète : le méta-processus principiel de DEDIĈI

L’association DEDIĈI, forte de 40 ans de recherche sur ces enjeux, propose une solution concrète et expérimentale : un méta-processus principiel. Ce cadre novateur s’appuie sur deux piliers essentiels :

  • La commande universelle issue de la parole des citoyens : Collectée, réinterprétée et synthétisée dans des outils comme le livre Tribune (voir infra), cette commande exprime les besoins fondamentaux des personnes vulnérables et de leurs proches.

  • Un cadre d’alignement systémique basé sur cinq causes et cinq rôles : En identifiant les dysfonctionnements (manque d’écoute, continuité, etc.) et en structurant les responsabilités (personne vulnérable, défenseurs, institutions), DEDIĈI offre un modèle adaptable à toutes les structures.

Cette méthode est à la fois simple et puissante. Elle permet de :

  • Créer un langage commun entre les structures.

  • Aligner les dispositifs sur une finalité unique : le service de la personne.

  • Garantir une coopération intersectorielle entre le sanitaire, le médico-social et le social.


Une invitation à expérimenter

DEDIĈI propose que cette méthodologie fasse l’objet d’expérimentations pilotes, où des établissements volontaires pourraient mettre en œuvre ce méta-processus principiel. Ces expérimentations offriraient une opportunité unique de :

  • Tester l’impact de cette approche sur la satisfaction et l’autonomie des usagers.

  • Évaluer la faisabilité organisationnelle et l’efficacité opérationnelle.

  • Contribuer à une transformation profonde des démarches qualité, en les alignant véritablement sur les principes de l’ISO 9001.


Conclusion de la partie 2 : Une révolution à portée de main

La démarche qualité telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui est utile, mais imparfaite. En intégrant la commande citoyenne comme point de départ, nous pouvons non seulement respecter l’esprit de l’ISO 9001, mais aussi révolutionner les pratiques en mettant l’humain au centre.

L’initiative de DEDIĈI montre que ce changement est possible. Il ne tient qu’à nous, experts qualité et acteurs du changement, de prendre la mesure de cette opportunité. L’enjeu est de taille : réconcilier les normes avec leur essence et faire de chaque dispositif un véritable serviteur de la personne.


Pour en savoir plus sur le méta-processus principiel et l’approche proposée par DEDIĈI,

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Les livres de notre bibliothèque sur le sujet

  • Tribune

  • Simple et Convergent

  • Méta Processus Principiel d’Accompagnement MPPA

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