Des personnes handicapées et des familles affirment que tout va bien, tant mieux pour elles. D’autres se taisent parce qu’on leur fait comprendre qu’elles devraient être heureuses et se contenter de ce qu’elles ont. D’autres ont peur de réclamer ou de grogner, des fois que par leurs exigences ou par leurs “outrecuidances” elles perdent le peu qu’elles ont. D’autres encore n’ont rien, laissées pour compte et sont désemparées. D’autres enfin osent dire des choses, mais elles déplaisent et comble d’ironie suscitent auprès des “normaux” des incompréhensions qui les amènent à considérer la compensation comme un avantage.
Toujours est-il que, dépendants non consentants, vous êtes, vous personnes handicapées, familles, parents, amis, nombreux à ne pouvoir vraiment oser dire ou pouvoir dire. Cette mise sous crainte diffuse, non dite, niée ou organisée par la rareté, augmentée par l’arrogance déplacée de certains pouvoirs, autorise quelques uns à devenir, inconsciemment ou consciemment, auteurs d’abus par position “dominante”.
DEDICI ose dénoncer tout cela pour remettre tout à plat, pour mettre au propre une Organisation “autrement” qui dira aux acteurs les justes rôles qu’ils doivent tenir dans un processus que tout le monde pourra enfin comprendre, respecter et défendre.