Secret partagé, entre loi et pratique.

Acteurs de la santé et du médico-social en charge de l’accompagnement coordonné de personnes handicapées, la loi Santé du 26 janvier 2016, texte N°21, modifiant les précédents textes sur le secret partagé, suscite de nombreuses observations et réactions du fait de ses difficultés d’application. Le temps est donc venu d’utiliser des outils adaptés.

Partis de bons principes, les textes sur le secret partagé sont aujourd’hui complexes et génèrent des inquiétudes de par le désarroi des acteurs confrontés à leur inapplicabilité.

L’interprétation et le flou subsistent. La responsabilité pénale est sans ambigüité. Le risque pour le détenteur d’informations s’accroit par l’obligation de partager certains éléments afin de permettre la coopération et la réalisation de l’accompagnement.

De façon pragmatique, plus que d’alimenter des débats, il semble donc aujourd’hui nécessaire de se consacrer à la mutation des pratiques.

Il parait évident que chaque acteur en possession d’informations sensibles sur un tiers est dans l’obligation par déontologie ou éthique, de les conserver enfouies et protégées dans ses plus intimes secrets. Il parait évident également que chaque acteur est dans l’obligation paradoxale de les « traduire » ou de les « farder » pour partie de façon adaptée dès lors qu’elles servent à la coopération recherchée.

Ce processus là, à la fois de secrets intimes et de partages adaptés, nécessite des habiletés, des pratiques et des techniques spécifiques qu’aucun outil ne permet encore.

En matière de système d’information, les techniques actuelles de gestion de dossiers « médicaux et sociaux, DMP ou Patient »  répondent comme elles peuvent à la première obligation: protéger. Encore que, si on les considère de près sur le terrain, elles ont dans l’usage presque toujours de très grosses failles de sécurité jamais dévoilées. Ces techniques là, déjà discutables, sont plus inadaptées encore pour aborder la seconde obligation: partager le secret sur la personne.

Il fallait donc inventer autre chose.

La voie d’espaces de confiance particuliers, administrables en privé pour inviter qui voudrait à sa table d’échanges, et accessibles de partout, permet aujourd’hui de donner une réponse au comment faire exigé. Ces espaces de confiance assurent protections et intimités absolues à chaque détenteur de secrets tout en lui en autorisant la maîtrise de partages adaptés.

DEDICI vous propose cet outil. Pour en savoir plus … contactez nous