La « Cellule Familiale Bienveillante » reconstituée, étendue et consolidée.

Solidarité

Dans les bonnes familles les choses se passent toujours bien pour les plus faibles d’entre nous. Dans l’intimité, ils reçoivent naturellement du temps et de l’attention de la part des plus forts, et tout ce qui leur faut. Mais malheureusement notre Société n’est pas si bienveillante que cela et les problèmes surviennent quand ces conditions ne sont pas réunies. Quand la famille est inexistante ou affaiblie, quand le village ou la communauté de soutien n’existent plus ou ne soutiennent pas cette cellule, la personne vulnérable s’expose, tôt ou tard, immanquablement, à toutes sortes de risques et problèmes.

Et notre civilisation, dite moderne et orientée travail, continue à affaiblir cette « Cellule Familiale Bienveillante ». Alors en compensation elle a créé des institutions « gérées » qui tentent en vain, ou arrivent tant bien que mal à protéger les plus faibles, mais sans jamais pouvoir le faire de façon équivalente.

Du reste que ce soit en Famille ou en Institution, toutes sortes d’événements indésirables surviennent au malheur des plus vulnérables.

Notre Société ne comprend toujours pas que la défense et la protection ultimes des personnes vulnérables n’est pas l’affaire de belles familles ou d’institutions « gérées », aussi respectables soient-elles.

La défense et la protection ultimes des personnes vulnérable est l’affaire de personnes physiques bienveillantes, de cœur et de confiance, soutenues par une Société solidaire.

Cette chose-là, évidente, doit être sans cesse répétée pour la « Normalité ». Et il est illusoire de penser pouvoir assurer l’efficience des institutions par des contrôles du même ordre.

Une autre évidence à rappeler : la gouvernance et le pilotage de la Vie des Personnes Vulnérables ne commencent pas et ne finissent pas aux portes des belles familles ou des établissements « normés », fussent-ils parmi les plus méritants.

L’évaluation doit venir des bénéficiaires eux-mêmes, placés spécifiquement dans un environnent d’intimité et de sécurité leur permettant de le faire, aidés, sans risques de retours de flammes et de contre-mesures de régulations, aux seuls pouvoirs et appréciations des acteurs justement objet de cette évaluation.

Notre civilisation moderne, qui malmène depuis des décennies l’idée de famille, a favorisé la démission des proches bienveillants et l’abandon des plus faibles avec bonne conscience, tout en décourageant et en épuisant chaque jour, par fatigue destructive, les innombrables aidants-aimants qui n’entendent pas s’y soumettre.

Le dogme d’un moment fût d’avoir bonne conscience en confiant nos protégés aux institutions et aux professionnels au sein d’un système d’une remarquable complication, toujours plus normées et sophistiquées, perdant l’âme et le sens naturel qu’il aurait convenu de préserver.

En dépit, et à cause de la présence permanente d’innombrables acteurs intelligents, formés et essayant de bien faire, ce fût d’oublier de penser que, loin des yeux et des cœurs, les plus forts arbitreront toujours en fonction de leurs propres intérêts. Une dure réalité qui nous a conduit à constater que le Système dit “solidaire” aime tant aujourd’hui les personnes vulnérables et les met tant au centre de ses préoccupations, qu’il les mange et qui les digère.

Alors les aidants-aimants tentent de compenser les incomplétudes infinies d’une Solidarité ainsi malmenée. C’est ce que les parents, les amis et les proches ont pensé faire en essayant de recréer de grandes familles parentales, ou bienfaisantes, militantes, par le biais d’institutions qu’elles pouvaient croire maîtriser.

Et maintenant, avec une injonction d’inclusion qui a oublié de dire comment, cela est encore pire parce que le cocon fragile qui se voulait déjà difficilement protecteur n’existe même plus, à la grande inquiétude justifiée des proches.

Ainsi faut-il revenir à la notion de «  Cellule Familiale Bienveillante » peut-être moins naturelle mais, si nécessaire revisitée, reconstituée et consolidée. C’est le chemin incontournable pour une intimité, renforcée, continue, pour reconstruire un environnement de proximité en mesure d’accorder du temps et de l’attention à la Personne Vulnérable et de rééquilibrer les positions par l’effet d’un contre-pouvoir à inventer : le contre-pouvoir de la personne vulnérable augmentée.

Chaque personne vulnérable, chaque situation, doit donc faire aujourd’hui l’objet d’une vérification simple :

Qui est autour de la personne, pour faire quoi, avec quels pouvoirs et avec quel accord de la Personne. Quel temps et quelle attention ces acteurs-là réservent-ils à la personne. Quelles conventions les lient, dans quelle organisation dédiée à la personne, dans quels rôles, avec quels soutiens, renforts et supervision ? Quelle est donc cette organisation qui n’appartiendrait donc qu’à la personne vulnérable et que tous devraient servir ?

Eh bien sachez-le, quand cette question-là est posée comme cela au sein même des plus prestigieuses institutions, rien de bien clair ne vient. Pire on constate que cette approche organisationnelle autour et pour la personne ne vient plus à l’esprit et n’est donc pas inscrite dans les plans d’action, tout simplement parce que les esprits sont encombrés par d’autres préoccupations.

Revenons donc au naturel bienveillant. Toute personne vulnérable devrait pouvoir disposer d’une « Cellule Familiale Bienveillante » étendue pour une intimité continue, non prégnante et acceptée par la personne pour le bien qu’elle lui procure, pour le temps et l’attention qu’elle lui accorde.

Cette « Cellule Familiale Bienveillante » là, trop souvent insuffisante ou perdue, doit être reconstituée par des acteurs qui protégeront et défendront la personne contre tout, tous le temps et partout, de façon continue et qui s’occuperont en permanence de sa situation pour trouver, négocier et évaluer les meilleures compensations possibles offertes par la solidarité.

Cette Cellule d’intimité n’est pas facile à reconstituer par le fait que les acteurs de confiance qui la composent devront se relayer quand ils faiblissent ou disparaissent, et s’entendre avec la Personne dans des rôles à préciser et sous contrôle éthique de la Solidarité.

La difficulté provient aussi par le fait que cette « Cellule Familiale Bienveillante » étendue (qui permet à la personne de s’autodéterminer, de porter sa parole et de la défendre) est encore loin d’être comprise et donc loin d’être admise par notre société, et qu’il faut donc l’inventer, la faire comprendre et la vérifier.

C’est spécifiquement l’un des enjeux de la grande proposition de DEDIĈI.

DEDIĈI propose une organisation au-dessus de tout, n’appartenant qu’à la personne vulnérable, décrite par un méta-processus principiel, et contenant cette fameuse « Cellule Familiale Bienveillante » en 3 rôles, en tête d’une organisation en 5 rôles d’une simplicité édifiante, pour répondre au compliqué du système de solidarité et de ses défaillances, et qui invite tous les acteurs à une compréhension collective, à ce fameux alignement cohérent tant attendu par les plus faibles et leurs entourages.

Nota : La « Cellule Familiale Bienveillante » » dont il est question ici s’appelle aussi triade d’autodétermination dans d’autres articles du même auteur.

 

 

Le jeu sérieux de DEDIĈI

En 5 rôles, Dediĉi vous invite à un jeu sérieux, collaboratif, pour vous frotter à la complexité de l’accompagnement d’une personne vulnérable*, au regard des complications de la Solidarité.

*Toute personne ayant besoin de la solidarité. Exemples : enfant en défaut de famille aimante, personne socialement défavorisée, personne handicapée physique et/ou psychique, personne vieillissante, etc.

Principes du jeu

Le jeu sérieux consiste à simuler l’accompagnement d’une personne vulnérable en invitant les participants à tenir 5 rôles clés :

  • En bleu, le rôle 1 de la personne vulnérable
  • En rouge, le rôle 2 des personnes qui la protègent et la défendent contre tout, tout le temps, jusqu’au bout
  • En vert, le rôle 3 des personnes qui s’occupent de sa situation pour rechercher, négocier, mettre en place et observer les solutions de la solidarité
  • En noir, le rôle 4 des personnes de tous types qui interviennent pour la compenser, pour la soigner ou l’aider dans ce qu’elle ne peut pas faire seule dans la vie de tous les jours
  • En jaune, le rôle 5 des personnes représentant les institutions, les personnes morales qui permettent et soutiennent la solidarité

Les acteurs du jeu endossent un ou plusieurs rôles parmi les 5 rôles clés et sont invités à coopérer lors d’un événement de la vie de la personne vulnérable.

Les acteurs ont bien naturellement tous les profils imaginables de la vie, mais ils sont invités à y ajouter par-dessus ces rôles prédominants.

Le « mais ça on le fait déjà » est alors requestionné dans son comment.

Par ce changement de représentation, le jeu fait en effet apparaître la nécessite de convenir du comment les rôles clés se tiennent et quels sont les enjeux, les tensions, les incompatibilités, mais aussi les pouvoirs et prérogatives qui se frottent, s’opposent, s’entremêlent avec d’autres représentations, postures et pouvoirs, se recomposent et agissent pour permettre finalement une vie plus simple à la personne vulnérable à ses proches.

Le gain du jeu est obtenu lorsque le « sourire » est présent chez la personne vulnérable, ses proches et tous les acteurs de l’accompagnement.

Scénario raccourci :

Tirée d’exemples de la vie, une situation précise d’une personne vulnérable est imaginée par le groupe de participants.

Le groupe se questionne pour savoir qui veut être acteur du jeu dans un ou plusieurs rôles clés, et qui veut observer et évaluer l’action des acteurs.

Les acteurs tirent alors une carte d’événement, avec des questions guides que peuvent compléter les acteurs. Les acteurs sont invités à préciser comment ils entendent s’organiser au regard des 5 rôles qu’ils tiennent ensemble pour agir dans la bientraitance et l’efficience au profit de la personne vulnérable.

Les participants non acteurs observent ce qui est relaté de l’organisation agissante pour en évaluer l’efficience.

Les acteurs et les participants en déduisent des améliorations organisationnelles possibles.

Exemple de jeu

Personne vulnérable : Un citoyen isolé, atteint de troubles mentaux, perturbe son voisinage.

Événement : Les gendarmes interviennent avec les pompiers. S’ensuit l’ouverture d’une procédure d’hospitalisation d’office et un accompagnement pour la suite.

Questionnement de l’événement par les 5 rôles :

  • Qui est autour de lui pour le défendre et le protéger, maintenant et plus tard.
  • Comment est écouté la personne, par qui, dans quelles conditions de stress
  • Qui va s’occuper de sa situation pour en comprendre les finesses sociétales et médicales
  • Qui va défendre sa parole et ses droits, maintenant et plus tard
  • Qui va assurer l’interface de dialogue avec la justice et les pouvoirs médicaux et sociétaux
  • Qui va soutenir l’organisation autour de la personne, maintenant et plus tard
  • Qui va évaluer l’efficience des solutions qui lui sont proposées et en vérifier continûment l’absence de dérives
  • Qui va surveiller les risques de maltraitances
  • Comment les défenseurs doivent-ils s’organiser pour assurer la défense de la personne et de ses intérêts partout où elle sera
  • Quelles prérogatives ceux qui s’occupent de la situation doivent-ils disposer
  • Comment ensemble ces acteurs peuvent-ils faire corps avec la personne vulnérable pour trouver un équilibre et les éléments d’une autodétermination
  • Comment les institutions en place doivent-elles soutenir cette organisation
  • Quels nouveaux pouvoirs, quelles nouvelles postures devraient émerger pour que la solidarité soit plus harmonieuse
  • Qui réassure les acteurs dans l’Éthique
  • Qui assure les médiations, les arbitrages
  • Etc.

Exemples d’autres événements possibles pour cette personne vulnérable

  • Le temps et l’attention qu’on lui accorde (qui, quand, où, comment)
  • La tutelle ou curatelle, subrogation (vers un renforcement équilibré de la protection)
  • L’autodétermination de la personne (contexte de la triple expertise)
  • La vie à domicile, en foyer ou en hôpital
  • Pour les parents : « Que va-t-il (elle) devenir quand je ne serais plus là »
  • Maltraitance en institution
  • Fin de vie

________________

À vous d’imaginer et d’animer le jeu avec mille et une autres situations de personnes vulnérables vivant mille et un autres événements.

Le jeu laisse libre cours à toute situation et à tout événement où la solidarité doit se mettre en place.

Le jeu convient à des groupes en mesure de représenter les acteurs habituels de la solidarité. Il convient à un environnement familial plus ou moins étendu. Il convient également parfaitement à un environnement très élargi où toutes les composantes agissantes sont représentées (famille, amis, voisinage, environnement, établissements, institutions, etc.)

Pour offrir ce jeu sérieux au plus grand nombre, Dediĉi fait appel à toutes les volontés bénévoles qui souhaiteraient réfléchir à un ou plusieurs supports organisés, ludiques et diffusables de ce jeu, très sérieux.

Plaidoyer


Plaidoyer pour un accompagnement enfin solidaire de la Personne handicapée et/ou vulnérable.

Attendu que tout existe déjà, dit-on, sauf une organisation efficiente de ce qui existe déjà, pour preuve toutes les situations scandaleuses ou préoccupantes existantes.

Attendu que chaque situation exige une organisation spécifique partageable par tous les acteurs de tous horizons de la solidarité

Attendu qu’il n’a jamais été partagé une telle organisation adaptable à toutes les situations.

Attendu que cette organisation rassemblerait toutes les conditions de mise en application de toutes les lois (2005 notamment)

Nous, mouvement militant, plaidons pour une organisation, arrêtée en 5 rôles, gouvernée et piloté par la Personne aidée, opposable à tous les acteurs de la solidarité, construite sur les 5 principes incontournables partagés suivants :

1. Que la personne aidée puisse être elle-même, entendue dans l’intimité, comprise et respectée dans sa parole et ses choix
2. Quelle puisse être défendue et protégée contre tout, tout le temps, jusqu’au bout, par la mise en place d’une défense ultime constituée d’une organisation de personnes de cœurs qui se relaieront pendant et après la présence des bienveillants du moment.
3. Qu’on s’occupe de sa situation, pour rechercher, négocier, mettre en place et surveiller les meilleures compensations possibles, par la mise en place d’une coordination transverse constituée de professionnels disposant de pouvoirs adaptés qui se relaieront pour assurer la continuité de cette coordination.
4. Que tous les intervenants, quels qu’ils soient, de quelques pouvoirs qu’ils aient, soient évalués par la personne aidée
5. Que toutes les lois, les institutions et services, les personnes morales de la solidarité soutiennent cette organisation et les acteurs, personnes physiques, qui agiront.

Pour partage, mise à l’épreuve et institutionnalisation.

 

La “Cabane au fond du jardin”

Vivre avec une vulnérabilité, c’est vivre dans des conditions où l’appui des autres est un impératif. En effet, dans certaines situations, nous avons besoin de la coopération des autres pour nous faire entendre et nous faire comprendre, pour essayer.

DEDIĈI invite des personnes handicapées mentales et vulnérables, parfois très lourdement empêchées, leurs proches et des professionnels à leur service, à coopérer régulièrement dans la simplicité.

La “Cabane au fond du jardin” de DEDIĈI est un lieu et un temps qu’on prend ensemble* pour s’écouter et se comprendre régulièrement, à chaque fois qu’il le faut, pour se rendre attentif aux envies de vivre de celui qui a besoin des autres pour dire et rêver, pour mieux partager le vrai dans l’intimité et la sécurité.

Depuis un an, en Alsace, une trentaine de personnes handicapées** font chacun avec leurs proches l’expérience de la cabane qui les réunit.

Ils nous montrent combien c’est bon pour eux.

L’environnement familial et institutionnel de cette innovation perçoit désormais concrètement combien l’organisation que propose DEDIĈI peut éclairer et renforcer tout ce qu’ils font déjà par ailleurs, dans une bienveillance collective à la recherche d’une convergente centrée sur le pouvoir d’agir des plus vulnérables.

Pour en savoir plus
Michel       LECLERC         06 67 32 74 04
Jean-Luc  LEMOINE        06 76 56 56 17
Nous contacter

* Triade, dite de triple expertise et d’autodétermination, constituée de la personne vulnérable, de ses proches et des professionnels qui la suivent dans leur projet de vie. Cette triade se compose donc de la Personne en premier chef, et des gens qui la défendent et qui s’occupent de sa situation sur le long terme.

** 3 associations: Au-fil-de-la-Vie (Thann), Apei-Centre-Alsace (Selestat), Sinclair (Mulhouse), ainsi que l’École de Praxis de Sociale de Mulhouse participent à cette recherche action.

Le projet de DEDIĈI est soutenu par la Fondation de France et la Collectivité Européenne d’Alsace.

C’est toujours la même histoire

Pour le Handicap, c’est toujours la même histoire. Quelle que soit la situation,  à chaque fois que des effets injustes sont dénoncés, ce sont toujours les mêmes causes qui reviennent.

Mais quelles sont ces causes et comment les réduire ou les empêcher. Nous allons en parler.

Les chercheurs du laboratoire DEDICI, dédié à l’amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables, émettent la théorie innovante suivante :

“Il existe seulement cinq causes, toujours les mêmes, à l’origine de tous les dysfonctionnements envers les personnes vulnérables ou handicapées”.

Cette théorie se maintient par le fait que rien à ce jour n’a pu encore la contredire.

DEDICI poursuit même en proposant une solution sous la forme d’une organisation simplificatrice, en 5 rôles seulement, permettant de réduire voire de supprimer les désagréments rencontrés.

Et bien plus encore, DEDICI affirme qu’il suffirait que tous les acteurs de la solidarité, toutes les institutions aient bien conscience de ce phénomène pour se coordonner et s’ajuster.

Une recherche-action est en cours pour le démonter.

Mais attention cela présuppose d’accepter de réorienter tous les regards. En effet, pour réussir ce tour de force conceptuel et pour en percevoir la puissance, il faut arriver à se mettre à la place de la personne handicapée et de ses proches, ce qui n’est pas chose aisée.

Quelles sont donc ces cinq causes, toujours les mêmes ? Les voici :

1) La personne n’est pas entendue, écoutée et comprise. Sa parole n’est pas respectée. Les conditions de son autodétermination, raisonnée dans le contexte contraint du possible, ne sont pas rassemblées.
2) La personne n’est pas suffisamment défendue partout, contre tout, tout le temps, jusqu’au bout, et par-delà même la vie des proches bienveillants du moment.
3) on ne s’occupe pas bien de sa situation pour rechercher et négocier, au sein de la solidarité, les meilleures solutions possibles.
4) les intervenants, professionnels ou bénévoles, interviennent comme ils peuvent ou veulent, du mieux possible, en oubliant trop souvent que c’est bien la personne qui doit décider et piloter ce qui est bon pour elle.
5) les lois, les institutions, les structures, personnes morales de la solidarité ne soutiennent pas suffisamment les acteurs, personnes physiques qui agissent sur les points causals 1, 2, 3 et 4.

Vous pouvez maintenant éprouver la solidité de la théorie de DEDICI. Essayer de trouvez un seul contre exemple d’une situation injuste qui ne soit pas l’effet d’au moins une de ces 5 causes.

Mais une fois cette théorie affirmée et confirmée, faut-il encore réussir à imaginer et à tester une solution simplificatrice. Et là encore DEDICI a innové.

DEDICI a eu l’intuition de penser que la solution devait nécessairement passer, non pas seulement par la qualité des prestations proposées, mais par la qualité de l’organisation autour de la personne, toutes prestations confondues.

Cela revenait donc à s’intéresser d’abord à cette organisation simplificatrice de proximité, animée par des personnes physiques, avant d’aller rechercher les solutions auprès de personnes morales, quelle que soit leur qualité.

Cela supposait la conception d’une organisation idéale où la personne, quels que soient son handicap et sa situation, devait être en mesure, aidée, de gouverner et de piloter sa vie.

DEDICI a donc imaginé une organisation en 5 rôles seulement, permettant à tous les acteurs de la solidarité de s’en référer pour essayer jouer ensemble de façon bien mieux harmonieuse et coordonnée.

Les acteurs sont ainsi gouvernés et pilotés dans leurs interventions au sein d’un processus qui s’adapte à toutes les situations; Un processus qui les dépasse et qu’ils doivent servir.

Voici donc cette organisation :

L’organisation part d’abord sur une triade composée de 3 rôles assurant la gouvernance et le pilotage de l’accompagnement.

rôle 1) la Personne handicapée, en position de s’exprimer par tous moyens, quel que soit son handicap, pour être entendue, écoutée et comprise, pour gouverner son autodétermiantion

rôle 2) Sa défense ultime, une organisation d’acteurs physiques, des personnes de cœur et d’esprit en charge de se relayer pour assurer la continuité de sa défense contre tout, tout le temps, jusqu’au bout, pour l’assister dans la gouvernance de sa vie.

rôle 3) Ceux qui s’occupent de sa situation, qui recherchent et négocient, mais aussi pilotent pour la personne handicapée les meilleures compensations possibles.

Viennent ensuite, ce que tout le monde connaît bien :

rôle 4) Tous les acteurs, personnes physiques qui interviennent en compensation pour la personne handicapée dans les actes et soins courants, qu’ils soient bénévoles ou professionnels

rôle 5) Toutes les entités morales qui doivent permettre le jeu de ce processus meta, principiel, et soutenir tous les acteurs, personnes physiques, dans les rôles 1, 2, 3 et 4.

On remarquera au passage

  • que les « aidants » sont des acteurs qui jouent à la fois les rôles 2, 3 et 4
  • que le rôle 2 est souvent joué par les proches ou les personnes de proximité bienveillantes, y compris les professionnels devant la carence de ce rôle. Ce rôle de Défense Ultime est à ce jour extrêmement mal défini et oraganisé. Dans ce rôle parents, familles, amis, tuteurs légaux (mandaté par la justice d’office ou non), personnes de confiance, proches plus ou moins bienveillants, associations tutélaires, mouvements parentaux et familiaux se confondent, s’entre-choquent, parfois entre-mélés avec les rôles 4 d’intervenants et 5 d’institutions en soutien, ou en prégnance.
  • que le rôle 3, renforce et accentue les initiatives aujourd’hui dites de coordination, un enjeu considérable pour tenir l’un des 3 rôles de la triade, parfois confondues avec les notions de “triple compétence”
  • que le rôle 4 concerne la refonte de l’offre, mêlant intervenants professionnels et bénévoles des mondes libéraux ou de biens publics, privés ou dits sans buts lucratifs, avec des enjeux complexes d’efficiences, d’intérêts et d’Humanité.
  • Que le rôle 5 rassemble toutes les entités morales, de tous horizons, d’Etat ou non, qui devraient promouvoir, rendre possible et soutenir à la fois cette organisation et tous les acteurs , personnes physiques, en charge de jouer tous les rôles 1, 2, 3 et 4.

Ainsi les choses pourraient être bien mieux organisées.

Et DEDICI semble avoir ici ébauché le maillon manquant qui relierait toutes les bonnes volontés, en mettant, cette fois et pour de bon, la personne handicapée au centre des préoccupations de la Solidarité.

Pour en savoir plus, nous contacter.

 

Soutien à la Défense Ultime

DEDIĈI lance un appel au soutien de la Défense Ultime des Personnes Vulnérables

À l’initiative de toutes les bienveillances, de toutes origines, partout en France, selon une transversalité et une universalité au-dessus de tout, DEDIĈI appelle à la création de proximité de mille et une cellules de soutien à la Défense Ultime de Personnes vulnérables.

Ces cellules sont destinées à soutenir toutes les bonnes âmes, tous les gens bienveillants de tripes, de cœur et d’esprit qui défendent un proche vulnérable :

  • Pour leur permettre d’être pleinement acteurs de la Défense Ultime de ces Personnes,
  • Pour leur permettre de les défendre tout le temps, partout, jusqu’au bout.
  • Pour que la Défense Ultime de leurs protégés perdure même quand ils ne sont pas là, même quand ils ne seront plus là… parce que d’autres Gens de tripe, de cœur et d’esprit reprendront le relais.

Ainsi les enfants vulnérables, les parents fragiles ou vieillissants, les personnes handicapées et très lourdement handicapées, ou socialement faibles, toutes ces Faibles-Sans-Voix là auront la garantie d’être l’égal du plus fort et de pouvoir s’autodéterminer, même très gravement diminués (voir proposition d’organisation de DEDIĈI).

Ces cellules de soutien auront pour mission :

  • L’Humanité et l’Éthique de chaque situation
  • L’écoute, la concertation, le pré-arbitrage de conflits de situations
  • L’application de la Loi, le lien avec les juges, le défenseur des droits, les avocats

Ces cellules permettront :

  • Le soutien de tous les aidants particulièrement attachés à la défense des intérêts de Personnes dépendantes
  • La création et le maintien de réserves de bénévoles appelés à être acteurs de la Défense Ultime de Personnes vulnérables
  • La formation, et le renforcement de ces bénévoles
  • L’intégration de leur action dans un processus d’accompagnement universel inédit, à diffuser
  • La reconnaissance et l’habilitation dont ils ont besoin pour jouer pleinement leur rôle en coopération  auprès de tous les intervenants de la Solidarité.

Pour toute information
Formulaire de contact
www.dedici.org

Ps : Dédicace spéciale de cet appel aux mouvements parentaux, aux associations humanitaires et caritatives.

L’Apocalypse de DEDICI


Ou la révélation raisonnée d’un autre monde possible, plus désirable pour le handicap.

Être immergé à vie dans le handicap et le monde de la solidarité, impliqué jusqu’a bout, et plus encore, être soi-même handicapé au risque de s’y noyer, voir en dessous, dedans, partout, ce qui est bien enfoui, caché, au fond, jusqu’au bout, s’imprégner jusqu’à plus soif pour enfin comprendre en raison jusqu’à la révélation.

Oui une révélation raisonnée, l’Apocalypse, au sens de l’émersion, l’émergence d’un nouveau monde est possible dès lors que ceux qui se disent normaux le comprendront.

Oui, il y a radicalement bien mieux à faire encore en matière d’accompagnement de la Personne vulnérable.

Entendez, écoutez et comprenez.

Tout entier dédié à la personne vulnérable, ce qui est avancé par DEDICI, une  parole des impliqués,  est à tester, à mettre à l’épreuve, et à vérifier.

Donnons-nous les moyens d’essayer.

L’Apocalypse de DEDICI est la révélation raisonnée d’un monde meilleur que nous vous invitons à entendre, à écouter, à comprendre et à essayer.

Pour en savoir plus

Jean-Luc LEMOINE
Président-fondateur de DEDICI
Autiste asperger

Handicap, la théorie d’un autrement.

Pour améliorer la vie des personnes handicapées, nous énonçons une théorie que nous vous invitons à mettre à l’épreuve. Cette théorie avance le fait qu’un avenir plus désirable est possible pour toute personne vulnérable et ses proches à condition d’organiser la solidarité radicalement autrement, selon un processus simplifié en 5 rôles seulement.

______________

DEDICI vous révèle une réalité que vous pouvez tous vérifier. Cette réalité, c’est que toute situation révoltante, insatisfaisante a pour origine un défaut dans au moins un des cinq points suivants :

1. La parole et les choix de la personne vulnérable ne sont pas compris et/ou respectés
2. La personne vulnérable n’est pas protégée ou défendue, jusqu’au bout, au mieux de ses intérêts
3. On ne s’occupe pas de sa situation pour lui offrir le mieux possible des compensations de la solidarité
4. Les intervenants, qui interviennent pour elle du mieux qu’ils peuvent, développent souvent une emprise ou une ascendance sur elle. Ils ne sont pas évalués par elle pour l’utilité qu’ils produisent pour elle.
5. Les lois ne sont pas appliquées et les structures qui œuvrent pour la solidarité n’aident pas suffisamment pour éviter tout cela, voire ne créent pas encore les conditions pour réduire tout cela.

Une fois cette réalité révélée, s’il le fallait, DEDICI énonce une théorie inédite d’amélioration à vérifier.

Les sciences de la recherche disent que pour prouver qu’une théorie est bonne il ne suffit pas de montrer qu’elle marche dans certains cas. Pour prouver sa solidité il faut au contraire, et paradoxalement, essayer sans cesse de démontrer qu’elle est en défaut pour au moins une fois.

C’est ce que nous essayons de faire depuis plus de 30 ans avec la théorie DEDICI, sans jamais avoir pu la mettre en défaut. Nous en déduisons donc que c’est peut être une bonne théorie et nous avons envie de vous l’expliquer ainsi.

A supposer qu’on puisse s’organiser pour réduire les survenances des cinq points précédents, alors la vie de la personne vulnérable et de ses proches est considérablement améliorée.

À condition bien sûr de dire le « grand comment » pour le faire. Et c’est là que se trouve le cœur de l’énoncé de la théorie DEDICI : comment s’organiser bien plus simplement et bien plus efficacement, comment réattribuer les pouvoirs pour rééquilibrer le tout au profit de la personne vulnérable.

Pour cela DEDICI propose une organisation en cinq grands rôles seulement, spécifiquement dédiée à la réduction des cinq points selon cinq grands principes; Une méta-organisation, pour tout dire, qui va s’adapter à toutes les situations, quelles que soient les niveaux de vulnérabilités, de handicaps ou d’âges.

Et comme toute organisation peut se décrire par les rôles de son processus de fonctionnement, la totalité de la proposition de DEDICI se résume en cinq rôles que voici :

1. Le rôle de la Personne, même sans voix, ainsi aidée par ce processus, pour pouvoir être entendue à sa manière, être bien écoutée et comprise afin de s’autodéterminer et être en mesure, aidée, de gouverner et de piloter sa vie.
2. Sa défense ultime, c’est-à-dire une organisation d’acteurs bénévoles, de cœurs, sans conflits d’intérêt, de subordination ou de loyauté, qui se relaieront tout au long de la vie de la personne pour la protéger et la défendre contre tout, tout le temps, jusqu’au bout.
3. Celui qui s’occupe de la situation, c’est-à-dire une organisation d’acteurs professionnels, pareillement, sans conflits d’intérêt, de subordination ou de loyauté, qui se relaieront pour rechercher et négocier la mise en place de compensations qu’ils piloteront de concert avec la personne vulnérable et les acteurs de sa défense ultime.
4. Les intervenants, c’est-à-dire tous les professionnels et bénévoles qui interviennent du mieux qu’ils peuvent dans les compensations et qui doivent éviter l’emprise et l’ascendance sur la personne vulnérable en comprenant bien que c’est elle, aidée, qui jugera les utilités de leurs interventions.
5. Enfin toutes les institutions et entités de la solidarité, qui doivent soutenir, favoriser et rendre possible l’action des acteurs dans les rôles qu’ils tiennent et les pouvoirs qui vont avec.

Cela suppose un rééquilibrage général des pouvoirs au profil de la personne vulnérable, qui devient ainsi l’égale des autres, si une telle organisation est mise en place.

Pour conclure, nous vous invitons à essayer de démontrer le contraire, et mettre ainsi à l’épreuve la solidité de notre théorie. Oui, pour toute situation, mettons à l’épreuve ce qui est dit là pour voir dans quelle mesure la vie des plus faibles et de leurs entourages ne sera-t-elle pas ainsi grandement améliorée.

Vous l’avez compris un tel sujet ne se développe pas en quelques lignes. Et vous pouvez l’approfondir avec nous.

Nous y travaillons depuis tant d’années. Nous essayons de présenter notre théorie ici ou là, mais rien ne vaudra la réponse du terrain quand une recherche-action orchestrée sera en mesure de remonter objectivement ses retours.

Ce moment est commencé puisque DEDICI, soutenu par la Fondation de France et d’autres mécènes humanistes imminents, vient de lancer en ce début d’année 2021 sa première recherche-action sur 2 ans en partenariat avec l’École Supérieure de Praxis Sociale de Mulhouse (PRAXIS) et 3 associations d’Alsace : Au Fil de la Vie, APEI Centre Alsace et Marguerite Sinclair.

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Défense Ultime, c’est qui qui

En voilà un drôle de titre !

En fait on aurait pu dire : qui protège et défend une personne fragile, vulnérable, handicapée, du mieux possible, sans concession, avec son cœur, avec son esprit, jusqu’au bout .

Est-ce une ou plusieurs personnes, c’est-à-dire des gens, ou plutôt une institution, une société, un état, une loi, ou tout autre chose, par exemple un robot, une mécanique, un système, un ange gardien ou plus encore?

D’après vous , c’est qui qui ?

Des Gens ou des Institutions ? Une humanité très proche ou tout autre chose plus ou moins déshumanisée ?

On est dans l’ordre des nuances qui n’en sont pas et qui font toute la différence.

Qui protège un petit enfant ? sa mère ; ses parents ; sa famille ; un voisin ; la maîtresse d’école ; la DAS ; un juge ; un prêtre ; les gendarmes ; la loi ; la Société ? Ça dépend.

Qui protège une personne handicapée ? ses parents ; un professionnel ; un tuteur mandaté ; une institution ; une association parentale ? Ça dépend encore.

Qui défend une personne âgée, son conjoint ? ses enfants ; un bénévole ; l’aide à domicile ; l’infirmière ; le médecin ; la Mairie ; l’Ehpad ; sa paroisse ? Bon oui, ça dépend encore.

Qui défend l’accidenté de la route ?le groupe de premiers sauveteurs ; l’organisation des secours ; le médecin urgentiste ou l’hôpital et ses urgences ?

Qui défend la dernière position d’un village ou se trouvent des enfants menacés ? le groupe de derniers soldats boucliers humains ; la batterie de canons qui les soutient ou l’armée de leur Pays ?

Et il y aurait mille et une autres situations-questions de ce genre.

Et, donc ça dépend. Ça dépend tellement tant et si bien qu’on s’y perd.

En fait ça dépend de quoi ?

Eh bien je vais vous le dire, d’une organisation bien mal définie où les acteurs arrivent à dire ce qu’ils font sans savoir ce qu’ils font !

Alors, d’après-vous, « c’est qui qui est » la Défense Ultime d’un Humain qui ne sait pas se protéger et se défendre par lui-même ?

Est-ce un humain ; un groupe d’humain ; ou quelque chose d’autre encore, quelque chose de plus … à trouver ; un rôle vital à organiser ?

Pour apporter de l’humanité à un humain, avec cœur, assurèrent l’acteur qui protège et défend un humain jusqu’au bout est un humain très proche ou une humanité très rapprochée.

Un dicton ne dit-il pas : Loin des yeux, loin du cœur ?

Bien entendu, cet humain très proche ou cette d’humanité très rapprochée le fera avec tout ce qui lui permettra ou non son environnement (outils, droits, pouvoir, éthique, culture, logistique, appui, loi, institutions, etc.)

A l’évidence donc la Défense Ultime est un rôle désincarné qui doit être organisé, joué pour être finalement incarné, dans la continuité, par des acteurs humains de première ligne, des gens, personnes physiques très proches, de cœur et d’esprit, dûment soutenues par tout un ensemble d’entités, de systèmes et d’organisations plus ou moins inhumains et éloignés.

Ne confondons pas l’Être et ce qui permet d’être l’Être.

Ne confondons pas l’Essentiel de ce qui permet l’Essentiel.

Ne confondons pas la Flamme et ce qui permet le feu.

Nous devons veiller à ce que des Gens humains soient présents et en mesure d’apporter de l’humanité à l’Humain qui en a besoin, nous devons les aider, les encourager et faire en sorte qu’ils soient reconnus et institutionnalisés dans leurs rôles.

Ainsi, pour le Handicap, une association parentale par exemple se perpétue à partir d’une collection de gens, d’ici ou d’ailleurs, des bénévoles de cœur et des professionnels sous leur subordination, des gens donc qui adhérent à la construction qui permettra à d’autres gens, de partout, d’être ceux qui protégeront et défendront jusqu’au bout un Humain fragile, pour qu’il puisse s’autodéterminer en n’appartenant qu’à lui-même et bénéficier de la solidarité que lui accorde notre société.

La violence systémique c’est de contribuer à tout système qui ne permet pas aux Gens humains d’être humains.

Que chacun comprenne donc l’organisation autour de la personne vulnérable et les rôles qu’il doit jouer. Et attention aux confusions de rôles. Rien de tel pour perdre les acteurs et contribuer à la violence systémique.

Notre Solidarité souffre de ne pas savoir éclairer son organisation.

Et malheureusement, la Personne handicapée et ses proches souffrent bien plus encore de cette désorganisation opaque de la Solidarité.

Dès lors qu’on confie la vie et le bien-être d’une personne à toutes sortes de systèmes, les plus forts de ces systèmes-là arbitreront plus ou moins toujours selon leurs priorités en sacrifiant, plus ou moins encore s’il le faut celui qu’ils doivent protéger ou ses intérêts.

Oui assurément, la Défense Ultime d’un Humain ; le temps et l’attention, l’amour, l’humanité qu’on doit lui réserver, ne peuvent être assurés que par une humanité très rapprochée, rendue possible et soutenue par la Société, mais délibérément positionnée au-delà et en contre pouvoir de l’inhumanité chaque jour factuellement démontrée de tout machin moyen ou gros, finalement déshumanisé.

Voulez-vous ma conviction pour y avoir réfléchi depuis plus de trente années ?

Pour moi la Défense Ultime d’une personne fragile, c’est un rôle désincarné joué pour être incarné, par des personnes physiques très proches, soutenues, éclairées, surveillées même s’il le faut par tous ceux de la Société solidaire qui se déclarent à tort avoir mission de s’y substituer.

C’est du reste un point de vigilance absolue pour éviter que se perpétue tout ce que la réalité produit de malheurs et de violences issus d’une bien-pensance mal éclairée, insuffisamment travaillée.

Pour , ceux des lecteurs qui veulent comprendre dans quoi s’inscrit cet article, voici le rappel de ce que propose DEDICI

La Personne vulnérable (rôle 1) est augmentée par sa Défense Ultime (rôle 2, rond rouge) et par Celui qui s’occupe de la situation (rôle 3, carré vert). Le triangle ainsi formé permet l’autodétermination de la personne qui gouverne et pilote les Intervenants (rôles 4, doubles flèches noires). Tous ces Gens Humains sont soutenus dans leurs rôles par toutes les institutions et constructions systémiques (rôle 5) qui permettent et soutiennent cette organisation décrite par un processus en 5 rôles.

Par exemple, une association (acteur du rôle 5) n’est pas la Défense Ultime (rôle 2) ni même l’un des acteurs de la défense ultime. L’association, acteur du rôle 5 doit comprendre le rôle qu’elle joue dans un processus universel qui la dépasse et qu’elle sert. Actrice du rôle 5, l’association doit soutenir tous les acteurs des rôles 1 , 2, 3 et 4, personnes physiques, des humains en capacité de rester humains si tous les acteurs du rôle 5 les soutiennent et les aident.

Plaisantons un peu.

Vous comprenez, c’est simple non …
Un autiste asperger vous parle.
Entendez vous, écoutez vous, comprenez vous ce qu’il dit (par écrit).
Qui est autiste ?
C’est qui qui ?
C ki Ki !
Ça se discute.

 

Handicap-de parents à parents

De Parents à Parents d’Associations du Handicap, d’ici et d’ailleurs

Bonjour,
Vous êtes parents ou proches d’une Personne handicapée, et je m’adresse à vous pour échanger quelques mots entre nous.
Je vais vous raconter ceci.
Lors d’une initiative en tous points exemplaire, le Président de notre association parentale militante nous a demandé par questionnaire: « Qu’attendez-vous de notre Association ?».
Il s’agissait en effet de revoir en profondeur notre projet associatif,
J’avoue avoir eu un questionnement sur la forme de ce questionnaire, non pas qu’il fût mal fait, bien au contraire, mais parce que les questions ne correspondaient pas à ce que nous souhaitions dire, mon épouse et moi pour notre fils handicapé.

Aussi pour compléter cette initiative rare et remarquable, et pour vraiment bien répondre du mieux que nous pouvions, je me suis lancé dans l’écriture libre et ouverte d’une lettre « type » comme si je m’adressai à la présidence et au conseil d’administration d’une association quelconque de notre mouvement parental.

La voici, en 7 pages tout de même ! Téléchargez la lettre

A cette occasion, et pour avoir déjà consulté quelques-uns d’entre nous, m’est venue l’idée de dire :
« Et si nous nous servions de cette base pour inviter des parents à dire s’ils se retrouvent ou non dans cette lettre et comment devrait-elle être modifiée »
J’ose, mais je ne sais pas si c’est à propos, j’ose donc vous proposer le principe d’une suite d’échanges par vidéo, en mini-réunions de 4 ou 5 pour aboutir soit à une écriture commune, soit à un relevé de conclusions reprenant vos remarques et vos paroles.
Cette écriture pourrait donner naissance à un  “support publiable” que nous pourrions adresser à toutes les associations du monde parental militant,
Dites-moi en commentaire, ou par mail, si cette proposition vous paraît opportune et si cela vous intéresse d’y participer.

« Parentalement ».

Jean-Luc LEMOINE