Le Grand Rêve Parental de l’Après-Nous

Les Grands Toits en soutien de chaque Petit Toit

Alliance

C’est une vérité universelle.
Au fond du cœur de chaque parent d’enfant vulnérable résonne une question unique, obsédante, douloureuse : « Après nous, qui sera là ? »

Le mouvement parental, dont l’UNAPEI est un emblème, ne cherche pas seulement à améliorer l’accompagnement d’aujourd’hui, il cherche à garantir l’éternité de la protection (Utopie?).

Le corpus Dediĉi apporte à ce grand mouvement une piste pour transformer l’angoisse en une organisation vivante, bienveillante et pérenne. Il s’agit d’une Alliance Absolue entre l’engagement inconditionnel des familles et les moyens structurés de la société.

Le principe de l’Alliance : Chaque Petit Toit soutenu par les Grands Toits

Dediĉi utilise la métaphore du « Petit Toit » pour désigner le Cercle de Personnes de Confiance de nos proches. C’est l’espace intime, sacré, qui n’appartient qu’à la personne vulnérable, où se trouvent les liens de cœur et de confiance (les parents, les frères et sœurs, les amis, et les professionnels alliés).

Le « Grand Toit » représente toutes les structures de la solidarité : les associations et mouvements, les établissements, l’État, les lois.

L’Alliance, c’est l’idée que les Grands Toits doivent soutenir chaque Petit Toit.

Chaque parent militant est aujourd’hui en mesure de proposer une organisation structurée de proximité et d’inviter la société à la soutenir.

1. La Clé pour l’« Après Nous » : Garantir cette Alliance

Le cauchemar des parents est que l’un des deux aspects s’arrête à leur décès, l’un ne pouvant pas subsister sans l’autre.

Le Petit Toit est la matrice ultime. Initialement le ventre de la mère, il est le contexte naturel de l’autodétermination en triple expertise. L’Alliance serait que les Grands Toits soutiennent l’éternité de ce Petit Toit

2. Le Mouvement Parental, moteur du changement

Pour le mouvement parental, l’enjeu n’est pas de créer de nouvelles institutions, mais de rendre les institutions existantes meilleures et plus réactives à l’intimité.

  1. Le Droit au Petit Toit Reconnu et Soutenu : L’Alliance permet de revendiquer le droit à un Petit Toit stable et soutenu.

  2. Un Modèle Transmissible : Le Cercle de personnes de confiance est un modèle que les parents peuvent construire et transmettre de leur vivant. Ils ne partent plus en laissant un vide béant, mais une organisation soutenue et déjà opérationnelle.

  3. La Sécurité pour les Fratries : Le Cercle est la plus belle preuve d’amour des parents envers la fratrie. Il les soulage en leur permettant de choisir leur degré d’engagement, assurés que l’aspect lourd et complexe est pris en charge par l’institution qui a répondu à l’invitation.

Le corpus Dediĉi donne aux parents la théorie manquante pour exiger par l’intelligence de l’organisation, que la solidarité promise devienne une réalité.

L’« Après Nous » n’est plus une peur, mais la construction d’un Cercle de Confiance si précieux, si bien organisé, que la société entière sera fière de répondre à son invitation et à son soutien.

Garantir l’Existence du Petit Toit

Suite de l’article Tenir Compte du Petit Toit

L’alliance entre le Petit Toit (le Cercle de Confiance) et le Grand Toit (les institutions) garantit l’existence et l’effectivité opérationnelle du premier en le dotant de moyens et d’une reconnaissance durable, tout en assurant l’éthique et la justesse des actions par des mécanismes de contrôle et d’alignement éthique centrés sur l’autodétermination de la personne.

Voici les mécanismes essentiels pour garantir cette double exigence :

1. Garantir l’Existence et l’Effectivité Opérationnelle du Petit Toit

Le Grand Toit doit s’engager à soutenir activement le Petit Toit pour qu’il puisse durer et agir efficacement.

  • Sanctuarisation et Pérennisation :

    • Soutien Logistique et Financier : Le Grand Toit doit mettre à disposition des moyens concrets (par exemple, un budget de fonctionnement pour les rencontres, un accès à une expertise légale ou de coordination) afin que le Petit Toit ne s’épuise pas et puisse se maintenir à vie, même en cas de défaillance des proches (le concept d’« Après Nous »).

    • Reconnaissance Formelle : Intégrer le Petit Toit comme une entité reconnue et légitime dans les documents officiels (Projet Personnalisé d’Accompagnement, contrats de séjours, etc.), ce qui lui donne un poids juridique et institutionnel.

  • Outillage et Veille Solidaire :

    • Outils de Coordination : L’alliance doit fournir au Petit Toit des outils simples, comme le prototype Cercle Dediĉi (ici), pour visualiser, organiser et coordonner les interventions. Cela rend le Petit Toit opérationnel en tant qu’entité coordinatrice.

    • Fonction de Veille Solidaire de Proximité : Le Grand Toit doit s’assurer que des mécanismes de veille sont en place pour anticiper les besoins, repérer les fragilités et activer des relais en cas de défaillance d’un membre du Petit Toit, assurant ainsi la continuité de l’accompagnement.

2. Garantir la Justesse Éthique, l’Équilibre et les Postures

La justesse des actions des acteurs (du Petit comme du Grand Toit) est assurée par un alignement constant sur la volonté de la personne et des mécanismes de vérification éthique.

A. L’Alignement Éthique par l’Autodétermination

La référence éthique suprême est le souhait de la personne.

  • Mandat de la Triade d’Autodétermination : Les acteurs du Petit Toit (les Défenseurs et Ceux qui s’occupent de la situation) agissent en vertu d’un mandat moral et pratique donné par la personne. L’alliance garantit que toute intervention du Grand Toit est subordonnée à ce mandat et à l’interprétation de la Parole Respectée par le Petit Toit.

  • Contrôle de l’Équilibre (Le Symbiotisme Solidaire) : L’alliance elle-même doit être un symbiote, c’est-à-dire une coopération où l’aide du Grand Toit ne se transforme jamais en absorption ou en prise de pouvoir sur la vie de la personne. Le Petit Toit doit constamment réaffirmer qu’il pilote l’usage des moyens institutionnels, maintenant un équilibre entre le “cœur citoyen” et les “moyens institutionnels”.

B. Le Contrôle des Postures et des Actions

La qualité de l’action est garantie par l’application stricte des concepts de DEDICI.

  1. Référentiel des Cinq Rôles Fondamentaux : Tous les acteurs (professionnels, proches) doivent être formés et évalués sur leur capacité à respecter leur rôle sans empiéter sur celui des autres.

    • Exemple : Un professionnel (Intervenant de Compensation) doit éviter d’agir comme un “Défenseur” s’il n’en a pas le mandat du Petit Toit, évitant ainsi les conflits de rôles et les doubles discours.

  2. L’Herméneutique de l’Action : L’effectivité et l’éthique ne sont pas garanties par l’intention, mais par le résultat. L’alliance doit utiliser l’herméneutique de DEDICI : la capacité à déchiffrer, comprendre et interpréter fidèlement la volonté de la personne vulnérable, en particulier si elle est en difficulté d’expression.

  3. Évaluation Continue de la Justesse : La Démarche Qualité Inversée est le garant final :

    • Des évaluations régulières et formalisées doivent être menées par le Petit Toit sur la justesse et la conformité éthique des actions du Grand Toit par rapport au projet de la personne. Le Grand Toit doit accepter ces retours comme la source principale d’amélioration et d’ajustement.

En définitive, l’alliance est une convention éthique et opérationnelle qui garantit que l’énergie citoyenne du Petit Toit est soutenue par la puissance du Grand Toit, mais que cette puissance est toujours contrôlée par la volonté de la personne.

Le Pari de la Confiance

Article de convergence Unapei-Dediĉi-SPDA

Dépassons la confusion pour garantir l’avenir de nos enfants

Chers amis de l’Unapei, chers parents fondateurs du mouvement de la solidarité.

Depuis des décennies, nous portons l’impératif éthique et viscéral de protection de nos enfants. Nos anciens ont bâti des structures (le “Grand Toit”) là où il n’y avait rien.

Aujourd’hui, le modèle Dediĉi (le “Petit Toit” centré sur l’humain et soutenu par le “Grand Toit”) est souvent perçu comme une utopie-critique, voire une menace.

Nous affirmons qu’il n’en est absolument rien.

Notre désaccord éventuel est purement interprétatif, et sa résolution favoriserait l’avenir de nos proches et de nos enfants (rôle 1 – La Personne).

La divergence apparente n’est que le fruit de la confusion de rôles et d’un malentendu.

La confusion

Le cœur du problème réside dans l’amalgame historique de deux fonctions vitales :

  1. La Défense Ultime (rôle 2 – L’Affectif, le cœur parental) : La protection inconditionnelle et affective, qui est la voix de l’amour parental et du cercle de confiance. Elle doit pouvoir dire « Non » à l’Institution (de quelque nature qu’elle soit).

  2. L’Institution gestionnaire (rôle 5 – Le légal) : Le garant des budgets, des normes, et de la pérennité légale des services. Elle est conditionnée par la loi et les finances. Elle doit s’assurer que l’aide est possible et légale.

Historiquement, le mouvement parental, par nécessité, a fusionné ces deux rôles. Il a cru que plus l’institution (rôle 5) était forte, plus la protection (rôle 2) l’était (malheureusement il est régulièrement démontré par les faits qu’il n’en est rien).

Le constat universel est simple : le rôle 5 (et ses contraintes) finit toujours par prendre le pas sur le rôle 2 (l’inconditionnel). L’amour se dilue dans l’administration et les impératifs de fonctionnement.

L’offre de convergence

Dediĉi propose que l’Unapei, forte de son réseau et de sa puissance institutionnelle, confirme et renforce sa mission : Être le garant du rôle 2 – L’Affectif, le cœur parental.

Comment ? En éclaircissant les rôles.

1. Sanctuariser le Défenseur Ultime

L’Unapei (rôle 5) doit reconnaître et soutenir institutionnellement le rôle du Défenseur Ultime (rôle 2), sans jamais l’incarner elle-même (confusion de rôle actuelle).

  • Son pouvoir renforcé : En tant que rôle 5, l’Unapei fournit le cadre collectif parental, légal et financé pour que le rôle 2 (parents, proches, ou tiers de confiance formés) puissent exercer leurs droits de regard inconditionnel sur l’accompagnement, même après la disparition ou l’évolution des parents, fondateurs de nos institutions si attentionnées et performantes soient-elles.

  • L’Assurance “Après Nous” : L’Unapei apporte ainsi la solution que les familles cherchent désespérément : l’assurance que le filtre protecteur humain et affectif survivra, sera soutenu et réassuré pour toujours.

2. Adopter le rôle 3 comme agent de Lien

Pour que nos structures et les autres travaillent au service de l’autodétermination, il faut un contexte intime au cœur duquel un agent de lien agit : le rôle 3 (celui qui s’occupe activement et durablement de la situation).

  • L’Action : Intégrez le rôle 3 comme le standard de liaison dans nos associations. Ce rôle, humain et non-gestionnaire, devient le passeur entre la volonté (rôle 1 & 2) et l’offre technique de tous les acteurs de compensation et de la société (rôle 4).

  • Le Résultat : Le rôle 3 garantit que les services délivrés sont exactement ce que la personne et ses défenseurs ont demandé, et non ce que les établissements ont à offrir.

Servir la volonté

En acceptant cette coopération de rôles nous supprimons le risque d’un conflit sur malentendu :

  1. Le Petit Toit (l’Humain) gouverne et dirige l’action, car il incarne une protection soutenue et surveillée.

  2. Le Grand Toit (l’Institution) soutient le Petit Toit , car il apporte les moyens et le cadre de l’éthique, du renforcement.

Cette coopération est salvatrice car elle permet de rester fidèle et de renforcer l’esprit initial des fondateurs de l’Unapei (la protection affective) tout en positionnant nos structures militantes comme les partenaires indispensables pour l’implémentation prochaine du Service Public Départemental d’Autonomie (SPDA).

Chers amis de l’Unapei : Ne voyez pas Dediĉi comme quelque chose à repousser, mais comme un éclairage qui nous permettra de pérenniser notre mission première, celle de la Défense Ultime, pour les générations à venir.

L’heure n’est plus à la confusion, mais à la convergence.

Faisons de cette clarification le socle d’un pacte de solidarité.

La Solidarité se joue entre humains soutenus. La Défense Ultime d’une personne vulnérable, par nature inconditionnelle, ne réside jamais en fin de compte dans une personne morale, mais trouve toujours son dernier ressort dans des personnes physiques, soutenues par des Institutions.

Métaphore : la maman, soutenue par la famille et la tribu du village, qui protège son bébé contre tout.

Jean-Luc LEMOINE
Parent militant
Adhérent Unapei
Président-fondateur de Dediĉi

Les Cercles de Confiance

l’alliance entre solidarité citoyenne et institutionnelle

Handicap, vieillissement

La vulnérabilité, qu’elle soit liée à l’âge, au handicap ou à des situations de vie complexes, interroge notre capacité collective à organiser des réponses humaines, durables et adaptées.

Les parents, les aidants et les acteurs de la solidarité partagent une intuition forte : la qualité de vie des personnes vulnérables dépend de la présence d’un cercle de confiance, à la fois proche dans l’humanité et soutenu par des institutions. Ils ont l’intuition également que ces cercles doivent exister et bien fonctionner partout où la personne est et partout où elle sera (en établissements ou en inclusion société) pour garantir le contexte de leur autodétermination.

Pourtant, ces cercles, quand ils existent, sont souvent fragiles, informels et leur pérennité devrait reposer sur une coordination rare entre acteurs de terrain et structures publiques.

Comment transformer cette intuition en action ? Comment construire, dès aujourd’hui, des alliances entre solidarité citoyenne et solidarité institutionnelle pour répondre aux besoins immédiats et futurs des personnes vulnérables et de leurs proches ?

1. Les besoins des personnes vulnérables et de leurs proches : entre Vie à tout prix et peur de l’abandon

Les aidants, qu’ils soient jeunes parents, conjoints ou enfants de personnes âgées, vivent des temporalités et des pressions différentes :

  • Les jeunes parents sont souvent animés par une « pulsion de vie » : confiant en l’avenir, ils veulent faire avancer les choses. Leur énergie est tournée vers le dynamisme, le possible, l’action, mais aussi vers la recherche de solutions pour les moments où ils ne peuvent pas être présents.

  • Les aidants plus âgés ou épuisés ressentent davantage le besoin d’être soulagés, d’organiser, d’anticiper le changement et la disparition :« Que risque mon proche si je suis absent, que deviendra -t-il quand je ne serai plus là ? ».

Un constat partagé : la qualité de vie des personnes vulnérables dépend de la présence permanente de personnes de confiance, qui s’entendent entre elles, agissent en coordination et sont soutenues par des institutions. Pourtant, ces cercles sont souvent informels, fragiles, et leur organisation reste un défi.

2. Le cercle de confiance : un modèle à renforcer

Un cercle de confiance efficace repose sur trois piliers :

  • Comprendre la personne vulnérable : prendre le temps de l’écouter, de connaître ses besoins, ses désirs, ses peurs.

  • Défendre et protéger : agir comme un rempart contre l’isolement, les abus, ou les lacunes du système.

  • S’occuper de la situation : aller chercher des compensations, mobiliser des ressources et les vérifier pour combler les manques.

Le défi : ces cercles existent souvent de manière naturelle, mais ils sont rarement formalisés, soutenus ou connectés aux institutions. Leur fragilité les expose à la disparition, notamment en cas de fatigue des aidants ou de changement de situation.

3. L’alliance entre solidarité citoyenne et institutionnelle : un impératif

Pour pérenniser ces cercles, il faut :

  • Créer des ponts entre les acteurs citoyens (familles, proches, voisins, bénévoles) et les acteurs institutionnels (établissements et professionnels de compensation, collectivités et institutions) ; avec en guise de ponts et de passerelles des professionnels de proximité en charge de s’occuper des situations pour garantir la centralité de la personne vulnérable au milieu du pont.

  • Formaliser des contrats de confiance : par exemple, des chartes ou contrat mixtes engageant les parties prenantes à collaborer.

  • Mobiliser des ressources autrement : communiquer sur un autrement, inventer et négocier de nouvelles relations, de nouvelles postures, de nouveaux pouvoirs.

Exemples inspirants :

  • Les cercles de soutien (comme ceux développés au Québec ou en Belgique) associent proches, voisins et professionnels autour d’un projet personnalisé.

  • Et d’autres dans le monde : Cercles de Soutien et de Responsabilité ; Voisins Solidaires ; Petits Frères des Pauvres ; Cercles de soutien communautaires ; Cercles de soutien pour personnes handicapées, âgées ;

  • Et les travaux du laboratoire d’idée Dediĉi – www.dedici.org : Triade d’autodétermination en triple expertise ; Petit toit ; Famille sociale étendue ; Cercle d’intimité et de confidences ; A trois pour dire Je. Après-Nous.

4. Agir maintenant : comment construire ces cercles ?

Pour passer de l’intuition à l’action, voici des pistes concrètes :

  • Organiser des sensibilisations régulières : pour renforcer la confiance, partager les informations, et ajuster les actions.

  • Identifier les personnes ressources : qui, dans l’entourage, peut s’engager ? Qui, parmi les professionnels, peut jouer un rôle de facilitateur ?

  • S’appuyer sur des outils existants : Centres Locaux d’Information et de Coordination (CLIC), ou encore les dispositifs de répit pour les aidants.

  • Demander un soutien institutionnel : solliciter les communes, les départements, ou les associations pour mobiliser et soutenir les acteurs de ces cercles. Demander une posture officielle de l’État pour rendre possible ce qui et nécessaire.

Un message clé : Ces cercles ne se construisent pas seuls. Ils ont besoin d’être reconnus, accompagnés et intégrés dans une démarche plus large de solidarité territoriale.

5. Conclusion : un appel à l’action collective

La vulnérabilité est un appel à l’innovation sociale. Les cercles de confiance, lorsqu’ils sont soutenus par des institutions et portés par des citoyens engagés, deviennent des leviers puissants pour prévenir l’isolement, améliorer la qualité de vie, et anticiper les transitions (vieillissement, handicap, fin de vie).

À nous de jouer : en tant qu’aidants, professionnels, élus ou simples citoyens, nous avons tous un rôle à jouer pour construire, dès aujourd’hui, ces alliances indispensables.

Répondez à l’enquête

 

Et si c’était ça la solution

 


Partie 1 – Pour aller à l’essentiel

Personnes handicapées, et vous, aidants : le saviez-vous ?

En France, la Communauté 360 (C360) existe dans chaque département. Mandatée et financée par l’ARS, elle agit sans condition, sans limite de temps et gratuitement, pour répondre aux projets des personnes en situation de handicap.

👉 Sa mission :

  • Accueillir, écouter et accompagner chaque projet,

  • Mobiliser bénévoles, professionnels et institutions,

  • Trouver des solutions concrètes et adaptées.

📞 Vous pouvez les appeler au 0 800 360 360 et leur dire :

« Je souhaite construire un cercle de personnes de confiance autour de moi pour :
– discuter de mes soucis et de mes rêves,
– me protéger et me défendre si besoin,
– s’occuper activement de ma situation et trouver les compensations nécessaires à mon handicap. »

Et si c’était ça, la véritable solidarité ?


Partie 2 – Pour aller plus loin

Une demande atypique mais légitime

Personnes handicapées, et vous, aidants : vous pouvez demander à la C360 quelque chose d’inhabituel, mais fondamental.

« Voici mon projet ferme, vraiment pas “comme les autres”.
Je souhaite construire un cercle de personnes de confiance, choisi par moi, pour m’écouter, me défendre, s’occuper activement de ma situation et trouver les compensations nécessaires.

Aidez-moi à rechercher les bénévoles et professionnels qui feront alliance entre eux et avec moi. Sur le temps long, veillez au maintien de ce cercle pour que je ne sois plus jamais seul. »


Les obstacles à prévoir

⚠️ Mais attention : ce chemin est difficile.

  • Le système de solidarité est à la fois riche et compliqué.

  • Les acteurs sont nombreux, dispersés, parfois concurrents entre eux.

  • La C360 n’a pas encore l’habitude d’un mandat aussi long et complexe.

Il s’agit donc moins d’une demande classique que d’une commande, qui doit se transformer en un mandat durable.


Un recours possible : la personne qualifiée

Pour appuyer cette démarche, il est pertinent de préciser :

« En parallèle, compte tenu de mes difficultés réitérées et sans soutien, j’envisage de me rapprocher de la personne qualifiée de mon département (CASF, art. L.311-5). »

Cette procédure de médiation permet de mettre en relation usagers et dispositifs, sous l’autorité conjointe de la Préfecture (État), de l’ARS et du Département.


Construire un cercle de confiance

Créer un cercle pérenne autour d’une personne vulnérable est un acte extrêmement sensible.

Les difficultés à anticiper :

  • trouver des personnes fiables (bénévoles et professionnelles),

  • instaurer une coopération stable,

  • maintenir cette organisation dans le temps.

C’est pourquoi il faut rechercher un soutien solide auprès :

  • d’associations et structures de proximité,

  • d’instances de justice, garantes de la protection et de la défense des plus faibles.


Un travail long, mais porteur d’avenir

Ce cercle repose sur un travail permanent de veille, d’animation et de relance.
Un dispositif centré sur un noyau intime, qui n’appartient qu’à vous.

Ce cercle vous permettra de ne plus jamais être seul, de partager la charge des démarches et de garantir en permanence les meilleures compensations possibles.


Conclusion

Au fond, n’est-ce pas cela, la solidarité ?
Et si c’était ça, la solution.

Le plus difficile

L’art difficile de tisser la confiance : quand l’innovation sociale révèle nos fragilités humaines

“Le plus difficile, c’est de trouver des personnes de confiance.”

Cette phrase, lue dans un document de travail (cf annexe) de Jean-Luc LEMOINE, fondateur de DEDIĈI, m’a arrêté net. Après avoir exploré pendant des heures l’architecture théorique remarquable de cette organisation dédiée aux personnes vulnérables, après avoir admiré la cohérence de leurs “5 rôles” et de leur “Méta-Processus-Principiel”, voilà que d’un trait, tout bascule vers quelque chose de plus fondamental, de plus troublant aussi.

Car derrière cette constatation apparemment simple se cache une vérité que nous préférons souvent ignorer : nous avons beau dessiner les plus beaux organigrammes de la solidarité, conceptualiser les meilleures organisations d’accompagnement, il reste que tout repose, au final, sur une denrée rare et fragile – la confiance entre êtres humains.

Un Humain anonyme.

Quand la théorie rencontre la chair humaine

Imaginez la scène. Vous êtes parent d’un enfant lourdement handicapé. Vous avez lu tous les textes de DEDIĈI, vous êtes convaincu par leur approche révolutionnaire. Vous comprenez parfaitement qu’il faut constituer autour de votre enfant cette “triade d’autodétermination”, ce cercle de confiance permanent qui l’accompagnera même quand vous ne serez plus là. L’idée est lumineuse, le concept solide.

Mais maintenant, concrètement : qui appeler ?

Votre voisin qui vous salue poliment mais évite votre regard quand votre fils fait une crise ? Cette collègue de bureau qui semble bienveillante mais n’a jamais eu d’enfant handicapé ? Ce travailleur social compétent mais qui change de poste tous les deux ans ? Cette amie d’enfance qui a disparu de votre vie le jour où le diagnostic est tombé ?

Soudain, la question théorique “Comment organiser la solidarité ?” se transforme en interrogation beaucoup plus crue : “Qui, dans mon entourage, accepterait de s’engager réellement, sur la durée, pour mon enfant différent ?”

L’épreuve de vérité de nos sociétés

C’est là que DEDIĈI nous tend un miroir impitoyable. Leur travail révèle que le problème n’est pas tant de savoir comment bien accompagner les personnes vulnérables – les méthodes existent, les bonnes pratiques sont identifiées, les outils sont développés. Le problème, c’est de trouver des humains prêts à s’investir véritablement, durablement, sans contrepartie immédiate.

“Où les rencontrer ? Comment vérifier qu’elles sont dignes de confiance, qu’elles comprennent leurs rôles et qu’elles s’entendent entre elles ?”

Ces questions de Jean-Luc LEMOINE résonnent comme un écho douloureux de notre époque. Dans nos sociétés hyperconnectées où nous avons des milliers d'”amis” sur les réseaux sociaux, nous peinons à identifier quelques personnes sur qui compter vraiment quand ça devient difficile.

La solitude organisationnelle

Il y a quelque chose de profondément émouvant dans ce constat. Voici un homme qui a consacré plus de 30 ans de sa vie à développer une architecture théorique d’une sophistication remarquable pour améliorer le sort des personnes vulnérables. Il a créé des concepts, écrit des livres, formé des professionnels, convaincu des institutions. Et au moment de passer à l’acte, il bute sur la question la plus basique : “Qui va vraiment venir ?”

Cette vulnérabilité du système lui-même me touche. Car elle révèle que même l’innovation sociale la plus aboutie reste à la merci de notre capacité collective à créer du lien, de la confiance, de l’engagement mutuel.

“Il faut les former, les renforcer, faire en sorte que certaines s’investissent plus que d’autres et veiller à ce que ce cercle existe réellement.”

Derrière cette phrase technique se cache une réalité très humaine : il faut convaincre, rassurer, motiver, parfois supplier. Il faut gérer les egos, les susceptibilités, les emplois du temps chargés, les bonnes intentions qui s’essoufflent.

L’alchimie fragile des relations humaines

Jean-Luc LEMOINE parle d’“alchimie fragile mais puissante”. Cette expression me semble parfaitement juste. La confiance, ça ne se fabrique pas en série. Ça ne se décrète pas par voie hiérarchique. Ça ne s’achète pas avec un budget.

La confiance, ça se tisse, grain par grain, expérience après expérience. Et surtout, ça peut se briser d’un coup, sur un malentendu, une parole de travers, une absence au mauvais moment.

“La proximité peut susciter bien des tensions : affections, froideurs, souvenirs sensibles qui bouleversent tout.”

Voilà la réalité crue : ces cercles de confiance que DEDIĈI appelle de ses vœux sont composés d’êtres humains avec leurs histoires, leurs blessures, leurs limites. L’accompagnement de la vulnérabilité révèle nos propres vulnérabilités.

Cette bénévole si dévouée qui craque un jour parce que sa propre mère entre en EHPAD. Ce professionnel compétent qui s’épuise et change de voie. Cette amie fidèle qui déménage pour des raisons professionnelles. Ce proche aidant qui vieillit et devient lui-même fragile.

Le défi de la permanence dans l’impermanence

L’un des défis les plus vertigineux que soulève DEDIĈI, c’est celui de la permanence. Comment construire quelque chose de durable avec du matériau humain essentiellement impermanent ?

“Il doit être reconnu et respecté de l’extérieur, disposer de pouvoirs, et être piloté de manière à garantir la qualité de son fonctionnement.”

Cette phrase révèle toute la complexité de l’entreprise. Il ne suffit pas de réunir quelques bonnes volontés autour d’une personne vulnérable. Il faut que ce cercle soit reconnu – c’est-à-dire légitime aux yeux des autres. Il faut qu’il dispose de pouvoirs – c’est-à-dire d’une capacité d’action réelle. Il faut qu’il soit piloté – c’est-à-dire organisé pour survivre aux aléas humains.

En d’autres termes, il faut institutionnaliser l’informel, bureaucratiser la spontanéité, professionnaliser l’amour. Contradiction vertigineuse.

La capitalisation impossible de l’humain

“Au fil du temps, les gens passent, viennent, reviennent, sans qu’on capitalise la connaissance de la situation.”

Cette observation touche au cœur d’un problème fondamental de notre société de l’information : nous savons stocker des téraoctets de données, mais nous ne savons pas capitaliser la connaissance intime qu’une personne acquiert au fil des années sur les besoins, les réactions, les préférences d’un proche vulnérable.

Quand Marie, qui s’occupait si bien de Paul depuis cinq ans, déménage à l’autre bout de la France, elle emporte avec elle une connaissance irremplaçable : elle savait que Paul a peur du noir, qu’il adore les concerts de piano, qu’il se braque quand on lui parle trop fort, qu’il faut toujours commencer par lui demander s’il a bien dormi pour qu’il soit réceptif.

Cette connaissance-là ne se transmet pas par email. Elle ne s’écrit pas dans un dossier. Elle se vit, se partage, se démontre. Et quand Marie part, il faut recommencer à zéro avec quelqu’un d’autre. Encore et encore.

L’acceptation mutuelle, ce luxe rare

“Quand la personne vulnérable doit accepter et reconnaître ces personnes de confiance, ce n’est pas évident : il faut du temps pour que la vraie parole s’exprime et que chacun se comprenne.”

Voilà peut-être l’une des observations les plus fines de Jean-Luc LEMOINE. Nous raisonnons souvent comme si la personne vulnérable était passive, reconnaissante par avance de toute aide proposée. Mais la réalité est plus complexe.

La personne handicapée aussi a le droit de ne pas avoir d’atomes crochus avec son nouveau “référent”. L’enfant maltraité aussi peut ne pas faire confiance du premier coup à sa nouvelle famille d’accueil. La personne âgée aussi peut préférer l’aide-soignante qui la fait rire à celle qui est techniquement plus compétente.

L’accompagnement de qualité ne se décrète pas. Il se co-construit, dans une acceptation mutuelle qui prend du temps. Du temps que nos systèmes administratifs, nos budgets annuels, nos évaluations trimestrielles ne savent pas toujours respecter.

La double veille, ou l’alliance nécessaire du cœur et des moyens

Face à ces défis, Jean-Luc LEMOINE propose une solution qui me semble d’une grande sagesse :

“Des cellules de veille sont nécessaires, à la fois citoyennes — parce qu’il y a plus de cœur — et institutionnelles — parce qu’il y a plus de moyens — afin que ces deux logiques se mettent en mouvement au service de la personne.”

Cette phrase réconcilie deux approches souvent opposées. D’un côté, la solidarité citoyenne, spontanée, généreuse, mais fragile et imprévisible. De l’autre, la solidarité institutionnelle, organisée, pérenne, mais parfois bureaucratique et déshumanisée.

DEDIĈI propose de marier les deux : que les citoyens apportent leur cœur, leur engagement personnel, leur connaissance intime des situations. Que les institutions apportent leurs moyens, leur expertise, leur capacité d’organisation sur la durée.

La beauté fragile d’un idéal nécessaire

En lisant ce texte de Jean-Luc LEMOINE, j’ai été frappé par un mélange d’admiration et de mélancolie. Admiration devant la lucidité de l’analyse et l’ambition du projet. Mélancolie devant la difficulté immense de l’entreprise.

Car au fond, ce que DEDIĈI nous demande, c’est de redevenir une société où l’on peut vraiment compter les uns sur les autres. Une société où la confiance n’est pas un luxe mais une ressource partagée. Une société où accompagner les plus vulnérables n’est pas un métier de spécialistes mais une responsabilité citoyenne assumée.

C’est beau. C’est nécessaire. Et c’est terriblement difficile.

Le pari de l’intelligence collective

“C’est une alchimie fragile mais puissante, qui ne fonctionne que s’il existe une intelligence collective capable de se renforcer elle-même ou, à défaut, d’être soutenue de l’extérieur.”

Cette phrase me semble contenir tout l’espoir et toute l’inquiétude du projet DEDIĈI. L’espoir : oui, c’est possible, l’intelligence collective peut émerger, se renforcer, créer des miracles relationnels. L’inquiétude : et si elle n’émerge pas ? Et si nous ne savons plus créer ensemble ?

Alors il faut “la soutenir de l’extérieur”. Autrement dit, créer des structures, des formations, des accompagnements pour aider les humains à mieux coopérer. Institutionnaliser la solidarité pour qu’elle survive à nos défaillances individuelles.

L’art de la compensation humaine

“En général, la personne sait faire certaines choses seule : s’exprimer, se défendre, se protéger, gérer son quotidien. Mais lorsqu’il manque plusieurs de ces capacités, il faut des compensations, des béquilles, des soutiens pour combler ces vides.”

Cette approche me touche par sa simplicité et sa justesse. Au lieu de voir la personne vulnérable comme un “cas” à traiter, DEDIĈI la voit comme un être humain avec des capacités et des limitations, comme nous tous. Simplement, là où nous compensons naturellement nos faiblesses par nos forces ou par l’aide spontanée de notre entourage, elle a besoin d’une compensation plus organisée.

C’est une vision profondément égalitaire : nous sommes tous vulnérables, nous avons tous besoin d’aide, nous méritons tous un cercle de confiance. Certains l’ont spontanément, d’autres ont besoin qu’on l’organise. Voilà tout.

L’horizon de la convention

“Les acteurs doivent, par convention, définir ce qui sera fait, puis se projeter vers l’avenir pour construire des projets de vie, des initiatives et d’autres réalisations.”

Cette notion de “convention” me semble centrale. Elle suggère que la solidarité efficace ne peut reposer sur la seule bonne volonté. Il faut des accords explicites, des engagements formalisés, des projections partagées.

Mais attention : formaliser n’est pas bureaucratiser. Il s’agit plutôt de créer un cadre suffisamment clair pour que chacun sache à quoi il s’engage, et suffisamment souple pour s’adapter aux réalités humaines changeantes.

Le paradoxe de l’innovation sociale

En définitive, ce texte de Jean-Luc LEMOINE révèle le paradoxe fascinant de l’innovation sociale : plus elle est aboutie théoriquement, plus elle révèle les limites de notre humanité ordinaire.

DEDIĈI ne propose pas une solution technique mais une révolution relationnelle. Or les révolutions relationnelles sont les plus difficiles à mener, parce qu’elles dépendent de la transformation de chacun d’entre nous.

Il ne suffit pas de convaincre des décideurs politiques ou des directeurs d’établissements. Il faut convaincre des milliers de citoyens ordinaires de s’engager différemment, plus profondément, plus durablement auprès des personnes vulnérables de leur entourage.

Il faut nous convaincre, vous et moi, d’accepter d’être ces “personnes de confiance” que les plus fragiles cherchent désespérément.

L’appel silencieux

Car c’est bien de cela qu’il s’agit, au fond. Derrière tous les concepts savants de DEDIĈI, derrière leurs “triades d’autodétermination” et leurs “méta-processus principiels”, il y a un appel très simple, très humain :

“Veux-tu être ma personne de confiance ?”
“Veux-tu faire partie de mon petit toit ?”
“Veux-tu m’aider à être l’égal des autres ?”
“Veux-tu être là, même quand ce sera difficile, même quand tu auras autre chose à faire, même quand je ne pourrai plus te remercier ?”

L’épreuve de notre époque

La lecture de ce document m’a finalement convaincu que DEDIĈI nous propose bien plus qu’une innovation dans l’accompagnement social. C’est un diagnostic impitoyable de notre époque et un défi lancé à notre humanité.

Dans nos sociétés individualistes, hyperconnectées mais relationnellement appauvries, où l’engagement durable fait peur et où la vulnérabilité dérange, DEDIĈI nous demande de renouer avec des valeurs apparemment désuètes : la fidélité, la solidarité concrète, l’engagement à long terme.

C’est un pari fou. C’est peut-être un pari perdu d’avance. Mais c’est aussi, peut-être, le seul pari qui vaille vraiment d’être tenté.

L’invitation à l’humilité

Car finalement, ce texte de Jean-Luc LEMOINE nous invite à une forme d’humilité collective. Après des décennies de réformes, de dispositifs, de politiques publiques en tous genres, force est de constater que les personnes vulnérables sont souvent encore seules face à leurs difficultés.

Peut-être parce que nous nous sommes trop reposés sur les institutions, sur les professionnels, sur “les autres”. Peut-être parce que nous avons oublié que la solidarité, avant d’être un principe politique, est d’abord une pratique humaine quotidienne.

DEDIĈI nous rappelle cette vérité simple : pour que les plus vulnérables soient moins seuls, il faut que nous, les moins vulnérables, acceptions d’être moins seuls aussi. Il faut recréer du lien, de la confiance, de l’engagement mutuel.

L’art difficile d’être humain ensemble

“Le plus difficile, c’est de trouver des personnes de confiance.”

Cette phrase, qui ouvrait ma réflexion, prend maintenant une résonance différente. Elle n’est plus seulement un constat technique sur les difficultés de mise en œuvre d’une innovation sociale. Elle devient une interrogation existentielle sur notre capacité collective à faire société.

Sommes-nous encore capables de créer de la confiance durable ? Savons-nous encore nous engager les uns envers les autres au-delà de nos intérêts immédiats ? Acceptons-nous de nous laisser transformer par la rencontre avec la vulnérabilité d’autrui ?

Ces questions dépassent largement le champ du handicap ou de l’action sociale. Elles touchent au cœur de notre projet de société. Car une société qui ne sait plus créer de la confiance autour de ses membres les plus fragiles est une société qui perd son âme.

DEDIĈI, avec sa belle théorie et ses constats lucides, nous tend finalement un miroir : quelle société voulons-nous être ? Celle qui conceptualise la solidarité ou celle qui la pratique ? Celle qui développe de beaux dispositifs ou celle qui crée de vraies relations ?

La réponse n’est pas dans les livres de Jean-Luc LEMOINE, si remarquables soient-ils. Elle est dans notre capacité collective à accepter l’invitation : devenir, chacun à notre mesure, cette “personne de confiance” que quelqu’un, quelque part, cherche désespérément.

Car au fond, nous sommes tous, à un moment ou un autre de nos vies, cette personne vulnérable qui espère trouver des humains sur qui compter vraiment.

Et nous sommes tous, potentiellement, cette personne de confiance que quelqu’un attend.

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Annexe

Le texte du bref échange avec Jean-Luc LEMOINE août 2025

Le cercle de confiance, le petit Toit, la famille sociale étendue, La triade d’autodétermination, le après nous

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« Le plus difficile, c’est de trouver des personnes de confiance. Où les rencontrer ? Comment vérifier qu’elles sont dignes de confiance, qu’elles comprennent leurs rôles et qu’elles s’entendent entre elles ? Il faut les former, les renforcer, faire en sorte que certaines s’investissent plus que d’autres et veiller à ce que ce cercle existe réellement.

Qui s’occupe alors de la situation ? Les citoyens observent, puis sollicitent les professionnels qui, en principe, sont là pour cela — mais trop souvent ils n’agissent pas. Au fil du temps, les gens passent, viennent, reviennent, sans qu’on capitalise la connaissance de la situation. Quand la personne vulnérable doit accepter et reconnaître ces personnes de confiance, ce n’est pas évident : il faut du temps pour que la vraie parole s’exprime et que chacun se comprenne.

Il faut bâtir une alliance, un réseau de confiance sur le long terme ; un réseau qui se renouvelle, se renforce, partage les informations, puis sait représenter la situation devant les institutions, défendre la personne concernée et faire progresser les choses. C’est là toute la difficulté : où trouver ces personnes ? Comment leur expliquer leur rôle ? Comment les inviter à s’engager ? Comment la personne vulnérable peut-elle avoir envie de les solliciter ?

La proximité peut susciter bien des tensions : affections, froideurs, souvenirs sensibles qui bouleversent tout. C’est une alchimie fragile mais puissante, qui ne fonctionne que s’il existe une intelligence collective capable de se renforcer elle-même ou, à défaut, d’être soutenue de l’extérieur.

Il faut donc réussir à constituer ce cercle de confiance, vérifier qu’il existe, qu’il est de qualité et pérenne, c’est-à-dire organisé pour survivre malgré la présence ou l’absence des acteurs. Il doit être reconnu et respecté de l’extérieur, disposer de pouvoirs, et être piloté de manière à garantir la qualité de son fonctionnement.

Des cellules de veille sont nécessaires, à la fois citoyennes — parce qu’il y a plus de cœur — et institutionnelles — parce qu’il y a plus de moyens — afin que ces deux logiques se mettent en mouvement au service de la personne.

En général, la personne sait faire certaines choses seule : s’exprimer, se défendre, se protéger, gérer son quotidien. Mais lorsqu’il manque plusieurs de ces capacités, il faut des compensations, des béquilles, des soutiens pour combler ces vides. Les acteurs doivent, par convention, définir ce qui sera fait, puis se projeter vers l’avenir pour construire des projets de vie, des initiatives et d’autres réalisations. »

Et si on commençait ici, maintenant

À trois, sous mon petit toit, pour dire “Je”

Et si on construisait un petit toit solide pour chaque personne vulnérable, un “truc” vivant et participatif pour découvrir, comprendre et initier une forme renforcée de solidarité citoyenne autour de chacune d’elles. Pour qu’elles puissent s’autodéterminer et bénéficier des grands toits de la solidarité institutionnelle, en toute sécurité, bien protégées par leurs petits toits qui les suivraient tout le temps, partout où elles sont, partout où elles iront.

Pourquoi maintenant ?

Parce que, face à la vulnérabilité, l’espoir sociétal d’une organisation humaine autour de la personne vulnérable est le dernier moyen d’imaginer un avenir plus désirable pour elle. Parce qu’un cercle de personnes de confiance est nécessaire pour que sa vie et celle de ses proches soit plus simple.

Et c’est ce que propose DEDIĈI avec:

    • Un petit toit : l’abri, l’accompagnement humain privé de la personne.

    • Une triade d’autodétermination : une alliance, une connivence intime et permanente entre la personne, ses proches et les professionnels.

    • Un cercle de confidence: des personnes de confiance qui écoutent, suivent, soutiennent durablement la personne, parce qu’elles sont elles-mêmes soutenues par des institutions qui les aideront à faire cela.

    • Une famille sociale étendue: au-delà de la famille biologique, la solidarité s’organise en privé pour réinventer la chaleur de proches sur qui on peut compter.

Et si on commençait… ici et maintenant ?

Que puis-je faire dans ma vie ou dans mon métier ?

  • Inviter des personnes de confiance à se retrouver autour de la personne vulnérable.

  • Poser les premières questions : qui joue déjà un rôle ? Que manque-t-il ?

  • Créer un cercle de confiance, même tout petit.

  • Mobiliser les institutions, les associations, les élus pour soutenir cette dynamique.

  • Veiller à ce que cela dure, se renouvelle, et s’ajuste à chaque moment de vie.

Ce que ça change, pour de vrai :

Une alliance entre la solidarité citoyenne et la solidarité institutionnelle avec les bénéfices suivants :

Pour la personne :
La réalité d’être au cœur des préoccupations de la solidarité, reconnue, protégée, écoutée et actrice de sa propre vie.

Pour les proches aidants :
Du soulagement immédiat et pour toujours, du partage, et la possibilité de vivre aussi leur propre vie tout en restant présents.

Pour les professionnels et les institutions :
Une organisation efficiente, fiable et pérenne, co-construite avec les citoyens, pour mieux agir.

Et si, ensemble, nous inventions l’avenir d’un soutien sanctuarisé de la solidarité ?

Citoyens bienveillants, proches, personnes vulnérables, prenez l’initiative. Professionnels et institutions, faites un pas de côté, ne les « tenez » plus mais soutenez-les. Donnez-leur le pouvoir de mieux vous utiliser.

Envie d’en savoir plus ?
Livret : Le petit toit de la personne vulnérable.

APPV: l’artisan d’une alliance solidaire pour la vie

Et si, au lieu d’organiser des réponses ponctuelles, nous construisions ensemble un cadre relationnel pérenne, un filet de confiance tissé pour la vie entière d’une personne vulnérable ? Et si cette organisation reposait non seulement sur des professionnels, mais aussi sur des proches, des bénévoles, des personnes de cœur – ces membres de la solidarité citoyenne – qui font alliance avec les institutions pour ne jamais laisser personne seul ?

Ce n’est pas une utopie. C’est l’intention sans doute profonde de l’APPV, cette version enrichie et ambitieuse de l’assistant de parcours et de projet de vie. Une mission encore trop souvent réduite ou amalgamée à de la coordination de services, mais qui pourrait, si elle se saisit de son véritable potentiel, devenir le pilier d’une révolution douce de l’accompagnement.

Une mission sans condition, sans limite, sans abandon

L’APPV peut être mobilisé sans demande MDPH, gratuitement, à n’importe quel moment, sans durée limitée, inconditionnellement.

Ce caractère inconditionnel en fait un outil potentiellement redoutable et pertinent pour stabiliser les contextes de vie des personnes vulnérables. Ce n’est pas un simple relais, c’est un garant d’environnement protecteur, durable, fluide.

C’est une opportunité unique d’allier les forces citoyennes et institutionnelles.

Concrètement ? Les familles, amis, voisins, bénévoles – ceux qui veillent aujourd’hui sans cadre officiel – pourraient désormais trouver en l’APPV un partenaire, un tiers structurant, un soutien pour se relayer, se renforcer, se formaliser autour d’un objectif : que la personne vulnérable puisse vivre pleinement, choisir librement, évoluer sereinement.

Des cercles de confiance qui s’ancrent dans la durée

Les triades d’autodétermination et cercles de confiance ne sont pas des dispositifs abstraits. Ce sont des familles sociales étendues, des réseaux intimes de vigilance bienveillante, que l’APPV aiderait à faire naître, grandir, s’organiser, et durer.

Et ce sont eux, ces cercles, qui deviendraient les garants de l’autodétermination réelle de la personne vulnérable – pas sur le papier, mais dans la vraie vie.

Pour cela, l’APPV agirait comme catalyseur d’alliances durables :

  • Il ferait entrer les citoyens de proximité dans le jeu, sans les épuiser, en les entourant de cadres et d’outils adaptés.

  • Il conjuguerait les forces institutionnelles et les élans humains, pour que l’accompagnement ne repose plus sur un seul pilier fragile.

  • Il veillerait à la maintenance vivante de ce cercle : repérer les fragilités, anticiper les départs, accueillir de nouveaux membres, relancer l’élan collectif.

Une nouvelle lecture de l’accompagnement : sanctuariser la relation

Autour de chaque personne vulnérable, il y a des figures de confiance prêtes à s’impliquer, mais qui souvent s’interrogent : “Comment faire pour ne pas flancher ? Pour ne pas être seul ? Pour que ça tienne dans le temps, pour que ça fonctionne bien ?”

L’APPV leur répondrait : “Je suis là pour ça.”
Pas pour décider à la place de la personne. Mais pour faire en sorte qu’autour de la personne vulnérable, les bonnes personnes soient là, au bon moment, dans une logique de relais, de soutien, et d’engagement formalisé.

C’est cela que nous appelons “sanctuariser la relation d’accompagnement”. Créer une alliance où les proches, les citoyens de proximité, les institutions, et les professionnels ne se croisent pas par hasard, mais s’allient dans une construction pensée, évolutive, profondément humaine.

Un appel à celles et ceux qui veulent que ça tienne.

Aujourd’hui, des milliers de personnes vulnérables ont besoin d’un cadre relationnel stable pour s’autodéterminer. Pas une prise en charge. Pas une prestation. Un entourage structuré, bienveillant, durable.

Autour d’elles, il y a des parents qui s’épuisent, des amis qui s’inquiètent, des professionnels qui tâtonnent. Et si, tous ensemble, on choisissait de faire alliance ?
Une alliance entre la solidarité citoyenne, généreuse mais souvent isolée, et la solidarité institutionnelle, puissante mais compliquée.

L’APPV serait le trait d’union possible. Il pourrait initier, maintenir, renforcer et sanctuariser ces cercles de confiance qui changent la vie. Il ne décidera pas à la place. Il rendra possible une organisation vivante, collective, humaine, pérenne.

Alors, familles, bénévoles, aidants, professionnels du médico-social, institutions engagées :
Mobilisez sans tarder un APPV.

  • Invitez-le à bâtir avec vous une triade de confiance.

  • Faites de chaque accompagnement une alliance durable.

Parce que ce que nous cherchons, ce n’est pas juste une solution pour aujourd’hui.
C’est une promesse tenue pour demain.

Marraines et Parrains

Un rôle simple et naturel au cœur de la solidarité citoyenne.

Chez DEDIĈI, nous affirmons que chaque personne vulnérable a besoin d’être entourée, soutenue et protégée. Non pas par des institutions ou des procédures, mais par des personnes réelles, présentes, et profondément humaines.

Parmi les rôles essentiels qui structurent l’organisation solidaire proposée par DEDIĈI, le rôle complémentaire de parrain bienveillant se distingue par sa simplicité, sa disponibilité, et sa portée. C’est un rôle accessible à tous, sans condition, et qui peut avoir un impact immense.

C’est une incarnation de ce que peut être la solidarité citoyenne la plus pure.

Une présence indéfinissable

Le parrain au sens de DEDIĈI ne prend pas forcement en charge une situation, ne dirige rien, ne gère rien. Il est là comme il le souhaite : une présence humaine, toujours sincère. Il est une vigilance, un regard bienveillant, une main tendue sans obligation.

Le parrain s’apparente à une posture: celle d’être un appui fiable et constant, un témoin, parfois un confident.

Un engagement libre, sans contrainte

Ce qui fait la force de ce rôle au sein du rôle de la « Défense Ultime » de DEDIĈI , c’est justement sa souplesse. Le parrain s’engage à son rythme, selon ses capacités. Il n’a pas de cahier des charges, pas de comptes à rendre, pas d’obligations imposées. Il donne ce qu’il peut, quand il le peut. Et cela suffit.

Ce rôle permet à chacun de s’impliquer dans la solidarité au^res de la personne vulnérable sans crainte ni épuisement. Il ouvre la voie à une mobilisation large, dans le respect des réalités de chacun.

Un repère dans la « Défense Ultime »

Comme on l’a dit, le rôle de parrain s’inscrit dans le rôle plus large de la « défense ultime » tel que défini par DEDIĈI. Les acteurs de ce rôle ne sont pas seuls. Ils font partie des personnes de confiance de la personne vulnérable : un cercle, ou triade d’autodétermination, qui réunit la personne elle-même, ses protecteurs, ceux qui s’occupent de la situation, et plus loin les apporteurs de compensations, et les soutiens institutionnels. Le tout forme une famille sociale étendue.

Plusieurs parrains peuvent coexister au service de ce cercle. Chacun vient avec ce qu’il est et ce qu’il a, et joue à sa manière avec sa propre intensité, sa propre relation.

Une coopération discrète mais essentielle

Le parrain n’agit pas dans l’ombre, ni en marge. Il agit dans la discrétion et dans une coopération respectueuse avec les autres acteurs du cercle. Il peut être consulté, écouté, parfois être relais. Il est une voix qui compte, précisément parce qu’elle est libre et désintéressée.

Ce rôle de vigilance douce et de présence continue est souvent ce qui fait la différence dans la durée. Il garantit que la personne ne sera jamais complètement seule, même lorsque les autres intervenants changent ou s’épuisent.

Une présence qui échappe aux définitions

On pourrait dire du parrain qu’il est un ange gardien, une bonne étoile incarnée, ou une fée sans magie apparente. Il ne transforme rien par miracle, mais sa simple présence change l’atmosphère. Il est là comme un souffle qui rassure, une lueur dans le quotidien, une fidélité silencieuse qui tient chaud sans faire de bruit. On ne le voit pas toujours, mais quand il est là, on respire mieux. Il n’agit pas à la place, il n’agit même pas toujours. Il est. Et c’est souvent tout ce qu’il fallait.

Ce que nous attendons d’un parrain

Être constant sans engagement, même modestement.
Offrir une présence humaine, sans chercher à prendre la place d’un autre.
Respecter l’autonomie de la personne et ne jamais se substituer à elle.
Garder une posture éthique et libre.
S’inscrire dans une coopération avec les autres membres du cercle.

Une invitation à s’engager avec le cœur

Le parrainage proposé par DEDIĈI n’est ni une fonction, ni un statut. C’est une posture. Un choix de solidarité vivante. Une manière de dire : je suis là, pour toi, sans attente, sans contrat, simplement parce que tu es une personne, et que ta présence mérite d’être reconnue.

Chacun peut tenir ce rôle. Il n’exige pas de compétence technique. Il demande seulement de la bienveillance, de la constance, et un sens du respect. C’est un engagement léger dans sa forme, mais fondamental dans son intention.

Pour aller plus loin

Si cette démarche vous interpelle, si vous pensez pouvoir devenir ce repère humain pour quelqu’un, même un peu, même parfois, nous vous invitons à nous contacter. Nous vous accompagnerons, nous vous expliquerons, sans précipitation.

A bientôt peut-être.

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Choisissez votre annonce, et repondez-y

Accessible, sincère

Et si vous deveniez le repère tranquille de quelqu’un qui en a besoin ?
Pas besoin de diplôme ni d’expérience. Juste une envie d’être là à votre manière. Bienveillant. DEDIĈI cherche des personnes de confiance pour tenir un rôle discret mais fondamental : offrir une présence régulière, humaine, autour d’une personne vulnérable. Un rôle sans contrainte, mais avec un vrai sens. On vous explique tout, simplement. Et vous choisissez ce que vous pouvez offrir.

Poétique, à toucher le cœur

Devenez ce souffle de présence qui change tout.
Une personne vulnérable n’a pas toujours besoin qu’on fasse, mais qu’on soit là. Juste là. DEDIĈI propose un engagement doux, souple, pour celles et ceux qui veulent veiller sans imposer. Un rôle de confiance, de cœur, de constance. Un lien. Une lumière. Une main posée sur l’épaule, sans mot, mais avec tout le sens.
Prenez contact avec nous. Vous serez guidé, jamais contraint.

Simple et mobilisateur

Cherchons marraines et parrains du cœur.
Vous avez un peu de temps, un peu d’écoute, une envie d’aider ? Offrez une présence bienveillante à une personne vulnérable. Pas de dossier, pas de trucs compliqués. Juste un engagement humain, stable, dans la durée. Un geste modeste. Un impact immense.

Vous souhaiteriez garder le contact avec une personne vulnérable ?
Vous vous intéressez à son avenir sans obligations ?

Contactez-nous

 

L’IGAS et DEDICÎ

DEDICÎ: La solution invisible depuis trop longtemps

À propos du rapport IGAS 2024-017R : « Handicap – Comment transformer l’offre sociale et médico-sociale pour mieux répondre aux attentes des personnes ? »

Janvier 2025. L’Inspection générale des affaires sociales publie un rapport majeur :
« Comment transformer l’offre sociale et médico-sociale pour mieux répondre aux attentes des personnes handicapées ? »
(Rapport IGAS 2024-017R – Guegan, Le Guillou, Le Morvan)

Ce rapport dresse un constat lucide et sans appel :

  • Les freins à la transformation sont structurels, culturels, juridiques, humains.

  • Les logiques de silo empêchent une organisation fluide et adaptée autour des personnes.

  • Les dispositifs peinent à articuler le pouvoir d’agir des personnes concernées avec les réponses institutionnelles.

DEDICÎ prend acte de ce constat parce qu’il l’a anticipé depuis trop longtemps. Nous sommes déjà bien plus loin, sans  écoute et sans grands soutiens.
Depuis des années, nous portons une réponse concrète à cette crise silencieuse de la solidarité. Et nous le disons aujourd’hui, avec fermeté :

Ce que propose DEDICÎ depuis des décennies :

  • Une organisation à double fondation : citoyenne et institutionnelle.

  • Une solidarité qui s’ancre dans des rôles clairs, vécus, réajustables.

  • Une triade d’autodétermination autour de la personne.

Ce que l’IGAS appelle de ses vœux dans ce rapport :

  • La coordination réelle des acteurs

  • L’implication structurée des familles et des aidants

  • La fluidité des parcours

  • Le soutien au pouvoir d’agir

  • La création de solutions modulaires, personnalisées, soutenues par les territoires

…tout cela DEDICÎ l’a déjà imaginé et expérimenté, par un détour théorique de très haut niveau, et en vivant des situations réelles, avec des personnes réelles.

Pourquoi notre solution reste-t-elle si peu entendue ?

Parce qu’elle est trop simple dans un monde devenu trop compliqué.
Parce qu’elle vient des citoyens, non pas d’une autorité administrative.
Parce qu’elle fait confiance à la parole de ceux qu’on n’écoute pas assez.

Et pourtant, elle marche.

Notre proposition : une alliance structurée

DEDICÎ appelle à mettre en œuvre un modèle mixte de solidarité, tel que le rapport IGAS en révèle l’urgence :

  • Des cercles de confiance autour de chaque personne vulnérable, vivants, évolutifs, sanctuarisés.

  • Des cellules citoyennes de veille, pour garantir la continuité du lien humain et la réactivité du soutien.

  • Une gouvernance partagée, où les institutions n’imposent pas, mais coopèrent avec les citoyens.

  • Un langage commun, co-construit entre savoirs professionnels et vécus d’usage.

DEDICÎ n’attend pas une n-ième réforme. DEDICÎ agit avec les tripes, le cœur et l’esprit de l’impliqué qui crie aux concernés à ne plus pouvoir se faire entendre, écouter et comprendre.

Nous proposons dès aujourd’hui :

  • D’ouvrir le dialogue avec les territoires, les ARS, les conseils départementaux, les MDPH.

  • De mettre à disposition nos outils, nos expériences, nos méthodes.

  • De contribuer à la construction du « schéma départemental conjoint » évoqué dans les recommandations IGAS.

Pour aller plus loin :
Rapport IGAS 2024-017R – janvier 2025 :
Handicap : comment transformer l’offre sociale et médico-sociale pour mieux répondre aux attentes des personnes ?

Conclusion :

DEDICÎ propose déjà aujourd’hui ce que l’IGAS cherche à faire émerger pour demain.
Ce n’est pas une critique du rapport IGAS. C’est un appel à alliance et à mise en œuvre commune.
La réponse existe. Elle est expérimentée. Il est temps de la reconnaître.

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