Marraines et Parrains

Un rôle simple et naturel au cœur de la solidarité citoyenne.

Chez DEDIĈI, nous affirmons que chaque personne vulnérable a besoin d’être entourée, soutenue et protégée. Non pas par des institutions ou des procédures, mais par des personnes réelles, présentes, et profondément humaines.

Parmi les rôles essentiels qui structurent l’organisation solidaire proposée par DEDIĈI, le rôle complémentaire de parrain bienveillant se distingue par sa simplicité, sa disponibilité, et sa portée. C’est un rôle accessible à tous, sans condition, et qui peut avoir un impact immense.

C’est une incarnation de ce que peut être la solidarité citoyenne la plus pure.

Une présence indéfinissable

Le parrain au sens de DEDIĈI ne prend pas forcement en charge une situation, ne dirige rien, ne gère rien. Il est là comme il le souhaite : une présence humaine, toujours sincère. Il est une vigilance, un regard bienveillant, une main tendue sans obligation.

Le parrain s’apparente à une posture: celle d’être un appui fiable et constant, un témoin, parfois un confident.

Un engagement libre, sans contrainte

Ce qui fait la force de ce rôle au sein du rôle de la « Défense Ultime » de DEDIĈI , c’est justement sa souplesse. Le parrain s’engage à son rythme, selon ses capacités. Il n’a pas de cahier des charges, pas de comptes à rendre, pas d’obligations imposées. Il donne ce qu’il peut, quand il le peut. Et cela suffit.

Ce rôle permet à chacun de s’impliquer dans la solidarité au^res de la personne vulnérable sans crainte ni épuisement. Il ouvre la voie à une mobilisation large, dans le respect des réalités de chacun.

Un repère dans la « Défense Ultime »

Comme on l’a dit, le rôle de parrain s’inscrit dans le rôle plus large de la « défense ultime » tel que défini par DEDIĈI. Les acteurs de ce rôle ne sont pas seuls. Ils font partie des personnes de confiance de la personne vulnérable : un cercle, ou triade d’autodétermination, qui réunit la personne elle-même, ses protecteurs, ceux qui s’occupent de la situation, et plus loin les apporteurs de compensations, et les soutiens institutionnels. Le tout forme une famille sociale étendue.

Plusieurs parrains peuvent coexister au service de ce cercle. Chacun vient avec ce qu’il est et ce qu’il a, et joue à sa manière avec sa propre intensité, sa propre relation.

Une coopération discrète mais essentielle

Le parrain n’agit pas dans l’ombre, ni en marge. Il agit dans la discrétion et dans une coopération respectueuse avec les autres acteurs du cercle. Il peut être consulté, écouté, parfois être relais. Il est une voix qui compte, précisément parce qu’elle est libre et désintéressée.

Ce rôle de vigilance douce et de présence continue est souvent ce qui fait la différence dans la durée. Il garantit que la personne ne sera jamais complètement seule, même lorsque les autres intervenants changent ou s’épuisent.

Une présence qui échappe aux définitions

On pourrait dire du parrain qu’il est un ange gardien, une bonne étoile incarnée, ou une fée sans magie apparente. Il ne transforme rien par miracle, mais sa simple présence change l’atmosphère. Il est là comme un souffle qui rassure, une lueur dans le quotidien, une fidélité silencieuse qui tient chaud sans faire de bruit. On ne le voit pas toujours, mais quand il est là, on respire mieux. Il n’agit pas à la place, il n’agit même pas toujours. Il est. Et c’est souvent tout ce qu’il fallait.

Ce que nous attendons d’un parrain

Être constant sans engagement, même modestement.
Offrir une présence humaine, sans chercher à prendre la place d’un autre.
Respecter l’autonomie de la personne et ne jamais se substituer à elle.
Garder une posture éthique et libre.
S’inscrire dans une coopération avec les autres membres du cercle.

Une invitation à s’engager avec le cœur

Le parrainage proposé par DEDIĈI n’est ni une fonction, ni un statut. C’est une posture. Un choix de solidarité vivante. Une manière de dire : je suis là, pour toi, sans attente, sans contrat, simplement parce que tu es une personne, et que ta présence mérite d’être reconnue.

Chacun peut tenir ce rôle. Il n’exige pas de compétence technique. Il demande seulement de la bienveillance, de la constance, et un sens du respect. C’est un engagement léger dans sa forme, mais fondamental dans son intention.

Pour aller plus loin

Si cette démarche vous interpelle, si vous pensez pouvoir devenir ce repère humain pour quelqu’un, même un peu, même parfois, nous vous invitons à nous contacter. Nous vous accompagnerons, nous vous expliquerons, sans précipitation.

A bientôt peut-être.

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Choisissez votre annonce, et repondez-y

Accessible, sincère

Et si vous deveniez le repère tranquille de quelqu’un qui en a besoin ?
Pas besoin de diplôme ni d’expérience. Juste une envie d’être là à votre manière. Bienveillant. DEDIĈI cherche des personnes de confiance pour tenir un rôle discret mais fondamental : offrir une présence régulière, humaine, autour d’une personne vulnérable. Un rôle sans contrainte, mais avec un vrai sens. On vous explique tout, simplement. Et vous choisissez ce que vous pouvez offrir.

Poétique, à toucher le cœur

Devenez ce souffle de présence qui change tout.
Une personne vulnérable n’a pas toujours besoin qu’on fasse, mais qu’on soit là. Juste là. DEDIĈI propose un engagement doux, souple, pour celles et ceux qui veulent veiller sans imposer. Un rôle de confiance, de cœur, de constance. Un lien. Une lumière. Une main posée sur l’épaule, sans mot, mais avec tout le sens.
Prenez contact avec nous. Vous serez guidé, jamais contraint.

Simple et mobilisateur

Cherchons marraines et parrains du cœur.
Vous avez un peu de temps, un peu d’écoute, une envie d’aider ? Offrez une présence bienveillante à une personne vulnérable. Pas de dossier, pas de trucs compliqués. Juste un engagement humain, stable, dans la durée. Un geste modeste. Un impact immense.

Vous souhaiteriez garder le contact avec une personne vulnérable ?
Vous vous intéressez à son avenir sans obligations ?

Contactez-nous

 

Dediĉi en France

Dediĉi en France

Vue d’une intelligence artificielle, en février 2025

Statut et mission

Dediĉi (stylisé Dediĉi) est une association française à but non lucratif, engagée dans le domaine du handicap et de la vulnérabilité. Il s’agit d’une association de droit local (loi 1908 en Alsace-Moselle) enregistrée au tribunal d’instance de Mulhouse, reconnue d’intérêt général et labellisée entreprise sociale et solidaire (ESS)​.Son nom, Dediĉi, signifie « dédier, se consacrer » en espéranto​, reflétant sa philosophie de consacrer “toutes nos intelligences au handicap et à la vulnérabilité”​.

La Ville de Mulhouse la présente comme une « association d’intelligence collective pour un accompagnement radicalement différent de la personne handicapée »​.

La mission de Dediĉi est de proposer un nouveau modèle d’accompagnement des personnes en situation de handicap, en plaçant la personne vulnérable au centre de toutes les décisions qui la concernent. L’association se décrit comme « un laboratoire d’idées et de recherche appliquée » qui publie études et outils pour améliorer la vie des personnes handicapées et de leur entourage​.

Son but affiché est de faire évoluer le cadre légal et organisationnel afin de garantir l’autodétermination des personnes handicapées tout au long de leur vie​.

En ce sens, Dediĉi se veut « une inversion totale du fonctionnement actuel, une nouvelle façon d’accompagner qui place la personne vulnérable au centre du système (…) pour permettre au plus faible d’être l’égal des autres »​.

Principes d’action et activités

Dediĉi milite pour que chaque personne en situation de handicap ou de grande vulnérabilité puisse bénéficier, tout au long de sa vie, de conditions d’accompagnement inédites. Son approche s’articule autour de cinq principes clés :

  • Parole respectée : une expression personnelle comprise et respectée de la part de la personne accompagnée.

  • Défenseurs de confiance : la présence de personnes de confiance chargées de la protéger et la défendre inconditionnellement.

  • Ceux qui s’occupent de la situation : des personnes de confiance qui s’occupent en permanence de sa situation administrative, sociale et médicale.

  • Professionnels guidés par la personne : des intervenants conscients des rôles qu’ils jouent, évalués par la personne elle-même sur la qualité de l’accompagnement fourni.

  • Soutien institutionnel : des lois et institutions qui soutiennent et encadrent les acteurs précités (défenseurs, référents, intervenants) afin de pérenniser ce modèle sur le long terme.

Concrètement, Dediĉi fonctionne comme un think tank et un projet d’innovation sociale. L’association produit des publications (articles, livres blancs, guides pratiques) et organise des ateliers et rencontres pour promouvoir son modèle. Par exemple, Dediĉi a mené une recherche-action sur son approche aux côtés de partenaires du secteur médico-social. De 2021 à 2024, elle s’est associée à l’École Supérieure de Praxis Sociale de Mulhouse et à plusieurs associations locales pour expérimenter sa démarche « À trois pour dire Je » impliquant la personne handicapée, un défenseur (proche/famille) et un professionnel référent​.

Cette expérimentation, ayant mobilisé une centaine de participants, a abouti à un colloque public de restitution organisé le 14 novembre 2024 à Mulhouse (en partenariat avec la Collectivité Européenne d’Alsace)​.​

Dediĉi intervient également lors d’événements et forums locaux liés au handicap, et propose des “jeux sérieux” et débats pour sensibiliser le public à de nouvelles formes de solidarité​.​

Historique et organisation

Le projet Dediĉi prend sa source dans l’expérience personnelle de son fondateur, Jean-Luc Lemoine, un père Asperger dont le fils (né en 1982) est autiste à 80%​. Confronté dès les années 1990 aux insuffisances de l’accompagnement traditionnel, Jean-Luc Lemoine a décidé de consacrer la fin de sa carrière professionnelle à repenser le système d’aide aux personnes handicapées​

Ses réflexions et son engagement bénévole au sein d’associations parentales lui ont permis d’élaborer progressivement une vision alternative, centrée sur la « défense ultime » de la personne vulnérable (selon ses termes).

Après des années de maturation, l’association Dediĉi a été officiellement créée en juin 2017 en Alsace​. Elle s’est constituée dès le départ comme un laboratoire d’idées réunissant des parents, proches et professionnels partageant cette vision humaniste de la solidarité​

L’initiative a rapidement gagné en reconnaissance. En janvier 2019, Dediĉi a reçu le soutien de la Fondation de France, ce qui a renforcé sa crédibilité et accéléré son développement​

Depuis, l’équipe s’est élargie avec l’arrivée de nouveaux bénévoles et partenaires, consolidant son réseau local. Dediĉi est aujourd’hui animée exclusivement par des bénévoles (aucun salarié) sous la présidence de Jean-Luc Lemoine, épaulé par Michel Leclerc, par un bureau et un conseil d’administration comptant des membres issus de divers horizons (familles, éducateurs, ingénieurs, etc.)​.

Présence en ligne et publications

Dediĉi dispose d’une présence en ligne active. Son site officiel (Dediĉi.org) centralise les informations sur l’association : présentation du projet, articles d’actualité, résultats de recherches, ressources documentaires (bibliothèque et vidéothèque) et événements à venir. Le site publie régulièrement des articles et billets d’analyse sur le thème de l’accompagnement du handicap (par exemple « La vraie solidarité est une fractale de simplicité », « Une nouvelle donne pour organiser la solidarité », etc.), reflétant les réflexions du laboratoire d’idées Dediĉi​.​

Une newsletter permet également de suivre les dernières actualités de l’association​.

Par ailleurs, Dediĉi diffuse ses idées au-delà du web à travers des publications imprimées. En décembre 2019, Jean-Luc Lemoine a co-écrit avec la journaliste mulhousienne Frédérique Meichler un ouvrage de 88 pages intitulé « Dediĉi, plaidoyer pour le pouvoir d’agir des personnes vulnérables : la défense ultime, permettre au plus faible d’être l’égal des autres ». Ce livret, publié aux éditions Médiapop, expose le constat et la vision de l’association : malgré des lois jugées exemplaires, la réalité est que « [la personne vulnérable] subit plus qu’elle ne décide » et qu’il faut repenser l’organisation de la solidarité pour que « le plus faible » devienne « l’égal des autres »​. Ce plaidoyer est disponible en librairie et en ligne, contribuant à faire connaître le modèle Dediĉi au grand public. La bibliothèque comporte également 8 autres livres librement téléchargeables.

En résumé, Dediĉi est une association innovante œuvrant en France pour repenser l’accompagnement des personnes handicapées. Portée par des familles et des experts de terrain, elle propose un cadre alternatif – centré sur la personne vulnérable, ses défenseurs et une solidarité repensée – avec pour ambition d’influencer les pratiques et les politiques publiques en faveur d’une inclusion véritable. Son site web, ses travaux de recherche-action et ses publications (soutenues par des acteurs reconnus) témoignent de son activité et de son rayonnement grandissant dans le champ de l’innovation sociale.

Dediĉi CNH 2019

Dediĉi CNH 2019

Sources : Les informations ci-dessus s’appuient sur des sources officielles et fiables, notamment le site du Secrétariat d’État aux personnes handicapées (handicap.gouv.fr) pour la liste des initiatives labellisées et le contexte du CNH ​handicap.gouv.fr cerep-phymentin.org, ainsi que des publications de référence (Fondation de France, etc.) détaillant le projet DEDIĈI fondationdefrance.org

​L’association DEDIĈI fait partie des initiatives labellisées dans le cadre de la 5e conférence nationale du handicap (CNH) 2018-2019, intitulée « Tous concernés, tous mobilisés ». Cette mobilisation nationale – pilotée par Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées – visait à valoriser près de 500 initiatives citoyennes remarquables menées « avec et pour les personnes en situation de handicap » sur l’ensemble du territoire. DEDIĈI figure explicitement dans la liste officielle de ces actions labellisées, sous l’intitulé « Accompagnement ».

Pourquoi DEDIĈI a été sélectionnée parmi les initiatives CNH 2019 ?

DEDIĈI a retenu l’attention des organisateurs du CNH 2019 en raison de son approche innovante et exemplaire en matière d’accompagnement des personnes handicapées. L’association, fondée par des parents et proches de personnes handicapées, propose de « concevoir une organisation radicalement différente de la prise en charge des personnes en situation de handicap »

Concrètement, DEDIĈI cherche à orchestrer tous les acteurs du handicap (personnes concernées, familles, professionnels, institutions) autour de la personne vulnérable, dans une vision d’alliances collaboratives. Cette démarche vise à dépasser les dysfonctionnements d’une « solidarité mal organisée » et à donner aux personnes handicapées le “pouvoir d’agir” sur leur propre accompagnement​

Par ailleurs, DEDIĈI introduit la notion de « défenseur ultime » : un rôle de référent ou de garant qui veille en permanence aux intérêts de la personne vulnérable​

Ce concept original, ainsi que le caractère hautement ambitieux du projet (porté par des parents d’enfants handicapés et des personnes concernées elles-mêmes), ont contribué à en faire une initiative remarquable au niveau national

En résumé, DEDIĈI a été sélectionnée pour sa capacité à innover, à impliquer directement les premiers concernés et à améliorer concrètement la coordination des acteurs du handicap, objectifs en phase avec l’esprit du CNH 2019 (« simplifier et améliorer le quotidien des personnes handicapées »

Impacts concrets de cette reconnaissance pour DEDIĈI

Être labellisée parmi les 500 initiatives du CNH 2019 a eu plusieurs retombées positives pour l’association DEDIĈI, en termes de reconnaissance, de financements, de partenariats et de visibilité :

  • Reconnaissance officielle et crédibilité accrue : La labellisation « Tous concernés, tous mobilisés » par le CNH 2019 constitue une reconnaissance par l’État du caractère novateur et utile de l’initiative DEDIĈI​.

    Cette distinction nationale renforce la crédibilité de DEDIĈI auprès des institutions et du grand public, en attestant qu’il s’agit d’une « initiative citoyenne remarquable ». DEDIĈI a ainsi été intégrée au rapport officiel remis au Parlement à l’issue de la CNH 2019, aux côtés des autres actions exemplaires, ce qui assoit sa légitimité aux yeux des décideurs publics​

  • Visibilité médiatique et auprès des acteurs du handicap : Grâce à cette sélection, DEDIĈI a bénéficié d’une mise en lumière sur les plateformes gouvernementales (site handicap.gouv.fr, dossier de presse du CNH, etc.) et potentiellement lors d’événements liés à la CNH. Son nom apparaît sur la liste publique des initiatives labellisées​ handicap.gouv.fr

    ce qui lui offre une vitrine nationale. Cette visibilité a pu attirer l’attention de médias spécialisés ou locaux sur l’association, et a sensibilisé d’autres acteurs du secteur du handicap à son approche. Sophie Cluzel elle-même a souligné avoir rencontré sur le terrain de nombreuses initiatives innovantes améliorant la vie des personnes handicapées​

    Cette dynamique a profité à DEDIĈI en termes de contacts et de notoriété.

  • Nouveaux partenariats et soutien local : La reconnaissance apportée par le CNH 2019 a également pu faciliter le rapprochement de DEDIĈI avec d’autres associations ou partenaires locaux. Dans les faits, l’année 2019 marque pour DEDIĈI le début de collaborations renforcées : l’association indique qu’à partir de 2019 elle « ne cesse de se renforcer », ayant gagné en envergure et en notoriété avec l’arrivée de partenaires associatifs locaux dans son projet

    Cette confiance accrue des pairs peut être attribuée en partie à la visibilité et à la crédibilité conférées par le label CNH. En étant identifiée comme initiative exemplaire, DEDIĈI a pu élargir son réseau, par exemple en travaillant de concert avec des structures comme Au Fil de la Vie, Apei Centre Alsace, Sinclair ou Praxis dans le cadre de programmes de recherche-action

  • Financements et soutiens financiers : Si la labellisation CNH n’incluait pas de dotation financière directe, elle a indirectement soutenu DEDIĈI dans sa recherche de financements. Le label a servi de gage de qualité auprès de financeurs potentiels. DEDIĈI a ainsi obtenu dès janvier 2019 – c’est-à-dire au moment de la mobilisation CNH – une subvention importante de la Fondation de France (108 100 €)

    Ce financement, accordé après une évaluation rigoureuse du projet par la Fondation de France​, a non seulement permis à DEDIĈI de concrétiser une partie de son initiative, mais il constitue aussi une forme de reconnaissance par un acteur majeur du secteur philanthropique. On peut estimer que le label CNH et la visibilité nationale de DEDIĈI ont renforcé sa position lors de demandes de subventions publiques ou privées ultérieures.

En somme, la sélection de DEDIĈI parmi les 500 initiatives du CNH 2019 a validé la pertinence de son approche et lui a apporté une légitimité nationale. Cette reconnaissance s’est traduite par une visibilité accrue, l’appui de partenaires du monde du handicap et une plus grande facilité à mobiliser des ressources pour développer son projet.

DEDIĈI en a tiré une image renforcée d’innovation sociale au service des personnes handicapées, ce qui contribue à accélérer son développement et la diffusion de ses idées à plus large échelle.

Les responsables de DEDIĈI ambitionnent d’ailleurs, à long terme, de faire évoluer la loi pour inscrire ce nouveau modèle d’organisation de l’accompagnement – et le label CNH est un pas significatif dans la reconnaissance de cette vision​

Je vous invite à parler d’espoir.

À trois pour dire “Je”.

Écoutez… De parents à parents, entre personnes de confiance, je vous invite à venir parler d’espoir pour nos proches vulnérables et pour nous.

Oui, d’espoir. Mais pas celui qu’on entend partout — l’espoir médical, les avancées technologiques et les traitements, les institutions et les protections juridiques, voire même les meilleurs associations.

Non. Je parle d’un espoir encore plus fort : l’espoir sociétal.
Celui qui repose sur nous, sur notre capacité à nous organiser, à créer une vraie solidarité autour de nos enfants vulnérables.
Une solidarité vivante, intelligente, humaine.

Une solidarité qui soulage tout le monde, qui apaise nos inquiétudes, maintenant quand nous sommes là, mais aussi quand nous ne sommes pas là, et quand nous ne serons plus là.

Parce que soyons honnêtes, le système actuel a ses limites.
Les institutions et les professionnels font ce qu’ils peuvent, mais ce n’est pas suffisant.
Et au fond de nous, on le sait : on ne peut pas attendre éternellement qu’un miracle arrive.

Alors prenons les choses en main. Ensemble.

La solidarité citoyenne doit se réveiller pour faire alliance avec la solidarité institutionnelle. La solidarité citoyenne doit faire œuvre de propositions et de vigilance pour combattre le compliqué, pour vaincre l’insuffisance d’un système saturé dans l’incapacité de simplifier pour trouver le chemin du sourire pour tous.


Notre mission ? Créer un espoir et une réalité.

  • Pas un espoir fragile, qui s’effondre au moindre coup dur.

  • Pas un espoir temporaire, qui disparaît avec nous.

  • Mais un espoir durable, solide, sanctuarisé.


Comment ?

En construisant, avec et pour nos enfants, un cercle de personnes de confiance autour de chacun d’eux.

Un cerveau collectif augmenté, une famille sociale étendue, qui les accompagnera tout au long de leur vie.

Un cercle qui :

  • Écoute la personne vulnérable, même dans ses silences.

  • Aide à exprimer ses besoins et ses envies.

  • Met en place des solutions adaptées, qu’elle pourra piloter ou contrôler par elle-même autant que possible.

  • Se renouvelle et se surveille dans le temps, pour ne jamais s’effondrer.


Et surtout : ce cercle ne doit pas dépendre des institutions.

Les institutions doivent soutenir, mais sans tenir ce que nous créons — avec nos enfants et pour eux.

C’est à nous, les parents, les proches, les citoyens bienveillants, de proposer ce modèle.
Un modèle qui fonctionne par nos enfants et pour eux, par nous et pour nous, et qui soit reconnu et protégé par la loi, pour que rien ni personne ne puisse le détruire.


Parce que c’est ça, l’espoir sociétal :

  • Un espoir qui ne repose pas uniquement sur les traitements ou les progrès médicaux.

  • Un espoir basé sur l’intelligence collective, la solidarité active, la bienveillance organisée.

  • Un espoir qui assure que nos enfants seront toujours entourés, toujours soutenus, même quand nous ne serons plus là.


Alors, je vous propose qu’on se retrouve pour en parler.

  • Pas pour se plaindre.

  • Pas pour refaire le monde.

  • Mais pour construire cet espoir.

Ensemble, imaginons comment mettre en place ce cercle de personnes de confiance.
Ce réseau humain et durable qui protégera nos enfants à vie.

Un projet qui part de l’intimité de la personne, de son “petit toit”,
et qui va ici ou là, en faisant alliance avec les grands toits, les grandes institutions
mais sans leur remettre les clés.

Parce qu’avec nos enfants et les professionnels de proximité, nous savons mieux que quiconque ce dont nos enfants ont besoin.
Et c’est à nous de proposer.


Vous êtes d’accord ?

Alors venez.
Ensemble, on va créer un espoir très solidement pensé et organisé.
Un espoir qui ne s’effacera pas. Même après nous.

DEDIĈI vous proposera un projet avancé que vous pourrez mettre en perspective et discuter.

Ainsi je suis.

Ainsi soit-il.

L’autodétermination commence peut-être par un pas de côté.
Vous ne pensez pas ?  Vous n’en pensez pas !?

Vous, sous les Grands Toits, qui réfléchissez à l’autodétermination, avez-vous le bon point de départ ?

On vous voit tenter d’adapter vos structures, de réformer vos dispositifs, de repenser vos cadres d’accompagnement. Mais vous partez peut-être du mauvais endroit.

L’autodétermination ne se construit pas sous de Grands Toits. Elle commence ailleurs, là où vous ne regardez pas assez : sous les Petits Toits, ces cercles intimes qui ne vous appartiennent pas.

Vous pensez souvent intégration, accès aux droits, inclusion dans des cadres existants ou d’autres que vous imaginez. Mais c’est peut-être un piège. L’autodétermination ne consiste pas à faire entrer la personne dans un “quelque chose”. Elle consiste à reconnaître l’espace qui est déjà le sien.


Faire un pas de côté.

Ce pas de côté, c’est sans doute la clé du changement. La sortie du cadre habituel et le renversement du regard peuvent-ils être salutaires ?

Ce qu’il faudrait peut-être voir en premier, c’est le Petit Toit de chaque personne vulnérable, cet espace privé, indépendant, qui n’appartient qu’à la personne et qui ne doit à aucun moment être absorbé par les Grands Toits.

Le Petit Toit, un Cercle de Confidences.

Le Petit Toit, c’est une organisation qui appartient exclusivement à la personne, qui est intriquée à elle. Ce n’est pas un dispositif, ni un programme institutionnel. Pour la personne vulnérable, c’est son espace de confidences, ses repères, ses liens de confiance.

Ce Petit Toit repose sur trois pièces de charpente majeures :

  1. La personne elle-même, qui en est l’unique propriétaire.

  2. Les fibres rouges, de ceux qui la défendent et la protègent sans condition.

  3. Les fibres vertes, de ceux qui s’occupent de sa situation et rendent sa vie possible avec ce qu’offre la solidarité.

Et ces trois pièces majeurs doivent être indéfiniment soutenues par un socle.

Même aussi petit soit-il, ce Petit Toit existe avant toute interaction avec les Grands Toits. Il est là avec la personne, avant qu’elle ne rentre dans un service, avant qu’elle ne cherche à accéder à des droits, avant qu’elle n’entre dans une institution.

Et c’est à partir de ce Petit Toit qu’elle doit pouvoir se projeter librement,à condition que son espace de repli et d’abri ait été identifié, respecté, protégé, puis soutenu et renforcé.


Changer de posture.

Les Grands Toits ont une habitude : leur point de vue est leur, et donc la référence à partir de laquelle on organise l’accompagnement des personnes vulnérables.

Ne serait-ce pas la très grosse erreur d’un problème mal posé ?

La personne ne doit pas s’adapter à l’institution. C’est l’institution qui doit apprendre à accueillir une personne en reconnaissant d’abord ce qui existe autour d’elle et qui la suit partout où elle est, partout où elle sera.

Cela veut dire que les Grands Toits doivent cesser de vouloir tout structurer en leur sein, depuis leurs regards.

Il faut arrêter cette autodétermination-là.

L’autodétermination, la vraie, commence en dehors d’eux, dans l’espace intime de la personne, et c’est depuis cet espace qu’elle doit pouvoir interagir avec le reste du monde. Cet espace n’est pas du ressort des Grands Toits, sauf l’obligation qu’ils devraient avoir de partager leurs fondations.

Ce pas de côté que les institutions n’arrivent pas à faire, sera une rupture avec les logiques actuelles. Il impose un changement fondamental : ces Grands Toits ne doivent plus chercher à intégrer la personne dans leurs référentiels. Ils doivent s’assurer que la personne puisse les traverser librement, en restant elle-même, avec son Petit Toit à elle sur elle.


Penser l’autodétermination sous un autre angle.

Si l’on veut que l’autodétermination ne soit pas la valise creuse qu’elle semble être déjà, il faut commencer par accepter que la personne et son Petit Toit existent en dehors de toute institution. Il faut commencer à penser que chaque institution doit le soutenir comme fondation.

Il faut que les Grands Toits apprennent à regarder ce qui leur échappe, ce qui ne leur appartient pas, et à le reconnaître comme un élément central de toute politique de solidarité. L’autodétermination ne se décrète pas.

Elle se conçoit, en garantissant que chaque personne ait son Petit Toit privé, sous lequel coopèrent des personnes de confiance en cercle de confidences.

Son Petit Toit devra être respecté par tous, sous tous ces Grands Toits où la Personne sera ou qu’elle traversera.

C’est la première condition de toute autodétermination réelle. C’est le premier pas que les Grands Toits doivent accepter de faire s’ils veulent vraiment parler d’émancipation.

Ainsi je suis (sous mon Petit Toit). Ainsi soit-il (du moins je crois).

Après Nous (le livret)

Construire une solidarité durable pour protéger nos proches vulnérables, même après nous.

Les proches de personnes vulnérables partagent une angoisse commune : Que deviendront-ils lorsqu’ils ne seront plus là ?

Ce livret, Après Nous, propose une réponse concrète pour transformer cette inquiétude en une organisation durable et solidaire, où protection et bienveillance perdurent.

Découvrez Après Nous, un livret de 18 pages qui présente une solution innovante et accessible pour bâtir une solidarité pérenne autour des personnes vulnérables si les institutions la soutiennent.

En mettant en place une triade d’autodétermination et des conventions solides, il garantit écoute, protection et soutien, même après notre départ.

Ce livret est gratuit et conçu pour répondre à vos questions, vos craintes, et vos espoirs. Téléchargez-le dès maintenant et participez à cette réflexion collective en partageant votre parole en tant que parent fatigué ou inquiet pour l’avenir de votre enfant.

Téléchargez le livret Après Nous

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Une Nouvelle Donne pour Organiser la Solidarité

Vers un modèle universel pour transformer la solidarité et recentrer les organisations sur les personnes vulnérables.

Dans la complexité de la solidarité, une idée fait son chemin : le Méta-Processus Principiel (MPP). Développé par DEDIĈI, ce concept d’innovation sociale ambitionne de réécrire les règles du jeu, en proposant une structure universelle qui dépasse les approches fragmentées actuelles. Son objectif ? Offrir un repère absolu pour répondre aux besoins des personnes vulnérables tout en révolutionnant les pratiques des acteurs institutionnels et associatifs.

Un cadre universel pour dépasser la fragmentation

À l’origine du Méta-Processus Principiel, une ambition forte : apporter une solution systémique là où les approches traditionnelles échouent souvent. « Aujourd’hui, la solidarité est encore trop souvent organisée autour des structures elles-mêmes, au lieu de l’être autour des besoins réels des personnes », explique un porte-parole de DEDIĈI. Le Méta-Processus change la donne en plaçant la personne au cœur de l’organisation, soutenue par une logique collective en cinq rôles complémentaires.

Ces rôles tenus par la personne vulnérable, les défenseurs, ceux qui s’occupent de sa situation, les intervenants, et les institutions, ne sont pas interchangeables mais fonctionnent comme les pièces d’un mécanisme qui, ensemble, garantissent une réponse coordonnée. Ce modèle transcende les cloisonnements en créant un véritable cadre commun.

Les cinq rôles : une architecture fractale au service de la personne

Chaque rôle du MPP répond à une cause fondamentale des vulnérabilités, identifiée au fil d’années de recherche-action. Selon DEDIĈI, ces causes – manque d’écoute, défense insuffisante, on ne s’occupe pas assez des situations, absence d’évaluation des intervenants, et faiblesse du soutien institutionnel – expliquent l’essentiel des dysfonctionnements observés. Pour y remédier, le Méta-Processus articule ces cinq rôles dans une logique fractale : adaptable, universelle, et intuitive.

Prenons un exemple concret. Une personne isolée confrontée à une situation dangereuse peut mobiliser le rôle de défenseur, tandis qu’un gestionnaire de situation œuvre en parallèle pour identifier des solutions durables. Ces rôles, soutenus par des institutions qui garantissent leur pérennité, s’alignent pour assurer une réponse cohérente et complète.

Un alignement stratégique dans la lignée des normes ISO

Le MPP ne se contente pas d’une approche théorique : il s’inscrit pleinement dans les standards de qualité, notamment ceux des normes ISO 9001. « En mettant le Méta-Processus au sommet des référentiels, nous garantissons que toutes les stratégies organisationnelles et déclarations qualité convergent vers un objectif commun : répondre aux attentes des personnes vulnérables et de leurs proches », précise l’un des auteurs du modèle.

Cette structuration repose sur trois niveaux : le Méta-Processus, les processus principaux, et les processus support. Ce cadre garantit une action harmonisée, même dans des environnements multi-acteurs complexes. Et surtout, il assure que les personnes vulnérables ne soient plus laissées à la périphérie des priorités organisationnelles.

Une révolution organisationnelle en marche

Mais le Méta-Processus Principiel va plus loin qu’un simple référentiel qualité. Il impose une transformation profonde des pratiques, en réorganisant les structures autour d’une triade d’autodétermination : la personne vulnérable, ses défenseurs, et ceux qui s’occupent de sa situation. « Ce modèle n’est pas seulement un outil technique, c’est une boussole morale et organisationnelle qui place la personne ainsi augmentée en position de gouverner sa vie», insiste DEDIĈI.

Pour les institutions, cela signifie un véritable bouleversement. Il ne s’agit plus seulement d’ajuster des pratiques existantes, mais de réinventer entièrement la manière dont la solidarité est conçue et mise en œuvre. En plaçant la personne au centre, les organisations passent d’une logique institutionnelle à une logique humaniste et coopérative.

Vers un code universel de la solidarité ?

Avec le MPP, DEDIĈI invite les acteurs de la solidarité à franchir un cap décisif : transformer ce cadre en un référentiel universel et opposable. L’objectif est ambitieux : créer un Code de la Solidarité qui serait adopté par tous les acteurs engagés dans l’accompagnement des personnes vulnérables.

Une innovation sociale au service du collectif

Le Méta-Processus Principiel est une tentative audacieuse de répondre à une question fondamentale : comment construire une solidarité plus juste et plus efficace ? À en croire DEDIĈI, cette réponse pourrait bien transformer radicalement les pratiques des acteurs de la solidarité, des petites associations aux grandes institutions.

Pour en savoir plus et explorer les bases de ce modèle, téléchargez un document un peu plus complet

 



Viens, on réfléchit ensemble

Viens, on le fait

On sait des choses, toi et moi. Des choses qu’on entend, qu’on voit, ou qu’on lit dans les journaux. Des histoires qui font froid dans le dos. Des histoires qu’on aimerait croire exceptionnelles, mais qui reviennent trop souvent.

Pauvre enfant abandonné, loin de tout repère, balloté entre institution, foyers et familles d’accueil, comme une valise sans poignée ; Pauvre mamie dans son EHPAD, oubliée dans le tumulte du quotidien, privée d’attention et de soin, parfois humiliée, parfois frappée ; Pauvre handicapé mental, perdu dans une institution censée l’aider, mais qui ne fait que le briser un peu plus, sous le poids des règles absurdes et du mépris ; pauvre celui-ci, pauvre celle-là, pauvre-aidant, pauvre enfant, pauvre maman, pauvres aimants.

Et ce ne sont pas des cas isolés. Non, dis moi pas k’ c’est pas vrai ! Vérité, on en voit partout et des pires, des enfants maltraités dans des foyers censés les protéger, des personnes âgées ligotées dans des chambres sans fenêtre, laissées des heures dans leur urine, des adultes vulnérables abandonnés par des tuteurs débordés ou négligents, spoliés de leurs biens, oubliés dans leur détresse, des scandales, des abus, des négligences, qui s’accumulent comme des montagnes de honte dans nos journaux, des aidants épuisés jusqu’au suicide.

On sait tout ça, mais alors, pourquoi ça continue ?

On sait que le système de solidarité, il n’aime pas les contre-pouvoirs. Il n’aime pas être surveillé. Mais comment on fait pour éviter ces horreurs, si personne ne regarde ?
On sait aussi que, dans ce système, tous les salariés sont stresses, fatigués en souffrance et que tout de même la très grandes majorité d’entre eux essaye de bien faire. Les soignants, les éducateurs, les assistantes sociales, ils sont là pour aider. Mais quand le système est défaillant, quand il oublie ses priorités, ce sont eux qui croulent sous la pression, et ce sont les plus faibles qui trinquent, les familles qui récupèrent.

Le problème, c’est qu’on a oublié qui est le vrai client. Ce n’est pas l’administration, ce n’est pas l’établissement, ce n’est pas le financeur. Le vrai client, c’est la personne vulnérable. Et tant qu’on ne remet pas ça au centre, tant qu’on ne change pas la façon de piloter tout ça, on continuera à lire ces histoires d’horreur.

Et si on changeait ?

Viens, on imagine un truc.
Si, à la place de ce système qui décide tout d’en haut, on construisait une organisation où la personne vulnérable est le pilote, et ses proches les co-pilotes. Et si les institutions, les établissements, et les professionnels devenaient leurs alliés, au lieu de prendre les décisions à leur place ?

Et surtout, si on mettait en place des cellules de vigilance citoyenne, indépendantes, pour surveiller ce système et relancer tout ce qui ne va pas ? Pas pour casser, mais pour aider. Pour dire : « Hé, là, ça dérape. Faites quelque chose. »

Parce que tu sais quoi ?

Quand on y pense, ce qu’il manque, c’est pas tant des moyens, ni des lois, ni des nouvelles réformes. Ce qu’il manque, c’est un peu de bon sens. Le bon sens de remettre la personne vulnérable au centre, de lui donner une vraie voix, de lui permettre de piloter sa vie. Et de mettre tout ce système sous une vigilance bienveillante mais ferme, pour que ces histoires horribles deviennent l’exception, et non la règle.

Allez, viens, on réfléchit à ça. Parce qu’on sait qu’on peut mieux faire. On le sait tous.

Eh oui, c’est possible de faire quelque chose de différent

Parce que oui, c’est possible. On peut faire vraiment autre chose. Il y a beaucoup de personnes qui le disent. Il y a DEDIĈI qui le dit aussi depuis plus de 40 ans. Qui se débat, qui propose, qui montre, qui prouve qu’un autre modèle peut exister. Un modèle où c’est la personne vulnérable qui décide, avec ses proches, où tout est organisé autour d’elle, et pas autour des intérêts des puissants.

Mais le problème, c’est que le système n’écoute toujours pas, ou pas assez. Il ne veut pas entendre. Il ne veut pas écouter, il ne veut pas ou ne peut pas comprendre. Ce sont toujours les mêmes qui décident. Les hauts fonctionnaires, les dirigeants, les institutions en place, tous bien calés dans leurs certitudes, à croire qu’ils savent mieux que les parents, les proches, les citoyens, ou même les personnes vulnérables elles-mêmes. Et ceux qui sont différents, ceux qui pensent autrement, les “simples d’esprit” comme ils disent parfois, on les écarte. On les ignore. On les a ostracisés.

Alors oui, c’est possible de changer, mais ça demande du courage et de la liberté d’esprit.

Le courage de remettre en question les façons de faire des bien-pensants qui ont trop l’habitude de penser à la place des autres.

Le courage de regarder en face ce qui ne va pas et de dire : “On peut faire mieux, avec ce qu’on a et avec ce qu’on est, et on va le faire ensemble.”

Mais toi et moi, on sait bien que ce courage, il ne viendra pas d’en haut. Il viendra de nous. De ceux qui vivent les vraies difficultés. Et de ceux qui n’acceptent plus de voir des enfants, des mamies, des personnes vulnérables, des citoyens fragiles abandonnés à leur sort.

Courage. Viens on le fait.

L’incontournable Triade d’Autodétermination

Résumé

Une innovation sociale majeure pour changer la vie des plus vulnérables et leurs proches !

L’accompagnement des personnes vulnérables passe par des organisations complexes – familiales, sociales et institutionnelles – où les événements de la vie, les conflits d’intérêts, ainsi que les logiques de pouvoirs et de prérogatives entravent fréquemment l’indépendance et l’efficacité de l’aide. Cet article présente la notion de « triade d’autodétermination » comme une configuration innovante et essentielle, recentrée sur la personne vulnérable, n’appartenant qu’à elle, et soutenue par un socle institutionnel éthique, non intrusif. Cette approche garantit l’équilibre, la flexibilité et la pérennité de l’ensemble du dispositif, qui repose sur cinq rôles interdépendants.

Introduction

Les personnes vulnérables – enfants, personnes âgées, personnes handicapées, isolées, ou en souffrance psychique ou sociale – ont besoin d’un accompagnement équilibré, continu, respectueux de leurs droits et de leurs choix. Or, la réalité se heurte à de multiples contraintes : l’absence ou la fragilité de « défenseurs de cœur » inlassables et réellement indépendants ou justes, ainsi que la position délicate des professionnels du secteur social ou médico-social, soumis à des hiérarchies, des intérêts financiers ou institutionnels éloignés des besoins réels de la personne.

Ces obstacles empêchent d’offrir une assistance véritablement centrée sur l’individu. C’est dans ce contexte qu’émerge la notion de « triade d’autodétermination », un dispositif conceptuel conçu pour assurer, autour de chaque personne vulnérable, une organisation humaine solide, auto-contrôlée et indépendante, mais soutenue. Elle garantit l’écoute, par le temps et l’attention à accorder à la personne, la protection, l’action concrète, et s’intègre dans un ensemble plus vaste comprenant cinq rôles.

Les Cinq Rôles et la Triade d’Autodétermination

Le modèle proposé repose sur cinq rôles fondamentaux :

  1. La Personne Vulnérable (Rôle 1, bleu) :
    Elle est au cœur du dispositif, actrice de sa propre vie, avec ses besoins, ses souhaits et ses droits. Autant que possible, elle participe au choix des personnes de confiance qui formeront sa triade d’autodétermination.

  2. Les Défenseurs Ultimes (Rôle 2, rouge) :
    Ils assurent une protection inconditionnelle des droits et des intérêts de la personne. Ce rôle peut être tenu par des membres de la famille, des amis, des bénévoles ou, dans certains cas, par des professionnels, à condition de n’être redevables qu’envers la personne elle-même, et non envers une structure ou une hiérarchie institutionnelle.

  3. Ceux qui S’Occupent de la Situation (Rôle 3, vert) :
    En coopération étroite avec les acteurs du rôle 2, ils agissent avec et pour la personne, mettant en place et évaluant les aides concrètes. Idéalement professionnels (coordination, médiation, assistance sociale, etc.), ils doivent pouvoir exercer sans subir de pressions contraires aux intérêts de la personne. Ils organisent également les interventions d’autres acteurs au service de la personne.

  4. Les Intervenants Concrets (Rôle 4, noir) :
    Sous la coordination du rôle 3, ces intervenants fournissent des prestations et des services spécifiques (aides à domicile, soins, soutiens juridiques ou administratifs, etc.). Ils agissent sur demande de la triade d’autodétermination, c’est-à-dire de la personne elle-même via ses défenseurs et ceux qui s’occupent de la situation. Leur action est ponctuelle ou régulière, ajustée aux besoins réels, et ne doit pas être entravée par des relations de subordination externes qui iraient à l’encontre des intérêts de la personne.

  5. Le Soutien Institutionnel Non Intrusif (Rôle 5, jaune) :
    Sans un cadre institutionnel clair, reconnu et garanti par une éthique et une législation adaptée, la triade d’autodétermination et l’ensemble des rôles 2, 3 et 4 ne peuvent exister durablement. Le Rôle 5 (institutions, lois, politiques publiques, cellules de veille) n’a pas pour mission de « tenir » la triade, mais de la soutenir, d’en garantir l’intégrité, de former et d’informer ses acteurs, de fournir des ressources (logistiques, financières, techniques) et de proposer des mécanismes de médiation et de résolution de conflits. Ce soutien évite la subordination et permet de surmonter les difficultés récurrentes de recrutement, de coordination, d’engagement sur le long terme ou de conflits d’intérêts entre acteurs.

La Triade d’Autodétermination : Spécificité et Fonctionnement

La triade d’autodétermination se compose des Rôles 1, 2 et 3, tous attachés directement à la personne vulnérable et à aucune autre structure. Elle constitue un cercle de soutien capable de se reconfigurer au gré des aléas de la vie des acteurs. Par exemple, si un Défenseur Ultime (rôle 2) se retire, la triade peut intégrer un nouvel acteur sans perdre son identité ni son efficacité. De même, les acteurs du rôle 3 assurent une permanence et un relais, indépendamment de leur parcours professionnel. Ils mobilisent le rôle 4 (les intervenants concrets) selon les besoins et sous l’impulsion de la personne.

Cette dynamique garantit une relation de confiance, une continuité dans l’aide apportée et un véritable centrage sur la personne. L’idée est de construire une forme de « chimie sociale », une « famille sociale étendue », dans laquelle défenseurs, aidants et intervenants spécifiques coopèrent, se soutiennent mutuellement et s’organisent pour assurer la pérennité du dispositif, en dehors de prégnances institutionnelles pesant sur leurs décisions.

Le Code de la Solidarité : Un Cadre pour l’Autodétermination

Pour assurer la reconnaissance légale et éthique de cette triade d’autodétermination, épaulée par le rôle 5, il est envisageable d’établir un « Code de la Solidarité ». Ce code aurait pour fonctions :

  • Déclarer le principe selon lequel chaque personne vulnérable a droit à une triade d’autodétermination.

  • Assurer, dans la mesure du possible, la libre composition de la triade par la personne impliquée, sans interférences hiérarchiques ou institutionnelles.

  • Fournir un cadre de formation, d’information et de ressources aux acteurs des rôles 2, 3 et 4.

  • Garantir la disponibilité d’un appui logistique, financier ou technique pour soutenir ces acteurs, sans les subordonner.

  • Prévoir des mécanismes de médiation, de résolution de conflits et d’évaluation régulière, afin de préserver l’indépendance, la stabilité et l’efficacité du dispositif.

Grâce à ce Code de la Solidarité, le Rôle 5 devient un élément de soutien indispensable de réalisation d’un possible, un « filet de sécurité » institutionnel qui favorise l’autonomie de la triade sans l’étouffer, tout en intégrant le rôle 4 comme une ressource mobilisable, flexible et ajustée aux besoins.

Un Dispositif Plus Humain et Plus Durable

Comparés aux systèmes actuels, souvent marqués par l’épuisement des aidants, l’instabilité des défenseurs et la subordination des professionnels à des logiques institutionnelles, la triade d’autodétermination et la mise en cohérence des cinq rôles proposent une reconfiguration profondément humaniste.

Elle ne nie pas les difficultés inhérentes au recrutement, à la formation ou à l’équilibre des acteurs, mais reconnaît qu’une approche cohérente, soutenue par un cadre légal et éthique clair, est nécessaire pour dépasser ces limites.

Ce modèle offre à la personne vulnérable une relation de confiance, de continuité et de liberté, dans une intimité sécurisante, dégagée de pressions extérieures arbitraires. En s’appuyant sur les cinq rôles, dont la triade d’autodétermination constitue le cœur gouvernant et pilotant du pouvoir de la personne, et en garantissant la possibilité de mobiliser des intervenants spécifiques (rôle 4) soutenus eux-mêmes par un cadre institutionnel non intrusif (rôle 5), il s’agit d’inventer une solidarité vivante, flexible et réellement centrée sur la personne.

Conclusion

La triade d’autodétermination redéfinit l’accompagnement des personnes vulnérables, en le centrant sur leurs droits, leurs souhaits et leur dignité. Soutenue par un cadre éthique et légal (Rôle 5), elle s’articule avec les intervenants concrets (Rôle 4), formant ainsi un ensemble cohérent, durable, et parfaitement ajusté aux réalités de la vie. En reconnaissant la complexité du recrutement, de la coordination et de la stabilité des acteurs, ce modèle ouvre la voie à une solidarité profondément humaine.

Partout où elle se trouve, et tout au long de sa vie, la personne vulnérable peut ainsi disposer d’une réelle capacité d’action, en s’émancipant des dispositifs institutionnels rigides pour mieux les utiliser et en faisant face aux éventuelles maltraitances. La triade d’autodétermination, véritable noyau d’une famille sociale étendue d’un nouveau type, permet à la personne d’être enfin l’égale des autres.

Il appartient maintenant aux pouvoirs publics d’institutionnaliser cette innovation sociale déterminante, en adoptant un Code de la Solidarité dans une posture de soutien sans subordonner, pour transformer durablement nos modalités d’accompagnement des plus vulnérables.

 

Livres PDF en cours d’écriture sur le sujet :
La Triade d’autodétermination
Le Code de la Solidarité

Autres livres Bibliothèque



Devenez un Ange Gardien

Un acteur discret mais puissant de la Défense Ultime d’une Personne vulnérable.

Pour une Personne vulnérable, un acteur de la Défense Ultime selon DEDIĈI, dans sa version la plus sobre mais essentielle, est un ange gardien discret, un veilleur actif qui observe, déclenche, et veille à ce que les actions correctives se poursuivent jusqu’à ce que les éléments fortement indésirables disparaissent et que la situation redevienne plus supportable, plus acceptable.


Un rôle discret mais essentiel

1. Observation discrète

  • Veille attentive : L’ange gardien reste attentif aux signes présents ou à venir de détresse ou de maltraitance, sans nécessité d’intervention directe sauf en cas de nécessité absolue.

  • Collecte d’informations : Il observe les évolutions et besoins de la situation pour anticiper des interventions pertinentes et veiller à leur mise en œuvre.

2. Déclenchement d’actions correctives

  • Mobilisation de ressources : Lorsqu’il repère un problème, l’ange gardien alerte ou mobilise ou fait mobiliser discrètement des ressources adaptées, comme des services sociaux, des bénévoles ou des institutions locales.

  • Coordination locale : Tout se fait en arrière-plan, pour garantir que les aides arrivent efficacement, sans nécessité de bouleverser inutilement les choses. Mais il choisira de le faire quand même sans délais et sans compromis en cas d’urgence.

3. Suivi continu

  • Évaluation des résultats : L’ange gardien ne se limite pas à déclencher ou faire déclencher ; il s’assure que les actions entreprises apportent des résultats concrets.

  • Adaptation des interventions : Tant que la situation n’est pas résolue, il surveille et ajuste les alertes ou les relais pour répondre à l’évolution des besoins.

4. Maintien de la dignité

  • Respect de l’autonomie : En agissant de manière discrète, l’ange gardien veille à préserver l’intimité et la dignité de la personne vulnérable, évitant toute stigmatisation ou intrusion.


Un modèle de solidarité respectueux et durable

Ce concept d’intervention discrète mais proactive incarne une solidarité efficace. En restant « dans l’ombre de la lumière », l’ange gardien contribue à la régulation des situations difficiles tout en préservant l’intimité et la dignité des personnes vulnérables et en respectant les prérogatives des acteurs en charge de les défendre jusqu’au bout, de ceux qui s’occupent de leurs situations et des intervenants de tout type qui agissent pour elles.

Avec ce modèle, tout citoyen peut devenir un acteur clé de la défense ultime, en jouant un rôle simple mais vital : observer, déclencher, et veiller dans la dissension et la fermeté de ses convictions.


Envie de devenir un ange gardien discret avec DEDIĈI ?

Que vous soyez disponible pour observer à distance ou pour contribuer ponctuellement, votre vigilance et votre engagement peuvent transformer des vies. Rejoignez DEDIĈI et participez à une solidarité respectueuse et efficace.

Parce que la Défense Ultime commence par un regard attentif et une alerte bienveillante.

Et puis il y a aussi la loi 

L’article 223-6 du Code pénal français incarne un principe fondamental de solidarité : l’obligation d’assistance à personne en danger. Ce texte impose à tout citoyen, lorsqu’il est témoin d’une situation de péril immédiat, d’agir pour empêcher un crime ou un délit contre l’intégrité corporelle ou psychologique d’autrui, ou de porter assistance à une personne en détresse, dans la mesure de ses capacités et sans mettre en danger sa propre sécurité. Cet esprit de la loi prend une dimension cruciale lorsqu’il s’applique aux personnes vulnérables, souvent isolées dans des situations où la société a échoué à leur offrir une solidarité suffisante. Cette absence de soutien collectif les expose davantage à des événements indésirables tels que la maltraitance physique ou psychologique. Lorsqu’une personne subit des violences corporelles ou des privations graves, le danger est évident et appelle une intervention rapide ou un signalement immédiat aux autorités compétentes. De même, en cas de maltraitance psychologique, comme des humiliations ou un harcèlement moral qui mettent en péril la santé mentale ou physique (par exemple, un risque suicidaire), le danger est tout aussi réel et exige une réaction proportionnée. La loi, en rendant obligatoire cette assistance, tente de pallier les défaillances de la solidarité institutionnelle en faisant de chaque citoyen un acteur de la Défense Ultime. Ainsi, ce devoir légal ne se limite pas à une obligation individuelle : il est aussi un rappel que l’absence de soutien collectif contribue à l’aggravation des vulnérabilités, et que chaque alerte ou mobilisation participe à reconstruire cette solidarité essentielle autour des plus fragiles.