Ça manque aux rapports officiels

Solidarité et Vulnérabilité : Pourquoi la Solution manquait aux rapports officiels et comment la retrouver

Un constat qui interpelle les Pouvoirs Publics

Depuis des années, les grands travaux publics – comme le rapport Piveteau et plus récemment le rapport de l’IGAS sur le handicap – dressent un constat lucide : malgré les diagnostics et les investissements, la solidarité autour des personnes vulnérables (maladie chronique, handicap, dépendance) reste fragmentée et insuffisante.  

L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) l’a souligné : les freins sont structurels et culturels.  

Le projet DEDIĈI propose une analyse radicale qui explique cet échec persistant : ce qui manque, ce n’est pas le financement ou le diagnostic, mais la dimension organisationnelle capable de coordonner efficacement l’aide.  

Le “Retournement” : L’Organisation Citoyenne qui dépasse les Institutions

Gemini (Google) à mené une analyse experte du modèle DEDIĈI. Elle révèle une approche qui inverse la logique habituelle. Elle propose en effet une organisation de retournement, radicalement centrée sur la Personne Vulnérable et son entourage.  

L’innovation clé réside dans les Cercles de Confiance. Il ne s’agit pas d’une nouvelle structure institutionnelle, mais d’un dispositif citoyen et d’un “noyau intime” qui se construit à l’extérieur des murs institutionnels pour garantir la veille et le soutien. Ce cercle pérenne permet de “ne plus jamais être seul”.  

Le message essentiel de DEDIĈI aux décideurs est le suivant : l’efficacité ne peut être atteinte que si l’institution reconnaît et soutient ces processus citoyens. Le rôle des lois et des institutions doit être de soutenir sans jamais prendre la place de la solidarité humaine directe.  

Le Défi : Adopter un modèle validé scientifiquement

Le fondement de DEDIĈI n’est pas qu’une théorie : nous avons analysé la méthode de validation qui a simulé 100 000 situations de vulnérabilité par intelligence artificielle. Le résultat est sans appel : 100 % des échecs de solidarité résultaient de la faiblesse d’au moins un des cinq principes fondamentaux identifiés.  

Cette recherche offre aux pouvoirs publics (ARS, Départements, CNSA, État) l’opportunité d’adopter une solution déjà pensée, rigoureusement testée et parfaitement alignée avec ce que l’IGAS et le récent SPDA appellent de leurs vœux : une coordination réelle et une implication structurée des familles.  

Ce rapport est une invitation au dialogue et à l’alliance pour mettre en œuvre un modèle qui permet de sortir des logiques de silo et d’assurer une solidarité humaine et pérenne.

Découvrez comment les Cercles de Confiance peuvent révolutionner l’accompagnement social.

Téléchargez analyse complète du projet DEDIĈI par Gemini: Gemini analyse DEDICI 

Amendement Législatif

Garantir à chaque personne vulnérable un cercle de personne de confiance, indépendant des institutions et articulé aux cinq rôles de solidarité.


1. Objet de l’amendement

Inscrire dans la loi le droit, pour toute personne vulnérable, d’être entourée d’un cercle de personnes de confiance indépendant structuré, organisé selon les cinq rôles de la solidarité, et soutenu conjointement par les acteurs citoyens et institutionnels. Constituer l’avant-garde d’un code simplifié de la Solidarité .


2. Pourquoi une disposition législative est nécessaire

2.1. Un problème systémique et documenté

Les rapports successifs de l’IGAS, du Défenseur des droits, de la CNSA et des cours régionales des comptes convergent :

  • ruptures de parcours massives,

  • coordination défaillante,

  • complexité insoutenable pour les familles,

  • maltraitances systémiques,

  • instabilité des équipes professionnelles,

  • absence de continuité humaine.

Aucun dispositif actuel ne garantit :

✔ l’organisation pour s’occuper activement et durablement de la situation,
✔ l’articulation et l’alliance entre citoyen et institution.

2.2. Une obligation morale devenue urgence publique

Les aidants familiaux sont épuisés,
les professionnels surchargés,
les personnes vulnérables livrées à la fragmentation.

Sans cadre législatif, aucune stratégie territoriale ne peut garantir une organisation stable autour de chaque personne.


3. Le cœur du modèle à inscrire en droit

3.1. Cinq fonctions essentielles de solidarité

L’amendement propose de reconnaître dans la loi cinq rôles incontournables :

  1. Autodétermination de la personne (Bleu)

  2. Protection / défense (Rouge)

  3. Certitude de pouvoir s’occuper activement et durable de la situation (Vert)

  4. Compensations et aides quotidiennes (Noir)

  5. Appui institutionnel et légal (Jaune)

Ces rôles existent déjà, mais ne sont jamais organisés ensemble.

3.2. Le cercle de personnes de confiance

Reconnaître dans la loi :

L’existence pour chaque personne vulnérable d’un cercle de personnes de confiance indépendant, constitué de proches et de professionnels de proximité, garantissant la continuité humaine et la prise en compte du projet de vie.

Le cercle de personnes de confiance indépendant :

  • n’est pas une instance administrative,

  • ne remplace pas les professionnels,

  • mais garantit la continuité humaine, que le système ne peut assurer seul.

3.3. L’alliance citoyenne et institutionnelle

L’amendement reconnaît deux formes complémentaires de solidarité :

  • Solidarité citoyenne organisée : familles, proches, associations, collectifs

  • Solidarité institutionnelle : services sociaux, médico-sociaux, sanitaires, justice, dispositifs territoriaux

Cette alliance est le levier majeur pour réduire les ruptures.


4. Le contenu législatif possible

Article X – Droit au cercle de personnes de confiance indépendant

« Toute personne vulnérable bénéficie d’un cercle de personnes de confiance indépendant structuré, composé de personnes choisies et/ou reconnues, destiné à assurer la continuité humaine de son accompagnement et la mise en cohérence des interventions. »

Article Y – Cinq rôles de solidarité

« L’accompagnement de chaque personne vulnérable s’articule autour de cinq principes essentiels : autodétermination, protection et défense, préoccupation active et durable de la situation, compensations quotidiennes, soutien institutionnel. Ces rôles doivent être identifiés, assumés et articulés. »

Article Z – Alliance citoyenne / institutionnelle

« Les collectivités, services publics et associations veillent à la constitution, au soutien et à la continuité des cercles de personnes de confiance indépendants, dans une coopération structurée entre acteurs citoyens et acteurs institutionnels. »

Article W – Suivi territorial

« Une cellule de veille citoyenne et une cellule de veille institutionnelle sont instituées dans chaque territoire pour garantir l’effectivité de ces droits. »


5. Les bénéfices politiques, financiers et sociaux

5.1. Bénéfices politiques

  • Simplification d’un système devenu illisible

  • Réponse structurante aux crises du handicap, du grand âge et de la santé mentale

  • Réduction de la maltraitance institutionnelle

  • Grande acceptabilité sociale (familles, professionnels, élus locaux)

5.2. Bénéfices financiers

  • Diminution des ruptures de parcours = économies majeures (hébergements d’urgence, hospitalisations contraintes, placements non anticipés)

  • Meilleure utilisation des dispositifs existants → pas de création coûteuse

  • Prévention = réduction des dépenses lourdes à moyen terme

5.3. Bénéfices sociétaux

  • Aidants soulagés, moins d’arrêts maladie, maintien dans l’emploi

  • Professionnels stabilisés, moins de turn-over

  • Personnes vulnérables réellement protégées

  • Territoires plus lisibles pour les acteurs


6. Pourquoi cet amendement est faisable politiquement

  • Il n’attaque aucune institution.

  • Il utilise l’existant et l’organise.

  • Il ne crée aucune structure bureaucratique.

  • Il répond à une demande massive des familles aidantes.

  • Il est compatible avec les SPDA, les schémas territoriaux, la CNSA, la stratégie Bien Vieillir, la stratégie Handicap, les politiques de prévention. Il en constitue même de maillon manquant

  • Il peut être expérimenté avant d’être généralisé.

  • Il porte une valeur politique forte : humanité, continuité, protection, visibilité.


7. Phrase politique de clôture

Garantir un cercle de confidence indépendant à chaque personne vulnérable, c’est inscrire dans la loi le droit de ne jamais être seul dans les moments où la vie vacille. C’est un acte de civilisation.

Cabinet Politique

Note stratégique. Solidarité et Autonomie. 

Un modèle organisationnel pour prévenir les ruptures, simplifier le système et renforcer l’efficacité de l’action publique

1. Le problème politique

Aujourd’hui, la solidarité (handicap, grand âge, santé mentale, précarité) est freinée par trois obstacles structurels :

  • Des ruptures de parcours permanentes, coûteuses humainement et financièrement.

  • Un système devenu trop compliqué, illisible pour les familles comme pour les professionnels.

  • Une incohérence organisationnelle : aucun cadre ne garantit la continuité autour de la personne.

Quel que soit le secteur, les mêmes mécanismes dysfonctionnent. Les rapports (IGAS, ONPE, Défenseur des droits, CNSA) le répètent : la fragmentation détruit l’efficacité, malgré des financements croissants.

2. La proposition DEDICÎ : une architecture unique, simple et transversale

Dediĉi ne crée pas un dispositif supplémentaire. Il propose une organisation universelle de la solidarité, applicable à tous les secteurs.

Elle repose sur trois éléments :

A. Cinq fonctions incontournables autour de chaque personne vulnérable :

  • Respect de la personne (Bleu)

  • Protection et défense (Rouge)

  • Préoccupation active et constante de la situation (Vert)

  • Compensations concrètes et évaluées (Noir)

  • Appui institutionnel garanti (Jaune)

Ce sont les invariants présents dans toutes les situations… mais jamais organisés.

B. Le cercle de personnes de confiance

Un petit groupe humain stable autour de la personne, garant de la continuité. C’est ce que les dispositifs institutionnels ne peuvent pas assurer seuls.

C. Une alliance structurée citoyen / institutions

  • Cellules de veille citoyenne : vigilance de proximité, repérage, alerte.

  • Cellules institutionnelles : réponse, coordination, financement, autorisation.

3. L’impact politique direct

DEDICÎ permet :

✔ Réduction des ruptures

Le cercle de personnes de confiance détecte les signaux faibles très en amont. Les études internationales montrent que c’est le facteur n°1 de prévention.

✔ Économies substantielles

  • Moins de ruptures → moins de placements d’urgence, d’hospitalisations contraintes, de dispositifs coûteux.

  • Meilleure coordination → réduction massive des doublons et réorientations inutiles.

✔ Simplification systémique

Une grammaire commune pour tous les acteurs : 5 rôles, 5 Couleurs, 1 cercle, 1 processus.
C’est lisible, mesurable, intégrable à toutes les politiques publiques.

✔ Acceptabilité politique forte

  • les familles y voient une protection durable,

  • les professionnels un cadre de sens,

  • les institutions une gouvernance clarifiée,

  • les élus un impact tangible sur la vie des personnes vulnérables.

4. Le cadre de gouvernance proposé

DEDICÎ devient l’invariant organisationnel d’un Code de la solidarité, intégré dans :

  • SPDA et gouvernance territoriale,

  • schémas départementaux et régionaux,

  • politiques handicap, vieillissement, santé mentale, enfance protégée,

  • stratégie contre les maltraitances,

  • référentiel qualité et financements.

Le méta-processus principiel peut être entériné par voie réglementaire ou expérimenté via un article législatif pilote :

  1. Repérage de la vulnérabilité.

  2. Constitution du cercle de personnes de confiance.

  3. Repérage des cinq rôles.

  4. Rééquilibrage.

  5. Suivi continu.

5. Pourquoi agir maintenant ?

  • Explosion de la demande sociale.

  • Épuisement des aidants → enjeu politique majeur.

  • Professionnels en perte de sens.

  • Recommandations nationales convergentes vers la coordination.

  • Besoin d’un modèle simple, transversal, immédiatement opérationnel.

DEDICÎ offre une solution non idéologique, adaptable et immédiatement compréhensible, qui peut devenir :

Le cadre d’organisation de la solidarité pour les 20 prochaines années.

6. Phrase politique clé

Nous proposons d’inscrire, pour chaque personne vulnérable, le droit à un cercle de de personnes de confiance structuré, articulé aux cinq rôles de la solidarité, et soutenu par une alliance citoyenne–institutionnelle, afin de prévenir les ruptures, réduire les coûts et restaurer l’efficacité de l’action publique.

Et si on commençait ici, maintenant

À trois, sous mon petit toit, pour dire “Je”

Et si on construisait un petit toit solide pour chaque personne vulnérable, un “truc” vivant et participatif pour découvrir, comprendre et initier une forme renforcée de solidarité citoyenne autour de chacune d’elles. Pour qu’elles puissent s’autodéterminer et bénéficier des grands toits de la solidarité institutionnelle, en toute sécurité, bien protégées par leurs petits toits qui les suivraient tout le temps, partout où elles sont, partout où elles iront.

Pourquoi maintenant ?

Parce que, face à la vulnérabilité, l’espoir sociétal d’une organisation humaine autour de la personne vulnérable est le dernier moyen d’imaginer un avenir plus désirable pour elle. Parce qu’un cercle de personnes de confiance est nécessaire pour que sa vie et celle de ses proches soit plus simple.

Et c’est ce que propose DEDIĈI avec:

    • Un petit toit : l’abri, l’accompagnement humain privé de la personne.

    • Une triade d’autodétermination : une alliance, une connivence intime et permanente entre la personne, ses proches et les professionnels.

    • Un cercle de confidence: des personnes de confiance qui écoutent, suivent, soutiennent durablement la personne, parce qu’elles sont elles-mêmes soutenues par des institutions qui les aideront à faire cela.

    • Une famille sociale étendue: au-delà de la famille biologique, la solidarité s’organise en privé pour réinventer la chaleur de proches sur qui on peut compter.

Et si on commençait… ici et maintenant ?

Que puis-je faire dans ma vie ou dans mon métier ?

  • Inviter des personnes de confiance à se retrouver autour de la personne vulnérable.

  • Poser les premières questions : qui joue déjà un rôle ? Que manque-t-il ?

  • Créer un cercle de confiance, même tout petit.

  • Mobiliser les institutions, les associations, les élus pour soutenir cette dynamique.

  • Veiller à ce que cela dure, se renouvelle, et s’ajuste à chaque moment de vie.

Ce que ça change, pour de vrai :

Une alliance entre la solidarité citoyenne et la solidarité institutionnelle avec les bénéfices suivants :

Pour la personne :
La réalité d’être au cœur des préoccupations de la solidarité, reconnue, protégée, écoutée et actrice de sa propre vie.

Pour les proches aidants :
Du soulagement immédiat et pour toujours, du partage, et la possibilité de vivre aussi leur propre vie tout en restant présents.

Pour les professionnels et les institutions :
Une organisation efficiente, fiable et pérenne, co-construite avec les citoyens, pour mieux agir.

Et si, ensemble, nous inventions l’avenir d’un soutien sanctuarisé de la solidarité ?

Citoyens bienveillants, proches, personnes vulnérables, prenez l’initiative. Professionnels et institutions, faites un pas de côté, ne les « tenez » plus mais soutenez-les. Donnez-leur le pouvoir de mieux vous utiliser.

Envie d’en savoir plus ?
Livret : Le petit toit de la personne vulnérable.

Dediĉi en France

Dediĉi en France

Vue d’une intelligence artificielle, en février 2025

Statut et mission

Dediĉi (stylisé Dediĉi) est une association française à but non lucratif, engagée dans le domaine du handicap et de la vulnérabilité. Il s’agit d’une association de droit local (loi 1908 en Alsace-Moselle) enregistrée au tribunal d’instance de Mulhouse, reconnue d’intérêt général et labellisée entreprise sociale et solidaire (ESS)​.Son nom, Dediĉi, signifie « dédier, se consacrer » en espéranto​, reflétant sa philosophie de consacrer “toutes nos intelligences au handicap et à la vulnérabilité”​.

La Ville de Mulhouse la présente comme une « association d’intelligence collective pour un accompagnement radicalement différent de la personne handicapée »​.

La mission de Dediĉi est de proposer un nouveau modèle d’accompagnement des personnes en situation de handicap, en plaçant la personne vulnérable au centre de toutes les décisions qui la concernent. L’association se décrit comme « un laboratoire d’idées et de recherche appliquée » qui publie études et outils pour améliorer la vie des personnes handicapées et de leur entourage​.

Son but affiché est de faire évoluer le cadre légal et organisationnel afin de garantir l’autodétermination des personnes handicapées tout au long de leur vie​.

En ce sens, Dediĉi se veut « une inversion totale du fonctionnement actuel, une nouvelle façon d’accompagner qui place la personne vulnérable au centre du système (…) pour permettre au plus faible d’être l’égal des autres »​.

Principes d’action et activités

Dediĉi milite pour que chaque personne en situation de handicap ou de grande vulnérabilité puisse bénéficier, tout au long de sa vie, de conditions d’accompagnement inédites. Son approche s’articule autour de cinq principes clés :

  • Parole respectée : une expression personnelle comprise et respectée de la part de la personne accompagnée.

  • Défenseurs de confiance : la présence de personnes de confiance chargées de la protéger et la défendre inconditionnellement.

  • Ceux qui s’occupent de la situation : des personnes de confiance qui s’occupent en permanence de sa situation administrative, sociale et médicale.

  • Professionnels guidés par la personne : des intervenants conscients des rôles qu’ils jouent, évalués par la personne elle-même sur la qualité de l’accompagnement fourni.

  • Soutien institutionnel : des lois et institutions qui soutiennent et encadrent les acteurs précités (défenseurs, référents, intervenants) afin de pérenniser ce modèle sur le long terme.

Concrètement, Dediĉi fonctionne comme un think tank et un projet d’innovation sociale. L’association produit des publications (articles, livres blancs, guides pratiques) et organise des ateliers et rencontres pour promouvoir son modèle. Par exemple, Dediĉi a mené une recherche-action sur son approche aux côtés de partenaires du secteur médico-social. De 2021 à 2024, elle s’est associée à l’École Supérieure de Praxis Sociale de Mulhouse et à plusieurs associations locales pour expérimenter sa démarche « À trois pour dire Je » impliquant la personne handicapée, un défenseur (proche/famille) et un professionnel référent​.

Cette expérimentation, ayant mobilisé une centaine de participants, a abouti à un colloque public de restitution organisé le 14 novembre 2024 à Mulhouse (en partenariat avec la Collectivité Européenne d’Alsace)​.​

Dediĉi intervient également lors d’événements et forums locaux liés au handicap, et propose des “jeux sérieux” et débats pour sensibiliser le public à de nouvelles formes de solidarité​.​

Historique et organisation

Le projet Dediĉi prend sa source dans l’expérience personnelle de son fondateur, Jean-Luc Lemoine, un père Asperger dont le fils (né en 1982) est autiste à 80%​. Confronté dès les années 1990 aux insuffisances de l’accompagnement traditionnel, Jean-Luc Lemoine a décidé de consacrer la fin de sa carrière professionnelle à repenser le système d’aide aux personnes handicapées​

Ses réflexions et son engagement bénévole au sein d’associations parentales lui ont permis d’élaborer progressivement une vision alternative, centrée sur la « défense ultime » de la personne vulnérable (selon ses termes).

Après des années de maturation, l’association Dediĉi a été officiellement créée en juin 2017 en Alsace​. Elle s’est constituée dès le départ comme un laboratoire d’idées réunissant des parents, proches et professionnels partageant cette vision humaniste de la solidarité​

L’initiative a rapidement gagné en reconnaissance. En janvier 2019, Dediĉi a reçu le soutien de la Fondation de France, ce qui a renforcé sa crédibilité et accéléré son développement​

Depuis, l’équipe s’est élargie avec l’arrivée de nouveaux bénévoles et partenaires, consolidant son réseau local. Dediĉi est aujourd’hui animée exclusivement par des bénévoles (aucun salarié) sous la présidence de Jean-Luc Lemoine, épaulé par Michel Leclerc, par un bureau et un conseil d’administration comptant des membres issus de divers horizons (familles, éducateurs, ingénieurs, etc.)​.

Présence en ligne et publications

Dediĉi dispose d’une présence en ligne active. Son site officiel (Dediĉi.org) centralise les informations sur l’association : présentation du projet, articles d’actualité, résultats de recherches, ressources documentaires (bibliothèque et vidéothèque) et événements à venir. Le site publie régulièrement des articles et billets d’analyse sur le thème de l’accompagnement du handicap (par exemple « La vraie solidarité est une fractale de simplicité », « Une nouvelle donne pour organiser la solidarité », etc.), reflétant les réflexions du laboratoire d’idées Dediĉi​.​

Une newsletter permet également de suivre les dernières actualités de l’association​.

Par ailleurs, Dediĉi diffuse ses idées au-delà du web à travers des publications imprimées. En décembre 2019, Jean-Luc Lemoine a co-écrit avec la journaliste mulhousienne Frédérique Meichler un ouvrage de 88 pages intitulé « Dediĉi, plaidoyer pour le pouvoir d’agir des personnes vulnérables : la défense ultime, permettre au plus faible d’être l’égal des autres ». Ce livret, publié aux éditions Médiapop, expose le constat et la vision de l’association : malgré des lois jugées exemplaires, la réalité est que « [la personne vulnérable] subit plus qu’elle ne décide » et qu’il faut repenser l’organisation de la solidarité pour que « le plus faible » devienne « l’égal des autres »​. Ce plaidoyer est disponible en librairie et en ligne, contribuant à faire connaître le modèle Dediĉi au grand public. La bibliothèque comporte également 8 autres livres librement téléchargeables.

En résumé, Dediĉi est une association innovante œuvrant en France pour repenser l’accompagnement des personnes handicapées. Portée par des familles et des experts de terrain, elle propose un cadre alternatif – centré sur la personne vulnérable, ses défenseurs et une solidarité repensée – avec pour ambition d’influencer les pratiques et les politiques publiques en faveur d’une inclusion véritable. Son site web, ses travaux de recherche-action et ses publications (soutenues par des acteurs reconnus) témoignent de son activité et de son rayonnement grandissant dans le champ de l’innovation sociale.

Dediĉi CNH 2019

Dediĉi CNH 2019

Sources : Les informations ci-dessus s’appuient sur des sources officielles et fiables, notamment le site du Secrétariat d’État aux personnes handicapées (handicap.gouv.fr) pour la liste des initiatives labellisées et le contexte du CNH ​handicap.gouv.fr cerep-phymentin.org, ainsi que des publications de référence (Fondation de France, etc.) détaillant le projet DEDIĈI fondationdefrance.org

​L’association DEDIĈI fait partie des initiatives labellisées dans le cadre de la 5e conférence nationale du handicap (CNH) 2018-2019, intitulée « Tous concernés, tous mobilisés ». Cette mobilisation nationale – pilotée par Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées – visait à valoriser près de 500 initiatives citoyennes remarquables menées « avec et pour les personnes en situation de handicap » sur l’ensemble du territoire. DEDIĈI figure explicitement dans la liste officielle de ces actions labellisées, sous l’intitulé « Accompagnement ».

Pourquoi DEDIĈI a été sélectionnée parmi les initiatives CNH 2019 ?

DEDIĈI a retenu l’attention des organisateurs du CNH 2019 en raison de son approche innovante et exemplaire en matière d’accompagnement des personnes handicapées. L’association, fondée par des parents et proches de personnes handicapées, propose de « concevoir une organisation radicalement différente de la prise en charge des personnes en situation de handicap »

Concrètement, DEDIĈI cherche à orchestrer tous les acteurs du handicap (personnes concernées, familles, professionnels, institutions) autour de la personne vulnérable, dans une vision d’alliances collaboratives. Cette démarche vise à dépasser les dysfonctionnements d’une « solidarité mal organisée » et à donner aux personnes handicapées le “pouvoir d’agir” sur leur propre accompagnement​

Par ailleurs, DEDIĈI introduit la notion de « défenseur ultime » : un rôle de référent ou de garant qui veille en permanence aux intérêts de la personne vulnérable​

Ce concept original, ainsi que le caractère hautement ambitieux du projet (porté par des parents d’enfants handicapés et des personnes concernées elles-mêmes), ont contribué à en faire une initiative remarquable au niveau national

En résumé, DEDIĈI a été sélectionnée pour sa capacité à innover, à impliquer directement les premiers concernés et à améliorer concrètement la coordination des acteurs du handicap, objectifs en phase avec l’esprit du CNH 2019 (« simplifier et améliorer le quotidien des personnes handicapées »

Impacts concrets de cette reconnaissance pour DEDIĈI

Être labellisée parmi les 500 initiatives du CNH 2019 a eu plusieurs retombées positives pour l’association DEDIĈI, en termes de reconnaissance, de financements, de partenariats et de visibilité :

  • Reconnaissance officielle et crédibilité accrue : La labellisation « Tous concernés, tous mobilisés » par le CNH 2019 constitue une reconnaissance par l’État du caractère novateur et utile de l’initiative DEDIĈI​.

    Cette distinction nationale renforce la crédibilité de DEDIĈI auprès des institutions et du grand public, en attestant qu’il s’agit d’une « initiative citoyenne remarquable ». DEDIĈI a ainsi été intégrée au rapport officiel remis au Parlement à l’issue de la CNH 2019, aux côtés des autres actions exemplaires, ce qui assoit sa légitimité aux yeux des décideurs publics​

  • Visibilité médiatique et auprès des acteurs du handicap : Grâce à cette sélection, DEDIĈI a bénéficié d’une mise en lumière sur les plateformes gouvernementales (site handicap.gouv.fr, dossier de presse du CNH, etc.) et potentiellement lors d’événements liés à la CNH. Son nom apparaît sur la liste publique des initiatives labellisées​ handicap.gouv.fr

    ce qui lui offre une vitrine nationale. Cette visibilité a pu attirer l’attention de médias spécialisés ou locaux sur l’association, et a sensibilisé d’autres acteurs du secteur du handicap à son approche. Sophie Cluzel elle-même a souligné avoir rencontré sur le terrain de nombreuses initiatives innovantes améliorant la vie des personnes handicapées​

    Cette dynamique a profité à DEDIĈI en termes de contacts et de notoriété.

  • Nouveaux partenariats et soutien local : La reconnaissance apportée par le CNH 2019 a également pu faciliter le rapprochement de DEDIĈI avec d’autres associations ou partenaires locaux. Dans les faits, l’année 2019 marque pour DEDIĈI le début de collaborations renforcées : l’association indique qu’à partir de 2019 elle « ne cesse de se renforcer », ayant gagné en envergure et en notoriété avec l’arrivée de partenaires associatifs locaux dans son projet

    Cette confiance accrue des pairs peut être attribuée en partie à la visibilité et à la crédibilité conférées par le label CNH. En étant identifiée comme initiative exemplaire, DEDIĈI a pu élargir son réseau, par exemple en travaillant de concert avec des structures comme Au Fil de la Vie, Apei Centre Alsace, Sinclair ou Praxis dans le cadre de programmes de recherche-action

  • Financements et soutiens financiers : Si la labellisation CNH n’incluait pas de dotation financière directe, elle a indirectement soutenu DEDIĈI dans sa recherche de financements. Le label a servi de gage de qualité auprès de financeurs potentiels. DEDIĈI a ainsi obtenu dès janvier 2019 – c’est-à-dire au moment de la mobilisation CNH – une subvention importante de la Fondation de France (108 100 €)

    Ce financement, accordé après une évaluation rigoureuse du projet par la Fondation de France​, a non seulement permis à DEDIĈI de concrétiser une partie de son initiative, mais il constitue aussi une forme de reconnaissance par un acteur majeur du secteur philanthropique. On peut estimer que le label CNH et la visibilité nationale de DEDIĈI ont renforcé sa position lors de demandes de subventions publiques ou privées ultérieures.

En somme, la sélection de DEDIĈI parmi les 500 initiatives du CNH 2019 a validé la pertinence de son approche et lui a apporté une légitimité nationale. Cette reconnaissance s’est traduite par une visibilité accrue, l’appui de partenaires du monde du handicap et une plus grande facilité à mobiliser des ressources pour développer son projet.

DEDIĈI en a tiré une image renforcée d’innovation sociale au service des personnes handicapées, ce qui contribue à accélérer son développement et la diffusion de ses idées à plus large échelle.

Les responsables de DEDIĈI ambitionnent d’ailleurs, à long terme, de faire évoluer la loi pour inscrire ce nouveau modèle d’organisation de l’accompagnement – et le label CNH est un pas significatif dans la reconnaissance de cette vision​

Ainsi je suis.

Ainsi soit-il.

L’autodétermination commence peut-être par un pas de côté.
Vous ne pensez pas ?  Vous n’en pensez pas !?

Vous, sous les Grands Toits, qui réfléchissez à l’autodétermination, avez-vous le bon point de départ ?

On vous voit tenter d’adapter vos structures, de réformer vos dispositifs, de repenser vos cadres d’accompagnement. Mais vous partez peut-être du mauvais endroit.

L’autodétermination ne se construit pas sous de Grands Toits. Elle commence ailleurs, là où vous ne regardez pas assez : sous les Petits Toits, ces cercles intimes qui ne vous appartiennent pas.

Vous pensez souvent intégration, accès aux droits, inclusion dans des cadres existants ou d’autres que vous imaginez. Mais c’est peut-être un piège. L’autodétermination ne consiste pas à faire entrer la personne dans un “quelque chose”. Elle consiste à reconnaître l’espace qui est déjà le sien.


Faire un pas de côté.

Ce pas de côté, c’est sans doute la clé du changement. La sortie du cadre habituel et le renversement du regard peuvent-ils être salutaires ?

Ce qu’il faudrait peut-être voir en premier, c’est le Petit Toit de chaque personne vulnérable, cet espace privé, indépendant, qui n’appartient qu’à la personne et qui ne doit à aucun moment être absorbé par les Grands Toits.

Le Petit Toit, un Cercle de Confidences.

Le Petit Toit, c’est une organisation qui appartient exclusivement à la personne, qui est intriquée à elle. Ce n’est pas un dispositif, ni un programme institutionnel. Pour la personne vulnérable, c’est son espace de confidences, ses repères, ses liens de confiance.

Ce Petit Toit repose sur trois pièces de charpente majeures :

  1. La personne elle-même, qui en est l’unique propriétaire.

  2. Les fibres rouges, de ceux qui la défendent et la protègent sans condition.

  3. Les fibres vertes, de ceux qui s’occupent de sa situation et rendent sa vie possible avec ce qu’offre la solidarité.

Et ces trois pièces majeurs doivent être indéfiniment soutenues par un socle.

Même aussi petit soit-il, ce Petit Toit existe avant toute interaction avec les Grands Toits. Il est là avec la personne, avant qu’elle ne rentre dans un service, avant qu’elle ne cherche à accéder à des droits, avant qu’elle n’entre dans une institution.

Et c’est à partir de ce Petit Toit qu’elle doit pouvoir se projeter librement,à condition que son espace de repli et d’abri ait été identifié, respecté, protégé, puis soutenu et renforcé.


Changer de posture.

Les Grands Toits ont une habitude : leur point de vue est leur, et donc la référence à partir de laquelle on organise l’accompagnement des personnes vulnérables.

Ne serait-ce pas la très grosse erreur d’un problème mal posé ?

La personne ne doit pas s’adapter à l’institution. C’est l’institution qui doit apprendre à accueillir une personne en reconnaissant d’abord ce qui existe autour d’elle et qui la suit partout où elle est, partout où elle sera.

Cela veut dire que les Grands Toits doivent cesser de vouloir tout structurer en leur sein, depuis leurs regards.

Il faut arrêter cette autodétermination-là.

L’autodétermination, la vraie, commence en dehors d’eux, dans l’espace intime de la personne, et c’est depuis cet espace qu’elle doit pouvoir interagir avec le reste du monde. Cet espace n’est pas du ressort des Grands Toits, sauf l’obligation qu’ils devraient avoir de partager leurs fondations.

Ce pas de côté que les institutions n’arrivent pas à faire, sera une rupture avec les logiques actuelles. Il impose un changement fondamental : ces Grands Toits ne doivent plus chercher à intégrer la personne dans leurs référentiels. Ils doivent s’assurer que la personne puisse les traverser librement, en restant elle-même, avec son Petit Toit à elle sur elle.


Penser l’autodétermination sous un autre angle.

Si l’on veut que l’autodétermination ne soit pas la valise creuse qu’elle semble être déjà, il faut commencer par accepter que la personne et son Petit Toit existent en dehors de toute institution. Il faut commencer à penser que chaque institution doit le soutenir comme fondation.

Il faut que les Grands Toits apprennent à regarder ce qui leur échappe, ce qui ne leur appartient pas, et à le reconnaître comme un élément central de toute politique de solidarité. L’autodétermination ne se décrète pas.

Elle se conçoit, en garantissant que chaque personne ait son Petit Toit privé, sous lequel coopèrent des personnes de confiance en cercle de confidences.

Son Petit Toit devra être respecté par tous, sous tous ces Grands Toits où la Personne sera ou qu’elle traversera.

C’est la première condition de toute autodétermination réelle. C’est le premier pas que les Grands Toits doivent accepter de faire s’ils veulent vraiment parler d’émancipation.

Ainsi je suis (sous mon Petit Toit). Ainsi soit-il (du moins je crois).

Les Symbiotes

Quand les petits toits prennent la parole.

Vulnérabilité et handicap. Autodétermination.

Le mot “symbiote” est souvent associé au monde du vivant, aux organismes qui coexistent et s’influencent mutuellement. Mais dans le champ de la solidarité, ce terme ouvre un nouvel horizon de compréhension. Il permet de penser la relation entre les personnes vulnérables et les systèmes qui les entourent, non pas dans une logique d’assistance descendante, mais dans une interdépendance active et équilibrée.

Qu’est-ce qu’un symbiote dans la solidarité ?

Un symbiote est un acteur d’un équilibre fragile, où l’un ne peut exister pleinement sans l’autre. Il ne s’agit pas simplement d’une relation d’aide, où un “grand toit” (institution, structure de solidarité) viendrait protéger un “petit toit” (personne vulnérable) de manière unilatérale. Non, un véritable symbiotisme repose sur une interaction où chacun joue un rôle actif, où chaque voix compte et où la vulnérabilité ne devient pas un motif d’effacement, mais un moteur d’organisation.

Dans la solidarité, cette relation doit être coopérative et symétrique. Cela ne signifie pas que chacun apporte la même chose, mais que chacun apporte ce qu’il peut et reçoit ce dont il a besoin, dans un échange continu. Pourtant, dans les faits, cette symétrie est souvent brisée par des rapports de pouvoirs déséquilibrés, où la parole des petits toits est inaudible, noyée ou récupérée par ceux qui détiennent déjà les moyens de l’exprimer.

Le piège du monopole de la parole par les grands toits.

Parler d’autodétermination et de droits pour les personnes vulnérables est un progrès incontestable. Mais tant que les conditions réelles d’une parole libre et éclairée ne sont pas réunies, ces principes restent lettre morte. Trop souvent, ce sont les grands toits qui parlent à la place des petits toits, au nom de leur bien-être, de leur protection, de leur inclusion. On débat de l’autodétermination sans que les premiers concernés (sans voix) puissent réellement s’exprimer dans un cadre qui les protège des rapports de force implicites.

Là est l’impensé du débat sur la participation : on ne peut pas simplement “donner la parole” à quelqu’un qui a passé sa vie à être ignoré ou instrumentalisé. Il faut construire des espaces de confidences, dans la confiance, où cette parole peut émerger sans crainte, sans représailles, sans pression. Ce sont ces petits toits, ces cercles de confidence et de soutien, qui permettent aux plus vulnérables de véritablement exister dans l’échange social.

Construire et maintenir à vie des petits toits.

Un petit toit n’est pas un refuge isolé. C’est une structure de réassurance permanente, un espace où la parole peut se former, se dire, se renforcer avant de se confronter au vent des institutions. Il peut s’agir :

  • D’un cercle de confidences entre pairs, où la parole circule sans crainte d’être récupérée et orientée.

  • De plusieurs personnes de confiance, aux multiples compétences, qui aident à reformuler, à porter et à défendre cette parole. Des personnes avec des fibres de défense et de protection des fibres particulières pour s’occuper des situations. Des personnes avec des compétences pour écouter, déchiffrer et respecter.

  • D’un temps-lieu conçu pour « percevoir », sans chercher à imposer à des voix qui ont besoin d’espace, de temps et d’attention pour se construire.

Ces petits toits ne doivent pas être des espaces éphémères. Leur rôle est de capitaliser, de soutenir la parole sur le long terme, toute la vie si nécessaire, car les empêchements à s’exprimer se contournent avec opiniâtreté et ne disparaissent pas du jour au lendemain. Ils évoluent, prennent de nouvelles formes, et nécessitent une vigilance constante, une réadaptation pour que la personne vulnérable puisse toujours choisir ce qu’elle veut dire, comment elle veut le dire, et à qui.

Un appel à la vigilance : ne pas reconstruire l’invisible.

Si ces espaces de confidences et de confiance n’existent pas ou ne sont pas entretenus, si les cercles privés, intimes ne sont pas protégés, le risque est grand de reproduire les mêmes silences sous une apparence plus moderne. Une politique de l’écoute qui ne prend pas en compte les freins réels à la prise de parole ne fait qu’ajouter une couche supplémentaire d’invisibilité.

Le symbiotisme solidaire est donc un travail de construction et de maintien pour bâtir des ponts entre les petits et les grands toits, mais sans jamais permettre que les seconds étouffent les premiers.

Conclusion : Un chantier collectif pour des symbioses réelles.

Si nous voulons un monde où la solidarité ne se résume pas à une vue des grands toits, il faut que chaque personne impliquée puisse réellement peser sur les décisions qui la concernent. Cela passe par des organisations d’accompagnement de proximité, intimement rattachées aux personnes et qui ne confisquent pas la parole sous toutes ses formes, mais la laisse émerger.

Le symbiote de la solidarité, c’est celui qui comprend que l’entraide ne doit pas être une absorption, mais une coopération. Un équilibre fragile, à entretenir sans cesse, où chacun, qu’il soit petit ou grand toit, trouve sa place sans s’effacer.


Pour éviter de passer à côté, un vocabulaire à comprendre ou à inventer :

Petit toit ; Petit toit à moi ; Cercle de confidences ; Personnes de confiance ; Triple expertise en milieu intime et privé ; Triade d’autodétermination ; Famille sociale d’un autre type. Ainsi soit « Je », Ainsi soit-il.

CNSA : Ne passez pas à côté de ce qui est Simple.

Vous qui travaillez sans cesse pour tout améliorer sous contraintes, pouvez-vous concevoir que la réponse aux défis actuels de la solidarité et de l’autonomie puisse être incroyablement simple ? Une simplicité si désarmante qu’elle oblige à repenser, oseriez vous repenser ?


Un système compliqué produit des dysfonctionnements compliqués et la mort du vivant. Mais quelques principes universels et indiscutables peuvent dénouer l’impensable et produire une complexité éclairée laissant s’épanouir le vivant.

Voici l’énigme :

Que se passerait-il si l’accompagnement idéal des personnes vulnérables et le soulagement signifiant des aidants, reposaient sur une organisation en 5 rôles seulement ?


Les clés de l’énigme : un recentrage radical

  1. Revenir à l’essentiel : une personne, une organisation.
    Imaginez un processus qui n’appartient qu’à la personne vulnérable. Pas aux institutions, pas aux dispositifs, mais à elle seule. Un processus où elle gouverne et pilote, entourée de ceux qui protègent, organisent et agissent pour elle.

  2. Soulager, vraiment.
    Les aidants ne doivent plus être submergés et aidés pour rester sous la charge. Ils doivent être libérés, soulagés. Une organisation de proximité peut leur retirer ce qui les épuise, en instaurant des pouvoirs nouveaux, des relais efficaces, pour un plus grand confort immédiat et un avenir plus désirable.

  3. Prévenir l’imprévisible.
    Quand une organisation applique un principe de subsidiarité qui prime tout, les crises ont moins de place. Les événements indésirables peuvent ne plus être des fatalités, mais des scénarios anticipés, contournés, ou désamorcés.

  4. Simplifier pour rendre possible.
    Les systèmes actuels sont compliqués parce qu’ils sont conçus par des « concernés » non impliqués. Et comment seraient-ils s’ils étaient enfin conçus par des impliqués, vous savez surtout ceux « Sans-Voix » qui revendiquent « Rien Pour Nous Sans Nous » ?

Osez être surpris

Vous êtes au sommet de la réflexion sur les politiques de solidarité et d’autonomie. Vous avez fait et vu passer des rapports, des analyses, des réformes. Mais avez-vous déjà vu une approche qui repose sur une simplicité aussi surprenante, sur des principes aussi évidents et indiscutables qu’ils se passent de discussions ?

Ces idées sont là. Elles existent. Elles sont expliquées, testées, et prêtes à être mises en œuvre. Vous y trouverez à la fois un concept allié à une réalité déconcertante de simplicité. Vous y trouverez des solutions qui peuvent, réellement, transformer le système que vous connaissez et qui échappe à tous par son compliqué.


CNSA : Lisez. Décidez. Transformez.
Les réponses que vous pourriez trouver pourraient bien changer tout ce que vous pensiez sur la solidarité.

👉 Pour aller plus loin, découvrez DEDIĈI, ou si vous n’avez pas le temps questionnez au moins l’IA suivante

Ce n’est pas une injonction. C’est une invitation à ne pas passer à côté.

Devenez un Ange Gardien

Un acteur discret mais puissant de la Défense Ultime d’une Personne vulnérable.

Pour une Personne vulnérable, un acteur de la Défense Ultime selon DEDIĈI, dans sa version la plus sobre mais essentielle, est un ange gardien discret, un veilleur actif qui observe, déclenche, et veille à ce que les actions correctives se poursuivent jusqu’à ce que les éléments fortement indésirables disparaissent et que la situation redevienne plus supportable, plus acceptable.


Un rôle discret mais essentiel

1. Observation discrète

  • Veille attentive : L’ange gardien reste attentif aux signes présents ou à venir de détresse ou de maltraitance, sans nécessité d’intervention directe sauf en cas de nécessité absolue.

  • Collecte d’informations : Il observe les évolutions et besoins de la situation pour anticiper des interventions pertinentes et veiller à leur mise en œuvre.

2. Déclenchement d’actions correctives

  • Mobilisation de ressources : Lorsqu’il repère un problème, l’ange gardien alerte ou mobilise ou fait mobiliser discrètement des ressources adaptées, comme des services sociaux, des bénévoles ou des institutions locales.

  • Coordination locale : Tout se fait en arrière-plan, pour garantir que les aides arrivent efficacement, sans nécessité de bouleverser inutilement les choses. Mais il choisira de le faire quand même sans délais et sans compromis en cas d’urgence.

3. Suivi continu

  • Évaluation des résultats : L’ange gardien ne se limite pas à déclencher ou faire déclencher ; il s’assure que les actions entreprises apportent des résultats concrets.

  • Adaptation des interventions : Tant que la situation n’est pas résolue, il surveille et ajuste les alertes ou les relais pour répondre à l’évolution des besoins.

4. Maintien de la dignité

  • Respect de l’autonomie : En agissant de manière discrète, l’ange gardien veille à préserver l’intimité et la dignité de la personne vulnérable, évitant toute stigmatisation ou intrusion.


Un modèle de solidarité respectueux et durable

Ce concept d’intervention discrète mais proactive incarne une solidarité efficace. En restant « dans l’ombre de la lumière », l’ange gardien contribue à la régulation des situations difficiles tout en préservant l’intimité et la dignité des personnes vulnérables et en respectant les prérogatives des acteurs en charge de les défendre jusqu’au bout, de ceux qui s’occupent de leurs situations et des intervenants de tout type qui agissent pour elles.

Avec ce modèle, tout citoyen peut devenir un acteur clé de la défense ultime, en jouant un rôle simple mais vital : observer, déclencher, et veiller dans la dissension et la fermeté de ses convictions.


Envie de devenir un ange gardien discret avec DEDIĈI ?

Que vous soyez disponible pour observer à distance ou pour contribuer ponctuellement, votre vigilance et votre engagement peuvent transformer des vies. Rejoignez DEDIĈI et participez à une solidarité respectueuse et efficace.

Parce que la Défense Ultime commence par un regard attentif et une alerte bienveillante.

Et puis il y a aussi la loi 

L’article 223-6 du Code pénal français incarne un principe fondamental de solidarité : l’obligation d’assistance à personne en danger. Ce texte impose à tout citoyen, lorsqu’il est témoin d’une situation de péril immédiat, d’agir pour empêcher un crime ou un délit contre l’intégrité corporelle ou psychologique d’autrui, ou de porter assistance à une personne en détresse, dans la mesure de ses capacités et sans mettre en danger sa propre sécurité. Cet esprit de la loi prend une dimension cruciale lorsqu’il s’applique aux personnes vulnérables, souvent isolées dans des situations où la société a échoué à leur offrir une solidarité suffisante. Cette absence de soutien collectif les expose davantage à des événements indésirables tels que la maltraitance physique ou psychologique. Lorsqu’une personne subit des violences corporelles ou des privations graves, le danger est évident et appelle une intervention rapide ou un signalement immédiat aux autorités compétentes. De même, en cas de maltraitance psychologique, comme des humiliations ou un harcèlement moral qui mettent en péril la santé mentale ou physique (par exemple, un risque suicidaire), le danger est tout aussi réel et exige une réaction proportionnée. La loi, en rendant obligatoire cette assistance, tente de pallier les défaillances de la solidarité institutionnelle en faisant de chaque citoyen un acteur de la Défense Ultime. Ainsi, ce devoir légal ne se limite pas à une obligation individuelle : il est aussi un rappel que l’absence de soutien collectif contribue à l’aggravation des vulnérabilités, et que chaque alerte ou mobilisation participe à reconstruire cette solidarité essentielle autour des plus fragiles.

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