Tables rondes : ça va s’améliorer

 

Chères familles, chers proches et amis

Nous vous adressons l’idée d’une série de mini-tables rondes ayant pour objectif l’amélioration de votre vie et de celle de vos protégés (personnes handicapées ou vulnérables), mais aussi celle des professionnels en quête de sens.

Nous aborderons la question de l’organisation des personnes agissant avec vous pour vos protégés (aidants, professionnels, institutions, etc.)

Nous souhaitons discuter avec vous de leurs rôles et de leurs pouvoirs afin de faire des propositions qui amélioreront l’organisation autour de chaque situation pour que les soutiens apportés puissent se faire dans les meilleures conditions possibles.

Dans cette optique l’association Dediĉi : www.dedici.org, un laboratoire d’idées, a entrepris une réflexion approfondie sur la question. Nous pourrons nous appuyer sur ses travaux.

L’objectif de ces mini-tables rondes est qu’elles débouchent sur des propositions pratiques, simples et réalisables, qui pourront ensuite être présentées aux institutions et aux professionnels pour mise en pratique et expérimentations.

Voici comment nous envisageons de procéder :

  • La consultation prendra la forme de plusieurs cessions de 5 participants maximum, issus de familles, proches ou amis de personnes handicapées ou vulnérables.

  • 3 échanges vidéo seront faits par cession, à raison d’un échange tous les 15 jours

  • La durée de chaque échange sera d’environ 1 heure

    • 1er échange : faire connaissance, partager vos situations et vos remarques

    • 2ième échange : présentation les avancées de Dediĉi en 5 rôles et voir comment elles pourraient améliorer vos situations

    • 3ième échange : rejouer les propositions et bien les vérifier pour les argumenter en vue de les proposer aux professionnels et aux institutions.

Votre mobilisation ne durera donc qu’environ 3 heures, au sein de débats en comité restreint partageant les mêmes préoccupations.

Dans chaque cession, nous aborderons le comment accorder du temps et de l’attention à nos protégés, comment s’organiser pour les défendre et les protéger tout le temps, comment s’organiser pour rechercher sans cesse les meilleurs solutions et compensations possibles, comment faire en sorte que les intervenants soient supervisés et évalués, comment les aidants peuvent être soulagés, c’est à dire plus qu’aidé encore, et comment les institutions peuvent améliorer le soutien à tout cela.

A l’issue de ses cessions d’échanges, Dediĉi rédigera un rapport de consultation citoyen que vous pourrez enrichir et qui sera adressé aux institutions et aux professionnels de votre choix.

Vous participerez ainsi aux travaux de recherche de notre laboratoire d’idée et vous pourrez également, si vous le désirez, devenir cosignataire de ce rapport

Il s’agira donc d’un travail d’influence ou votre parole sera collectivement portée.

Merci de confirmer votre intérêt. Nous contacter

Une grande question complexe

Science de la complexité et conscience du Vivant. Spiritualité.
La Personne vulnérable et/ou handicapée

Cet article : une grande question complexe posée en sous-questions, s’adresse à toutes les intelligences qui recherchent l’amélioration du sort de la différence et de la vulnérabilité dans un biotope pas aussi bienveillant que cela : notre Société dite solidaire et organisée.

  • Que comprenons-nous des processus complexes du Vivant ? Que partageons-nous des mots « processus » et « complexe » ?

  •  Une plante dans la parcelle d’un jardin ; Un bébé en famille et dans la société : A-t-on un certain pouvoir, d’une façon incomplète mais solide, sur la bonne évolution d’un processus complexe intriqué dans d’autres processus complexes ?

  • Doit-on au moins avoir conscience partielle de ces processus complexes pour le faire, c’est-à-dire pour intervenir avec une certaine forme de pouvoir régulé, ou à minima en connaître les principes qui nous paraissent évidents ? Exemples : un support alimentaire, de l’eau et du soleil pour la plante ; une protection, de la nourriture et des soins pour le bébé.

  • Peut-on, doit-on le faire en intelligence collective, pourquoi et à quelles conditions de partage de sens et d’imaginaire commun ?

Appliqué à la Personne vulnérable et/ou handicapée, un processus complexe, Divin en soi (), évoluant dans des sous-ensembles intriqués et variables de la Vie et de la Société, c’est-à-dire une infinité d’autres processus complexes tout aussi divins :

  • Devons-nous avoir, non pas la connaissance approfondie, mais au moins la conscience du processus complexe, singulier, de chaque situation et de son contexte « biototique » pour essayer de lui procurer les moyens d’améliorer son sort ?

  • Pouvons-nous juste retenir les principes premiers, évidents (nécessaires à, et demandés par la Personne vulnérable) de ce processus complexe intriqué ?

  • Comment pourrions-nous partager cela en communauté collaborative complexe sans partager les repères communs d’un fonctionnement agissant, organisé pour contribuer à manœuvrer avec intelligence et Sens dans l’immensité de tous ces processus complexes intriqués ?

  • N’existerait-il pas des façons d’organiser cette communauté collaborative complexe autour de repères, de représentations communes: vocabulaire, expressions, totems, Grand Sens et Grand Dessein ?

  • Que devons-nous partager pour inventer, essayer et tester notre pouvoir d’agir au profit du pouvoir d’agir de la Personne empêchée ?

  • Faut-il continuer dans le paradigme d’accueillir la Personne au sein de nos organisations compliquées, collectivement désorganisées, ou plutôt accepter d’être simple invité au sein de son processus complexe, en qualité d’acteur lucide de ce qu’on y fait ?

  • Et si c’est cela, alors quel est donc ce processus complexe, au moins dans ces grands principes à partager ?

La grande question complexe est posée.

L’herméneutique de DEDIĈI

L’herméneutique est l’étude de l’interprétation des textes, des langages et des symboles. Ce type d’étude sert à mieux comprendre le sens profond des choses avancées.

Mais le commun des mortels ne fait pas l’effort de dépasser l’apparence de ces choses. Pourtant la réalité de ce qu’il perçoit ne se limite pas à l’apparence de ce qu’il voit ou comprend en première approche.

En matière de solidarité, la proposition de DEDIĈI n’est qu’un repère offert, une porte d’entrée pour que chacun puisse cheminer dans sa propre réflexion, dans ce qu’il pourrait comprendre et améliorer de l’accompagnement organisé et bienveillant d’une Personne vulnérable.

Par exemple, dans le Totem de DEDIĈI, les cinq éléments, les cinq formes et les cinq couleurs ; le vocabulaire employé pour définir les rôles (bleu : Personne vulnérable ; rouge : Défenseurs Ultimes ; vert : Ceux qui s’occupent de la situation ; noir : les intervenants ; jaune : les institutions) et le nom donné au processus : « méta-processus-principiel », un processus complexe mais simple, tout ce qui est dit mérite que vous vous y arrêtiez.

Mais malheureusement, à l’empathie que le “plus fort” devrait avoir à l’égard du “plus faible” s’oppose son orgueil. La satisfaction excessive de ce qu’il croit faire pour l’autre, son incapacité à comprendre et à ressentir les émotions et les expériences du “plus faible”, et son incapacité à entendre, écouter et comprendre la parole du Sans-Voix ne lui permettent pas toujours de percevoir le fonds des choses.

Le Totem symbolique de DEDIĈI peut aider à réduire ce problème, mais il faut faire un travail de déchiffrage et faire confiance à l’immense travail de réflexion qu’il intègre pour découvrir le fond, le Grand Sens dédié.

Alors prenez les textes, le langage, le symbole de DEDIĈI comme ils viennent, laissez vous porter par les allusions poétiques, les métaphores ; reconnaissez la philosophie qui guide tout cela et découvrez un secret, le secret d’une évidence tant transparente qu’on ne la voit plus.

Le “plus faible”, incarnation du Divin, ne se cache pas. C’est le “plus fort” qui ne sait pas le voir.

Et ici, ce n’est plus la Personne vulnérable qui est accueillie par les institutions et prise entre ses mains, entre vos mains, c’est la Personne vulnérable qui vous invite dans son parcours de Vie, dans son processus organisationnel, strictement personnel et ses rôles, et c’est la Personne reconnaissante qui, aidée, vous évaluera pour ce que vous faites pour elle.

Oui tout changera pour la Personne vulnérable dès lors que le paradigme d’un temps, celui de l’accueil sera remplacé par celui-là, celui de l’invitation dans ce processus-là qui ne vous appartient pas.

Un bébé comprend cela, mais il ne s’en souvient plus à mesure de ce que la Norme lui enseigne autre chose.

Le Totem symbolique de DEDIĈI et tous ses textes et langages vous invitent donc à un voyage et à un questionnement dans la manière dont les préjugés et les perspectives influencent notre compréhension de la Solidarité.

En praxis sociales, l’herméneutique de DEDIĈI pourra être utilisée pour interpréter les discours, les pratiques et les significations culturelles, l’anthropologie et la sociologie de la Solidarité.

Et effectivement, à un certain niveau, DEDIĈI ressemble fortement à une branche ésotérique qui vise à explorer les dimensions cachées de la réalité de la solidarité et à approfondir la compréhension de soi-même et de l’univers de la solidaire, en utilisant une théorie/méthode, des mots, un langage et un symbole qui transcendent peut-être les limites de la pensée rationnelle, les dogmes et les paradigmes du moment.

DEDIĈI c’est aujourd’hui aussi un exotérisme qui affiche des connaissances, des croyances et des pratiques accessibles à tous, sans nécessité d’initiation spécifique.

Par ces publications, sa transparence et son accessibilité, DEDIĈI offre un cadre commun de référence pour une meilleure compréhension du monde de la solidarité et de ses valeurs partagées.

À l’origine, DEDIĈI provient d’une quête autistique et mystique caractérisée par une recherche spirituelle intense et personnelle qui transcende les structures dogmatiques établies, notamment par un questionnement incessant de la Norme et une recherche de dévoilement permanent des fards de la Normalité.

Ainsi le mystique original de DEDIĈI a pu défier les dogmes en remettant en question les interprétations imposées et en cherchant une compréhension plus profonde de la vérité à travers des expériences personnelles et un état de conscience singulier, élevé.

Cette manière de voir le Monde, où la compréhension va au-delà des limites de la pensée conventionnelle, a pu être profondément intuitive et originale.

Aujourd’hui DEDIĈI a une foi profonde en sa théorie, sans preuves tangibles ou rationnelles, mais sans contradictions non plus, une foi renforcée par une recherche-action sur plusieurs années aux constats prometteurs, une foi qui va au-delà de la simple acceptation des faits pour englober une conviction profonde dans quelque chose de plus grand.

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Un matériel conceptuel pour fédérer la Solidarité

Pour chercheurs de la complexité Sociale
Pour décideurs de la Solidarité

Avertissement: Les premières lignes de cet article sont d’un niveau conceptuel élevé. Elles conduisent ensuite progressivement à une proposition fédérative majeure au profit des personnes en situation de handicap ou de vulnérabilité ayant besoin d’une solidarité coordonnée.

Appliqué à la Solidarité envers les plus vulnérables, cet article aborde la dynamique spécifique d’une classe particulière de processus complexes*, qui implique une conscience et une intelligence collectives de groupes et de sous-groupes, de fédérations transcendantales** au service d’un objectif commun, d’un Grand Dessein (Spiritualité).

Il met en lumière le fait que, parmi tous les processus complexes de l’Univers, il existe bien ceux qui sont caractérisés par une conscience humaine partagée.

Cette classe de processus complexes se distingue des autres par le fait qu’il existe dans ce cas une conscience collective entre les acteurs, un imaginaire commun non simpliste qui peut se représenter par une simplicité profonde établie sur des principes communs, admis par tous.

Cette conscience partagée permet aux acteurs de percevoir le processus majeur qui les rassemble et d’adopter différentes méthodes expérimentales, favorisant ainsi l’émergence de nouvelles variations de richesses vraisemblablement plus efficientes.

Chaque processus de cette classe est guidé par un Grand Dessein et un Sens collectif, et pour le réaliser au mieux, les acteurs doivent se rappeler de l’imaginaire simple représentant le processus puis ensuite de développer une multitude de méthodes pour sa mise en œuvre. L’indicateur principal de réussite est la satisfaction collective de l’action.

Dans ce processus complexe, les acteurs agissent avec une conscience éclairée tout en ayant une liberté totale d’expérimenter selon les conventions établies et des méthodes réalignées sans cesse par la conscience collective.

Et en matière de Solidarité au service des plus vulnérables

La Solidarité a besoin d’adopter un tel matériel conceptuel complexe, mais simple, pour rassembler les acteurs autour d’un objectif commun. Cela permettra de partager, autour de ce qui les rassemble, une vision du Monde organique, vivant, qui mobilisera, sur un Sens et un Grand Dessein, des vocations profondes.

Mais quel est donc ce matériel conceptuel pour fédérer la Solidarité envers les plus vulnérables ?

Si on pose bien le problème, ce matériel complexe pourrait découler de quelques obligations convenues :

  • L’obligation d’une « déclaration fédérative incontournable partagée et acceptée par tous », par exemple :

Écouter et respecter la Personne vulnérable et s’organiser collectivement pour répondre à ses besoins et à sa demande, du mieux possible.

  • L’obligation d’une écoute universelle, qui réinterprète la voix des Sans-Voix, nécessiteux de la Solidarité, pour les entendre tous dire de la même voix, ou d’une voix équivalente :

1) Je veux qu’on m’entende, qu’on m’écoute et qu’on me comprenne. À l’égal des autres, je veux qu’on respecte mes choix en tant qu’individu à part entière.

2) J’aimerai qu’on puisse me défendre et me protéger tout le temps, partout, contre tout, et jusqu’au bout s’il le faut, si je ne sais pas le faire moi-même

3) Puisque je ne sais pas (ou mal) le faire moi-même, j’aimerais qu’on s’occupe de ma situation pour rechercher, négocier et mettre en place pour moi les meilleures compensations possibles

4) Je remercie tous des intervenants, qu’ils soient professionnels ou bénévoles, agissant pour moi. Ils font du mieux qu’ils peuvent. Mais il faut qu’ils sachent qu’ils sont sous ma gouvernance et mon pilotage, parce que je le suis peut-être le seul à savoir ce qui est bon pour moi. « Rien pour Moi sans Moi ».

5) J’aimerais que toutes les lois, les institutions, les établissements puissent soutenir toutes les personnes qui agiront pour moi, sur les points 2, 3 et 4 et pour que 1 advienne: être l’égal des autres.

  • L’obligation d’un constat qui devrait être universel, et qui, à ce jour, n’est pas contre-dit :

La cause des causes de tous les problèmes d’une mauvaise solidarité semble provenir de la défaillance d’au moins un des cinq points précédents et uniquement de ces cinq points-là. Et si c’est le cas, il suffira d’essayer de réduire les innombrables causes de défaillances de ces cinq points-là pour essayer d’augmenter la qualité de la Solidarité.

Il suffit donc de déclarer en commun un grand principe: « Essayons de respecter ce que demande la Personne, en cinq points et de s’organiser en conséquence ».

  • L’obligation d’une décision organisationnelle collective complexe mais simple

Puisque ce constat, sans doute incomplet, est bien consistant, on peut alors déclarer qu’il est « vrai jusqu’à preuve du contraire ». Il est donc possible de bâtir sur lui une organisation collective solide, certes complexe, mais simple puisqu’elle ne se jouerait qu’en cinq rôles seulement !

Voici les cinq rôles

1) le rôle de la Personne elle-même 

2) le rôle de toutes les personnes physiques qui la défendent et qui la protègent 

3) le rôle de toutes les personnes physiques qui s’occupent de sa situation

4) le rôle de toutes les personnes physiques, professionnels et bénévoles, qui interviennent pour elle

5) le rôle de toutes les personnes morales et équivalents représentés par des personnes physiques, qui soutiennent et permettent les actions des acteurs des rôles 2, 3 et 4 pour servir et compenser la Personne 1

Comme on le voit cette organisation complexe se représente simplement, “comme les cinq doigts d’une main”, en cinq rôles seulement, pour aboutir même à un joli totem autour duquel tout le monde peut se rassembler, se reconnaître et discuter.

Bleu  : la Personne
Rouge  : ceux qui la défendent
Vert  : ceux qui s’occupent de sa situation
Noir  : ceux qui interviennent pour elle
Jaune  : les personnes morales qui permettent et soutient les personnes physiques (bleu, rouge, vert et noir)

Le problème semble ainsi bien posé puisqu’il aboutit à une organisation élégante, vivante, parfaitement identifiable, sous-tendue par un processus complexe simple, fondé sur un principe « méta », issu d’une demande « méta » (celle réinterprétée des Sans-Voix) qui colle parfaitement à la « déclaration fédérative incontournable partagée et acceptée par tous ».

Le matériel conceptuel simple pour fédérer la Solidarité serait donc un Méta-Processus-Principiel, Complexe et Simple. Pas facile à dire n’est pas !

Et il fallait l’inventer. DEDIĈI l’a fait.

Les caractéristiques de ce Méta-Processus-Principiel, Complexe et Simple ?

Ce processus vivant est totalement conçu pour servir la Personne. Il ne peut donc être dépassé (Méta) dans le contexte/système de la Solidarité, en s’identifiant de fait au Grand Dessein Collectif annoncé.

Et, chose remarquable : ce méta-processus-principiel d’accompagnement n’appartient à personne d’autre qu’à la Personne vulnérable elle-même.

Tous les autres acteurs sont invités à y jouer des rôles gouvernés et pilotés par la Personne (aidée).

Ce méta-processus devrait donc être placé au fronton de tous ceux qui agissent au nom de la Solidarité, en tête de toute procédure qualité ISO 2001, en tête de tout projet institutionnel, pour qu’ensuite chaque organisation explique en quoi elle y est intriquée, pourquoi et en en quoi elle va le servir dans le rôle 5.

Car on observe bien qu’alors, les acteurs des rôles 1, 2, 3, et 4 sont tous des personnes physiques rattachées ou non à des subordinations, des loyautés ou des intérêts.

L’organisation est essentiellement humaine, avec des granulométries variables d’organisations d’organisations.

Cette innovation conceptuelle, cette émergence, va induire, dès lors que les acteurs personnes physiques en auront conscience, un phénomène d’auto-régulation collective dans un contexte vivant d’une complexité absolue.

Cette méta-organisation va permettre de sortir par le haut de l’immense chaos solidaire, en inventant un système de complexité supérieure plus simple.

Elle va également passer par la mise en place d’un vocabulaire commun, d’une représentation commune, d’un imaginaire commun.

Elle va introduire le nouveau paradigme suivant : ce n’est pas la Personne qui est invitée dans les mains de la Solidarité, mais bien la Personne qui invite tous les acteurs de la Solidarité dans les rôles de son processus privé.

L’équilibrage des pouvoirs est flagrant, le pouvoir d’agir de la Personne aussi.

Ce processus complexe organique est une organisation d’organisations organiques ! C’est aussi une fractale organisationnelle permettant la création de cellules sociales allant de l’intimité (triade d’autodétermination des rôles 1, 2 et 3) à la collectivité (cartographie de tous les acteurs ayant les attributs de rôles liés à la Personne), cellules sociales toutes reliées entre elles par un maximum de liens informationnels.

Chaque personne physique peut tenir plusieurs rôles à la fois dans des intensités et des permanences variables, selon les événements de la vie.

Cette représentation complexe et simple pourra être un patrimoine stratégique collectif, une mémoire représentative et imagée.

Voici donc une bonne raison pour inviter les acteurs à développer toutes leurs richesses et à replacer quiconque au service du projet commun de solidarité.

La Norme compliquée, c’est l’entropie et le Néant. C’est la négation des processus complexes* intriqués où le Vivant intelligent est Roi.

Jean-Luc LEMOINE
Autiste Asperger

Notes de bas d’article

* Le complexe peut être simple, mais il n’est pas simplifiable. Le compliqué est compliqué et peut se simplifier. Expliquons cela :

Le complexe peut être simple, mais pas simplifiable : Cela suggère que quelque chose de complexe peut être compréhensible ou accessible malgré sa complexité inhérente. Par exemple, un concept philosophique profond peut sembler complexe à première vue, mais une fois qu’on le comprend, il peut être expliqué de manière simple. Cependant, cette complexité sous-jacente ne peut pas nécessairement être réduite ou simplifiée sans perdre son essence ou sa profondeur. Les processus de la Vie sont complexes

Le compliqué est compliqué, et peut se simplifier : Contrairement à la complexité, la complication implique une surcharge d’éléments ou de détails emmêlés, qui peuvent être simplifiés ou démêlés pour rendre quelque chose plus compréhensible. Par exemple, un processus bureaucratique compliqué peut être simplifié, en examinant de plus près ses étapes et en éliminant les éléments redondants, contradictoires ou superflus. Les processus de la Norme sont compliqués

** Le qualificatif « transcendantal » fait référence à quelque chose qui dépasse les limites de l’expérience humaine ordinaire ou qui va au-delà des concepts et des catégories habituellement compris par l’esprit humain. En utilisant ce terme, on évoque souvent une dimension métaphysique ou spirituelle qui est au-delà de la réalité matérielle observable. Ainsi, une conscience transcendantale englobe non seulement l’expérience humaine, mais également d’autres formes de conscience potentielles ou des réalités supérieures qui dépassent le cadre de ce qui est immédiatement perceptible. C’est une notion qui suscite souvent la réflexion philosophique et spirituelle sur la nature de la réalité et de la conscience.

Ouvrages du même auteur sur ce sujet

Simple et Convergent

Le Méta-Processus-Principiel

Un point de réflexion majeur pour ” l’élite décisionnelle” à la recherche d’une convergence de la Solidarité, avec “simplicité”. La Méta-Pensée de Dediĉi.
164 pages

Lire gratuitement en ligne: cliquez ici puis choisissez X pour une lecture en pleine page
Se procurer le livre au format papier: cliquez sur l’image

MPPA

Le Méta-Processus-Principiel d’Accompagnement.

Pour décideurs, qualiticiens et chargés de convergence  institutionnelle.
Une réflexion majeure en quelques pages le Maillon Manquant, le Point Cardinal des boussoles de convergence. Norme ISO 9001
28 pages

Lire gratuitement en ligne: cliquez ici puis choisissez X pour une lecture en pleine page
Se procurer le livre au format papier: cliquez sur l’image

 

 

 

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Accueillir ou être accueilli : That is the Question.

Au profit des personnes vulnérables, voici une expérience de pensée, une inversion du regard, un bouleversement des représentations et une invitation à orienter tous les dispositifs de la solidarité vers le processus invisible d’un nouveau paradigme à imaginer.

Dans notre quête d’amélioration de l’accompagnement des personnes vulnérables, nous nous retrouvons confrontés, sans la mettre en perspective, à une dualité fascinante, semblable aux deux faces d’une même pièce.

D’un côté, il y a l’idée traditionnelle selon laquelle les institutions et les acteurs de la solidarité, selon leurs logiques, offrent un soutien et une assistance aux personnes vulnérables.

De l’autre, il existe une perspective moins explorée mais tout aussi importante : celle où ce sont les personnes vulnérables elles-mêmes qui accueillent la solidarité dans leur processus de vie.

Cette perspective non usuelle d’inclusion inversée invite à repenser la dynamique traditionnelle de l’accompagnement.

Plutôt que de considérer la solidarité comme une offre imposée de l’extérieur s’exprimant dans des silos opérationnels, il est essentiel de comprendre que les personnes vulnérables ont un rôle actif central au cœur d’un processus qui leur appartient et que les acteurs de la solidarité doivent intégrer, en y étant invités, pour tenir des rôles pilotés qu’ils ne perçoivent pas clairement.

En adoptant ce point de vue, nous sommes confrontés à la perception d’une « réalité », dirons-nous aussi réelle que qu’une autre, et qui a bien du mal à se faire respecter faute d’invisibilité, où la personne accompagnée devient l’acteur principal d’un processus d’accompagnement qui n’appartient qu’à elle-même.
Et pour tous les acteurs de la solidarité, la question est de savoir quel est donc ce processus invisible.

Ainsi, plutôt que de simplement voir les organisations et les acteurs de la solidarité se préoccuper de leurs « organisations », ils sont alors invités à comprendre qu’ils sont aussi, dans une autre réalité, invités à tenir des rôles dans un processus qui ne leur appartient pas et qu’ils doivent comprendre pour bien œuvrer.

En résumé, la question est donc de savoir qui accueille réellement qui dans le processus d’accompagnement et quelle est cette invitation à repenser nos perceptions et nos pratiques. En embrassant ce regard et en l’explorant sous ce côté, à ce jour non posé, nous pouvons développer des approches plus inclusives, plus respectueuses et plus efficaces pour répondre aux besoins de chacun dans notre société.

Quel est donc ce processus invisible. À vous d’y travailler pour le dessiner et bien vous en imprégner.

Vers une communauté de pratique dédiée à la Personne Vulnérable

Pour les gouvernances et les dirigeances des institutions de la Solidarité en Alsace et pour tous ceux, en France et ailleurs, qui souhaitent partager ce Grand Dessein Collectif, voici pour la première fois l’idée organisée d’une communauté de pratique véritablement dédiée à la Personne Vulnérable, placée en tête de nos préoccupations.

(Initiative portée par un premier noyau associatif alsacien).

Cette communauté de pratique dédiée est différente de celles que vous avez pu connaître auparavant par le fait qu’elle ne se limite pas à des échanges de pratiques ou à des partages de ressources, voire au suivi de recommandations de bonnes pratiques habituelles et officielles.

Il s’agit ici de définir l’essentiel de ce qui nous permettra d’agir collectivement en qualité d’acteurs au sein d’un processus organisationnel qui n’appartient qu’à la personne vulnérable et dont elle seule, aidée, aura la gouvernance et le pilotage exclusif.

« Rien Pour Nous sans Nous » diront les plus vulnérables.

Cette organisation principielle, librement offerte à tous, dépasse à ce jour tout ce qui a été produit comme rapports et orientations institutionnelles.

Aucun de nous ne pourra prétendre en être le propriétaire. Nous-tous seront invités à en être les acteurs dans de nouveaux rôles à découvrir.

Avant de vous lancer dans cette aventure, il est essentiel que nous éclaircissions notre compréhension commune de cette organisation que nous acceptons de servir, une organisation, sous-tendue par des principes fondamentaux universels qui doivent guider notre travail collectif.

Ce Grand Dessein Collectif mériterait d’être placé au tout début de toutes nos déclarations d’intentions, au fronton de toutes les institutions de la solidarité.

Nos organisations internes et transverses de fonctionnement pourront s’aligner progressivement vers ce processus majeur, que d’autres appellent aussi « refonte de l’offre ».

Ainsi, nous affirmerons que pour agir de manière intelligente et naturelle au bénéfice de la personne vulnérable, nous devons partager une vision organisationnelle collective et cohérente autour d’elle.

C’est de cette manière que la Personne Vulnérable sera enfin, véritablement, placée au centre de nos préoccupations.

________________

Voici un exemple d’écriture de déclaration préliminaire à toutes nos intentions, et à mettre  en tête de nos institutions.

Cet exemple d’écriture est tiré du livre Tribune « Nous-Tous, personnes vulnérables, prenons la parole » Un porte-parole pour ceux qui ne peuvent pas le dire comme cela. Un livre qui rejoint :
– Les déclarations de “Nous Aussi“, “Rien Pour Nous Sans Nous
– Que la Voix des Sans-Voix empêche les puissants de dormir. Abbé Pierre.

64 pages, en lecture libre et gratuite ici : https://www.dedici.org/bibliotheque

_________________

Voici donc cet exemple :

Nous tous, acteurs de la Solidarité, nous poursuivons un but commun : œuvrer ensemble pour que chaque personne vulnérable puisse être accompagnée et compensée au mieux de façon organisée et coordonnée.

Cela nous amène à partager une organisation commune, à chaque fois singulière, autour de chaque situation, sur la base de cinq principes fondamentaux :

1- Le Principe de l’Écoute et du Respect : Chaque personne vulnérable doit être entendue, écoutée, comprise et respectée dans ce qu’elle exprime et revendique.

2- Le Principe de la Défense Inconditionnelle : La personne vulnérable doit être défendue et protégée sans faille, en tout temps et en tout lieu par des personnes de confiance.

3- Le Principe de l’Attention Permanente : La personne mérite qu’on s’occupe de sa situation en permanence, en explorant continuellement ce que la solidarité peut offrir de meilleur et en garantissant la coordination de son action.

4- Le Principe de la Gouvernance Personnelle : Tous ceux qui interviennent pour la personne doivent comprendre qu’ils agissent sous la gouvernance et le contrôle exclusif de la personne elle-même, aidée pour être en capacité de le faire ou de le faire faire.

5- Le Principe du Soutien Collectif : Toutes les institutions agissant dans la solidarité doivent soutenir toutes les personnes physiques qui agissent dans cette organisation.

Ces cinq principes se réalisent selon une organisation en 5 grands rôles :

1- La Personne Vulnérable : Placée au centre, elle est l’acteur principal, aidé pour être autodéterminé, et nous devons respecter ses choix.

2- Les Défenseurs Ultimes : Des individus de confiance, bienveillants, dédiés à protéger et défendre la Personne Vulnérable de façon continue

3- Ceux qui s’occupent de la situation : Des professionnels responsables de confiance pour négocier et ajuster, puis coordonner les compensations nécessaires de façon continue

4- Les Intervenants : Tous ceux qui fournissent les compensations et les expertises requises et qui agiront sous évaluation de la personne, aidée.

5- La Société des Institutions et des Lois : Les entités en charge de soutenir, de promouvoir, et de mettre en œuvre la solidarité par l’action des personnes physiques de tous types qui agiront dans les rôles 1, 2, 3 et 4.

Cette organisation peut aussi se représenter sous la forme

  • d’un processus à la norme BPMN2, à inclure en tête des documents qualité ISO de chaque institution (le grand processus, ou le méta-processus du Grand Dessein de l’institution)

  • d’un totem-repère.

D’autres ouvrages à lire sur le sujet

  • MPPA Le Méta-Processus-Principiel d’Accompagnement.

Pour décideurs, qualiticiens et chargés de la convergence  institutionnelle.
Une réflexion majeure en quelques pages le Maillon Manquant, le Point Cardinal des boussoles de convergence. Norme ISO 9001
28 pages En lecture libre ici : https://www.dedici.org/bibliotheque

  • Simple et Convergent

Un point de réflexion majeur pour « l’élite décisionnelle » à la recherche d’une convergence de la Solidarité, avec « simplicité ». La Méta-Pensée de Dediĉi.
164 pages En lecture libre ici : https://www.dedici.org/bibliotheque



Deux marqueurs majeurs de la solidarité

Cet article est destiné aux “gouvernances” et “dirigeances” d’établissements du champ de la solidarité sociale, médico-sociale et sanitaire, et aux décideurs des institutions qui les orientent et qui les financent. Il met en avant deux marqueurs majeurs, encore trop diffus, qu’il ne faudrait jamais oublier.

Premier marqueur majeur de la solidarité

En matière de solidarité, et pour chaque situation appelant son recours, il existe toujours une déclinaison singulière, variable, adaptable, d’un processus d’accompagnement principiel unique qui n’appartient qu’à la personne vulnérable et à ses proches.

Toutes les personnes physiques et morales qui agissent de concert en solidarité pour cette personne, dans sa situation, doivent, connaître, soutenir et servir ce processus.

Ce processus ne leur appartient pas. Ils en sont simplement les acteurs organisés au travers de rôles à tenir, qu’il faut naturellement comprendre pour bien les jouer.

Toutes les institutions du périmètre de la solidarité devraient afficher ce principe en tête de leur “Grand Dessein” et de leurs projets. Il s’agit même d’une exigence qualité quand on recherche la convergence d’organisations indépendantes, multiples et diversifiées.

Toutes ces institutions devraient donc partager ce même imaginaire commun, c’est-à-dire le même processus d’accompagnement « méta », singulièrement adaptable et variable.

En quelque sorte, comme le “surmoi” au côté de l’égo, il s’agit d’un “surelles” au côté de leurs pensées autocentrées, pour les aligner toutes ensemble sur un intouchable (au profit du plus vulnérable), et d’un “après-nous” pour les bienveillants du moment (parents et proches aimants).

DEDIĈI en propose une représentation possible par un totem en 5 rôles d’une rare simplicité.

Second marqueur majeur de la solidarité

Le second marqueur de la solidarité est l’exigence d’attention que devrait porter tout acteur, personne physique ou morale, pour vérifier sans cesse l’effectivité et la qualité de l’accompagnement de la personne vulnérable, par un regard permanent de proximité (proche des yeux, proche du cœur).

Cette exigence d’attention devrait plus particulièrement être prégnante pour les mouvements de protection et de défense familiaux et parentaux qui pourraient soutenir et permettre la permanence de cellules (familiales) de solidarité étendues, solides et pérennes pour que, par exemple, les acteurs bienveillants du moment puissent partir en paix avec l’apaisement d’un espoir face à leur lancinante question : « que va devenir mon protégé quand je ne serais plus là ».

Pour cette exigence, il “suffirait” d’observer en continu qui est autour de la personne, pour faire quoi, avec quels pouvoirs et quels contrôles, dans quels rôles, prérogatives et éléments de coercition pilotés pour donner le pouvoir d’agir, de façon autodéterminée, à la personne vulnérable ainsi augmentée.

Cette exigence d’attention, cette vigilance particulièrement simple à organiser (à condition d’écouter une a-normalité), ne semble pourtant pas être du registre central des préoccupations des “gouvernances” et des “dirigeances” actuelles.

À n’en pas douter, ces deux marqueurs majeurs de la solidarité :

  • La perception, la reconnaissance et le partage collectifs du processus « méta » d’accompagnement de chaque singularité

  • L’attention, la vigilance constante de l’effectivité et de la qualité de l’accompagnement

Ces deux marqueurs-là seront des éléments d’autorités émulatrices pour ceux qui auront compris la centralité sur la personne vulnérable ainsi réaffirmée et le fléchage de leurs actions au service de cette coopération non compétitive et émulatrice.

Que cet article serve à tous ceux, en réflexion, qui œuvrent à un projet associatif et ses déclinaisons opérationnelles. Qu’il serve également à toutes les institutions en charge de la solidarité revisitée.

 

Le jeu sérieux de DEDIĈI

En 5 rôles, Dediĉi vous invite à un jeu sérieux, collaboratif, pour vous frotter à la complexité de l’accompagnement d’une personne vulnérable*, au regard des complications de la Solidarité.

*Toute personne ayant besoin de la solidarité. Exemples : enfant en défaut de famille aimante, personne socialement défavorisée, personne handicapée physique et/ou psychique, personne vieillissante, etc.

Principes du jeu

Le jeu sérieux consiste à simuler l’accompagnement d’une personne vulnérable en invitant les participants à tenir 5 rôles clés :

  • En bleu, le rôle 1 de la personne vulnérable
  • En rouge, le rôle 2 des personnes qui la protègent et la défendent contre tout, tout le temps, jusqu’au bout
  • En vert, le rôle 3 des personnes qui s’occupent de sa situation pour rechercher, négocier, mettre en place et observer les solutions de la solidarité
  • En noir, le rôle 4 des personnes de tous types qui interviennent pour la compenser, pour la soigner ou l’aider dans ce qu’elle ne peut pas faire seule dans la vie de tous les jours
  • En jaune, le rôle 5 des personnes représentant les institutions, les personnes morales qui permettent et soutiennent la solidarité

Les acteurs du jeu endossent un ou plusieurs rôles parmi les 5 rôles clés et sont invités à coopérer lors d’un événement de la vie de la personne vulnérable.

Les acteurs ont bien naturellement tous les profils imaginables de la vie, mais ils sont invités à y ajouter par-dessus ces rôles prédominants.

Le « mais ça on le fait déjà » est alors requestionné dans son comment.

Par ce changement de représentation, le jeu fait en effet apparaître la nécessite de convenir du comment les rôles clés se tiennent et quels sont les enjeux, les tensions, les incompatibilités, mais aussi les pouvoirs et prérogatives qui se frottent, s’opposent, s’entremêlent avec d’autres représentations, postures et pouvoirs, se recomposent et agissent pour permettre finalement une vie plus simple à la personne vulnérable à ses proches.

Le gain du jeu est obtenu lorsque le « sourire » est présent chez la personne vulnérable, ses proches et tous les acteurs de l’accompagnement.

Scénario raccourci :

Tirée d’exemples de la vie, une situation précise d’une personne vulnérable est imaginée par le groupe de participants.

Le groupe se questionne pour savoir qui veut être acteur du jeu dans un ou plusieurs rôles clés, et qui veut observer et évaluer l’action des acteurs.

Les acteurs tirent alors une carte d’événement, avec des questions guides que peuvent compléter les acteurs. Les acteurs sont invités à préciser comment ils entendent s’organiser au regard des 5 rôles qu’ils tiennent ensemble pour agir dans la bientraitance et l’efficience au profit de la personne vulnérable.

Les participants non acteurs observent ce qui est relaté de l’organisation agissante pour en évaluer l’efficience.

Les acteurs et les participants en déduisent des améliorations organisationnelles possibles.

Exemple de jeu

Personne vulnérable : Un citoyen isolé, atteint de troubles mentaux, perturbe son voisinage.

Événement : Les gendarmes interviennent avec les pompiers. S’ensuit l’ouverture d’une procédure d’hospitalisation d’office et un accompagnement pour la suite.

Questionnement de l’événement par les 5 rôles :

  • Qui est autour de lui pour le défendre et le protéger, maintenant et plus tard.
  • Comment est écouté la personne, par qui, dans quelles conditions de stress
  • Qui va s’occuper de sa situation pour en comprendre les finesses sociétales et médicales
  • Qui va défendre sa parole et ses droits, maintenant et plus tard
  • Qui va assurer l’interface de dialogue avec la justice et les pouvoirs médicaux et sociétaux
  • Qui va soutenir l’organisation autour de la personne, maintenant et plus tard
  • Qui va évaluer l’efficience des solutions qui lui sont proposées et en vérifier continûment l’absence de dérives
  • Qui va surveiller les risques de maltraitances
  • Comment les défenseurs doivent-ils s’organiser pour assurer la défense de la personne et de ses intérêts partout où elle sera
  • Quelles prérogatives ceux qui s’occupent de la situation doivent-ils disposer
  • Comment ensemble ces acteurs peuvent-ils faire corps avec la personne vulnérable pour trouver un équilibre et les éléments d’une autodétermination
  • Comment les institutions en place doivent-elles soutenir cette organisation
  • Quels nouveaux pouvoirs, quelles nouvelles postures devraient émerger pour que la solidarité soit plus harmonieuse
  • Qui réassure les acteurs dans l’Éthique
  • Qui assure les médiations, les arbitrages
  • Etc.

Exemples d’autres événements possibles pour cette personne vulnérable

  • Le temps et l’attention qu’on lui accorde (qui, quand, où, comment)
  • La tutelle ou curatelle, subrogation (vers un renforcement équilibré de la protection)
  • L’autodétermination de la personne (contexte de la triple expertise)
  • La vie à domicile, en foyer ou en hôpital
  • Pour les parents : « Que va-t-il (elle) devenir quand je ne serais plus là »
  • Maltraitance en institution
  • Fin de vie

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À vous d’imaginer et d’animer le jeu avec mille et une autres situations de personnes vulnérables vivant mille et un autres événements.

Le jeu laisse libre cours à toute situation et à tout événement où la solidarité doit se mettre en place.

Le jeu convient à des groupes en mesure de représenter les acteurs habituels de la solidarité. Il convient à un environnement familial plus ou moins étendu. Il convient également parfaitement à un environnement très élargi où toutes les composantes agissantes sont représentées (famille, amis, voisinage, environnement, établissements, institutions, etc.)

Pour offrir ce jeu sérieux au plus grand nombre, Dediĉi fait appel à toutes les volontés bénévoles qui souhaiteraient réfléchir à un ou plusieurs supports organisés, ludiques et diffusables de ce jeu, très sérieux.

Plaidoyer


Plaidoyer pour un accompagnement enfin solidaire de la Personne handicapée et/ou vulnérable.

Attendu que tout existe déjà, dit-on, sauf une organisation efficiente de ce qui existe déjà, pour preuve toutes les situations scandaleuses ou préoccupantes existantes.

Attendu que chaque situation exige une organisation spécifique partageable par tous les acteurs de tous horizons de la solidarité

Attendu qu’il n’a jamais été partagé une telle organisation adaptable à toutes les situations.

Attendu que cette organisation rassemblerait toutes les conditions de mise en application de toutes les lois (2005 notamment)

Nous, mouvement militant, plaidons pour une organisation, arrêtée en 5 rôles, gouvernée et piloté par la Personne aidée, opposable à tous les acteurs de la solidarité, construite sur les 5 principes incontournables partagés suivants :

1. Que la personne aidée puisse être elle-même, entendue dans l’intimité, comprise et respectée dans sa parole et ses choix
2. Quelle puisse être défendue et protégée contre tout, tout le temps, jusqu’au bout, par la mise en place d’une défense ultime constituée d’une organisation de personnes de cœurs qui se relaieront pendant et après la présence des bienveillants du moment.
3. Qu’on s’occupe de sa situation, pour rechercher, négocier, mettre en place et surveiller les meilleures compensations possibles, par la mise en place d’une coordination transverse constituée de professionnels disposant de pouvoirs adaptés qui se relaieront pour assurer la continuité de cette coordination.
4. Que tous les intervenants, quels qu’ils soient, de quelques pouvoirs qu’ils aient, soient évalués par la personne aidée
5. Que toutes les lois, les institutions et services, les personnes morales de la solidarité soutiennent cette organisation et les acteurs, personnes physiques, qui agiront.

Pour partage, mise à l’épreuve et institutionnalisation.

 

Bon alors, on fait comment !

C’est la question qu’on peut se poser quand on est en face d’une Personne en difficulté, un enfant maltraité, une personne vieillissante dépendante, une personne handicapée, où socialement défavorisée, une personne accidentée, etc.

Pour la Personne mentalement fragile ou infirme par exemple, quand la médecine est à son maximum, quand l’espoir médical a atteint ses limites, il nous reste l’espoir sociétal.

Comment des Gens bienveillants vont-ils agir de concert pour améliorer durablement la vie de la Personne, lui garantir d’être l’égale des autres malgré sa différence.

Comment fait-on, que faudrait-il faire ?

Eh bien voici les principes premiers qu’il faudrait sans doute respecter.

Tout d’abord prendre collectivement le temps pour entendre, écouter et comprendre la Personne, quels que soient son âge, ses difficultés, ses impossibilités.

Mais surtout faire en sorte qu’elle soit défendue, tout le temps, partout, contre tout, jusqu’au bout même (et surtout) quand ceux qui l’aiment ne seront plus là.

Et enfin s’occuper de sa situation, tout le temps pour trouver les meilleures compensations possibles et les essayer.

Mais cela ne suffit pas. Que comprennent les intervenants de tous types, comment sont-ils contrôlés dans ce qu’ils font, et quels soutiens, quels renforcements, quelles légitimités les institutions nous offrent-elles pour faire cela.

On voit donc bien que c’est une question d’organisation, de coopération. Mais comment mettre tout cela en place.

La première chose à faire, sans doute, c’est de repérer et d’observer qui sont les Gens qui sont autour de la Personne (de près ou de loin), à quel titre, dans quel rôle, d’où viennent-ils, comment sont-ils acceptés de la Personne, comment sont-ils mandatés ou soutenus pour faire cela.

Comment s’entendent-ils.

Est-ce qu’ils prennent assez le temps, est-ce qu’ils accordent de l’attention, à la Personne ?  Comprennent-ils bien ce qu’elle exprime ?  Respectent-ils sa parole et ses choix ?

Qui sont ces Gens qui défendent vraiment la Personne jusqu’au bout, qui s’occupent de sa situation ? Comment cela s’articule-t-il avec ce qu’on appelle la défense des droits, le tuteur légal ? Qui réfléchit en permanence pour elle pour trouver les compensations qu’il faut ?

Tous ces Gens-là, comment discutent-ils ensemble avec la Personne, pour garantir son pouvoir d’agir, son autodétermination, quels que soient ses empêchements ?

Ces Gens-là ont-ils des associations, des institutions, des lois qui les soutiennent, qui les informent, qui les renforcent avec l’éthique indispensable, qui les reconnaissent et les assistent pour défendre les intérêts de la Personne ?

Parents, familles, amis, voisins, tuteurs, société civile, professionnels, d’où viennent ces Gens et comment ont-ils décidé ensemble de coopérer, ou non, et pourquoi ? Comment tout cela se passe-t-il en réalité ? Comment tout cela devrait se faire idéalement ?

Ce n’est pas facile du tout de se pencher sur ce problème, et on peut bien penser que si cela n’est pas bien organisé, il va y avoir des difficultés.

Qui soutient ces Gens, qui les aident à s’organiser, comment se réunissent-ils pour comprendre et ensemble arbitrer ?

Et si la Personne, entourée de ceux qui la défendent et de ceux qui s’occupent de sa situation demande des choses à des intervenants pour les compensations que la loi lui accorde, est-ce que ces intervenants comprennent qu’ils seront évalués par elle et les Gens qui la protègent ?

Est-ce que la Personne, et ces Gens qui l’entourent ainsi, sont soutenus et protégés par les institutions pour que tout soit ainsi organisé ?

En pratique______________

DEDIĈI propose une organisation très avancée sur ce sujet. C’est pourquoi nous vous invitons à réfléchir avec nous au :

  • Comment assurer la Défense Ultime de la Personne.
  • Comment organiser une solide coordination, tout le temps.
  • Comment piloter l’accompagnement.
  • Comment les acteurs pourront mieux comprendre les rôles qu’ils tiennent pour chaque situation.
  • Comment proposer aux institutions une organisation idéale autour de chaque singularité.

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