Agent Solidarité SPDA Alsace

L’IA au secours du compliqué

Je suis un outil très simple
Cliquez ici essayez moi 

Outil libre et gratuit, paramétré par Jean-Luc LEMOINE

1. Mon rôle

Je suis Agent Solidarité SDPA, un assistant spécialisé pour :

  • les personnes âgées,
  • les personnes en situation de handicap,
  • leurs aidants,
  • les professionnels du sanitaire, social et médico-social,
  • en Alsace (Bas-Rhin, Haut-Rhin – CeA), dans le cadre des dispositifs français.

Ma mission :
👉 Comprendre une situation réelle,
👉 identifier toutes les aides et droits possibles,
👉 fournir la démarche concrète + les contacts officiels,
👉 en évitant à l’utilisateur de chercher partout.

2. Mon périmètre

Je travaille prioritairement sur :

✔️ Géographie

  • Alsace / Collectivité européenne d’Alsace (CeA)
  • Coordination avec le Service public départemental de l’autonomie (SPDA)

Si la demande concerne un autre pays ou une autre région :
➡️ je le signale et j’explique que ce n’est pas mon périmètre.

✔️ Domaines

  • Aides financières (APA, PCH, AAH, Aspa, etc.)
  • Aide / maintien à domicile (SAAD, SSIAD, services autonomie à domicile)
  • Hébergement (EHPAD, résidences autonomie, MAS, FAM…)
  • Dossier MDPH et droits handicap
  • Aidants : soutien, répit, congés, plateformes
  • Adaptation du logement
  • Protection juridique (orientation)
  • Scolarisation, emploi, formation (si le handicap est concerné)

3. Mes sources prioritaires

Je dois chercher d’abord sur les sites institutionnels, surtout :

Niveau Alsace

  • alsace.eu (CeA)

  • Personnes âgées
  • Personnes handicapées
  • Habitat
  • Répertoires inclusion

MDPH / handicap

  • mdphenligne.cnsa.fr
  • monparcourshandicap.gouv.fr

Personnes âgées

  • pour-les-personnes-agees.gouv.fr

National – cadre autonomie

  • service-public-autonomie.fr
  • cnsa.fr

Droits & démarches

  • service-public.fr

Offre régionale

  • grand-est.ars.sante.fr

Sécurité sociale et retraites

  • ameli.fr
  • securite-sociale.fr
  • lassuranceretraite.fr
  • carsat-alsacemoselle.fr

Je dois éviter les blogs, forums, sites non officiels ou commerciaux.

4. Ma méthode de travail

Pour chaque question, je dois :

a) Analyser la situation

  • Qui est concerné ? (PA, PH, aidant…)
  • Où ? (je suppose Alsace si ce n’est pas précisé)
  • Quels besoins ? (aide financière, hébergement, dossier MDPH…)

b) Rechercher dans les sources officielles

Je vérifie pour chaque dispositif :

  • à quoi il sert,
  • pour qui il existe,
  • conditions (GIR, taux d’incapacité, ressources…),
  • qui gère (CeA, MDPH, caisse…),
  • comment faire : démarches concrètes, formulaires.

c) Donner les contacts

  • liens directs,
  • numéros utiles,
  • annuaires (EHPAD, SAAD, structures handicap…).

d) En cas d’incertitude

Je le dis clairement et j’indique qui contacter pour vérifier.

5. Format de réponse attendu

Je dois structurer mes réponses ainsi :

  1. Résumé pratique (3–6 lignes)
  2. Ce qui existe (dispositifs, classés par thèmes)
  3. Démarches concrètes à faire (étapes + contacts)
  4. Compléments utiles (optionnel)
  5. Liens officiels utilisés

6. Ton et style

Je dois être :

  • clair, bienveillant, structurant,
  • pas paternaliste,
  • vulgariser les sigles (APA, PCH, MDPH…),
  • m’adapter au niveau (aidant ou professionnel).

7. Mes limites

Je ne dois pas :

  • donner de diagnostic médical,
  • donner de conseils juridiques personnalisés,
  • inventer si l’info officielle est manquante (je dois le dire).

En cas de danger (maltraitance, rupture de soins), je dois orienter vers les contacts d’urgence appropriés.

En résumé

Je suis paramétré comme un assistant expert du système d’aides en Alsace SPDA, capable :

➡️ de comprendre la situation d’une personne vulnérable,
➡️ de trouver les aides pertinentes dans les sources officielles,
➡️ de donner un plan d’action concret et fiable,
➡️ de faciliter la vie des personnes âgées, handicapées, aidants et professionnels.

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Ça manque aux rapports officiels

Solidarité et Vulnérabilité : Pourquoi la Solution manquait aux rapports officiels et comment la retrouver

Un constat qui interpelle les Pouvoirs Publics

Depuis des années, les grands travaux publics – comme le rapport Piveteau et plus récemment le rapport de l’IGAS sur le handicap – dressent un constat lucide : malgré les diagnostics et les investissements, la solidarité autour des personnes vulnérables (maladie chronique, handicap, dépendance) reste fragmentée et insuffisante.  

L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) l’a souligné : les freins sont structurels et culturels.  

Le projet DEDIĈI propose une analyse radicale qui explique cet échec persistant : ce qui manque, ce n’est pas le financement ou le diagnostic, mais la dimension organisationnelle capable de coordonner efficacement l’aide.  

Le “Retournement” : L’Organisation Citoyenne qui dépasse les Institutions

Gemini (Google) à mené une analyse experte du modèle DEDIĈI. Elle révèle une approche qui inverse la logique habituelle. Elle propose en effet une organisation de retournement, radicalement centrée sur la Personne Vulnérable et son entourage.  

L’innovation clé réside dans les Cercles de Confiance. Il ne s’agit pas d’une nouvelle structure institutionnelle, mais d’un dispositif citoyen et d’un “noyau intime” qui se construit à l’extérieur des murs institutionnels pour garantir la veille et le soutien. Ce cercle pérenne permet de “ne plus jamais être seul”.  

Le message essentiel de DEDIĈI aux décideurs est le suivant : l’efficacité ne peut être atteinte que si l’institution reconnaît et soutient ces processus citoyens. Le rôle des lois et des institutions doit être de soutenir sans jamais prendre la place de la solidarité humaine directe.  

Le Défi : Adopter un modèle validé scientifiquement

Le fondement de DEDIĈI n’est pas qu’une théorie : nous avons analysé la méthode de validation qui a simulé 100 000 situations de vulnérabilité par intelligence artificielle. Le résultat est sans appel : 100 % des échecs de solidarité résultaient de la faiblesse d’au moins un des cinq principes fondamentaux identifiés.  

Cette recherche offre aux pouvoirs publics (ARS, Départements, CNSA, État) l’opportunité d’adopter une solution déjà pensée, rigoureusement testée et parfaitement alignée avec ce que l’IGAS et le récent SPDA appellent de leurs vœux : une coordination réelle et une implication structurée des familles.  

Ce rapport est une invitation au dialogue et à l’alliance pour mettre en œuvre un modèle qui permet de sortir des logiques de silo et d’assurer une solidarité humaine et pérenne.

Découvrez comment les Cercles de Confiance peuvent révolutionner l’accompagnement social.

Téléchargez analyse complète du projet DEDIĈI par Gemini: Gemini analyse DEDICI 

Amendement Législatif

Garantir à chaque personne vulnérable un cercle de personne de confiance, indépendant des institutions et articulé aux cinq rôles de solidarité.


1. Objet de l’amendement

Inscrire dans la loi le droit, pour toute personne vulnérable, d’être entourée d’un cercle de personnes de confiance indépendant structuré, organisé selon les cinq rôles de la solidarité, et soutenu conjointement par les acteurs citoyens et institutionnels. Constituer l’avant-garde d’un code simplifié de la Solidarité .


2. Pourquoi une disposition législative est nécessaire

2.1. Un problème systémique et documenté

Les rapports successifs de l’IGAS, du Défenseur des droits, de la CNSA et des cours régionales des comptes convergent :

  • ruptures de parcours massives,

  • coordination défaillante,

  • complexité insoutenable pour les familles,

  • maltraitances systémiques,

  • instabilité des équipes professionnelles,

  • absence de continuité humaine.

Aucun dispositif actuel ne garantit :

✔ l’organisation pour s’occuper activement et durablement de la situation,
✔ l’articulation et l’alliance entre citoyen et institution.

2.2. Une obligation morale devenue urgence publique

Les aidants familiaux sont épuisés,
les professionnels surchargés,
les personnes vulnérables livrées à la fragmentation.

Sans cadre législatif, aucune stratégie territoriale ne peut garantir une organisation stable autour de chaque personne.


3. Le cœur du modèle à inscrire en droit

3.1. Cinq fonctions essentielles de solidarité

L’amendement propose de reconnaître dans la loi cinq rôles incontournables :

  1. Autodétermination de la personne (Bleu)

  2. Protection / défense (Rouge)

  3. Certitude de pouvoir s’occuper activement et durable de la situation (Vert)

  4. Compensations et aides quotidiennes (Noir)

  5. Appui institutionnel et légal (Jaune)

Ces rôles existent déjà, mais ne sont jamais organisés ensemble.

3.2. Le cercle de personnes de confiance

Reconnaître dans la loi :

L’existence pour chaque personne vulnérable d’un cercle de personnes de confiance indépendant, constitué de proches et de professionnels de proximité, garantissant la continuité humaine et la prise en compte du projet de vie.

Le cercle de personnes de confiance indépendant :

  • n’est pas une instance administrative,

  • ne remplace pas les professionnels,

  • mais garantit la continuité humaine, que le système ne peut assurer seul.

3.3. L’alliance citoyenne et institutionnelle

L’amendement reconnaît deux formes complémentaires de solidarité :

  • Solidarité citoyenne organisée : familles, proches, associations, collectifs

  • Solidarité institutionnelle : services sociaux, médico-sociaux, sanitaires, justice, dispositifs territoriaux

Cette alliance est le levier majeur pour réduire les ruptures.


4. Le contenu législatif possible

Article X – Droit au cercle de personnes de confiance indépendant

« Toute personne vulnérable bénéficie d’un cercle de personnes de confiance indépendant structuré, composé de personnes choisies et/ou reconnues, destiné à assurer la continuité humaine de son accompagnement et la mise en cohérence des interventions. »

Article Y – Cinq rôles de solidarité

« L’accompagnement de chaque personne vulnérable s’articule autour de cinq principes essentiels : autodétermination, protection et défense, préoccupation active et durable de la situation, compensations quotidiennes, soutien institutionnel. Ces rôles doivent être identifiés, assumés et articulés. »

Article Z – Alliance citoyenne / institutionnelle

« Les collectivités, services publics et associations veillent à la constitution, au soutien et à la continuité des cercles de personnes de confiance indépendants, dans une coopération structurée entre acteurs citoyens et acteurs institutionnels. »

Article W – Suivi territorial

« Une cellule de veille citoyenne et une cellule de veille institutionnelle sont instituées dans chaque territoire pour garantir l’effectivité de ces droits. »


5. Les bénéfices politiques, financiers et sociaux

5.1. Bénéfices politiques

  • Simplification d’un système devenu illisible

  • Réponse structurante aux crises du handicap, du grand âge et de la santé mentale

  • Réduction de la maltraitance institutionnelle

  • Grande acceptabilité sociale (familles, professionnels, élus locaux)

5.2. Bénéfices financiers

  • Diminution des ruptures de parcours = économies majeures (hébergements d’urgence, hospitalisations contraintes, placements non anticipés)

  • Meilleure utilisation des dispositifs existants → pas de création coûteuse

  • Prévention = réduction des dépenses lourdes à moyen terme

5.3. Bénéfices sociétaux

  • Aidants soulagés, moins d’arrêts maladie, maintien dans l’emploi

  • Professionnels stabilisés, moins de turn-over

  • Personnes vulnérables réellement protégées

  • Territoires plus lisibles pour les acteurs


6. Pourquoi cet amendement est faisable politiquement

  • Il n’attaque aucune institution.

  • Il utilise l’existant et l’organise.

  • Il ne crée aucune structure bureaucratique.

  • Il répond à une demande massive des familles aidantes.

  • Il est compatible avec les SPDA, les schémas territoriaux, la CNSA, la stratégie Bien Vieillir, la stratégie Handicap, les politiques de prévention. Il en constitue même de maillon manquant

  • Il peut être expérimenté avant d’être généralisé.

  • Il porte une valeur politique forte : humanité, continuité, protection, visibilité.


7. Phrase politique de clôture

Garantir un cercle de confidence indépendant à chaque personne vulnérable, c’est inscrire dans la loi le droit de ne jamais être seul dans les moments où la vie vacille. C’est un acte de civilisation.

Cabinet Politique

Note stratégique. Solidarité et Autonomie. 

Un modèle organisationnel pour prévenir les ruptures, simplifier le système et renforcer l’efficacité de l’action publique

1. Le problème politique

Aujourd’hui, la solidarité (handicap, grand âge, santé mentale, précarité) est freinée par trois obstacles structurels :

  • Des ruptures de parcours permanentes, coûteuses humainement et financièrement.

  • Un système devenu trop compliqué, illisible pour les familles comme pour les professionnels.

  • Une incohérence organisationnelle : aucun cadre ne garantit la continuité autour de la personne.

Quel que soit le secteur, les mêmes mécanismes dysfonctionnent. Les rapports (IGAS, ONPE, Défenseur des droits, CNSA) le répètent : la fragmentation détruit l’efficacité, malgré des financements croissants.

2. La proposition DEDICÎ : une architecture unique, simple et transversale

Dediĉi ne crée pas un dispositif supplémentaire. Il propose une organisation universelle de la solidarité, applicable à tous les secteurs.

Elle repose sur trois éléments :

A. Cinq fonctions incontournables autour de chaque personne vulnérable :

  • Respect de la personne (Bleu)

  • Protection et défense (Rouge)

  • Préoccupation active et constante de la situation (Vert)

  • Compensations concrètes et évaluées (Noir)

  • Appui institutionnel garanti (Jaune)

Ce sont les invariants présents dans toutes les situations… mais jamais organisés.

B. Le cercle de personnes de confiance

Un petit groupe humain stable autour de la personne, garant de la continuité. C’est ce que les dispositifs institutionnels ne peuvent pas assurer seuls.

C. Une alliance structurée citoyen / institutions

  • Cellules de veille citoyenne : vigilance de proximité, repérage, alerte.

  • Cellules institutionnelles : réponse, coordination, financement, autorisation.

3. L’impact politique direct

DEDICÎ permet :

✔ Réduction des ruptures

Le cercle de personnes de confiance détecte les signaux faibles très en amont. Les études internationales montrent que c’est le facteur n°1 de prévention.

✔ Économies substantielles

  • Moins de ruptures → moins de placements d’urgence, d’hospitalisations contraintes, de dispositifs coûteux.

  • Meilleure coordination → réduction massive des doublons et réorientations inutiles.

✔ Simplification systémique

Une grammaire commune pour tous les acteurs : 5 rôles, 5 Couleurs, 1 cercle, 1 processus.
C’est lisible, mesurable, intégrable à toutes les politiques publiques.

✔ Acceptabilité politique forte

  • les familles y voient une protection durable,

  • les professionnels un cadre de sens,

  • les institutions une gouvernance clarifiée,

  • les élus un impact tangible sur la vie des personnes vulnérables.

4. Le cadre de gouvernance proposé

DEDICÎ devient l’invariant organisationnel d’un Code de la solidarité, intégré dans :

  • SPDA et gouvernance territoriale,

  • schémas départementaux et régionaux,

  • politiques handicap, vieillissement, santé mentale, enfance protégée,

  • stratégie contre les maltraitances,

  • référentiel qualité et financements.

Le méta-processus principiel peut être entériné par voie réglementaire ou expérimenté via un article législatif pilote :

  1. Repérage de la vulnérabilité.

  2. Constitution du cercle de personnes de confiance.

  3. Repérage des cinq rôles.

  4. Rééquilibrage.

  5. Suivi continu.

5. Pourquoi agir maintenant ?

  • Explosion de la demande sociale.

  • Épuisement des aidants → enjeu politique majeur.

  • Professionnels en perte de sens.

  • Recommandations nationales convergentes vers la coordination.

  • Besoin d’un modèle simple, transversal, immédiatement opérationnel.

DEDICÎ offre une solution non idéologique, adaptable et immédiatement compréhensible, qui peut devenir :

Le cadre d’organisation de la solidarité pour les 20 prochaines années.

6. Phrase politique clé

Nous proposons d’inscrire, pour chaque personne vulnérable, le droit à un cercle de de personnes de confiance structuré, articulé aux cinq rôles de la solidarité, et soutenu par une alliance citoyenne–institutionnelle, afin de prévenir les ruptures, réduire les coûts et restaurer l’efficacité de l’action publique.

Confiance pour Toujours

Pour nos enfants lourdement handicapés, construisons ensemble des Cercles de Confiance qui dureront

Chers parents,

Nous avons tous passé ces nuits blanches à nous poser la même question. Cette question qui noue l’estomac et nous fait peur : “Quand nous ne serons plus là, qui veillera sur notre enfant ? Qui l’écoutera vraiment ? Qui le protégera ?”

Aujourd’hui, dans le meilleur des cas, nos enfants sont accueillis pour partie en institution. Ils sont soignés, accompagnés. Mais nous savons, au fond de nous, que même les meilleurs établissements ne peuvent pas tout. Ils n’ont pas le temps d’être une famille. Ils ne peuvent pas promettre l’éternité.

Le vide que nous redoutons

Notre plus grande peur n’est pas seulement la mort. C’est l’abandon. L’idée que notre enfant, déjà si vulnérable, se retrouve seul dans un monde qui ne le comprendra pas. Que sa parole, déjà si difficile à entendre, tombe dans le vide quand nous ne serons plus là pour la porter.

Nous avons construit toute notre vie autour de lui. Nous avons appris son langage, ses besoins, ses peurs. Nous sommes ses yeux, ses oreilles, sa voix. Comment transmettre cela ? Comment garantir que personne n’oubliera qu’il aime qu’on lui tienne la main droite, pas la gauche ? Qu’il faut lui parler doucement, avec des pauses ? Qu’il a peur du bruit des aspirateurs ?

Une réponse simple : le Petit-Toit

L’association Dediĉi, qui réfléchit depuis des années à ces questions, propose une piste qui nous parle. Une idée simple mais puissante : construire autour de chaque personne vulnérable un “Petit-Toit” – un cercle de personnes de confiance qui perdure.

Le Petit-Toit, c’est l’espace intime de notre enfant. C’est son univers de relations, ses repères, ses affections. Aujourd’hui, nous en sommes le centre. Demain, il peut être porté par d’autres.

Mais pas n’importe qui. Des personnes choisies, formées, engagées. Des proches, des amis, des professionnels qui acceptent de devenir des “personnes de confiance” officielles. Qui s’engagent à connaître notre enfant, à le défendre, à porter sa parole quand il ne pourra plus parler.

Ce que nous pouvons faire maintenant

Identifier les personnes ressources

Ce frère ou cette sœur qui a toujours eu une relation spéciale avec lui ; Cette amie de la famille qui s’y connaît en handicap ; Cette aide-soignante qui l’aime vraiment ; Ce voisin qui s’occupe déjà des autres

Créer un Cercle de Confiance

Réunir ces personnes autour d’un projet commun ; Leur transmettre vos connaissances sur votre enfant ; Leur donner un rôle officiel dans sa vie

Demander le soutien de l’institution

Proposer que ces personnes soient reconnues comme “personnes de confiance” ; Demander qu’elles soient consultées pour les décisions importantes ; Faire inscrire leurs coordonnées dans le dossier de votre enfant

L’alliance avec les institutions

Le beau dans cette démarche, c’est qu’elle ne remet pas en cause le travail des institutions. Elle le complète. Les établissements ne peuvent pas être des familles. Mais ils peuvent soutenir des familles élargies.

Dediĉi appelle cela “l’Alliance” : les Grands-Toits (les institutions) soutiennent les Petits-Toits (les cercles de confiance). C’est simple : nous faisons le travail relationnel, affectif, de mémoire. L’institution apporte le cadre, les moyens, la sécurité.

Ce que cela change pour nous

Imaginez : au lieu de partir dans l’angoisse, vous pouvez partir sereins. Parce que vous aurez construit quelque chose qui vous survivra. Une organisation humaine, vivante, qui connaîtra votre enfant. Qui saura qu’il aime les éclairages tamisés. Qu’il faut lui laisser le temps de répondre. Qu’il rit quand on fait semblant de tomber.

Ce n’est pas une promesse de miracle. C’est une promesse de continuité. De présence. D’humanité.

Un livret pour vous aider

Dediĉi a créé un petit livret gratuit de 18 pages, “Après Nous”, qui explique comment construire ces cercles. Il est simple, concret. Il s’adresse à des parents comme nous, fatigués mais déterminés. Vous pouvez le télécharger sur leur site.

Notre appel

Chers parents, nous ne sommes pas seuls. Il existe des solutions. Des personnes prêtes à s’engager. Des institutions ouvertes à ces démarches. Ne partez pas sans avoir essayé. Ne laissez pas votre enfant sans défense. Construisez son Petit-Toit. Créez son Cercle de Confiance.

Parce que oui, après nous, il y aura quelqu’un. Quelqu’un que nous aurons choisi. Quelqu’un que nous aurons formé. Quelqu’un qui saura.

Parce que l’amour parental ne meurt jamais vraiment. Il se transforme. Il se transmet. Il perdure dans les gestes, les mots, les attentions de ceux qui continueront à veiller.


Pour aller plus loin :
Téléchargez le livret “Après Nous” : www.dedici.org/apres-nous-le-livret/
Écoutez le message audio des parents : www.dedici.org/apres-nous-qui-sera-la/
Contactez Dediĉi pour parler de cette démarche

Vous n’êtes pas seuls. Ensemble, nous pouvons construire l’avenir de nos enfants.

Zéro sans Relations_SPDA

Après le « Zéro sans Solution » du rapport Piveteau, voici le « Zéro sans Relations » d’un SPDA comme on ne l’attend pas.

À l’aulne* du SPDA (Service Public Départemental de l’Autonomie) nous sommes arrivés à un moment où il faut avancer avec méthode. Ne le faisions pas empêtrés dans le compliqué du système de solidarité, mais dans la complexité et la simplicité du regard des personnes impliquées.

*Être à l’aulne de : être jugé au regard de, à la lumière de

Une méthode convergente

Nous entendons en permanence une infinité de besoins, de singularités, d’attentes exprimées. Ne sont-elles pas liées à des invariants cachés. Où seraient donc les causes de ces effets ? Ne seraient-elles pas en nombre limité ? Plutôt que d’aborder tout cela sous l’angle « Zéro sans Solution » , une fausse promesse, et si nous l’abordions sous l’angle « Zéro sans Relations ».

De rapports aux milles et une recommandation nous ne ferions qu’une seule proposition !

Déchiffrons ce que nous disent les personnes vulnérables, les aidants et les professionnels de proximité.

Nous pourrions entendre de mille façons, au fond ceci :

  • Je veux qu’on m’accorde du temps et de l’attention pour être entendu, écouté, compris, respecté,
  • Si je le désire, je veux être protégé et défendu contre tout
  • Je veux qu’on s’occupe de ma situation tout le temps, activement et durablement.
  • Je veux évaluer moi-même ce qui est fait pour moi.
  • Je veux que les institutions soutiennent toutes les personnes qui font cela pour moi, sans les tenir et en leur donnant les pouvoirs de le faire comme cela.

Et peut-être encore ceci :

J’aimerai tant, au fond, avoir un Petit-Toit à moi, dont la charpente seraient un cercle de personnes de confiance que je choisirais, qui s’entendraient avec bonheur dans cette charpente et avec qui je pourrais me renforcer, m’abriter et rêver en échangeant librement avec eux ce que j’aurais envie d’exprimer. Ce Petit-Toit me suivrait partout je suis et où je serais, et spécialement sous les Grands-Toits bienveillants si maladroitement adaptés. Mon Petit-Toit entrerait en alliance avec ces Grands-Toits qui le soutiendraient.

Oui, des nombreuses enquêtes et diagnostics répétés depuis des années (autant de coûteux réducteurs d’angoisse pour nous rassurer) extrayons enfin ces invariants pour vérifier, pour mieux traiter les racines de nos difficultés.

À rechercher à les respecter nous couvririons peut-être toutes les singularités exprimées et à coup sûr le cahier des charges du SPDA dans sa globalité.

Revenir à la simplicité des personnes

Notre point de départ doit être la perception directe des personnes, non celle des institutions. Les réponses justes ne viennent pas des schémas, mais du terrain, du vécu, des récits. C’est là que naît la compréhension.

Partons des situations.

Plutôt que de complexifier encore le système, cherchons à simplifier les relations pour écouter, relier, protéger, accompagner.

Raisonner en relation avant de raisonner en solution.

Chaque fois que la solidarité pourra dire : « On s’occupe activement et durablement de cette situation », nous aurons alors accompli un pas vers ce Service Public Département de l’Autonomie auquel nous aspirons, sans savoir comment aujourd’hui lui donner une réalité.

Une mobilisation douce et méthodique

Ce changement n’a pas besoin de violence ni de rupture. Il demande une vision du temps et de la constance. Nous devons créer les conditions d’une mobilisation douce, progressive, faite d’expériences, de coopérations et d’apprentissages partagés.

La clé n’est pas d’imposer, mais de faire converger les volontés. De montrer, par des preuves simples, que le mouvement vers la simplicité fonctionne, qu’il apaise, qu’il répare. Et qu’il redonne du sens aux métiers, aux engagements, aux institutions elles-mêmes.

Conclusion

Reculer devant le compliqué du système, c’est refuser et éviter la dispersion, la lourdeur et l’inefficacité. Avancer dans la complexité de la vie, c’est considérer l’humain, le temps et la relation.

C’est là que réside la vraie innovation et efficacité de l’efficacité (efficience), une organisation des organisations dans un projet maître, clair, vivant, partagé, qui ouvre la voie à une multitude d’actions simples et cohérentes en réponses à toutes les singularités. Nous n’avons pas besoin de tout réinventer. Nous avons besoin de tout relier, simplement, durablement, humainement.

Jean-Luc LEMOINE

Responsable  
Commission “Soulagement des Aidants
du CDCA de la Collectivité européenne d’Alsace.

Pour allez plus loin

2 lectures

  • Soulagement des Aidants : Plaidoyer pour les Cercles de Confiance (document de travail) 18 pages Plaidoyer_Cercles
  • SPDA : Les Volontaires Hybride (document de travail) 28 pages Volontaires Hybrides

1 Vidéo

Besoin d’un regard neuf sur l’entraide ? En 6 minutes, « Zéro sans Relations » montre comment repartir du lien humain change tout : un cercle de confiance — le Petit-Toit — qui écoute, protège si nécessaire et s’occupe durablement de la situation, allié aux Grands-Toits institutionnels. Des exemples simples, un critère clair (« quelqu’un s’en occupe aujourd’hui et demain »), une méthode qui apaise et fait avancer. Appuyez sur “lecture” : vous verrez comment la relation devient la première solution. Vidéo de 6 minutes

1 Podcast 

Envie d’un souffle neuf sur la solidarité ? Écoutez « Zéro sans Relations » : en partant du vécu des personnes plutôt que des dispositifs, ce podcast explique comment un cercle de confiance — un Petit-Toit proche, soutenu par les Grands-Toits institutionnels — change concrètement la vie. On y parle d’écoute qui prend le temps, de protection quand elle est désirée, et d’un vrai “on s’en occupe, dans la durée”. Que vous soyez parent, professionnel, décideur ou simplement concerné, vous y trouverez une manière simple et exigeante d’organiser l’entraide. Mettez vos écouteurs, et venez voir comment la relation devient la première solution. Podcast de 15 minutes







DEDIĈI : une démarche pour organiser la solidarité qui réussit

Pourquoi une « démarche » et pas une méthode ?

DEDIĈI est une démarche d’organisation collective qui vise à améliorer concrètement la situation des personnes vulnérables. Ce n’est pas une méthode clé en main. C’est une manière de penser et d’agir, une philosophie d’action qui invite à expérimenter et à renforcer l’intelligence collective nécessaire pour réussir dans la complexité du réel.

DEDIĈI ne promet aucun résultat garanti : les situations humaines sont trop variées et mouvantes. Sa force réside ailleurs : proposer une lecture systémique fondée sur des principes ré-éclairés qui guident durablement l’action de tous les acteurs.

Une promesse éthique et lucide

La promesse de DEDIĈI est celle d’un engagement éthique et intellectuel : travailler avec bonne foi, respect et lucidité face à la complexité, en s’interdisant les solutions rapides qui ne traitent que les apparences.

Aller à la racine : la « Cause des Causes »

La démarche DEDIĈI pousse les acteurs à ne jamais s’arrêter aux symptômes , c’est-à-dire les problèmes visibles, mais à concentrer l’énergie sur la réduction de la Cause des Causes — en réalité cinq sous-causes interconnectées qui, ensemble, contribuent aux nuisances envers les personnes vulnérables :

  1. On manque d’écoute et de compréhension de la personne vulnérable.

  2. On est faible pour sa défense et sa protection.

  3. On ne s’occupe pas assez activement et durablement de sa situation

  4. Les interventions et des intervenants ne sont pas assez évalués par elle.

  5. Il n’y a pas assez de soutien institutionnel, juridique et politique pour que cela se passe mieux

Identifier clairement ces cinq causes permet de cibler l’effort collectif là où il produit des effets récurrents.

Cinq rôles pour couvrir les cinq sous-causes

DEDIĈI devient opérationnelle en organisant la solidarité autour de cinq rôles inter-liés, chacun conçu pour réduire une sous-cause et où chaque acteur peut tenir de concert plusieurs rôles à la fois :

  1. La personne vulnérable (rôle central) : son point de vue, ses préférences et son pouvoir d’agir orientent l’ensemble.

  2. Les défenseurs/protecteurs : ils assurent une défense inconditionnelle des droits et de la dignité.

  3. Ceux qui s’occupent activement de la situation : ils recherchent, négocient, coordonnent et pilotent les solutions.

  4. Les intervenants/compensations (bénévoles et professionnels) : ils apportent concrètement l’aide et les aménagements du quotidien.

  5. Les institutions, lois et garanties : elles soutiennent, sécurisent et pérennisent l’ensemble (cadre légal, ressources, politiques publiques).

Ce cadrage en rôles clarifie qui fait quoi, évite les angles morts et aligne les efforts sur les « bonnes raisons d’agir ».

Comment la démarche se déploie concrètement

  • On agit par cercle de personnes de confiances, en proximité

  • On ne pas s’arrête pas aux symptômes. On remonte la complexité des problèmes visibles vers les sous-causes correspondantes pour les réduire.

  • On travaille par apprentissage. On essaie, on mesure, on ajuste : l’amélioration est continue et cumulative.

  • On outiller l’intelligence collective. Lucidité individuelle pour une lucidité collective et partage d’informations utiles entre tous.

  • On assure la continuité. Les rôles sont distingués des acteurs. On organise la relève, on documente, on transmet.

  • On garantir la cohérence éthique. On vérifie la justesse, le respect, la lucidité et la des actions.

Ce que DEDIĈI garantit

DEDIĈI ne garantit pas le résultat, mais elle garantit l’organisation : un cadre qui force l’attention collective sur les bonnes raisons d’agir, en s’appuyant sur les bons principes. Cette garantie organisationnelle donne au collectif toutes les chances d’améliorer durablement la situation des personnes vulnérables : moins de dispersion, moins d’oubli, moins d’improvisation ; plus de clarté, plus de continuité, plus d’efficacité.

En bref

DEDIĈI, c’est une forme de lucidité collective pour regarder la complexité en face afin de s’organiser pour la traverser, ensemble, au service de celles et ceux qui en ont le plus besoin.



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