Je veux vivre comme les autres

Voici sans doute quelques lignes que bien des personnes vulnérables ne savent ou ne peuvent pas dire ou qui pourraient être dites avec des degrés variables selon les situations. Lisons-les en une minute. C’est facile à comprendre.

“Je veux vivre comme les autres. Je n’ai pas les mêmes moyens que les autres pour me défendre et pour obtenir ce qu’il me faut.

J’ai besoin qu’on me défende et qu’on se débrouille pour moi tout le temps quand je ne peux pas le faire moi-même.

J’aime quelques personnes, et heureusement qu’elles sont là. Mais qui les remplacera quand elles ne seront plus là ?

Et quand on parle de moi, je ne veux pas que tout le monde sache des choses sur moi. Pourtant tous ceux qui font des choses pour moi doivent me comprendre et se comprendre entre-eux. Je veux qu’ils comprennent quand je suis content ou pas. Et quand cela ne va pas, je veux qu’on discute pour faire autrement.

De toute façon, c’est moi qui décide de faire, dans ce qu’il sera possible de faire”.

Vous avez compris. Alors comment leur permettre maintenant de vivre comme les autres. Quelle Organisation adaptable à toutes les situations les acteurs de la solidarité doivent-ils mettre en place ? Y avez-vous pensé ? 

Personnes Vulnérables: un Espoir

Les Personnes Vulnérables vivent des difficultés du fait d’une Solidarité mal organisée. Nous proposons qu’ils l’organisent eux-mêmes, et ça va tout changer. Ils peuvent le faire, aidés, si les règles du jeu sont renégociées.

Pour orchestrer les acteurs de la Solidarité, nous proposons un retournement de pouvoirs qui aboutit à une organisation radicalement différente, bien plus simple pour la Personne et son entourage, et qui relie l’existant pour mieux le maîtriser.

Imaginée par et pour le Citoyen le plus faible cette organisation permettra de dépasser les manques ou excès actuels, freins à l’autodétermination et à une coopération pilotée.

L’innovation est conforme aux lois et les fait appliquer.

Avec la bienveillance des institutions, nous recherchons des partenaires, des situations, des familles et des professionnels ouverts pour la lancer.

L’Alchimie DEDICI

Vulnérabilité, Handicap

L’Alchimie DEDICI
Maîtriser la peur, oser dire.
Permettre l’autodétermination des plus Faibles.
Entendre tout ce qui se dit, percevoir tout ce qui se fait.
Vivre et comprendre les expériences.
Écouter l’autre, le faible sans-voix, celui qui “parle” autrement.
Entrer en empathie.
Percevoir tous les liens qui convergent à l’unité de sa situation.
Assimiler, découvrir le Système de solidarité et ses défaillances.
Le recomposer à l’idéal pour en orienter les corrections accessibles.
Recevoir la puissance d’affirmer et de convaincre sans prendre le pouvoir.
Annoncer la Lumière sans être la lumière.
Rassembler tout ce qui est divisé pour en faire harmonie.
Faire émerger une intelligence collective.
DEDICI vous invite à une alchimie pour que les faibles aient enfin autant le sourire que les forts.

Mon projet, moi handicapé

Voyez, c’est facile à lire et à comprendre.

Je veux vivre comme les autres. Je n’ai pas les mêmes moyens que les autres pour me défendre et pour obtenir ce qu’il me faut.

J’ai besoin qu’on me défende et qu’on se débrouille pour moi tout le temps quand je ne peux pas le faire moi-même. J’aime quelques personnes. Mais qui les remplacera quand elles ne seront plus là ? Et quand on parle de moi, je ne veux pas que tout le monde sache des choses sur moi.

Je veux que tous ceux qui font des choses pour moi me comprennent et se comprennent entre-eux. Je veux qu’ils comprennent quand je suis content ou pas content. Et quand cela ne va pas, je veux qu’on discute de faire autrement.

De toute façon, c’est moi qui décide de faire dans ce qu’il sera possible de faire

Merci

Questions aux lecteurs:
Et pour ceci quelle organisation pour les acteurs de la solidarité ?
Y avez-vous pensé ? 


« Je veux vivre comme les autres. Je n’ai pas les mêmes moyens que les autres pour me défendre et pour obtenir ce qu’il me faut ».

Comment la Personne arrive-t-elle à s’exprimer (…) , comment la comprend-on ?
Ça veut dire quoi « vivre comme les autres » ? Qui (au pluriel) est atour d’elle pour comprendre et accepter ce qu’elle dit sans biais, dans ce qui est possible ou nécessaire de faire ?


« J’ai besoin qu’on me défende et qu’on se débrouille pour moi, tout le temps quand je ne peux pas le faire moi-même ».

Qui (au pluriel) défend la Personne tout le temps, jusqu’au bout, tout au long de sa Vie, avec quelle éthique et quel désintéressement, légalement ?
Qui (plusieurs) s’occupe de sa situation, tout le temps, qui recherche et négocie, contrôle ce qui est bon pour elle, en ayant reconnaissance et pouvoir pour le faire ?


« J’aime quelques personnes. Mais qui les remplacera quand elles ne seront plus là ? »  

Qui sont les personnes de confiance, les aimants, les amis, les bienveillants. Comment sont-ils identifiés et qui (au pluriel) les remplace quand ils disparaissent ? Ezer (s) (Bible).


« Et quand on parle de moi, je ne veux pas que tout le monde sache des choses sur moi ».

Comment est défendue l’intimité de la Personne, qui arbitre qui est (ou n’est pas) habilité pour partager tel ou tel secret ? Comment s’échange-t-on de l’information ? Sous quelle éthique, quelles responsabilités et devoirs ?


« Je veux que tous ceux qui font des choses pour moi me comprennent et se comprennent entre-eux »

Comment s’organise la coopération entre tous les acteurs ? Qui gouverne et qui pilote tout ceci de façon transverse, quelque soient le lieu et le temps de l’accompagnement ?


« Je veux qu’ils comprennent quand je suis content ou pas content. Et quand cela ne va pas, je veux qu’on discute de faire autrement ».

Comment est recueilli et se partage l’indicateur du sourire (bien-être) de la Personne et comment sont organisées les corrections, les recherches et les arbitrages d’autres pistes de solutions.


« De toute façon, c’est moi qui décide de faire dans ce qu’il sera possible de faire »

Comment est organisée et respectée l’autodétermination de la Personne. Et qui (au pluriel) est autorisé à arbitrer ?

Comme vous le comprenez, pour que le projet de la Personne puisse avoir des chances de se réaliser, une organisation avec des rôles précis s’impose. Bien entendu, charge pour chaque de acteur de comprendre et d’accepter le ou les rôles qu’il jouera dans une organisation qu’il partagera.

DEDICI vous propose d’y réfléchir.

Une parole handicapée

Une personne vulnérable s’exprime rarement avec une parole libre. Si elle n’est pas verbale on lui “fera dire”, dans le cas contraire elle a appris à subir. Réagissons.

En fait, la personne vulnérable et son entourage sont des dépendants-non-consentants d’une situation où règne l’ascendance de ceux qui prodiguent la Solidarité.

Se contenter de ce qu’on nous accorde au risque que soit pire, telle est l’attitude des plus faibles face aux plus forts. La rareté et l’incomplétude qui règnent font craindre d’être plus mal servi encore, voire exclu. Mieux vaut faire profil bas. Sans autres pouvoirs, les attitudes « adaptatives », la basse politique, les soumissions et les flagorneries s’imposent.

Dans ces conditions, où se placera alors l’autodétermination, la libre parole sans un pouvoir protégé et défendu par des acteurs de ventre, de cœur et d’esprit.

Pourra-t-on prendre conscience alors de ne disposer d’aucun constat non-biaisé pour améliorer un système à maints égards turpide, tenu par une puissance bien-pensante dans l’incapacité de se reformer, d’entendre, d’écouter et de comprendre la voix des sans-voix dépendants.

Cette puissance bien-pensant n’est-elle pas contre-arc-boutée à défendre ses intérêts ? Car la libre parole appelle trop souvent des sanctions immédiates, le rejet de l’empêcheur de tourner en rond, du dangereux annulateur d’intérêts et de positions dominantes.

Et dans ces conditions tout sondage « normé-organisé » et toute “bienséante-consultation” n’ont aucun intérêt autre que montrer une illusion de qualité.

Alors nous tous, acteurs de de ventre, de cœur et d’esprit, donnons aux plus faibles le pouvoir qu’ils n’ont jamais eu. Protégeons-les et défendons-les sans compromissions de façon ultime et vous verrez. Avec des défenseurs ultimes tout peut changer.

Un vulnérable vous parle

Nicolas

Un autiste avec déficiences vous parle par l’intermédiaire de la voix de son papa, autiste asperger.

Qui me protégera et me défendra tout le temps, quand je vis, tout au long de ma longue vie

Qui me protégera quand les moins gentils seront là, qui me défendra quand maman, papa et vous tous, vous ne serez plus là

Vous encore, de ventre, de cœur et d’esprit
Accordez moi du temps et de l’attention, percevez mes complexes expressions

Vous encore, de ventre de cœur et d’esprit
Soyez reconnus mes confiances absolues devant ces instances incongrues

Vous encore, de ventre de cœur et d’esprit
Faites-vous reconnaître et respecter auprès de toutes ces autorités

Adoptez l’Éthique qu’il conviendra
Pour qu’au mieux mes intérêts passent de l’Alpha a l’Oméga

Défenseurs ultimes, vous avez mon mandat
Car sans vous, quel espoir pour moi adviendra.

Et puis face à ce système solidaire complexe
Où même d’aguerris professionnels restent perplexes

Qui oserait demander à me débrouiller
Et même à mes ultimes défenseurs de s’y coller

Que cette turpitude veuille bien prendre en charge son ingratitude puisque elle me mange et me digère sans pour autant comprendre qu’elle exagère

Que les aidants bienveillants, ne puissent plus jamais l’avoir dans les dents

Que d’autres habiles mercenaires, de labeurs et de cœur, en phase avec mes ultimes défenseurs, s’occupent donc de négocier et de piloter tout ce que d’autres intervenants se proposeront de professer

Parce que tous ceux-là disent ce qu’il font sans savoir ce qu’ils font, que lumière survienne d’une intelligence collective souveraine née d’une organisation d’exception.

Ainsi, il sera peut-être possible pour moi d’envisager un avenir désirable sans effroi

Oui, aidé, je veux gouverner et piloter ma vie en toute magique autonomie

Qui me protégera et me défendra ? Est-ce trop demander pour qu’ensemble vous y réfléchissiez

Mais cette fois, s’il vous plaît, « avec la voix des Sans-Voix » et pour un beau projet.

A la recherche d’un Monde meilleur.

Depuis des décennies le monde sanitaire et médico-social de la France est à la recherche d’une centralité mieux organisée autour du Citoyen-Vulnérable. De nombreux rapports et travaux à l’initiative d’une multitude de compétences bienveillantes traitent de ce sujet et essaient d’améliorer les choses. En vain. Malgré de très bonnes lois et d’indéniables progrès, malgré la bonne volonté générale alimentée par pléthore de moyens, le Système en place produit toujours de la violence, une violence institutionnelle rarement et difficilement exprimée. Comment remédier à ce problème ?

Voici peut-être une piste à vérifier.

Si le Citoyen-Vulnérable et son entourage, tous deux impliqués, pouvaient être entendus, écoutés et compris par les institutions et professionnels concernés peut-être que quelque chose de radicalement différent pourrait émerger.

C’est le propos de DEDICI qu’on retrouvera sur le site www.dedici.org, une initiative militante issue d’observations et de recherches sur plus de trente ans et qui fait aujourd’hui une proposition d’organisation globale, complète, aboutissant à un « meta-processus » à découvrir et à tester.

Disons de suite qu’un citoyen vulnérable ne sait pas, ni se protéger et se défendre, ni se débrouiller dans la complexité de la solidarité. Disons également qu’il ne peut pas bien s’exprimer, s’autodéterminer et obtenir les pouvoirs qu’on a jamais pensé à lui donner.

Pour y remédier DEDICI propose une organisation autour de 5 rôles principaux que nous allons rapidement présenter pour vous donner une idée.

  • Le rôle du Citoyen-Vulnérable
  • Le rôle de la fense Ultime
  • Le rôle de Celui qui s’occupe de la situation
  • Le rôle des Intervenants
  • Le rôle des Institutions

Le rôle de Citoyen-Vulnérable est tenu par une personne handicapée, un jeune enfant, une personne âgée, un citoyen défavorisé.

Le rôle de la Défense Ultime est tenu par un ou plusieurs acteurs de « tripes », de « cœur » et d’« âme ». Ces acteurs sont organisés et se relaient pour défendre jusqu’au bout le Citoyen-Vulnérable tout au long de sa Vie. Ils défendent et portent sa parole. Ils garantissent son autodétermination.

Le rôle de Celui qui s’occupe de la situation est tenu par un ou plusieurs acteurs professionnels aguerris pour rechercher, articuler et négocier toutes sortes de solutions pilotées, tout au long de la Vie du Citoyen Vulnérable

Le rôle des Intervenants est tenu par tous les acteurs qui interviennent dans le soin, l’accompagnement. Qu’il s’agisse de professionnels, d’aidants rémunérés ou de bénévoles de tous ordres.

Le rôle des Institutions est tenu par tout ce que vous connaissez (Lois, justice, réglementations, CD, ARS, MDPH, …)

DEDICI est donc :

  • à la fois un cri d’indignation et d’insurrection par le fait d’un constat de carence d’organisation efficace et efficiente
  • mais aussi et surtout une proposition très concrète pour tenter d’y remédier.

Pour tout chercheur on pourra donc suggérer que la recherche d’un Monde meilleur consiste :

  • d’abord à interroger le Citoyen-Vulnérable et son entourage pour recueillir non pas une liste sans fin d’exemples de dysfonctionnements et de violences douloureux, mais l’expression d’un rêve.
  • ensuite estimer le potentiel d’intérêt de la proposition de DEDICI pour le tester

Aussi pourrons nous poser aux Citoyens-Vulnérables et à leurs entourages de cœur les questions suivantes :

  • Que souhaiteriez-vous pour vous protéger et vous défendre, pour vous permettre de vous débrouiller dans toute la complexité qu’on vous propose, pour être compris et respecté

Et si le silence survient par le fait d’une situation de dépendance non forcement consentante et le peu d’ouvertures jusqu’alors entrevues

  • Que se passerait-il en mieux si on garantissait par une organisation solide que chaque Citoyen-Vulnérable soit protégé et défendu jusqu’au bout, tout au long de sa Vie, même après le décès de ses proches les plus impliqués, par des acteurs de cœur puissants, reconnus, respectés et organisés pour qu’il ne soit jamais possible pour eux de dériver d’une façon ou d’une autre dans la maltraitance ?
  • Que se passerait-il en mieux si on garantissait que quelqu’un de puissant et d’habile, par exemple des professionnels qui se relaient dans la continuité, un « quelqu’un » donc, s’occupe de la situation du Citoyen-Vulnérable, pour rechercher sans cesse, sous contrôle du Citoyen-Vulnérable et de sa Défense Ultime, des solutions évolutives qu’il négocierait auprès des intervenants et des institutions, pour ensuite les piloter et en contrôler le fonctionnement.
  • Que se passerait-il en mieux si le Citoyen-Vulnérable était ainsi protégé et défendu à vie d’une part et débrouillé de la complexité du système tout le temps d’autre part pour s’autodéterminer et prendre (aidé) le pouvoir qu’il n’a jamais eu.

Nous vous invitons donc à prendre connaissance de la proposition radicalement différente de DEDICI et d’en parler autour de vous pour en vérifier la pertinence.

Nous vous invitons à co-construire le « comment en détail » de cette proposition, adaptable à toutes les situations de vulnérabilité.

Handicap et autodétermination, de l’intention à la réalité.

« Que la voix des sans-voix empêche les bien-pensants de dormir » aurait dit l’Abbé Pierre. Ces temps-ci fleurissent nombre de déclarations de bonnes intentions autour du principe d’autodétermination pour les personnes handicapées ou vulnérables. Bienveillance affichée de partout, n’était-ce pas le cas avant ? En tout cas, de l’intention à la réalité il y a encore du chemin à faire dans l’organisation de intelligence collective qui permettra d’y arriver. Voyons cela de plus près.

S’il est démontré que la capacité de chacun à décider de sa vie par soi-même est l’une des conditions majeures d’une meilleure qualité de vie, cette faculté est pratiquement inaccessible à celui ou celle incapable de se protéger, de se défendre, puis de trouver des alternatives et les négocier au mieux de ses intérêts.

Une dépendance non forcement consentante reste le lot de nombre de Personnes vulnérables et de leurs entourages.

Il est donc maintenant temps d’inviter tous les participants de la « solidarité » à participer à l’amélioration de la vie des plus faibles pour de leur donner un légitime pouvoir, leur rendre ce pouvoir confisqué de fait pour différentes raisons et autres « bonnes raisons ».

Mais comment faire ? Comment donner envie, comment effacer les peurs et prendre des risques dans ce qu’il est possible ou permis de faire, comment bousculer les pouvoirs qui se sont mis indûment en place, comment vaincre les difficultés et la complexité ?

A l’évidence tout ceci est une affaire de bienveillance collective organisée, c’est à dire d’une organisation d’intelligences définie par des principes adaptables à toutes les situations.

Car il faudra effet pouvoir

  • Faire émerger la « parole » des sans-voix, dans le secret partagé, l’interpréter et la comprendre à plusieurs pour en décider en dernier ressort le vrai non biaisé, au plus juste
  • Décider dans les cercles du possible et des permissivités, décider dans le cadre d’une Éthique, de prises de risques, de conflits d’intérêts ou de loyautés,
  • Prendre soin de cette parole dans la durée, dans toutes les situations, partout, la porter constamment, la défendre, la protéger
  • Évaluer le bien être obtenu, le sourire, l’amélioration de la qualité de vie de la Personne

Alors invitons tous les acteurs à partager comprendre et expérimenter ce qu’ils pratiquent déjà sans doute avec bienveillance mais avec maladresse par le fait qu’ils nese se sont pas entendu sur les rôles qu’ils devraient jouer dans un processus qu’il ignorent encore.

Invitons les à définir et comprendre collectivement le jeu, cette organisation là, avant d’y être formé, acteurs des rôles qu’ils accepteront de jouer. .

Reposons nous les questions suivantes :

  • Qui/comment défend et protège, c’est à dire qu’elle organisation protège et décide en dernier ressort, tout le temps et à vie, pour le bien de la personne vulnérable ?
  • Qui/comment s’occupe de son cas, c’est à dire qu’elle organisation recherche, articule, négocie et pilote les décisions pour une meilleure qualité de vie, tout le temps et à vie ?

Ou encore :

  • Qui/comment/quelle organisation fait émerger la parole et la « comprend au plus juste » ?
  • Qui/comment/quelle organisation prend les risques ?
  • Qui/comment/quelle organisation défend les intérêts ?
  • Qui/comment/quelle organisation recherche et fait des propositions d’articulations ?
  • Qui/comment/quelle organisation pilote chaque expérimentation ?
  • Qui/comment/quelle organisation évalue le bien-être de la personne ?

En quelque sorte comment une intelligence collective s’accorde-t-elle et se met-elle en place, comment se coordonne-t-elle en partageant le secret sur l’intimité de la personne.

Invitons nous tous à participer à cette réflexion pour comprendre l’enjeu, le rapport d’amélioration potentiel /risque évalué. Invitons nous tous à une posture différente, invitons nous tous à convenir d’une autre organisation, sans doute radicalement nouvelle. Définissons-en les rôles et les pouvoirs, les régulations, les mises sous contrôles.

C’est le prix à payer pour qu’enfin puisse naître une réalité.

L’Art, secours du Handicap.

L’Art transcende tous les rêves au travers de ses mille et une facettes. Qui des artistes de tout bord pourra sublimer le rêve d’une Personne sévèrement handicapée, pour la porter dans un Monde idéal et l’aider à justifier une demande d’aménagement de la Loi et de la Solidarité ?

Quel personnage souhaiteriez-vous incarner dans cette histoire là et quels pouvoirs lui donneriez-vous. Place au rêve et à l’imagination.

Il s’agirait de représenter la Personne très vulnérable en “capacité aidée” de s’autodéterminer grâce au soutien, sans faille et à vie, de deux anges gardiens, ses compensateurs « augmentés ».

Puis il s’agirait de représenter son premier héros, le premier ange gardien : Le Défenseur Ultime, celui qui protégera la Personne et la défendra tout au long de sa vie, jusqu’au bout s’il le faut. Ce héros là est un personnage de ventre, de cœur et d’esprit, un être extra-humain d’un infini dévouement qui saura protéger, défendre l’être le plus vulnérable avec cœur, jusqu’au sacrifice de sa vie. Il sera reconnu, légitime et respecté parce que, protégé des dieux, il pourra agir avec la menace des foudres de la Loi. Ce personnage là pourra être joué par un ensemble d’acteurs animant le héros pour que celui-ci puisse agir une éternité durant, sans faille aux cotés de la Personne vulnérable. (exemples de symboles: bouclier de protection, épée de défense et coeur « gros comme ça »)

Il s’agira de représenter également son second héros, le second ange gardien : Celui qui s’occupe du Cas, c’est à dire celui qui, en accord avec la Personne et son premier ange gardien, recherchera sans cesse dans la complexité et la magie de la Vie et des institutions de la Solidarité, des articulations et des essais de solutions, qui les négociera, qui les pilotera, qui en contrôlera le bon fonctionnement, et qui pourra mettre de l’ordre à tout désordre ou incompréhension des missions de ceux qui feront l’accompagnement. Ce héros là est un personnage de profession, averti, identifié et respecté parce qu’il aura pouvoir de coercition s’il le faut. Comme pour le premier héros, ce personnage là pourra être joué par un ensemble d’acteurs animant le héros pour que ce dernier puisse agir une éternité durant, sans faille aux cotés de la Personne très vulnérable. (exemples de symboles: professionnalisme, recherche, idées, négociations, rouages techniques, poste de supervision, de correction et d’arbitrage)

Pour que cela fonctionne bien, il s’agira d’imaginer en complément comment tous les acteurs qui seront appelés à animer les deux héros (êtres de puissance dotés d’un cerveau multi-céphales) seront sélectionnés, habilités, supervisés pour que ces héros puissent agir sans “diables incorporés”.

Restera enfin à représenter tous les acteurs de l’accompagnement, dans tous les registres de la vie de la Personne très vulnérable, partout où elle sera, tout le temps. Ces acteurs devront respecter l’organisation autour de la personne autodéterminée pour quelle puisse, augmentée de ses deux anges gardiens, gouverner et piloter sa vie.

Ceci est donc un appel aux idées artistiques et à la créativité pour porter un rêve à l’esprit de ceux qui ne savent pas encore entendre, écouter et comprendre ce que pourrait être le rêve inavoué de toute Personne handicapée et de son entourage impliqué.

Métiers de l’Art et des Beaux-Arts, infographistes, raconteurs d’histoires, illustrateurs, dessinateurs de bandes dessinées, conteurs, compositeurs, etc., merci de nous contacter si vous avez des supports associatifs à nous proposer .

Pour l’application de la Loi

Handicap. La Loi de 2005 pour le handicap est non appliquée. Exigeons une protection, une défense et des solutions pour tous.

La Loi de 2005 pour le handicap n’est pas appliquée. Les droits des plus vulnérables sont insuffisamment respectés et défendus. Citoyens handicapés, parmi les plus vulnérables, Citoyens bienveillants de leurs entourages, exigeons :

Une protection, une défense et des solutions pour tous

Demandons l’application de la loi par une organisation radicalement nouvelle de la solidarité, une organisation gouvernée et pilotée par le citoyen impliqué.

Pour ce faire, nous saisissons le Défenseur des Droits (voir projet de saisine 4 pages)

En effet, le Citoyen handicapé, parmi les plus vulnérables, a besoin :

  • d’être protégé et défendu à vie
  • qu’on s’occupe de son cas à vie

La protection et la défense de ce Citoyen là n’est pas assurée, elle se révèle régulièrement en défaut. Les pouvoirs et contre-pouvoirs des parents, des familles, des proches, des tuteurs, des curateurs, des personnes de confiance, des professionnels, des juges, des bonnes âmes de tous ordres, etc. tous ces pouvoirs et contre-pouvoirs là, qui introduisent conflits, confusions et incompréhensions, sont finalement la cause de tous les dysfonctionnements, de tous les abus de pouvoirs, de toutes les maltraitances et violences. Ils doivent être reformés au profit d’un rôle supérieur nouveau : Le Défenseur Ultime

La complexité du système de solidarité en France est une réalité impossible à maîtriser et à utiliser pour ce Citoyen là, parmi les plus vulnérables, et son entourage. Les professionnels, sans réelle continuité ni pouvoirs de coopération et de coordination, sans réels pouvoirs de régulation, s’y perdent même. Cette réalité là doit être travaillée et combattue par un second rôle supérieur nouveau : Celui qui s’occupe du Cas.

En complément de la Loi de 2005, nous demandons donc une loi d’application instituant, pour la première fois, de façon inédite, une Organisation autour de la personne handicapée, pensée par elle et pour elle. (voir le projet de texte de loi 26 pages). Cette loi d’application là inventera deux rôles supérieurs et leurs pouvoirs, et la manière dont les acteurs qui joueront ces rôles là seront choisis et contrôlés. Cette loi d’application là redonnera le pouvoir à tous les citoyens handicapés, parmi même les plus vulnérables.

Ainsi peut-être pourront-ils vivre une autre Vie, un avenir plus désirable.

Jean-Luc LEMOINE

Projet soutenu par la Fondation de France