Pourquoi DEDIĈI

Une amélioration de la Solidarité pour les Personnes Vulnérables et leurs Proches., vers un Code de la Solidarité.

Résumé

Pourquoi DEDIĈI ? Parce que la solidarité envers les personnes vulnérables et handicapées est affichée, mais les défis auxquels font face ces personnes et leurs proches sont nombreux. Pourquoi la solidarité ne fonctionne-t-elle pas toujours aussi bien qu’elle le devrait ? DEDIĈI propose une réflexion approfondie sur les raisons sous-jacentes à ces problèmes et travaille à redéfinir l’organisation de la solidarité. Dans cet article, nous explorons les “Pourquoi” qui ont motivé l’action de DEDIĈI, accompagnés des multiples “parce que” qui détaillent les dysfonctionnements de notre société actuelle. Découvrez comment DEDIĈI cherche à créer et à institutionnaliser un avenir plus serein pour les personnes vulnérables et leurs proches.

Introduction

La solidarité envers les personnes vulnérables est une valeur fondamentale de notre société. Cependant, force est de constater que des problèmes subsistent dans l’organisation et l’efficacité de cette solidarité.

DEDIĈI s’attache à repenser cette solidarité, en prenant en compte les besoins à la source des personnes vulnérables et de leurs proches. Mais pourquoi cette démarche est-elle nécessaire ? Pourquoi la solidarité ne répond-elle pas toujours aux besoins des personnes vulnérables et de leurs proches ? Découvrons les raisons profondes qui motivent l’action de DEDIĈI.

Pourquoi DEDIĈI ?

Parce que nous nous inquiétons pour nos protégés, les personnes vulnérables que nous chérissons, qu’il s’agisse d’enfants, de personnes handicapées, de personnes vieillissantes ou socialement défavorisées. Notre société n’est pas aussi bienveillante qu’elle devrait l’être, et nous souhaitons que le plus faible soit l’égal des autres. Nous souhaitons qu’il puisse, durablement augmenté, même lourdement diminué, s’autodéterminer et disposer de son propre pouvoir d’agir.

La solidarité a fait des progrès significatifs en France au cours des cinquante dernières années, mais les institutions restent compliquées, et de nombreux dysfonctionnements persistent. Les acteurs impliqués sont souvent bienveillants, formés et animés, mais ils se retrouvent parfois dépassés par la complexité du système, noyés sous les démarches, désorganisés ou perdus dans les injonctions paradoxales.

Les personnes vulnérables ont besoin d’une attention permanente, d’une écoute bienveillante et d’une protection inconditionnelle. Pourtant, leur parole n’est pas toujours entendue, leur défense ultime n’est pas organisée, et leurs meilleures propositions pour bénéficier de la solidarité se perdent dans un système compliqué.

Les intervenants, qu’ils soient bénévoles ou professionnels, font de leur mieux, mais ils peuvent être influencés par des conflits d’intérêts et des considérations personnelles, ce qui peut nuire à l’intérêt des personnes vulnérables. Les institutions et les lois ne soutiennent pas suffisamment ces acteurs de proximité, car il n’existe pas de réflexion construite et proposée pour garantir à la personne vulnérable une compensation par les autres pour être égale tout au long de sa vie.

Les « Parce que » de la défaillance de la Solidarité

La protection juridique des personnes se limite souvent à une gestion patrimoniale et financière, assez loin d’autres considérations.

Les mouvements parentaux et de défense des intérêts des personnes vulnérables ont accompli un travail colossal, mais ils n’ont pas encore abordé la problématique de l’organisation sociétale autour de chaque personne vulnérable.

Les structures d’accompagnement, d’orientation et de décision sont souvent prises en défaut, laissant les proches dans une inquiétude permanente pour l’avenir de ceux qu’ils protègent.

La société doit réfléchir à une organisation principielle et systémique autour de chaque personne vulnérable, qui serait sanctuarisée et comprise de tous. Cela permettrait de repenser en profondeur l’accompagnement de chaque individu vulnérable et soulagerait les parents et les proches du fardeau qui les hante.

Proposition

La solidarité envers les personnes vulnérables est un incontournable de notre société.

DEDIĈI s’est engagée à repenser cette solidarité en 5 rôles seulement, pour que chaque personne vulnérable puisse être entendue, respectée et soutenue tout au long de sa vie.

Les “Pourquoi” de l’action de DEDIĈI sont motivés par le souhait de créer une organisation idéale pour essayer de construire un avenir plus serein pour les personnes vulnérables et leurs proches.

En prenant en compte les multiples “parce que” des dysfonctionnements actuels, DEDIĈI travaille à redéfinir l’organisation de la solidarité simplifiée pour qu’elle soit véritablement au service de ceux qui en ont le plus besoin.

C’est ensemble, en réfléchissant et en agissant de concert, que nous pourrons construire une société plus solidaire et bienveillante pour tous.

DEDIĈI propose aujourd’hui que la Société s’oriente vers un Code de la Solidarité.

Découvrez sa proposition organisationnelle en cinq principes et cinq rôles et son totem les représentant en 5 éléments de 5 couleurs. Découvrez comment la recherche-action en cours confirme la pertinence de cette organisation. Découvrez comment cette organisation rassemble toutes les initiatives et les rendent enfin cohérentes et convergentes.

Découvrez enfin le possible de tout ceci à condition d’accepter un rééquilibrage des pouvoirs au profit des Personnes vulnérables et de leurs proches.

Plaidoyer


Plaidoyer pour un accompagnement enfin solidaire de la Personne handicapée et/ou vulnérable.

Attendu que tout existe déjà, dit-on, sauf une organisation efficiente de ce qui existe déjà, pour preuve toutes les situations scandaleuses ou préoccupantes existantes.

Attendu que chaque situation exige une organisation spécifique partageable par tous les acteurs de tous horizons de la solidarité

Attendu qu’il n’a jamais été partagé une telle organisation adaptable à toutes les situations.

Attendu que cette organisation rassemblerait toutes les conditions de mise en application de toutes les lois (2005 notamment)

Nous, mouvement militant, plaidons pour une organisation, arrêtée en 5 rôles, gouvernée et piloté par la Personne aidée, opposable à tous les acteurs de la solidarité, construite sur les 5 principes incontournables partagés suivants :

1. Que la personne aidée puisse être elle-même, entendue dans l’intimité, comprise et respectée dans sa parole et ses choix
2. Quelle puisse être défendue et protégée contre tout, tout le temps, jusqu’au bout, par la mise en place d’une défense ultime constituée d’une organisation de personnes de cœurs qui se relaieront pendant et après la présence des bienveillants du moment.
3. Qu’on s’occupe de sa situation, pour rechercher, négocier, mettre en place et surveiller les meilleures compensations possibles, par la mise en place d’une coordination transverse constituée de professionnels disposant de pouvoirs adaptés qui se relaieront pour assurer la continuité de cette coordination.
4. Que tous les intervenants, quels qu’ils soient, de quelques pouvoirs qu’ils aient, soient évalués par la personne aidée
5. Que toutes les lois, les institutions et services, les personnes morales de la solidarité soutiennent cette organisation et les acteurs, personnes physiques, qui agiront.

Pour partage, mise à l’épreuve et institutionnalisation.

 

La “Cabane au fond du jardin”

Vivre avec une vulnérabilité, c’est vivre dans des conditions où l’appui des autres est un impératif. En effet, dans certaines situations, nous avons besoin de la coopération des autres pour nous faire entendre et nous faire comprendre, pour essayer.

DEDIĈI invite des personnes handicapées mentales et vulnérables, parfois très lourdement empêchées, leurs proches et des professionnels à leur service, à coopérer régulièrement dans la simplicité.

La “Cabane au fond du jardin” de DEDIĈI est un lieu et un temps qu’on prend ensemble* pour s’écouter et se comprendre régulièrement, à chaque fois qu’il le faut, pour se rendre attentif aux envies de vivre de celui qui a besoin des autres pour dire et rêver, pour mieux partager le vrai dans l’intimité et la sécurité.

Depuis un an, en Alsace, une trentaine de personnes handicapées** font chacun avec leurs proches l’expérience de la cabane qui les réunit.

Ils nous montrent combien c’est bon pour eux.

L’environnement familial et institutionnel de cette innovation perçoit désormais concrètement combien l’organisation que propose DEDIĈI peut éclairer et renforcer tout ce qu’ils font déjà par ailleurs, dans une bienveillance collective à la recherche d’une convergente centrée sur le pouvoir d’agir des plus vulnérables.

Pour en savoir plus
Michel       LECLERC         06 67 32 74 04
Jean-Luc  LEMOINE        06 76 56 56 17
Nous contacter

* Triade, dite de triple expertise et d’autodétermination, constituée de la personne vulnérable, de ses proches et des professionnels qui la suivent dans leur projet de vie. Cette triade se compose donc de la Personne en premier chef, et des gens qui la défendent et qui s’occupent de sa situation sur le long terme.

** 3 associations: Au-fil-de-la-Vie (Thann), Apei-Centre-Alsace (Selestat), Sinclair (Mulhouse), ainsi que l’École de Praxis de Sociale de Mulhouse participent à cette recherche action.

Le projet de DEDIĈI est soutenu par la Fondation de France et la Collectivité Européenne d’Alsace.

Bon alors, on fait comment !

C’est la question qu’on peut se poser quand on est en face d’une Personne en difficulté, un enfant maltraité, une personne vieillissante dépendante, une personne handicapée, où socialement défavorisée, une personne accidentée, etc.

Pour la Personne mentalement fragile ou infirme par exemple, quand la médecine est à son maximum, quand l’espoir médical a atteint ses limites, il nous reste l’espoir sociétal.

Comment des Gens bienveillants vont-ils agir de concert pour améliorer durablement la vie de la Personne, lui garantir d’être l’égale des autres malgré sa différence.

Comment fait-on, que faudrait-il faire ?

Eh bien voici les principes premiers qu’il faudrait sans doute respecter.

Tout d’abord prendre collectivement le temps pour entendre, écouter et comprendre la Personne, quels que soient son âge, ses difficultés, ses impossibilités.

Mais surtout faire en sorte qu’elle soit défendue, tout le temps, partout, contre tout, jusqu’au bout même (et surtout) quand ceux qui l’aiment ne seront plus là.

Et enfin s’occuper de sa situation, tout le temps pour trouver les meilleures compensations possibles et les essayer.

Mais cela ne suffit pas. Que comprennent les intervenants de tous types, comment sont-ils contrôlés dans ce qu’ils font, et quels soutiens, quels renforcements, quelles légitimités les institutions nous offrent-elles pour faire cela.

On voit donc bien que c’est une question d’organisation, de coopération. Mais comment mettre tout cela en place.

La première chose à faire, sans doute, c’est de repérer et d’observer qui sont les Gens qui sont autour de la Personne (de près ou de loin), à quel titre, dans quel rôle, d’où viennent-ils, comment sont-ils acceptés de la Personne, comment sont-ils mandatés ou soutenus pour faire cela.

Comment s’entendent-ils.

Est-ce qu’ils prennent assez le temps, est-ce qu’ils accordent de l’attention, à la Personne ?  Comprennent-ils bien ce qu’elle exprime ?  Respectent-ils sa parole et ses choix ?

Qui sont ces Gens qui défendent vraiment la Personne jusqu’au bout, qui s’occupent de sa situation ? Comment cela s’articule-t-il avec ce qu’on appelle la défense des droits, le tuteur légal ? Qui réfléchit en permanence pour elle pour trouver les compensations qu’il faut ?

Tous ces Gens-là, comment discutent-ils ensemble avec la Personne, pour garantir son pouvoir d’agir, son autodétermination, quels que soient ses empêchements ?

Ces Gens-là ont-ils des associations, des institutions, des lois qui les soutiennent, qui les informent, qui les renforcent avec l’éthique indispensable, qui les reconnaissent et les assistent pour défendre les intérêts de la Personne ?

Parents, familles, amis, voisins, tuteurs, société civile, professionnels, d’où viennent ces Gens et comment ont-ils décidé ensemble de coopérer, ou non, et pourquoi ? Comment tout cela se passe-t-il en réalité ? Comment tout cela devrait se faire idéalement ?

Ce n’est pas facile du tout de se pencher sur ce problème, et on peut bien penser que si cela n’est pas bien organisé, il va y avoir des difficultés.

Qui soutient ces Gens, qui les aident à s’organiser, comment se réunissent-ils pour comprendre et ensemble arbitrer ?

Et si la Personne, entourée de ceux qui la défendent et de ceux qui s’occupent de sa situation demande des choses à des intervenants pour les compensations que la loi lui accorde, est-ce que ces intervenants comprennent qu’ils seront évalués par elle et les Gens qui la protègent ?

Est-ce que la Personne, et ces Gens qui l’entourent ainsi, sont soutenus et protégés par les institutions pour que tout soit ainsi organisé ?

En pratique______________

DEDIĈI propose une organisation très avancée sur ce sujet. C’est pourquoi nous vous invitons à réfléchir avec nous au :

  • Comment assurer la Défense Ultime de la Personne.
  • Comment organiser une solide coordination, tout le temps.
  • Comment piloter l’accompagnement.
  • Comment les acteurs pourront mieux comprendre les rôles qu’ils tiennent pour chaque situation.
  • Comment proposer aux institutions une organisation idéale autour de chaque singularité.

Nous contacter

C’est toujours la même histoire

Pour le Handicap, c’est toujours la même histoire. Quelle que soit la situation,  à chaque fois que des effets injustes sont dénoncés, ce sont toujours les mêmes causes qui reviennent.

Mais quelles sont ces causes et comment les réduire ou les empêcher. Nous allons en parler.

Les chercheurs du laboratoire DEDICI, dédié à l’amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables, émettent la théorie innovante suivante :

“Il existe seulement cinq causes, toujours les mêmes, à l’origine de tous les dysfonctionnements envers les personnes vulnérables ou handicapées”.

Cette théorie se maintient par le fait que rien à ce jour n’a pu encore la contredire.

DEDICI poursuit même en proposant une solution sous la forme d’une organisation simplificatrice, en 5 rôles seulement, permettant de réduire voire de supprimer les désagréments rencontrés.

Et bien plus encore, DEDICI affirme qu’il suffirait que tous les acteurs de la solidarité, toutes les institutions aient bien conscience de ce phénomène pour se coordonner et s’ajuster.

Une recherche-action est en cours pour le démonter.

Mais attention cela présuppose d’accepter de réorienter tous les regards. En effet, pour réussir ce tour de force conceptuel et pour en percevoir la puissance, il faut arriver à se mettre à la place de la personne handicapée et de ses proches, ce qui n’est pas chose aisée.

Quelles sont donc ces cinq causes, toujours les mêmes ? Les voici :

1) La personne n’est pas entendue, écoutée et comprise. Sa parole n’est pas respectée. Les conditions de son autodétermination, raisonnée dans le contexte contraint du possible, ne sont pas rassemblées.
2) La personne n’est pas suffisamment défendue partout, contre tout, tout le temps, jusqu’au bout, et par-delà même la vie des proches bienveillants du moment.
3) on ne s’occupe pas bien de sa situation pour rechercher et négocier, au sein de la solidarité, les meilleures solutions possibles.
4) les intervenants, professionnels ou bénévoles, interviennent comme ils peuvent ou veulent, du mieux possible, en oubliant trop souvent que c’est bien la personne qui doit décider et piloter ce qui est bon pour elle.
5) les lois, les institutions, les structures, personnes morales de la solidarité ne soutiennent pas suffisamment les acteurs, personnes physiques qui agissent sur les points causals 1, 2, 3 et 4.

Vous pouvez maintenant éprouver la solidité de la théorie de DEDICI. Essayer de trouvez un seul contre exemple d’une situation injuste qui ne soit pas l’effet d’au moins une de ces 5 causes.

Mais une fois cette théorie affirmée et confirmée, faut-il encore réussir à imaginer et à tester une solution simplificatrice. Et là encore DEDICI a innové.

DEDICI a eu l’intuition de penser que la solution devait nécessairement passer, non pas seulement par la qualité des prestations proposées, mais par la qualité de l’organisation autour de la personne, toutes prestations confondues.

Cela revenait donc à s’intéresser d’abord à cette organisation simplificatrice de proximité, animée par des personnes physiques, avant d’aller rechercher les solutions auprès de personnes morales, quelle que soit leur qualité.

Cela supposait la conception d’une organisation idéale où la personne, quels que soient son handicap et sa situation, devait être en mesure, aidée, de gouverner et de piloter sa vie.

DEDICI a donc imaginé une organisation en 5 rôles seulement, permettant à tous les acteurs de la solidarité de s’en référer pour essayer jouer ensemble de façon bien mieux harmonieuse et coordonnée.

Les acteurs sont ainsi gouvernés et pilotés dans leurs interventions au sein d’un processus qui s’adapte à toutes les situations; Un processus qui les dépasse et qu’ils doivent servir.

Voici donc cette organisation :

L’organisation part d’abord sur une triade composée de 3 rôles assurant la gouvernance et le pilotage de l’accompagnement.

rôle 1) la Personne handicapée, en position de s’exprimer par tous moyens, quel que soit son handicap, pour être entendue, écoutée et comprise, pour gouverner son autodétermiantion

rôle 2) Sa défense ultime, une organisation d’acteurs physiques, des personnes de cœur et d’esprit en charge de se relayer pour assurer la continuité de sa défense contre tout, tout le temps, jusqu’au bout, pour l’assister dans la gouvernance de sa vie.

rôle 3) Ceux qui s’occupent de sa situation, qui recherchent et négocient, mais aussi pilotent pour la personne handicapée les meilleures compensations possibles.

Viennent ensuite, ce que tout le monde connaît bien :

rôle 4) Tous les acteurs, personnes physiques qui interviennent en compensation pour la personne handicapée dans les actes et soins courants, qu’ils soient bénévoles ou professionnels

rôle 5) Toutes les entités morales qui doivent permettre le jeu de ce processus meta, principiel, et soutenir tous les acteurs, personnes physiques, dans les rôles 1, 2, 3 et 4.

On remarquera au passage

  • que les « aidants » sont des acteurs qui jouent à la fois les rôles 2, 3 et 4
  • que le rôle 2 est souvent joué par les proches ou les personnes de proximité bienveillantes, y compris les professionnels devant la carence de ce rôle. Ce rôle de Défense Ultime est à ce jour extrêmement mal défini et oraganisé. Dans ce rôle parents, familles, amis, tuteurs légaux (mandaté par la justice d’office ou non), personnes de confiance, proches plus ou moins bienveillants, associations tutélaires, mouvements parentaux et familiaux se confondent, s’entre-choquent, parfois entre-mélés avec les rôles 4 d’intervenants et 5 d’institutions en soutien, ou en prégnance.
  • que le rôle 3, renforce et accentue les initiatives aujourd’hui dites de coordination, un enjeu considérable pour tenir l’un des 3 rôles de la triade, parfois confondues avec les notions de “triple compétence”
  • que le rôle 4 concerne la refonte de l’offre, mêlant intervenants professionnels et bénévoles des mondes libéraux ou de biens publics, privés ou dits sans buts lucratifs, avec des enjeux complexes d’efficiences, d’intérêts et d’Humanité.
  • Que le rôle 5 rassemble toutes les entités morales, de tous horizons, d’Etat ou non, qui devraient promouvoir, rendre possible et soutenir à la fois cette organisation et tous les acteurs , personnes physiques, en charge de jouer tous les rôles 1, 2, 3 et 4.

Ainsi les choses pourraient être bien mieux organisées.

Et DEDICI semble avoir ici ébauché le maillon manquant qui relierait toutes les bonnes volontés, en mettant, cette fois et pour de bon, la personne handicapée au centre des préoccupations de la Solidarité.

Pour en savoir plus, nous contacter.

 

Soutien à la Défense Ultime

DEDIĈI lance un appel au soutien de la Défense Ultime des Personnes Vulnérables

À l’initiative de toutes les bienveillances, de toutes origines, partout en France, selon une transversalité et une universalité au-dessus de tout, DEDIĈI appelle à la création de proximité de mille et une cellules de soutien à la Défense Ultime de Personnes vulnérables.

Ces cellules sont destinées à soutenir toutes les bonnes âmes, tous les gens bienveillants de tripes, de cœur et d’esprit qui défendent un proche vulnérable :

  • Pour leur permettre d’être pleinement acteurs de la Défense Ultime de ces Personnes,
  • Pour leur permettre de les défendre tout le temps, partout, jusqu’au bout.
  • Pour que la Défense Ultime de leurs protégés perdure même quand ils ne sont pas là, même quand ils ne seront plus là… parce que d’autres Gens de tripe, de cœur et d’esprit reprendront le relais.

Ainsi les enfants vulnérables, les parents fragiles ou vieillissants, les personnes handicapées et très lourdement handicapées, ou socialement faibles, toutes ces Faibles-Sans-Voix là auront la garantie d’être l’égal du plus fort et de pouvoir s’autodéterminer, même très gravement diminués (voir proposition d’organisation de DEDIĈI).

Ces cellules de soutien auront pour mission :

  • L’Humanité et l’Éthique de chaque situation
  • L’écoute, la concertation, le pré-arbitrage de conflits de situations
  • L’application de la Loi, le lien avec les juges, le défenseur des droits, les avocats

Ces cellules permettront :

  • Le soutien de tous les aidants particulièrement attachés à la défense des intérêts de Personnes dépendantes
  • La création et le maintien de réserves de bénévoles appelés à être acteurs de la Défense Ultime de Personnes vulnérables
  • La formation, et le renforcement de ces bénévoles
  • L’intégration de leur action dans un processus d’accompagnement universel inédit, à diffuser
  • La reconnaissance et l’habilitation dont ils ont besoin pour jouer pleinement leur rôle en coopération  auprès de tous les intervenants de la Solidarité.

Pour toute information
Formulaire de contact
www.dedici.org

Ps : Dédicace spéciale de cet appel aux mouvements parentaux, aux associations humanitaires et caritatives.

L’Apocalypse de DEDICI


Ou la révélation raisonnée d’un autre monde possible, plus désirable pour le handicap.

Être immergé à vie dans le handicap et le monde de la solidarité, impliqué jusqu’a bout, et plus encore, être soi-même handicapé au risque de s’y noyer, voir en dessous, dedans, partout, ce qui est bien enfoui, caché, au fond, jusqu’au bout, s’imprégner jusqu’à plus soif pour enfin comprendre en raison jusqu’à la révélation.

Oui une révélation raisonnée, l’Apocalypse, au sens de l’émersion, l’émergence d’un nouveau monde est possible dès lors que ceux qui se disent normaux le comprendront.

Oui, il y a radicalement bien mieux à faire encore en matière d’accompagnement de la Personne vulnérable.

Entendez, écoutez et comprenez.

Tout entier dédié à la personne vulnérable, ce qui est avancé par DEDICI, une  parole des impliqués,  est à tester, à mettre à l’épreuve, et à vérifier.

Donnons-nous les moyens d’essayer.

L’Apocalypse de DEDICI est la révélation raisonnée d’un monde meilleur que nous vous invitons à entendre, à écouter, à comprendre et à essayer.

Pour en savoir plus

Jean-Luc LEMOINE
Président-fondateur de DEDICI
Autiste asperger

La démarche de recherche

Pour ceux qui souhaitent comprendre la recherche que mène DEDICI depuis plus de 30 ans en faveur des personnes handicapées et de leurs proches, et plus généralement en faveur des personnes vulnérables pour qu’elles puissent devenir l’égal des autres, voici un exercice explicatif sous trois formes différentes, qui disent la même chose

Téléchargez 8 pages :  La démarche de recherche DEDICI

La découverte d’un trésor

Le saviez-vous, si dans votre champ vous découvrez un trésor c’est qu’il y était déjà, à vous attendre, et qu’il vous appartient donc peut-être déjà. Vous l’avez juste révélé. Vous êtes l’inventeur de ce qui existe déjà.

En matière de solidarité pour le handicap, la loi de 2005 cache un trésor non révélé, un permis de construire jusqu’à présent sans plan. 

Depuis 26 ans on fait ce qu’on pense bien de faire, sans bien entendre, écouter et comprendre les Sans-Voix. Les Sans-Voix, vous savez ceux qui ne savent pas parler ou ne peuvent parler. On fabrique ici ou là, à grands moyens, une infinité de pièces de mécano pour affirmer aujourd’hui à juste titre : « mais ça on l’a fait ou on le fait déjà ». Et grand nombre de ces pièces non harmonieusement liées en un plan  se sont peu à peu enterrées d’elles-mêmes, se sont rouillées, se sont perdues d’elles-mêmes dans leurs complexités, se sont rendues elles-mêmes inutilisables parce que trop difficile à utiliser. Certes ça a fait quelques heureux et ça a réduit la misère, mais le système de solidarité laisse encore trop de monde sans solution.

Pourtant le champ de la Solidarité regorge de trésors pour l’essentiel enfouis, qui ne se révèlent pas parce qu’ils ne se rassemblent pas dans une construction dont on ignore toujours la commande.

Alors cette commande, ce plan où sont-ils si on entend pas, on n’écoute pas, on ne comprend tous ces Sans-Voix, ceux qu’on voudrait être autodéterminés et dûment compensés à égalité de chance avec les autres sans comprendre ce qu’ils demandent.

L’information la plus importante ne serait-elle pas celle qu’on a pas encore.

Ce trésor, notre société solidaire l’a déjà, il est là, mais nous ne savons pas où il est et quelle forme lui donner pour le révéler et lui donner toute sa valeur.

Nous n’avons pas le plan de cette construction parce que nous n’avons pas la commande de ceux qui en ont besoin.

Alors posons-nous des questions, posons-nous la question de la commande des Sans-Voix en peut-être cinq points seulement :

  1. Comment la parole des Sans-Voix est-elle entendue, écoutée et comprise. A quelles conditions ces-Sans-Voix pourraient-ils s’autodéterminer et dire ce qui serait bon pour eux.
  2. Pour chacun d’entre eux, quelle organisation de personnes physiques les protège et les défends vraiment contre tout, tous le temps, à vie jusqu’au bout
  3. Pour chacun d’entre eux, quelle organisation s’occupe donc vraiment de leurs situations pour qu’ils puissent obtenir les meilleures compensations possibles
  4. Pour chacun d’entre eux, est-ce que tous les intervenants qui interviennent pour eux comprennent-ils qu’ils ne doivent pas avoir d’ascendance ou d’emprise sur ces Sans-Voix et qu’ils devraient être évalués par eux pour les utilités qu’ils produisent.
  5. Est-ce que toutes les institutions, toutes les entités morales, toutes les structures en mandat de solidarité soutiennent-elles tous ces gens pour leur permettre de faire cela.

Et une fois que tout cela est dit, où est le plan du comment s’organiser pour répondre à cela, pour que ça se passe comme cela.

Travaillons à dire comment nous entendons y répondre collectivement. Oui, pour le Handicap, la solidarité a un trésor caché qui se révélera quand on aura collectivement le plan pour assembler toutes les briques qui existent déjà.

DEDICI imagine, interprète la parole des Sans-Voix et vous révèle un plan et ses grands principes, son ébauche avancée même qui vous invite à une mise à l’épreuve pour le terminer peut-être ensemble.

Contactez-nous. 

Handicap, la théorie d’un autrement.

Pour améliorer la vie des personnes handicapées, nous énonçons une théorie que nous vous invitons à mettre à l’épreuve. Cette théorie avance le fait qu’un avenir plus désirable est possible pour toute personne vulnérable et ses proches à condition d’organiser la solidarité radicalement autrement, selon un processus simplifié en 5 rôles seulement.

______________

DEDICI vous révèle une réalité que vous pouvez tous vérifier. Cette réalité, c’est que toute situation révoltante, insatisfaisante a pour origine un défaut dans au moins un des cinq points suivants :

1. La parole et les choix de la personne vulnérable ne sont pas compris et/ou respectés
2. La personne vulnérable n’est pas protégée ou défendue, jusqu’au bout, au mieux de ses intérêts
3. On ne s’occupe pas de sa situation pour lui offrir le mieux possible des compensations de la solidarité
4. Les intervenants, qui interviennent pour elle du mieux qu’ils peuvent, développent souvent une emprise ou une ascendance sur elle. Ils ne sont pas évalués par elle pour l’utilité qu’ils produisent pour elle.
5. Les lois ne sont pas appliquées et les structures qui œuvrent pour la solidarité n’aident pas suffisamment pour éviter tout cela, voire ne créent pas encore les conditions pour réduire tout cela.

Une fois cette réalité révélée, s’il le fallait, DEDICI énonce une théorie inédite d’amélioration à vérifier.

Les sciences de la recherche disent que pour prouver qu’une théorie est bonne il ne suffit pas de montrer qu’elle marche dans certains cas. Pour prouver sa solidité il faut au contraire, et paradoxalement, essayer sans cesse de démontrer qu’elle est en défaut pour au moins une fois.

C’est ce que nous essayons de faire depuis plus de 30 ans avec la théorie DEDICI, sans jamais avoir pu la mettre en défaut. Nous en déduisons donc que c’est peut être une bonne théorie et nous avons envie de vous l’expliquer ainsi.

A supposer qu’on puisse s’organiser pour réduire les survenances des cinq points précédents, alors la vie de la personne vulnérable et de ses proches est considérablement améliorée.

À condition bien sûr de dire le « grand comment » pour le faire. Et c’est là que se trouve le cœur de l’énoncé de la théorie DEDICI : comment s’organiser bien plus simplement et bien plus efficacement, comment réattribuer les pouvoirs pour rééquilibrer le tout au profit de la personne vulnérable.

Pour cela DEDICI propose une organisation en cinq grands rôles seulement, spécifiquement dédiée à la réduction des cinq points selon cinq grands principes; Une méta-organisation, pour tout dire, qui va s’adapter à toutes les situations, quelles que soient les niveaux de vulnérabilités, de handicaps ou d’âges.

Et comme toute organisation peut se décrire par les rôles de son processus de fonctionnement, la totalité de la proposition de DEDICI se résume en cinq rôles que voici :

1. Le rôle de la Personne, même sans voix, ainsi aidée par ce processus, pour pouvoir être entendue à sa manière, être bien écoutée et comprise afin de s’autodéterminer et être en mesure, aidée, de gouverner et de piloter sa vie.
2. Sa défense ultime, c’est-à-dire une organisation d’acteurs bénévoles, de cœurs, sans conflits d’intérêt, de subordination ou de loyauté, qui se relaieront tout au long de la vie de la personne pour la protéger et la défendre contre tout, tout le temps, jusqu’au bout.
3. Celui qui s’occupe de la situation, c’est-à-dire une organisation d’acteurs professionnels, pareillement, sans conflits d’intérêt, de subordination ou de loyauté, qui se relaieront pour rechercher et négocier la mise en place de compensations qu’ils piloteront de concert avec la personne vulnérable et les acteurs de sa défense ultime.
4. Les intervenants, c’est-à-dire tous les professionnels et bénévoles qui interviennent du mieux qu’ils peuvent dans les compensations et qui doivent éviter l’emprise et l’ascendance sur la personne vulnérable en comprenant bien que c’est elle, aidée, qui jugera les utilités de leurs interventions.
5. Enfin toutes les institutions et entités de la solidarité, qui doivent soutenir, favoriser et rendre possible l’action des acteurs dans les rôles qu’ils tiennent et les pouvoirs qui vont avec.

Cela suppose un rééquilibrage général des pouvoirs au profil de la personne vulnérable, qui devient ainsi l’égale des autres, si une telle organisation est mise en place.

Pour conclure, nous vous invitons à essayer de démontrer le contraire, et mettre ainsi à l’épreuve la solidité de notre théorie. Oui, pour toute situation, mettons à l’épreuve ce qui est dit là pour voir dans quelle mesure la vie des plus faibles et de leurs entourages ne sera-t-elle pas ainsi grandement améliorée.

Vous l’avez compris un tel sujet ne se développe pas en quelques lignes. Et vous pouvez l’approfondir avec nous.

Nous y travaillons depuis tant d’années. Nous essayons de présenter notre théorie ici ou là, mais rien ne vaudra la réponse du terrain quand une recherche-action orchestrée sera en mesure de remonter objectivement ses retours.

Ce moment est commencé puisque DEDICI, soutenu par la Fondation de France et d’autres mécènes humanistes imminents, vient de lancer en ce début d’année 2021 sa première recherche-action sur 2 ans en partenariat avec l’École Supérieure de Praxis Sociale de Mulhouse (PRAXIS) et 3 associations d’Alsace : Au Fil de la Vie, APEI Centre Alsace et Marguerite Sinclair.

Rejoignez-nous