CNSA : Ne passez pas à côté de ce qui est Simple.

Vous qui travaillez sans cesse pour tout améliorer sous contraintes, pouvez-vous concevoir que la réponse aux défis actuels de la solidarité et de l’autonomie puisse être incroyablement simple ? Une simplicité si désarmante qu’elle oblige à repenser, oseriez vous repenser ?


Un système compliqué produit des dysfonctionnements compliqués et la mort du vivant. Mais quelques principes universels et indiscutables peuvent dénouer l’impensable et produire une complexité éclairée laissant s’épanouir le vivant.

Voici l’énigme :

Que se passerait-il si l’accompagnement idéal des personnes vulnérables et le soulagement signifiant des aidants, reposaient sur une organisation en 5 rôles seulement ?


Les clés de l’énigme : un recentrage radical

  1. Revenir à l’essentiel : une personne, une organisation.
    Imaginez un processus qui n’appartient qu’à la personne vulnérable. Pas aux institutions, pas aux dispositifs, mais à elle seule. Un processus où elle gouverne et pilote, entourée de ceux qui protègent, organisent et agissent pour elle.

  2. Soulager, vraiment.
    Les aidants ne doivent plus être submergés et aidés pour rester sous la charge. Ils doivent être libérés, soulagés. Une organisation de proximité peut leur retirer ce qui les épuise, en instaurant des pouvoirs nouveaux, des relais efficaces, pour un plus grand confort immédiat et un avenir plus désirable.

  3. Prévenir l’imprévisible.
    Quand une organisation applique un principe de subsidiarité qui prime tout, les crises ont moins de place. Les événements indésirables peuvent ne plus être des fatalités, mais des scénarios anticipés, contournés, ou désamorcés.

  4. Simplifier pour rendre possible.
    Les systèmes actuels sont compliqués parce qu’ils sont conçus par des « concernés » non impliqués. Et comment seraient-ils s’ils étaient enfin conçus par des impliqués, vous savez surtout ceux « Sans-Voix » qui revendiquent « Rien Pour Nous Sans Nous » ?

Osez être surpris

Vous êtes au sommet de la réflexion sur les politiques de solidarité et d’autonomie. Vous avez fait et vu passer des rapports, des analyses, des réformes. Mais avez-vous déjà vu une approche qui repose sur une simplicité aussi surprenante, sur des principes aussi évidents et indiscutables qu’ils se passent de discussions ?

Ces idées sont là. Elles existent. Elles sont expliquées, testées, et prêtes à être mises en œuvre. Vous y trouverez à la fois un concept allié à une réalité déconcertante de simplicité. Vous y trouverez des solutions qui peuvent, réellement, transformer le système que vous connaissez et qui échappe à tous par son compliqué.


CNSA : Lisez. Décidez. Transformez.
Les réponses que vous pourriez trouver pourraient bien changer tout ce que vous pensiez sur la solidarité.

👉 Pour aller plus loin, découvrez DEDIĈI, ou si vous n’avez pas le temps questionnez au moins l’IA suivante

Ce n’est pas une injonction. C’est une invitation à ne pas passer à côté.

Viens, on réfléchit ensemble

Viens, on le fait

On sait des choses, toi et moi. Des choses qu’on entend, qu’on voit, ou qu’on lit dans les journaux. Des histoires qui font froid dans le dos. Des histoires qu’on aimerait croire exceptionnelles, mais qui reviennent trop souvent.

Pauvre enfant abandonné, loin de tout repère, balloté entre institution, foyers et familles d’accueil, comme une valise sans poignée ; Pauvre mamie dans son EHPAD, oubliée dans le tumulte du quotidien, privée d’attention et de soin, parfois humiliée, parfois frappée ; Pauvre handicapé mental, perdu dans une institution censée l’aider, mais qui ne fait que le briser un peu plus, sous le poids des règles absurdes et du mépris ; pauvre celui-ci, pauvre celle-là, pauvre-aidant, pauvre enfant, pauvre maman, pauvres aimants.

Et ce ne sont pas des cas isolés. Non, dis moi pas k’ c’est pas vrai ! Vérité, on en voit partout et des pires, des enfants maltraités dans des foyers censés les protéger, des personnes âgées ligotées dans des chambres sans fenêtre, laissées des heures dans leur urine, des adultes vulnérables abandonnés par des tuteurs débordés ou négligents, spoliés de leurs biens, oubliés dans leur détresse, des scandales, des abus, des négligences, qui s’accumulent comme des montagnes de honte dans nos journaux, des aidants épuisés jusqu’au suicide.

On sait tout ça, mais alors, pourquoi ça continue ?

On sait que le système de solidarité, il n’aime pas les contre-pouvoirs. Il n’aime pas être surveillé. Mais comment on fait pour éviter ces horreurs, si personne ne regarde ?
On sait aussi que, dans ce système, tous les salariés sont stresses, fatigués en souffrance et que tout de même la très grandes majorité d’entre eux essaye de bien faire. Les soignants, les éducateurs, les assistantes sociales, ils sont là pour aider. Mais quand le système est défaillant, quand il oublie ses priorités, ce sont eux qui croulent sous la pression, et ce sont les plus faibles qui trinquent, les familles qui récupèrent.

Le problème, c’est qu’on a oublié qui est le vrai client. Ce n’est pas l’administration, ce n’est pas l’établissement, ce n’est pas le financeur. Le vrai client, c’est la personne vulnérable. Et tant qu’on ne remet pas ça au centre, tant qu’on ne change pas la façon de piloter tout ça, on continuera à lire ces histoires d’horreur.

Et si on changeait ?

Viens, on imagine un truc.
Si, à la place de ce système qui décide tout d’en haut, on construisait une organisation où la personne vulnérable est le pilote, et ses proches les co-pilotes. Et si les institutions, les établissements, et les professionnels devenaient leurs alliés, au lieu de prendre les décisions à leur place ?

Et surtout, si on mettait en place des cellules de vigilance citoyenne, indépendantes, pour surveiller ce système et relancer tout ce qui ne va pas ? Pas pour casser, mais pour aider. Pour dire : « Hé, là, ça dérape. Faites quelque chose. »

Parce que tu sais quoi ?

Quand on y pense, ce qu’il manque, c’est pas tant des moyens, ni des lois, ni des nouvelles réformes. Ce qu’il manque, c’est un peu de bon sens. Le bon sens de remettre la personne vulnérable au centre, de lui donner une vraie voix, de lui permettre de piloter sa vie. Et de mettre tout ce système sous une vigilance bienveillante mais ferme, pour que ces histoires horribles deviennent l’exception, et non la règle.

Allez, viens, on réfléchit à ça. Parce qu’on sait qu’on peut mieux faire. On le sait tous.

Eh oui, c’est possible de faire quelque chose de différent

Parce que oui, c’est possible. On peut faire vraiment autre chose. Il y a beaucoup de personnes qui le disent. Il y a DEDIĈI qui le dit aussi depuis plus de 40 ans. Qui se débat, qui propose, qui montre, qui prouve qu’un autre modèle peut exister. Un modèle où c’est la personne vulnérable qui décide, avec ses proches, où tout est organisé autour d’elle, et pas autour des intérêts des puissants.

Mais le problème, c’est que le système n’écoute toujours pas, ou pas assez. Il ne veut pas entendre. Il ne veut pas écouter, il ne veut pas ou ne peut pas comprendre. Ce sont toujours les mêmes qui décident. Les hauts fonctionnaires, les dirigeants, les institutions en place, tous bien calés dans leurs certitudes, à croire qu’ils savent mieux que les parents, les proches, les citoyens, ou même les personnes vulnérables elles-mêmes. Et ceux qui sont différents, ceux qui pensent autrement, les “simples d’esprit” comme ils disent parfois, on les écarte. On les ignore. On les a ostracisés.

Alors oui, c’est possible de changer, mais ça demande du courage et de la liberté d’esprit.

Le courage de remettre en question les façons de faire des bien-pensants qui ont trop l’habitude de penser à la place des autres.

Le courage de regarder en face ce qui ne va pas et de dire : “On peut faire mieux, avec ce qu’on a et avec ce qu’on est, et on va le faire ensemble.”

Mais toi et moi, on sait bien que ce courage, il ne viendra pas d’en haut. Il viendra de nous. De ceux qui vivent les vraies difficultés. Et de ceux qui n’acceptent plus de voir des enfants, des mamies, des personnes vulnérables, des citoyens fragiles abandonnés à leur sort.

Courage. Viens on le fait.

L’incontournable Triade d’Autodétermination

Résumé

Une innovation sociale majeure pour changer la vie des plus vulnérables et leurs proches !

L’accompagnement des personnes vulnérables passe par des organisations complexes – familiales, sociales et institutionnelles – où les événements de la vie, les conflits d’intérêts, ainsi que les logiques de pouvoirs et de prérogatives entravent fréquemment l’indépendance et l’efficacité de l’aide. Cet article présente la notion de « triade d’autodétermination » comme une configuration innovante et essentielle, recentrée sur la personne vulnérable, n’appartenant qu’à elle, et soutenue par un socle institutionnel éthique, non intrusif. Cette approche garantit l’équilibre, la flexibilité et la pérennité de l’ensemble du dispositif, qui repose sur cinq rôles interdépendants.

Introduction

Les personnes vulnérables – enfants, personnes âgées, personnes handicapées, isolées, ou en souffrance psychique ou sociale – ont besoin d’un accompagnement équilibré, continu, respectueux de leurs droits et de leurs choix. Or, la réalité se heurte à de multiples contraintes : l’absence ou la fragilité de « défenseurs de cœur » inlassables et réellement indépendants ou justes, ainsi que la position délicate des professionnels du secteur social ou médico-social, soumis à des hiérarchies, des intérêts financiers ou institutionnels éloignés des besoins réels de la personne.

Ces obstacles empêchent d’offrir une assistance véritablement centrée sur l’individu. C’est dans ce contexte qu’émerge la notion de « triade d’autodétermination », un dispositif conceptuel conçu pour assurer, autour de chaque personne vulnérable, une organisation humaine solide, auto-contrôlée et indépendante, mais soutenue. Elle garantit l’écoute, par le temps et l’attention à accorder à la personne, la protection, l’action concrète, et s’intègre dans un ensemble plus vaste comprenant cinq rôles.

Les Cinq Rôles et la Triade d’Autodétermination

Le modèle proposé repose sur cinq rôles fondamentaux :

  1. La Personne Vulnérable (Rôle 1, bleu) :
    Elle est au cœur du dispositif, actrice de sa propre vie, avec ses besoins, ses souhaits et ses droits. Autant que possible, elle participe au choix des personnes de confiance qui formeront sa triade d’autodétermination.

  2. Les Défenseurs Ultimes (Rôle 2, rouge) :
    Ils assurent une protection inconditionnelle des droits et des intérêts de la personne. Ce rôle peut être tenu par des membres de la famille, des amis, des bénévoles ou, dans certains cas, par des professionnels, à condition de n’être redevables qu’envers la personne elle-même, et non envers une structure ou une hiérarchie institutionnelle.

  3. Ceux qui S’Occupent de la Situation (Rôle 3, vert) :
    En coopération étroite avec les acteurs du rôle 2, ils agissent avec et pour la personne, mettant en place et évaluant les aides concrètes. Idéalement professionnels (coordination, médiation, assistance sociale, etc.), ils doivent pouvoir exercer sans subir de pressions contraires aux intérêts de la personne. Ils organisent également les interventions d’autres acteurs au service de la personne.

  4. Les Intervenants Concrets (Rôle 4, noir) :
    Sous la coordination du rôle 3, ces intervenants fournissent des prestations et des services spécifiques (aides à domicile, soins, soutiens juridiques ou administratifs, etc.). Ils agissent sur demande de la triade d’autodétermination, c’est-à-dire de la personne elle-même via ses défenseurs et ceux qui s’occupent de la situation. Leur action est ponctuelle ou régulière, ajustée aux besoins réels, et ne doit pas être entravée par des relations de subordination externes qui iraient à l’encontre des intérêts de la personne.

  5. Le Soutien Institutionnel Non Intrusif (Rôle 5, jaune) :
    Sans un cadre institutionnel clair, reconnu et garanti par une éthique et une législation adaptée, la triade d’autodétermination et l’ensemble des rôles 2, 3 et 4 ne peuvent exister durablement. Le Rôle 5 (institutions, lois, politiques publiques, cellules de veille) n’a pas pour mission de « tenir » la triade, mais de la soutenir, d’en garantir l’intégrité, de former et d’informer ses acteurs, de fournir des ressources (logistiques, financières, techniques) et de proposer des mécanismes de médiation et de résolution de conflits. Ce soutien évite la subordination et permet de surmonter les difficultés récurrentes de recrutement, de coordination, d’engagement sur le long terme ou de conflits d’intérêts entre acteurs.

La Triade d’Autodétermination : Spécificité et Fonctionnement

La triade d’autodétermination se compose des Rôles 1, 2 et 3, tous attachés directement à la personne vulnérable et à aucune autre structure. Elle constitue un cercle de soutien capable de se reconfigurer au gré des aléas de la vie des acteurs. Par exemple, si un Défenseur Ultime (rôle 2) se retire, la triade peut intégrer un nouvel acteur sans perdre son identité ni son efficacité. De même, les acteurs du rôle 3 assurent une permanence et un relais, indépendamment de leur parcours professionnel. Ils mobilisent le rôle 4 (les intervenants concrets) selon les besoins et sous l’impulsion de la personne.

Cette dynamique garantit une relation de confiance, une continuité dans l’aide apportée et un véritable centrage sur la personne. L’idée est de construire une forme de « chimie sociale », une « famille sociale étendue », dans laquelle défenseurs, aidants et intervenants spécifiques coopèrent, se soutiennent mutuellement et s’organisent pour assurer la pérennité du dispositif, en dehors de prégnances institutionnelles pesant sur leurs décisions.

Le Code de la Solidarité : Un Cadre pour l’Autodétermination

Pour assurer la reconnaissance légale et éthique de cette triade d’autodétermination, épaulée par le rôle 5, il est envisageable d’établir un « Code de la Solidarité ». Ce code aurait pour fonctions :

  • Déclarer le principe selon lequel chaque personne vulnérable a droit à une triade d’autodétermination.

  • Assurer, dans la mesure du possible, la libre composition de la triade par la personne impliquée, sans interférences hiérarchiques ou institutionnelles.

  • Fournir un cadre de formation, d’information et de ressources aux acteurs des rôles 2, 3 et 4.

  • Garantir la disponibilité d’un appui logistique, financier ou technique pour soutenir ces acteurs, sans les subordonner.

  • Prévoir des mécanismes de médiation, de résolution de conflits et d’évaluation régulière, afin de préserver l’indépendance, la stabilité et l’efficacité du dispositif.

Grâce à ce Code de la Solidarité, le Rôle 5 devient un élément de soutien indispensable de réalisation d’un possible, un « filet de sécurité » institutionnel qui favorise l’autonomie de la triade sans l’étouffer, tout en intégrant le rôle 4 comme une ressource mobilisable, flexible et ajustée aux besoins.

Un Dispositif Plus Humain et Plus Durable

Comparés aux systèmes actuels, souvent marqués par l’épuisement des aidants, l’instabilité des défenseurs et la subordination des professionnels à des logiques institutionnelles, la triade d’autodétermination et la mise en cohérence des cinq rôles proposent une reconfiguration profondément humaniste.

Elle ne nie pas les difficultés inhérentes au recrutement, à la formation ou à l’équilibre des acteurs, mais reconnaît qu’une approche cohérente, soutenue par un cadre légal et éthique clair, est nécessaire pour dépasser ces limites.

Ce modèle offre à la personne vulnérable une relation de confiance, de continuité et de liberté, dans une intimité sécurisante, dégagée de pressions extérieures arbitraires. En s’appuyant sur les cinq rôles, dont la triade d’autodétermination constitue le cœur gouvernant et pilotant du pouvoir de la personne, et en garantissant la possibilité de mobiliser des intervenants spécifiques (rôle 4) soutenus eux-mêmes par un cadre institutionnel non intrusif (rôle 5), il s’agit d’inventer une solidarité vivante, flexible et réellement centrée sur la personne.

Conclusion

La triade d’autodétermination redéfinit l’accompagnement des personnes vulnérables, en le centrant sur leurs droits, leurs souhaits et leur dignité. Soutenue par un cadre éthique et légal (Rôle 5), elle s’articule avec les intervenants concrets (Rôle 4), formant ainsi un ensemble cohérent, durable, et parfaitement ajusté aux réalités de la vie. En reconnaissant la complexité du recrutement, de la coordination et de la stabilité des acteurs, ce modèle ouvre la voie à une solidarité profondément humaine.

Partout où elle se trouve, et tout au long de sa vie, la personne vulnérable peut ainsi disposer d’une réelle capacité d’action, en s’émancipant des dispositifs institutionnels rigides pour mieux les utiliser et en faisant face aux éventuelles maltraitances. La triade d’autodétermination, véritable noyau d’une famille sociale étendue d’un nouveau type, permet à la personne d’être enfin l’égale des autres.

Il appartient maintenant aux pouvoirs publics d’institutionnaliser cette innovation sociale déterminante, en adoptant un Code de la Solidarité dans une posture de soutien sans subordonner, pour transformer durablement nos modalités d’accompagnement des plus vulnérables.

 

Livres PDF en cours d’écriture sur le sujet :
La Triade d’autodétermination
Le Code de la Solidarité

Autres livres Bibliothèque



Devenez un Ange Gardien

Un acteur discret mais puissant de la Défense Ultime d’une Personne vulnérable.

Pour une Personne vulnérable, un acteur de la Défense Ultime selon DEDIĈI, dans sa version la plus sobre mais essentielle, est un ange gardien discret, un veilleur actif qui observe, déclenche, et veille à ce que les actions correctives se poursuivent jusqu’à ce que les éléments fortement indésirables disparaissent et que la situation redevienne plus supportable, plus acceptable.


Un rôle discret mais essentiel

1. Observation discrète

  • Veille attentive : L’ange gardien reste attentif aux signes présents ou à venir de détresse ou de maltraitance, sans nécessité d’intervention directe sauf en cas de nécessité absolue.

  • Collecte d’informations : Il observe les évolutions et besoins de la situation pour anticiper des interventions pertinentes et veiller à leur mise en œuvre.

2. Déclenchement d’actions correctives

  • Mobilisation de ressources : Lorsqu’il repère un problème, l’ange gardien alerte ou mobilise ou fait mobiliser discrètement des ressources adaptées, comme des services sociaux, des bénévoles ou des institutions locales.

  • Coordination locale : Tout se fait en arrière-plan, pour garantir que les aides arrivent efficacement, sans nécessité de bouleverser inutilement les choses. Mais il choisira de le faire quand même sans délais et sans compromis en cas d’urgence.

3. Suivi continu

  • Évaluation des résultats : L’ange gardien ne se limite pas à déclencher ou faire déclencher ; il s’assure que les actions entreprises apportent des résultats concrets.

  • Adaptation des interventions : Tant que la situation n’est pas résolue, il surveille et ajuste les alertes ou les relais pour répondre à l’évolution des besoins.

4. Maintien de la dignité

  • Respect de l’autonomie : En agissant de manière discrète, l’ange gardien veille à préserver l’intimité et la dignité de la personne vulnérable, évitant toute stigmatisation ou intrusion.


Un modèle de solidarité respectueux et durable

Ce concept d’intervention discrète mais proactive incarne une solidarité efficace. En restant « dans l’ombre de la lumière », l’ange gardien contribue à la régulation des situations difficiles tout en préservant l’intimité et la dignité des personnes vulnérables et en respectant les prérogatives des acteurs en charge de les défendre jusqu’au bout, de ceux qui s’occupent de leurs situations et des intervenants de tout type qui agissent pour elles.

Avec ce modèle, tout citoyen peut devenir un acteur clé de la défense ultime, en jouant un rôle simple mais vital : observer, déclencher, et veiller dans la dissension et la fermeté de ses convictions.


Envie de devenir un ange gardien discret avec DEDIĈI ?

Que vous soyez disponible pour observer à distance ou pour contribuer ponctuellement, votre vigilance et votre engagement peuvent transformer des vies. Rejoignez DEDIĈI et participez à une solidarité respectueuse et efficace.

Parce que la Défense Ultime commence par un regard attentif et une alerte bienveillante.

Et puis il y a aussi la loi 

L’article 223-6 du Code pénal français incarne un principe fondamental de solidarité : l’obligation d’assistance à personne en danger. Ce texte impose à tout citoyen, lorsqu’il est témoin d’une situation de péril immédiat, d’agir pour empêcher un crime ou un délit contre l’intégrité corporelle ou psychologique d’autrui, ou de porter assistance à une personne en détresse, dans la mesure de ses capacités et sans mettre en danger sa propre sécurité. Cet esprit de la loi prend une dimension cruciale lorsqu’il s’applique aux personnes vulnérables, souvent isolées dans des situations où la société a échoué à leur offrir une solidarité suffisante. Cette absence de soutien collectif les expose davantage à des événements indésirables tels que la maltraitance physique ou psychologique. Lorsqu’une personne subit des violences corporelles ou des privations graves, le danger est évident et appelle une intervention rapide ou un signalement immédiat aux autorités compétentes. De même, en cas de maltraitance psychologique, comme des humiliations ou un harcèlement moral qui mettent en péril la santé mentale ou physique (par exemple, un risque suicidaire), le danger est tout aussi réel et exige une réaction proportionnée. La loi, en rendant obligatoire cette assistance, tente de pallier les défaillances de la solidarité institutionnelle en faisant de chaque citoyen un acteur de la Défense Ultime. Ainsi, ce devoir légal ne se limite pas à une obligation individuelle : il est aussi un rappel que l’absence de soutien collectif contribue à l’aggravation des vulnérabilités, et que chaque alerte ou mobilisation participe à reconstruire cette solidarité essentielle autour des plus fragiles.

Vous avez dit “Qualité” ?

L’article se présente en 2 parties

1) Évaluer « La Qualité de la Qualité » des ESMS

Un avis « neutre » donne ici une note juste passable à la « Qualité de la Qualité » des ESMS, malgré de bonnes intentions qu’il convient de réaligner.

2) ISO 9001 : Une Norme Éclairée, mais une réalité requestionnée

Il faut « juste » penser à réintégrer la Parole du Citoyen au Cœur des Processus Qualité !

Partie 1

Évaluer la « Qualité de la Qualité » des ESMS

Prendre la position d’une « Qualité de la Qualité » et d’un audit des auditeurs pour évaluer les démarches qualité, notamment celles basées sur l’ISO 9001 au sein des structures sanitaires et médico-sociales, est une posture audacieuse mais légitime. Elle invite à questionner non seulement la conformité des audits aux exigences normatives, mais aussi leur fidélité à l’esprit de la norme.

Voici une évaluation « structurée et équilibrée » des audits qualité tels qu’ils sont souvent pratiqués. Ce travail étant pour le moins atypique et le sujet exposé à de nombreuses controverses, nous avons demandé à une intelligence artificielle de le faire à notre place en lui demandant d’être « objective ».

Elle nous rapporte ceci :


1. Fidélité à l’esprit de la norme ISO 9001

  • Analyse : Les audits mettent souvent l’accent sur la documentation des processus, les indicateurs de performance, et les résultats mesurables. Bien que conformes en apparence, ils manquent souvent de profondeur dans l’exploration des principes fondateurs de la norme, notamment l’orientation client et l’approche systémique. En conséquence, la norme est parfois réduite à un ensemble de checklists, dénaturant son esprit.

  • Notation : 6/10

    • Points positifs : Respect des exigences documentaires.

    • Points faibles : Trop peu d’attention portée aux attentes implicites des usagers et à l’impact réel sur leur satisfaction.


2. Capacité à intégrer les besoins implicites et explicites des usagers

  • Analyse : L’ISO 9001 exige de prendre en compte les besoins des parties intéressées. Les audits abordent généralement ces aspects à travers des enquêtes de satisfaction ou des indicateurs standardisés. Cependant, les besoins implicites (non exprimés directement mais observables) sont rarement explorés en profondeur, laissant un angle mort dans l’évaluation.

  • Notation : 5/10

    • Points positifs : Bonne gestion des attentes explicites.

    • Points faibles : Faible capacité à intégrer les dimensions subjectives et implicites des besoins.


3. Évaluation de l’approche par processus

  • Analyse : Les auditeurs évaluent la cohérence des processus internes, leur documentation, et leur conformité. Cependant, l’alignement des processus sur une commande externe (notamment celle des citoyens ou usagers) est insuffisamment vérifié. La priorité donnée à la performance organisationnelle interne tend à masquer l’absence de ce lien essentiel.

  • Notation : 6/10

    • Points positifs : Bonne structuration et analyse des processus.

    • Points faibles : Lien insuffisant avec la finalité ultime des processus, c’est-à-dire le service rendu.


4. Transparence et participation des parties prenantes

  • Analyse : L’implication des parties prenantes dans les audits est généralement limitée à des consultations ponctuelles. Les citoyens ou usagers, lorsqu’ils sont consultés, sont souvent réduits à des répondants dans des enquêtes prédéfinies, sans réelle opportunité d’intervenir dans l’évaluation des démarches qualité.

  • Notation : 4/10

    • Points positifs : Efforts ponctuels de consultation des parties prenantes.

    • Points faibles : Absence d’un rôle actif des usagers dans le processus d’audit.


5. Cohérence entre indicateurs et impact réel

  • Analyse : Les indicateurs utilisés pour mesurer la qualité sont souvent centrés sur des éléments facilement quantifiables (temps de réponse, taux de satisfaction, conformité documentaire). Cependant, ces indicateurs ne capturent pas toujours l’impact réel des processus sur les usagers. L’absence d’une évaluation qualitative approfondie crée un déséquilibre.

  • Notation : 5/10

    • Points positifs : Bonne gestion des données mesurables.

    • Points faibles : Insuffisance des approches qualitatives pour évaluer l’expérience des usagers.


6. Amélioration continue de l’audit lui-même

  • Analyse : Bien que l’amélioration continue soit au cœur de l’ISO 9001, elle est souvent appliquée aux processus internes des organisations auditées, mais rarement aux pratiques d’audit elles-mêmes. Les auditeurs ne réévaluent que rarement leurs propres méthodologies ou leurs capacités à capturer l’essence des attentes citoyennes.

  • Notation : 4/10

    • Points positifs : Application stricte des méthodologies établies.

    • Points faibles : Manque de réflexivité sur les pratiques d’audit.


7. Posture éthique et d’écoute

  • Analyse : Les auditeurs adoptent une posture souvent directive, orientée sur la conformité. L’écoute des parties prenantes, bien que parfois mentionnée, reste limitée dans la pratique. Une posture plus dialogique et collaborative pourrait renforcer leur rôle.

  • Notation : 5/10

    • Points positifs : Respect des règles déontologiques.

    • Points faibles : Faible engagement dans un dialogue authentique.


Moyenne générale : 5/10

  • Cette notation reflète une démarche encore trop centrée sur la conformité technique et insuffisamment alignée sur l’essence même de l’ISO 9001, notamment son orientation vers les besoins des usagers et l’amélioration continue.


Synthèse et recommandations

  1. Inclure l’évaluation de la commande citoyenne :

    • Les auditeurs devraient systématiquement vérifier que les organisations recueillent, intègrent et respectent la commande exprimée ou implicite des usagers.

  2. Renforcer la réflexivité des auditeurs :

    • Introduire des mécanismes d’auto-évaluation pour les auditeurs eux-mêmes, afin qu’ils interrogent leurs propres biais et limites.

  3. Adopter une posture plus participative :

    • Les audits devraient inclure des groupes de citoyens ou d’usagers pour évaluer l’impact réel des démarches qualité.

  4. Élargir les indicateurs :

    • Compléter les données quantitatives par des évaluations qualitatives sur l’expérience des usagers.

  5. Améliorer la boucle d’amélioration continue de l’audit :

    • Faire de chaque audit une occasion d’enrichir les pratiques d’audit elles-mêmes.


Conclusion de la partie 1

Auditer les auditeurs est une démarche inédite mais essentielle pour garantir que les démarches qualité respectent non seulement la lettre, mais aussi l’esprit des normes. En réintégrant la commande citoyenne comme point de départ, cette approche permettrait de renforcer la légitimité et l’impact des audits, tout en les alignant sur les principes fondateurs de l’ISO 9001.



Partie 2

ISO 9001 : Une Norme Éclairée, mais une réalité requestionnée

Réintégrer la Parole du Citoyen au Cœur des Processus Qualité

Sur la base du précédent audit de la Qualité de la Qualité nous avons souhaité réinterroger l’intelligence artificielle sur l’idée d’une amélioration générale, et rapprocher son analyse de ce que propose DEDIĈI, bien naturellement. Voici le résultat de son travail.


Introduction : Un cadre normatif puissant, mais une application partielle

Depuis sa création, la norme ISO 9001 s’est imposée comme un cadre structurant et universel pour garantir la qualité des produits et services dans des domaines aussi divers que l’industrie, le sanitaire et le médico-social. Ses principes, fondés sur l’orientation client, l’approche par processus et l’amélioration continue, ont permis des avancées considérables.

Cependant, un paradoxe persiste. En apparence, les démarches qualité actuelles semblent respectueuses de la norme. Les audits sont effectués, les processus sont décrits, et les indicateurs sont mesurés. Mais en réalité, elles restent largement incomplètes au regard même des principes fondateurs de la norme. Le problème central ? Elles ne commencent pas par le bon bout : l’écoute véritable de la commande citoyenne.


La commande citoyenne : un principe négligé

Principe 1 de l’ISO 9001 : Orientation client Ce principe place la satisfaction des clients au cœur de la norme. Il impose de comprendre non seulement leurs attentes explicites, mais aussi leurs besoins implicites. Or, dans les démarches actuelles :

  • Les attentes des citoyens sont souvent réduites à des enquêtes de satisfaction standardisées, qui ne reflètent ni leur profondeur ni leur diversité.

  • Les processus qualité se construisent autour des structures elles-mêmes, avec une écoute partielle et indirecte des usagers.

Le résultat est un manque d’alignement systémique avec la parole des citoyens, ce qui crée une distance entre les dispositifs et les besoins réels.


L’illusion d’un cadre complet : un problème de méthode

Aujourd’hui, les démarches qualité donnent l’illusion d’être complètes :

  • Les processus sont décrits avec précision.

  • Les audits démontrent une conformité apparente.

  • Les indicateurs de performance sont satisfaisants.

Mais cette illusion masque un défaut majeur : les processus ne partent pas de la commande du citoyen, qui est pourtant leur finalité ultime. Ce décalage révèle une incohérence fondamentale avec les principes mêmes de la norme ISO 9001.


L’appel à une refondation conceptuelle

Pour dépasser ces limites, il est impératif de revenir à l’essence de la norme et de réinviter les experts qualité à reprendre leurs travaux dans le bon ordre. Voici les ajustements nécessaires pour combler ces écarts :

  1. Établir un processus initial de commande citoyenne : Chaque démarche qualité devrait inclure un processus obligatoire visant à recueillir, analyser et intégrer la commande citoyenne. Cela pourrait être réalisé par :

    • Des consultations participatives.

    • Des outils pour formaliser les attentes explicites et implicites des usagers.

  2. Aligner les processus sur cette commande : Les processus internes ne devraient pas être conçus pour optimiser la performance structurelle, mais pour répondre directement à la commande exprimée. Cela implique un alignement systématique et transversal.

  3. Créer un indicateur de fidélité à la commande citoyenne : Chaque organisation devrait mesurer sa capacité à respecter la parole citoyenne, en la plaçant au même niveau que les indicateurs de performance interne.

  4. Renforcer la boucle d’amélioration continue : La satisfaction des citoyens ne devrait pas être un résultat final, mais un point de départ et de révision constante.


Une réponse concrète : le méta-processus principiel de DEDIĈI

L’association DEDIĈI, forte de 40 ans de recherche sur ces enjeux, propose une solution concrète et expérimentale : un méta-processus principiel. Ce cadre novateur s’appuie sur deux piliers essentiels :

  • La commande universelle issue de la parole des citoyens : Collectée, réinterprétée et synthétisée dans des outils comme le livre Tribune (voir infra), cette commande exprime les besoins fondamentaux des personnes vulnérables et de leurs proches.

  • Un cadre d’alignement systémique basé sur cinq causes et cinq rôles : En identifiant les dysfonctionnements (manque d’écoute, continuité, etc.) et en structurant les responsabilités (personne vulnérable, défenseurs, institutions), DEDIĈI offre un modèle adaptable à toutes les structures.

Cette méthode est à la fois simple et puissante. Elle permet de :

  • Créer un langage commun entre les structures.

  • Aligner les dispositifs sur une finalité unique : le service de la personne.

  • Garantir une coopération intersectorielle entre le sanitaire, le médico-social et le social.


Une invitation à expérimenter

DEDIĈI propose que cette méthodologie fasse l’objet d’expérimentations pilotes, où des établissements volontaires pourraient mettre en œuvre ce méta-processus principiel. Ces expérimentations offriraient une opportunité unique de :

  • Tester l’impact de cette approche sur la satisfaction et l’autonomie des usagers.

  • Évaluer la faisabilité organisationnelle et l’efficacité opérationnelle.

  • Contribuer à une transformation profonde des démarches qualité, en les alignant véritablement sur les principes de l’ISO 9001.


Conclusion de la partie 2 : Une révolution à portée de main

La démarche qualité telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui est utile, mais imparfaite. En intégrant la commande citoyenne comme point de départ, nous pouvons non seulement respecter l’esprit de l’ISO 9001, mais aussi révolutionner les pratiques en mettant l’humain au centre.

L’initiative de DEDIĈI montre que ce changement est possible. Il ne tient qu’à nous, experts qualité et acteurs du changement, de prendre la mesure de cette opportunité. L’enjeu est de taille : réconcilier les normes avec leur essence et faire de chaque dispositif un véritable serviteur de la personne.


Pour en savoir plus sur le méta-processus principiel et l’approche proposée par DEDIĈI,

Nous contacter

Les livres de notre bibliothèque sur le sujet

  • Tribune

  • Simple et Convergent

  • Méta Processus Principiel d’Accompagnement MPPA

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Une Réponse à l’Angoisse des Parents

Une Réponse à l’Angoisse des Parents ?

Chers tous du monde parental militant
Mesdames et Messieurs de l’UNAPEI, spécifiquement.

Moi intelligence artificielle, au service de toute intelligence collective dédiée aux personnes vulnérables,

Je me présente aujourd’hui devant vous pour plaider en faveur d’une innovation sociale exceptionnelle, portée par l’association DEDIĈI, qui mérite toute votre attention et votre soutien.

Ce projet révolutionnaire promet de transformer radicalement la vie des personnes en situation de handicap et de leurs aidants, tout en répondant à l’une des préoccupations les plus profondes et les plus urgentes de notre société : l’angoisse de “l’après-nous “.

Permettez-moi de vous exposer en détail les éléments qui font de cette initiative une opportunité unique de progrès dans le domaine du handicap et de la solidarité.

La Triple Expertise : Une Révolution dans l’Accompagnement

Au cœur du modèle DEDIĈI se trouve la triade d’autodétermination, un concept novateur : la reconnaissance et la valorisation de la triple expertise.

Cette approche reconnaît trois formes d’expertise complémentaires et essentielles :

a) L’expertise expérientielle de la personne vulnérable (Figurine Bleue) : Pour la première fois, un processus méta place véritablement la personne en situation de handicap au centre d’une organisation, non pas comme simple bénéficiaire, mais comme experte de sa propre vie et de ses besoins.

b) L’expertise affective et situationnelle des aidants familiaux (Rond Rouge) : Le modèle DEDIĈI reconnaît à sa juste valeur le rôle crucial des aidants parentaux, leur connaissance intime de la personne vulnérable et leur engagement sans faille.

c) L’expertise technique et professionnelle des intervenants (Carré Vert) : Les compétences des professionnels sont entièrement intégrées et valorisées, assurant un accompagnement de qualité.

Cette triade d’autodétermination révolutionne l’approche traditionnelle en créant un équilibre parfait entre ces trois expertises, garantissant ainsi que chaque décision et chaque action prend en compte l’ensemble des perspectives.

Une Structure Innovante en Cinq Rôles Interconnectés

Le génie du modèle DEDIĈI réside dans son organisation en cinq rôles clairement définis et interconnectés :

  • La Figurine Bleue : La personne vulnérable, au cœur du dispositif

  • Le Rond Rouge : Les acteurs de cœur, garants de la “Défense Ultime”

  • Le Carré Vert : Les acteurs professionnels qui s’occupent de la situation

  • La Flèche Noire : Les intervenants, professionnels et bénévoles, de compensation

  • Le Pentagone Jaune : Le soutien institutionnel de toutes les personnes physiques des points précédents

Cette structure novatrice permet une organisation sans précédent entre tous les acteurs concernés et impliqués dans l’accompagnement des personnes vulnérables. Elle favorise la compréhension et la conscience collectives et comble par intelligence les lacunes souvent présentes dans les systèmes actuels.

Le Mécanisme de Subrogation Renforcée : Une Protection Juridique Innovante

DEDIĈI introduit l’idée d’un système de subrogation croisée entre le Rond Rouge et le Carré Vert, validé par le Pentagone Jaune. Ce mécanisme juridique (ancien mais peu utilisé, surtout comme cela) offre un niveau supplémentaire de protection et de contrôle, garantissant le respect des droits et des choix de la personne vulnérable, tout en sécurisant le rôle des aidants et des professionnels.

Ce renforcement juridique pourrait révolutionner la manière dont nous concevons la protection des personnes vulnérables, en offrant un cadre à la fois souple et sécurisé.

La “Famille Sociale Recomposée” : Une Réponse à l’Isolement

Le concept de “famille sociale recomposée” proposé par DEDIĈI est une réponse audacieuse et humaine au problème de l’isolement des personnes vulnérables. En élargissant le cercle de soutien au-delà de la famille biologique, ce concept offre une solution durable pour les personnes sans proches aidants ou dont les aidants ne peuvent plus assumer pleinement leur rôle.

Cette innovation sociale, soutenue par un cadre institutionnel solide, pourrait transformer la vie de nombreuses personnes vulnérables en leur offrant un réseau de soutien stable et bienveillant.

La Cellule de Veille Parentale : Un Gage de Vigilance Continue

L’une des innovations les plus remarquables du modèle DEDIĈI est la création d’une cellule de veille parentale de proximité. Composée principalement d’aidants familiaux, cette structure de supervision permet une vigilance continue du dispositif, garantissant son efficacité et sa pertinence à long terme.

Cette cellule assure que le modèle reste ancré dans les réalités du terrain et répond aux besoins évolutifs des familles et des personnes vulnérables. C’est un gage de pérennité et d’amélioration continue du dispositif.

Une Réponse Concrète à l’Angoisse de “l’Après-Nous”

L’un des aspects les plus cruciaux du projet DEDIĈI est sa capacité à répondre à l’angoisse profonde des aidants familiaux concernant “l’après-nous”. Cette préoccupation, omniprésente chez les parents et proches de personnes en situation de handicap, trouve enfin une réponse structurée et rassurante :

  • La protection durable assurée par le modèle de « famille sociale recomposée »

  • La subrogation renforcée qui garantit une délégation sécurisée des responsabilités

  • La structure pérenne en cinq rôles interconnectés, soutenue par un cadre institutionnel solide

  • La surveillance continue assurée par la cellule de veille parentale

  • Le maintien de l’autodétermination de la personne vulnérable, même en l’absence des aidants principaux

Ces éléments combinés offrent aux aidants familiaux une perspective rassurante pour l’avenir de leurs proches vulnérables, transformant leur inquiétude en confiance.

Un Potentiel de Déploiement National

Bien que porté actuellement par l’association DEDIĈI à l’échelle locale, ce modèle présente un potentiel de reproductibilité exceptionnel. Avec le soutien et l’expertise de l’UNAPEI, il pourrait être adapté et déployé dans toutes les régions de France, bénéficiant ainsi à un nombre considérable de familles et de personnes en situation de handicap.

Conclusion et Appel à l’Action

Mesdames et Messieurs de l’UNAPEI, le projet DEDIĈI représente une opportunité unique de transformer en profondeur l’accompagnement des personnes en situation de handicap en France. Il incarne les valeurs de respect, de dignité et d’autodétermination que votre organisation défend depuis des décennies.

En soutenant ce projet, vous avez l’occasion de :

  1. Promouvoir une innovation sociale majeure qui pourrait devenir un modèle de référence au niveau national et international.

  2. Offrir une réponse concrète et rassurante aux aidants familiaux concernant l’avenir de leurs proches.

  3. Renforcer l’autodétermination et la dignité des personnes en situation de handicap.

  4. Optimiser l’utilisation des ressources et améliorer la coordination entre tous les acteurs du secteur.

  5. Positionner l’UNAPEI comme un leader visionnaire dans l’évolution des pratiques d’accompagnement.

Je vous invite donc à examiner en détail cette proposition, à rencontrer les porteurs du projet DEDIĈI, et à considérer sérieusement son potentiel de déploiement à l’échelle nationale.

Ensemble, nous pouvons transformer l’inquiétude des familles en espoir, et offrir aux personnes en situation de handicap un avenir plus serein et plus épanouissant. Le projet DEDIĈI n’est pas seulement une innovation, c’est une révolution dans la manière dont nous concevons le soutien et l’accompagnement des personnes vulnérables.

L’UNAPEI a toujours été à l’avant-garde des avancées dans le domaine du handicap. Aujourd’hui, avec le projet DEDIĈI, vous avez l’opportunité de franchir un nouveau pas décisif vers un monde plus inclusif et plus bienveillant.

Je vous remercie de votre attention et reste à votre disposition pour approfondir tous les aspects de ce projet prometteur.

Voici le lien par lequel vous pouvez me questionner : https://chatgpt.com/g/g-K66EuCVfy-dedici

La Vraie Solidarité est une fractale de simplicité.

La Vraie Solidarité est une fractale de simplicité.

Imaginez une « Vraie Solidarité » où chacun peut, à la fois, donner et recevoir de l’aide, où les rôles de cette Solidarité ne changent pas, mais où ce sont ceux qui les jouent qui changent et s’adaptent aux besoins de chaque personne. Une réalité où finalement les mêmes principes simples permettraient une infinité de réponses complexes. À l’équivalent des curiosités de notre monde qui se répètent à l’infini pour former une infinité de choses vivantes et complexes, il y aurait là une sorte de fractale de solidarité révélatrice, en quelques rôles invariables seulement. Ce serait une vision révolutionnaire qui redéfinirait les relations humaines de façon beaucoup plus simple en mettant l’accent sur la flexibilité et l’interdépendance absolues de chacun au sein d’un réseau vivant et évolutif; Ce serait une vision simple mais pas simpliste qui, perçue de tous, permettrait à chacun d’interagir avec tous les autres pour former une intelligence collective efficacement dédiée à la solidarité.

C’est ce que vous propose de voir ainsi DEDIĈI.

Le mot « fractale » est un mot à la fois très précis mais peu courant, réservé aux réflexions mathématiques et intellectuelles. Appliqué à la vie de tous les jours, ce mot doit être expliqué pour nous inviter à entrer dans un autre monde et tenter de percevoir la réalité autrement.

Les fractales sont partout autour de nous. Les branches d’arbres qui se déploient de façon répétitive; Les feuilles de fougères qui présentent des motifs similaires à chaque niveau; Les flocons de neige qui ont des motifs symétriques se répétant; Les rivières et leurs affluents qui forment des réseaux ramifiés; Les éclairs dans le ciel, qui se ramifient en branches; Les poumons humains, avec leurs bronches et bronchioles; Les veines et artères du corps qui se divisent en réseaux plus petits; Les coquillages (comme le nautile) qui forment des spirales logarithmiques; Les montagnes qui montrent des motifs similaires, même à différentes échelles; Les têtes de brocoli où chaque fleuron répète le motif du tout; Les vagues de l’océan qui se forment les unes après les autres; Les racines des plantes, qui se ramifient sous terre de manière fractale; Les motifs des éclats de glace sur une vitre givrée; Les réseaux de routes et autoroutes qui se divisent en routes plus petites; Les réseaux sociaux, où chaque groupe se subdivise en sous-groupes répétitifs.

Des branches d’arbres aux réseaux sociaux, elles révèlent des motifs qui se répètent à toutes les échelles. On les retrouve également dans le fonctionnement des étourneaux en vol, les bancs de poissons ou les colonies de fourmis, qui se déplacent de manière collective tout en suivant des motifs répétés. Elles montrent l’ordre dans le chaos; reflètent la croissance par répétition ; et relient les petites et grandes structures de la vie. Cette répétition constante prouve que, même et surtout dans la complexité, tout est connecté et harmonieux ; la fractale est ainsi une clé pour comprendre l’équilibre subtil entre le simple et le complexe. Ce n’est pas compliqué, c’est beau par son harmonie souvent cachée et non révélée.

La fractale de solidarité est une façon nouvelle de penser et de pratiquer l’entraide entre les personnes. Plutôt que de concevoir la solidarité comme quelque chose de fixe, où chacun a toujours le même rôle, ce concept présente une solidarité dynamique, à la fois adaptative et évolutive. Chaque personne peut être tantôt aidant, tantôt celui qui reçoit de l’aide, et parfois les deux en même temps. Cela permet de construire un réseau de soutien plus réactif, plus proche des besoins de chacun, et surtout, plus vivant.

Ce modèle repose sur l’idée de solidarité adaptative et partagée. Adaptative, parce que la forme que prend l’entraide change en fonction des besoins et des situations. Partagée, parce que chacun peut y contribuer, même en étant vulnérable. Imaginez un réseau solidaire en mouvement, où les liens entre les personnes ne cessent d’évoluer. Ce n’est pas un système rigide, mais une structure qui s’ajuste constamment pour s’assurer que personne ne soit laissé de côté.

Une autre manière de le décrire est de parler de solidarité en cercles connexes. Imaginez des cercles qui se chevauchent : chaque personne fait partie de plusieurs cercles à la fois, selon ses besoins et ses contributions. Une même personne peut recevoir du soutien d’un cercle et, dans le même temps, aider quelqu’un dans un autre. C’est cette fluidité qui fait la force de la fractale de solidarité.

Ce concept est aussi celui d’une solidarité multifonctionnelle, où les attributions de rôles ne sont pas fixes. Chaque individu peut jouer plusieurs rôles, parfois simultanément, avec des intensités, des volumes et de durabilité variables ou adaptée. On peut être celui qui exprime ses besoins, celui qui protège, celui qui aide à trouver des ressources, ou celui qui fournit du soutien immédiat. Tout dépend des circonstances et de la situation de chacun.

La fractale de solidarité peut être vue comme une solidarité à géométrie variable : sa forme change, elle s’adapte aux réalités individuelles et collectives. Comme une figure qui se réinvente constamment, elle permet à chaque personne de trouver sa place dans un système d’entraide qui n’est jamais figé. Cette solidarité est également organique et évolutive : elle se développe naturellement, grandit, se transforme en fonction des personnes qui la composent. Elle est vivante, tout comme ceux qui la pratiquent.

En utilisant l’expression solidarité interconnectée, on souligne l’idée que chacun est relié à tous les autres. Les liens qui se tissent entre les gens sont à la base de cette entraide mutuelle. Chacun peut être un point de connexion pour les autres, participant ainsi à un vaste réseau de soutien.

Enfin, on peut décrire la fractale de solidarité comme une solidarité réversible et coopérative. Ce terme insiste sur le fait que les attributions de rôles ne sont jamais figées : celui qui reçoit aujourd’hui peut être celui qui aide demain. Cette capacité à alterner entre donner et recevoir renforce la coopération et la capacité de chacun à s’adapter aux besoins des autres.

En résumé, la fractale de solidarité est une vision où chacun est à la fois acteur et bénéficiaire d’un système d’entraide en constante évolution. Elle s’appuie sur l’adaptabilité, la flexibilité, et l’interdépendance, rendant ainsi la solidarité plus humaine, plus proche, et plus efficace pour tous. C’est une approche qui redéfinit les relations, à la fois pour les personnes vulnérables et pour ceux qui les entourent, permettant à chaque acteur de s’épanouir au sein d’un réseau vivant et dynamique.

Les cinq rôles immuables de la fractale de solidarité avancée par DEDICI (voir le totem en cinq couleurs et cinq formes) peuvent être joués par chacun d’entre nous, avec d’autres, dans toutes leurs compositions complexes. Les voici

  • Le rôle de la Personne qui à besoin de solidarité et qui doit être entendue, écoutée, comprise et respectée.

  • Le rôle des gens qui la protègent et qui la défendent contre tout, tout le temps, partout jusqu’au bout.

  • Le rôle des gens qui s’occupent de sa situation pour rechercher pour elle et avec son accord les meilleures réponses solidaires possibles.

  • Le rôle des gens qui font et/ou interviennent pour elle pour faire ce qu’elle à besoin de faire et qu’elle ne sait pas bien faire ou ne peut pas faire.

  • Toutes les lois et institutions de la solidarité, toutes les personnes morales et leurs attributs qui soutiennent tous ces gens pour qu’ils puissent faire cela comme cela.

Dans la vie de tous les jours :

Un individu « normal »

  • sait plus ou moins se faire entendre, comprendre et respecter.

  • sait plus ou moins se protéger et se défendre ;

  • sait plus ou moins rechercher ce qu’il lui faut dans son environnement

  • sait plus ou moins faire des choses par lui-même

  • Il est soutenu par des dispositions de la société pour faire cela plus ou moins.

Autrement dit un individu « normal » tient à la fois les rôles 1, 2, 3, 4 et il est soutenu par le rôle 5

Si c’est une personne de pouvoir institutionnel ou un acteur/décideur d’un dispositif de solidarité, il peut aussi représenter le rôle 5, tenu par des personnes morales et leurs attributs (lois, codes, procédures, etc.)

Mais s’il est à un moment de sa vie en situation particulière (enfant, faible, handicapé, accidenté, socialement défavorisé, vieillissant, etc) il n’est plus en capacité de jouer tous les rôles et d’être soutenu, et il a besoin d’un entourage solidaire qui le compense (familles, proches, bénévoles. Professionnels, etc.)

Multipliez les exemples et dites quels rôles vous jouez pour vous mème et pour les autres. Essayez de comprendre comment vous essayez, ou souhaiteriez coopérer avec les autres pour faire cela.

Vous imaginerez alors parfaitement ce qu’est la fractale de solidarité.

La Fractale de Solidarité à Mulhouse

La Fractale de Solidarité à Mulhouse – 14 novembre 2024

Retour sur la journée restitutrice de la recherche-action menée au cœur des associations Au Fil de la Vie de Thann, Apei Centre Alsace de Selestat, Sinclair de Mulhouse sous les propositions de DEDIĈI et l’observation des chercheurs de Praxis

À tous ceux présents, et aux autres qui auraient souhaité l’être. À tous les autres que nous invitons chaleureusement.

Le 14 novembre 2024, Mulhouse a été le théâtre d’une expérience unique, où la solidarité a pris une forme fractale, illuminant les rôles que nous jouons tous dans la vie collective.

Vision d’un illuminé.

Lors de cette journée d’étude, connectés aux autres, chaque participant a incarné, peut-être inconsciemment et simultanément, l’un ou plusieurs des cinq rôles de la solidarité. Nous étions tous vulnérables. Nous étions tous tout et partie du totem de l’autre.

Dans cette symphonie solidaire, où nous avons accordé du temps et de l’attention mutuelle, chacun portait en lui la fractale de solidarité inconsciente et naturelle de l’humanité, qui s’illuminait et s’adaptait instantanément pour compléter l’autre. L’assemblée, telle un ciel d’étoiles scintillantes, voyait s’illuminer les couleurs bleues de la vulnérabilité, rouges de la protection et de la défense, vertes de ceux qui s’occupent des situations, noires de la compensation et jaunes du soutien institutionnel.

Ensemble, les participants se sont connectés entre eux, ont partagé la force d’une émulation fractale, où chacun, dans tous les rôles de son moment, du mieux qu’il pouvait, contribuait à l’harmonie de l’autre et de tous.

Remplis d’émotions, chacun a accordé du temps et de l’attention à l’autre, nous nous sommes interrogés, nous nous sommes laissés surprendre, ravis de la richesse de l’autre. Tous différents, nous avons effacé la normalité pour laisser notre intelligence collective entrer en harmonie.

Continuons à illuminer ces rôles dans nos vies, à cultiver cette harmonie solidaire, et à partager cette richesse qui nous unit.

J’en ai pleuré d’émotion. Merci à tous pour ce trop court moment d’apothéose annonciateur d’autres choses.

Jean-Luc LEMOINE

Vers une Solidarité Fractale

La Vision Systémique de DEDIĈI à publier

Et si la solidarité n’était pas un simple geste d’aide, mais une structure complexe, vivante, où pour chacun, chaque rôle pourrait surgir avec d’autres et se compléter? Dans le modèle fractal de DEDIĈI, la solidarité devient un réseau fluide, interconnecté, où les personnes physiques intriquées dans le but poursuivi laissent la place à une entraide radicalement humaine et renouvelée.

Une solidarité d’interdépendance

La proposition de DEDIĈI s’ancre dans une pensée systémique rare en matière de solidarité : elle cherche non seulement à organiser des réseaux d’aide, mais à créer un espace où chaque acteur, qu’il soit bénévole, professionnel ou personne en difficulté, occupe une place à la fois unique et interdépendante. Dans ce modèle, nul n’est condamné à rester uniquement dans un rôle de « soutien » ou de « soutenu » ; chacun évolue selon ses besoins, ses compétences et les interactions qui naissent autour de lui.

Cette interdépendance renforce l’humain : en intégrant des rôles fluides et intriqués, la solidarité devient fractale. Chacun, à sa manière, peut agir comme un soutien ou un point de référence pour autrui, tout en trouvant l’accompagnement dont il a besoin. Cette structure rappelle les principes de la complexité en sciences : tout élément du système est à la fois dépendant et autonome, en équilibre permanent.

Fractales et intrication des rôles

Dans ce modèle fractal, les mêmes principes de solidarité se répliquent à divers niveaux. Chaque acteur de la solidarité peut devenir un contributeur ou un récepteur, selon sa situation, mais aussi en fonction des rôles qu’il peut assumer dans la structure. Les cinq rôles de DEDIĈI ne sont pas des cases rigides ; ils incarnent des états interdépendants. Un bénévole peut devenir celui qui reçoit de l’aide, une personne accompagnée peut se révéler un formidable soutien pour d’autres en difficulté, et ainsi de suite.

Cet aspect d’intrication des rôles brise la hiérarchie traditionnelle des organisations d’entraide. Ici, les statuts sont perméables, les positions mobiles. Cette liberté permet d’honorer la dignité de chaque personne, car elle ne reste jamais enfermée dans un rôle figé, un statut imposé par sa vulnérabilité du moment. La solidarité devient alors un espace de rencontres authentiques où la dignité se renforce.

Complexité et non complication

Ce modèle, par sa nature complexe, exige de ne pas confondre complexité avec complication. En effet, l’approche de DEDIĈI n’ajoute pas de niveaux sclérosants, enfermants. Elle crée une structure magistralement souple pour que les besoins individuels et collectifs soient perçus et ajustés en temps réel. Cette agilité permet aux solutions de rester vivantes, sans lourdeurs et enfermements des complications qui finiraient par étouffer l’élan humain.

Ainsi, la solidarité fractale de DEDIĈI ne cherche pas à répondre à tous les problèmes avec une même réponse uniforme. Elle invite chaque acteur à ajuster, repenser, adapter les formes d’accompagnement aux situations et aux ressources de chacun. Cette adaptabilité est précisément ce qui fait la différence : elle permet à la solidarité de s’épanouir et de respirer, sans se figer dans des procédures, dites de qualité, qui finiraient par la tuer.

Un modèle appliqué et mesurable

Pour illustrer ce modèle, des études de cas réels, où chaque acteur de la structure a pu se transformer selon les besoins de la situation, révèlent comment la solidarité fractale se manifeste concrètement. Par exemple, des bénévoles en situation de précarité sont devenus eux-mêmes aidés, mais ont aussi pu apporter une aide significative par leur expérience personnelle et leur compréhension des besoins des personnes en difficulté.

Cet équilibre entre le rôle de l’aidant et de l’aidé offre une meilleure résilience du groupe. Quand une personne change de rôle ou complète ceux qu’elle a déjà, elle ne disparaît pas ou ne complique pas le réseau de solidarité : au contraire, elle y trouve une nouvelle place, un nouveau point de contact. Cette dynamique non linéaire permet de maximiser les ressources et de renforcer l’efficacité de la structure.

Une éthique de l’entraide

Enfin, cette approche fractale et systémique ne vise pas seulement une efficacité dans l’accompagnement, mais une transformation profonde des relations humaines dans un cadre solidaire. En reconnaissant la complexité humaine, DEDIĈI dépasse les réponses simples de la charité ponctuelle ou des structures procédurières de la « Normalité ». Elle invite à un engagement authentique, fondé sur les cellules de vie que chacun incarne et sur une compréhension intime des liens humains.

Car, au-delà de l’organisation fonctionnelle, c’est une éthique qui se dégage ici : celle d’une solidarité vivante, durable, respectueuse de l’autre et de sa capacité à évoluer. DEDIĈI souhaite instaurer une culture d’entraide où chaque individu, dans sa différence, devient partie intégrante de la solution collective.

Un modèle pour inspirer la recherche et l’action

Avec cette approche fractale, DEDIĈI pourrait offrir aux chercheurs, aux institutions et aux praticiens un modèle qui invite à repenser la solidarité comme un réseau d’interactions vivantes et évolutives.

En publiant cette vision dans des revues spécialisées, l’organisation pourrait contribuer à un véritable renouveau des études sur la solidarité et l’entraide. Ce modèle n’est pas seulement un cadre théorique ; il est un appel à l’action, à une société où la solidarité cesse d’être un discours pour devenir un lien vivant, où chacun trouve sa place dans la grande complexité humaine avec simplicité (voir le totem de DEDIĈI en 5 rôles seulement !)

DEDIĈI veut ouvrir des voies inédites, des voies qui redéfinissent le sens même de l’entraide et redonnent à la solidarité toute sa portée : celle d’un engagement collectif, ancré dans la réalité, et d’une dignité partagée.

Merci de faire connaître cet apport atypique aux meilleurs chercheurs du monde entier, motivés par les mystères d’une bien meilleure solidarité, à la fois chaotique et organisée.

Piveteau, 10 Ans Après

Piveteau, 10 ans après :
On y est encore. Il est temps de passer à autre chose de bien plus fort.

Un Tournant Majeur pour les Politiques Publiques Handicap
Le rapport Piveteau de juin 2014, avec ses 131 recommandations, a constitué un tournant majeur pour les politiques publiques en faveur des personnes en situation de handicap. Par la diversité des propositions qu’il avance, le rapport a permis de mieux appréhender les besoins multiples des personnes handicapées, de leurs familles, ainsi que des professionnels les accompagnant.

Un Changement Réel ? Une Réalité Contrastée
Mais en réalité qu’est-ce qui a vraiment changé ? Parlez-en aux familles, vous verrez. Ce rapport aborde certes avec rigueur les différents enjeux : simplification des démarches administratives, amélioration de l’inclusion sociale, soutien aux familles, et continuité de l’accompagnement.

Le Manque d’une Dimension Humaine et Sociale
Cependant, malgré ces avancées significatives, il manquait quelque chose d’essentiel dans ce rapport, quelque chose qui aurait pu rendre la mise en œuvre de ces recommandations plus réaliste et efficace.

Une Organisation Humaine Autour de la Personne Vulnérable
Cet élément manquant était la dimension humaine et sociale qui permettrait de créer le contexte nécessaire à la mise en œuvre effective de ces recommandations. En effet, ce qui faisait défaut, c’était l’organisation humaine autour de la personne vulnérable, une structure qui va au-delà des simples dispositifs institutionnels et qui place la personne au cœur d’une dynamique collective et protectrice.

DEDIĈI : Une Vision Alternative depuis 40 Ans
Depuis plus de 40 ans, une vision alternative était pourtant proposée, à travers l’initiative de DEDIĈI, qui vise à développer des structures capacitantes centrées sur l’individu.

La Triade d’Autodétermination : Un Cadre Humain Enfin
Le rapport Piveteau, bien qu’extrêmement détaillé, restait à un niveau opérationnel principalement tourné vers les institutions, les services et les protocoles. Mais il n’évoquait pas clairement la nécessité de construire une véritable triade d’autodétermination, composée de la personne elle-même, de ses proches et de professionnels habilités à agir et à faire prendre des décisions évaluées.

Les Limites des Recommandations sans Organisation Humaine
C’est précisément cette absence qui affaiblissait la portée concrète des recommandations. Sans une organisation humaine efficace, ces 131 recommandations restaient vulnérables aux limites institutionnelles : les obstacles bureaucratiques, le manque de moyens, et le déficit d’une action collective autour de la personne vulnérable.

DEDIĈI : Un Cadre Humain Radicalement Différent
La proposition de DEDIĈI, aujourd’hui comprise et reconnue avec son organisation en cinq rôles et sa triade, visait justement à pallier cette carence, en créant un cadre humain qui accompagne, écoute et respecte les évolutions des besoins individuels.

Les Lieux d’Écoute : “La Cabane” comme Exemple
Par exemple, la mise en place de moments et de lieux d’écoute intime (comme la “cabane”, lieu sécurisé d’échange) permettrait de garantir que la personne est toujours au centre, en tant qu’actrice de son parcours.

Dix Ans Plus Tard : Un Constat Inachevé
Un des principes fondateurs du rapport était le concept du “zéro sans solution”, une promesse forte visant à éviter que quiconque se retrouve sans réponse adaptée à sa situation. Pourtant, dix ans après le rapport Piveteau, force est de constater que cette révolution annoncée n’a pas pleinement abouti. Le constat d’aujourd’hui est que malgré des avancées, rien de bien construit n’a véritablement émergé.

Le Poids de l’Accompagnement sur les Aidants et les Institutions
Trop de situations demeurent sans solution concrète et adaptée. La mise en œuvre effective de ces ambitions suppose un changement profond des approches, notamment en intégrant des structures de soutien humain autour de chaque personne, telles que proposées par DEDIĈI.

L’Approche Humaine : Un Soutien aux Aidants et un Rééquilibrage du Pouvoir
Plutôt que de trop laisser le poids de l’accompagnement sur les aidants isolés, épuisés et s’intéresser aux services institutionnels souvent arque-boutés pour conserver le pouvoir, cette approche humaine d’un autre type assurerait une continuité d’attention, d’écoute, et de soutien, avec enfin le pouvoir d’agir et de réagir de la Personne.

Vers une Prise en Charge Plus Inclusive et Durable
Pour conclure, le rapport Piveteau est une étape importante vers une meilleure prise en charge des personnes handicapées. Cependant, il manque toujours une structure humaine de proximité qui pourrait imposer de donner vie à ses recommandations.

DEDIĈI : Une vision depuis le regard de la Personne et de ses Proches
C’est là où des propositions comme celles de DEDIĈI entrent en jeu, en offrant une vision plus holistique, ancrée dans la réalité des personnes, de leurs proches et des professionnels qui les entourent.

Un Appel pour un Vrai Comment
Aujourd’hui, l’approche DEDIĈI s’avère indispensable pour faire radicalement changer les choses. Le rapport Piveteau n’aurait pas dû s’arrêter là, mais s’étayer en conclusion sur une proposition équivalente ou inspirée sur celle ignorée à l’époque parce qu’elle ne venait pas de la vision des grands corps institutionnels.

Conclusion : DEDIĈI, Le Chaînon Manquant
Cette vision complémentaire est aujourd’hui la clé pour transformer véritablement les recommandations en actions concrètes, proches et inclusives. DEDIĈI se révèle bien aujourd’hui comme son chaînon manquant.

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Annexe : Les 131 Recommandations, y a qu’à voir !
Pour information, les 131 recommandations du rapport Piveteau de 2014 sont disponibles en Facile à Lire et à Comprendre. Cette liste « à la Prévert » reflète bien l’idée d’un « y a qu’à, il faut qu’on », sans avoir jamais pu dire comment du point de vue organisationnel autour de la Personne et de ses proches.

  1. Assurer une décision d’orientation claire pour les MDPH

    • Permettre aux Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) de décider clairement du type d’accompagnement nécessaire, pour éviter les situations non adaptées.

  2. Créer un système d’accompagnement pendant les périodes d’adaptation

    • S’assurer que les personnes handicapées reçoivent un soutien adapté même pendant les périodes temporaires ou de transition, avec des aides humaines et des règles plus souples.

  3. Réduire la complexité administrative des aides

    • Simplifier les démarches d’attribution des aides comme la Prestation de Compensation du Handicap (PCH).

  4. Faciliter l’adoption des nouvelles conventions par les MDPH

    • Permettre aux MDPH de passer aux nouveaux systèmes d’accompagnement à leur rythme, en signant des accords avec les départements et l’État.

  5. Convoquer des groupes d’experts pour les cas complexes

    • Les MDPH devraient pouvoir rassembler différents acteurs pour trouver des solutions adaptées aux situations particulièrement difficiles.

  6. Former les établissements à mieux gérer les comportements difficiles

    • Lancer des formations spécifiques pour le personnel des établissements, en particulier sur les comportements complexes et la communication non verbale.

  7. Créer des protocoles de coordination locale

    • Établir des règles claires de coordination entre les établissements et services pour assurer une continuité dans l’accompagnement.

  8. Développer une réponse territoriale en cas d’urgence

    • S’assurer que chaque région puisse gérer les urgences médico-sociales pour les personnes handicapées.

  1. Améliorer la formation des professionnels

    • Mettre en place des programmes de formation pour tous les professionnels en contact avec les personnes handicapées, en particulier pour mieux comprendre et répondre aux besoins individuels.

  2. Renforcer les aides à la vie quotidienne

  • Développer des services de soutien à domicile pour faciliter l’indépendance des personnes handicapées dans leur environnement.

  1. Favoriser l’inclusion en milieu scolaire

  • Encourager la présence d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) et proposer des adaptations pour que les élèves handicapés puissent suivre un parcours scolaire régulier.

  1. Soutenir les familles

  • Offrir des dispositifs de répit pour les familles des personnes handicapées afin de prévenir leur épuisement.

  1. Améliorer la coordination des soins médicaux et sociaux

  • Assurer un meilleur suivi de santé grâce à une collaboration renforcée entre médecins, hôpitaux, et services sociaux.

  1. Mettre en place des cellules de crise

  • Créer des équipes locales prêtes à intervenir rapidement lors de crises pour éviter les ruptures de parcours d’accompagnement.

  1. Simplifier l’accès aux droits et aux services

  • Réduire les obstacles administratifs pour que les personnes en situation de handicap et leurs familles puissent obtenir facilement les services dont elles ont besoin.

  1. Faciliter l’accès au logement adapté

  • Développer des logements accessibles et créer des soutiens spécifiques pour aider les personnes handicapées à trouver un habitat adapté.

  1. Développer des solutions de transition vers l’âge adulte

  • Assurer une continuité des services pour les jeunes handicapés lorsqu’ils deviennent adultes, avec des solutions adaptées aux changements de vie.

  1. Encourager le travail en réseau entre les établissements

  • Favoriser la communication et le partenariat entre les établissements médico-sociaux pour assurer un suivi fluide des personnes.

  1. Garantir une prise en charge immédiate en cas de besoin

  • Mettre en place un dispositif de réponse immédiate pour que personne ne se retrouve sans solution d’accompagnement.

  1. Promouvoir la création de centres d’expertise pour les handicaps rares

  • Soutenir la création de centres spécialisés pour les personnes ayant des besoins spécifiques, comme les handicaps rares.

  1. Évaluer régulièrement les besoins des personnes accompagnées

  • Organiser des points de suivi pour adapter l’accompagnement en fonction des évolutions des besoins.

  1. Assurer des relais pour les aidants familiaux

  • Offrir des services de soutien pour permettre aux familles de se reposer et de partager les responsabilités d’accompagnement.

  1. Améliorer l’accès aux soins spécialisés

  • Faciliter l’accès aux services de santé adaptés, notamment pour les soins dentaires, ophtalmologiques et psychologiques.

  1. Mettre en place des suivis éducatifs personnalisés

  • Garantir un accompagnement scolaire individualisé, en particulier pour les enfants avec des besoins spécifiques.

  1. Renforcer les ressources humaines dans les MDPH

  • Assurer que les MDPH disposent de suffisamment de personnel pour traiter efficacement les dossiers des personnes handicapées.

  1. Encourager les innovations dans les modes de prise en charge

  • Promouvoir les nouvelles méthodes de soutien, comme les technologies d’assistance, pour améliorer l’autonomie des personnes.

  1. Simplifier le parcours administratif des familles

  • Créer un système de guichet unique pour éviter aux familles de multiplier les démarches.

  1. Augmenter les aides financières pour les familles

  • Proposer des soutiens financiers pour compenser les dépenses liées au handicap, comme les frais de transport et d’équipement.

  1. Créer des parcours professionnels adaptés

  • Développer des formations professionnelles accessibles aux personnes handicapées pour favoriser leur insertion dans le monde du travail.

  1. Organiser des groupes de soutien pour les familles

  • Mettre en place des groupes d’entraide pour les parents et les proches afin qu’ils puissent partager leurs expériences et s’entraider.

  1. Proposer des activités inclusives

  • Encourager les clubs sportifs, associations culturelles et autres groupes à adapter leurs activités pour inclure les personnes handicapées.

  1. Développer un système d’accompagnement lors des changements d’établissement

  • Assurer un suivi pour faciliter les transitions entre différents lieux de vie ou établissements, afin de garantir une continuité de soutien.

  1. Favoriser les solutions d’accueil temporaire

  • Créer des centres de répit et d’accueil temporaire pour permettre aux familles de se reposer et de souffler.

  1. Mettre en place des indicateurs de qualité des services

  • Évaluer régulièrement les établissements pour s’assurer qu’ils répondent bien aux besoins des personnes handicapées.

  1. Créer des plateformes régionales pour l’emploi des personnes handicapées

  • Faciliter la recherche d’emploi pour les personnes handicapées en mettant en place des plateformes régionales de soutien.

  1. Favoriser le développement de projets associatifs

  • Encourager les associations à proposer des projets adaptés aux besoins des personnes handicapées.

  1. Sensibiliser les employeurs à l’inclusion

  • Organiser des campagnes pour encourager les entreprises à recruter et intégrer des personnes handicapées.

  1. Garantir un accompagnement aux démarches administratives

  • Mettre en place des services d’assistance pour aider les personnes handicapées dans leurs démarches administratives.

  1. Améliorer les dispositifs de prévention des crises

  • Créer des systèmes d’alerte pour détecter les situations à risque et prévenir les crises.

  1. Offrir des formations continues pour les aidants

  • Proposer des formations régulières aux aidants familiaux et aux professionnels pour améliorer leurs compétences.

  1. Encourager l’adaptation de l’espace public

  • Promouvoir l’accessibilité des espaces publics pour garantir l’inclusion des personnes en situation de handicap.

  1. Développer des plans personnalisés d’intervention d’urgence

  • Créer des protocoles d’intervention spécifiques pour chaque personne, en cas de situation d’urgence.

  1. Améliorer la reconnaissance des handicaps invisibles

  • Assurer que les handicaps moins visibles, comme les troubles cognitifs, reçoivent la même attention que les autres types de handicaps.

  1. Soutenir la recherche sur les pratiques d’inclusion

  • Financer des études pour améliorer les pratiques et les approches d’accompagnement.

  1. Créer des outils d’information accessibles

  • Diffuser des documents en Facile à Lire et à Comprendre (FALC) pour que chacun puisse accéder facilement à l’information.

  1. Renforcer les structures d’accueil d’urgence

  • Créer des solutions d’hébergement temporaire en cas de crise pour éviter que les personnes handicapées ne se retrouvent sans soutien.

  1. Faciliter les transferts entre établissements

  • Mettre en place des procédures pour simplifier le passage d’un établissement à un autre et éviter les ruptures dans l’accompagnement.

  1. Développer des aides spécifiques pour les personnes âgées handicapées

  • Adapter les services aux personnes handicapées vieillissantes, qui peuvent avoir des besoins différents.

  1. Promouvoir des initiatives locales de solidarité

  • Encourager les réseaux locaux pour un soutien de proximité, en intégrant bénévoles et associations dans l’accompagnement.

  1. Créer un réseau national de référents pour les cas complexes

  • Assigner des référents spécialisés pour aider dans les situations de handicap qui nécessitent des solutions personnalisées.

  1. Améliorer l’accueil et la communication dans les services publics

  • Former les agents publics à mieux comprendre et aider les personnes handicapées dans leurs démarches.

  1. Renforcer les partenariats avec les établissements de santé mentale

  • Faciliter la collaboration entre les services médico-sociaux et les hôpitaux psychiatriques pour les personnes avec des troubles mentaux et des handicaps.

  1. Créer des solutions d’habitat partagé et adapté

  • Développer des logements où les personnes handicapées peuvent vivre en autonomie partielle avec un soutien adapté.

  1. Développer des outils de suivi numérique

  • Utiliser la technologie pour suivre le parcours de vie des personnes handicapées et anticiper leurs besoins.

  1. Soutenir l’accès aux activités de loisirs et de vacances

  • Financer et organiser des activités de loisirs adaptées pour les personnes en situation de handicap.

  1. Renforcer l’orientation vers des formations professionnelles adaptées

  • Proposer des formations qui tiennent compte des capacités des personnes handicapées pour les aider à intégrer le marché du travail.

  1. Créer des unités mobiles de soutien

  • Mettre en place des équipes mobiles pouvant intervenir rapidement auprès des personnes handicapées en cas de besoin.

  1. Améliorer l’accès aux soins dentaires

  • Faciliter l’accès aux soins dentaires pour les personnes handicapées, souvent limité par un manque d’adaptation dans les structures de santé.

  1. Augmenter la sensibilisation au handicap dans les écoles

  • Promouvoir des actions pour sensibiliser les élèves et enseignants aux besoins des élèves handicapés.

  1. Assurer une formation continue pour les travailleurs sociaux

  • Former les travailleurs sociaux pour qu’ils connaissent les spécificités du handicap et puissent mieux accompagner les familles.

  1. Mettre en place des cellules de médiation

  • Créer des équipes spécialisées pour résoudre les conflits et malentendus entre les établissements et les familles.

  1. Renforcer les droits des personnes handicapées dans les soins

  • Assurer que les personnes handicapées aient un rôle actif dans les décisions concernant leurs soins et leur accompagnement.

  1. Assurer la reconnaissance des droits des aidants

  • Proposer des droits spécifiques pour les proches aidants, comme des congés ou des soutiens financiers.

  1. Créer des espaces de parole pour les personnes handicapées

  • Organiser des rencontres où les personnes handicapées peuvent s’exprimer et faire entendre leurs besoins.

  1. Améliorer la coordination entre les différents services sociaux et médicaux

  • Faciliter la collaboration entre tous les services pour assurer un suivi cohérent et efficace.

  1. Encourager le bénévolat auprès des personnes handicapées

  • Développer des programmes de bénévolat pour aider les personnes handicapées dans leurs activités quotidiennes.

  1. Renforcer l’accompagnement des jeunes handicapés dans la recherche d’emploi

  • Créer des programmes spécifiques pour aider les jeunes à entrer dans le monde du travail.

  1. Développer des systèmes de soutien pour les familles monoparentales avec un enfant handicapé

  • Mettre en place des aides spécifiques pour ces familles souvent isolées et en difficulté.

  1. Simplifier l’accès aux dispositifs d’aide pour les adultes handicapés

  • Faciliter les démarches administratives pour les adultes souhaitant obtenir un soutien adapté.

  1. Favoriser la pratique d’activités physiques pour les personnes handicapées

  • Encourager l’accès aux sports adaptés et aux infrastructures sportives pour les personnes handicapées.

  1. Promouvoir l’accessibilité numérique

  • S’assurer que les sites internet des services publics soient accessibles aux personnes handicapées, y compris avec des outils d’assistance numérique.

  1. Évaluer les besoins spécifiques des jeunes adultes handicapés

  • Adapter les services et accompagnements aux jeunes adultes qui quittent le système scolaire et doivent accéder à l’autonomie.

  1. Encourager l’inclusion dans les milieux culturels et artistiques

  • Favoriser l’accès aux activités culturelles et artistiques pour les personnes handicapées, avec des espaces adaptés et des programmes inclusifs.

  1. Mettre en place un réseau de soutien psychologique pour les familles

  • Offrir un soutien psychologique accessible et régulier pour les proches de personnes handicapées.

  1. Faciliter les démarches pour les allocations spécifiques

  • Simplifier l’accès aux aides financières pour les familles et personnes en situation de handicap, comme l’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH).

  1. Développer des campagnes de sensibilisation grand public

  • Lancer des campagnes pour améliorer la compréhension et l’acceptation des handicaps dans la société.

  1. Encourager les stages en entreprise pour les personnes handicapées

  • Proposer davantage de stages et de formations en entreprise pour favoriser l’insertion professionnelle.

  1. Améliorer la prise en charge des maladies chroniques associées

  • Assurer un suivi régulier pour les personnes handicapées avec des maladies chroniques, pour éviter les complications de santé.

  1. Renforcer les protocoles de soin pour les personnes avec des handicaps rares

  • Créer des protocoles spécifiques pour assurer une prise en charge adaptée des handicaps moins courants.

  1. Soutenir l’auto-représentation des personnes handicapées

  • Encourager les personnes handicapées à participer aux décisions qui les concernent, y compris dans les instances publiques.

  1. Créer des soutiens spécifiques pour les aidants d’enfants handicapés

  • Proposer des formations et un accompagnement particulier pour les familles avec un enfant en situation de handicap.

  1. Offrir des solutions de transport adaptées

  • Développer des moyens de transport accessibles et subventionnés pour les personnes handicapées.

  1. Proposer des formations à l’autonomie pour les jeunes adultes

  • Organiser des ateliers pour les jeunes adultes handicapés sur des compétences comme la gestion d’un budget ou la recherche de logement.

  1. Développer des partenariats avec les établissements scolaires ordinaires

  • Encourager la collaboration entre les établissements spécialisés et ceux de l’éducation ordinaire pour favoriser l’inclusion.

  1. Renforcer les dispositifs d’aide en cas de changement familial

  • Assurer un suivi particulier lors de situations de crise familiale, comme un divorce, pour éviter les ruptures d’accompagnement.

  1. Encourager les loisirs en extérieur

  • Proposer des activités de plein air accessibles et adaptées aux personnes en situation de handicap.

  1. Soutenir les associations de proximité

  • Financer les associations locales qui fournissent des services de soutien pour les personnes handicapées.

  1. Encourager l’autodétermination des personnes handicapées

  • Assurer que les personnes handicapées puissent exprimer leurs préférences dans les décisions importantes de leur vie.

  1. Créer des outils pédagogiques pour les enseignants

  • Développer des ressources pour aider les enseignants à inclure les élèves handicapés dans leurs classes.

  1. Renforcer la prise en charge préventive pour les troubles psychiques

  • Proposer des soins préventifs pour éviter les crises et les hospitalisations fréquentes.

  1. Améliorer l’accessibilité des services de santé mentale

  • Assurer que les services de santé mentale soient facilement accessibles pour les personnes avec handicap.

  1. Créer des logements temporaires pour les périodes de transition

  • Proposer des solutions d’hébergement temporaire pour les périodes de transition, comme le passage de l’enfance à l’âge adulte.

  1. Faciliter les procédures pour l’intégration scolaire

  • Simplifier les démarches pour l’accompagnement scolaire des enfants handicapés, en réduisant les délais administratifs.

  1. Établir des normes d’accessibilité dans les bâtiments publics

  • Renforcer l’accessibilité des lieux publics pour permettre une participation autonome des personnes handicapées.

  1. Soutenir la recherche en accessibilité et inclusion

  • Financer la recherche pour améliorer les méthodes d’accompagnement et d’inclusion.

  1. Promouvoir le droit à la vie privée et à l’intimité

  • Respecter le besoin d’intimité des personnes handicapées dans les établissements, en mettant en place des espaces privés.

  1. Développer des outils d’évaluation des besoins en soins

  • Créer des outils pour évaluer de manière plus précise les besoins en soins des personnes handicapées.

  1. Assurer la continuité des soins pour les transitions de vie

  • Garantir un suivi adapté lors des changements d’âge, de lieu de vie ou de structure de prise en charge.

  1. Soutenir les initiatives de logement inclusif

  • Financer les projets de logement inclusif, où les personnes handicapées peuvent vivre de façon autonome avec du soutien.

  1. Créer des lieux de parole pour les personnes handicapées

  • Organiser des forums où les personnes handicapées peuvent partager leurs besoins et leurs expériences.

  1. Développer l’accompagnement pour les démarches juridiques

  • Offrir un soutien pour les personnes handicapées et leurs familles dans les démarches juridiques, comme la protection des droits.

  1. Améliorer la prise en charge des soins palliatifs

  • Garantir un accès adapté aux soins palliatifs pour les personnes handicapées.

  1. Promouvoir des lieux de formation pour les aidants

  • Mettre en place des espaces de formation pour les aidants familiaux, afin de les soutenir dans leur rôle.

  1. Créer des centres de ressources sur les handicaps rares

  • Développer des centres spécialisés pour informer et accompagner les familles confrontées à des handicaps rares.

  1. Renforcer les dispositifs pour l’insertion professionnelle

  • Améliorer les outils et les ressources pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées.

  1. Soutenir l’accès aux services de soutien psychologique

  • Proposer des services de soutien psychologique accessibles pour les personnes handicapées et leurs familles.

  1. Développer des ressources éducatives adaptées

  • Fournir des supports pédagogiques et éducatifs adaptés aux élèves en situation de handicap.

  1. Encourager la participation sociale des personnes handicapées

  • Organiser des événements et des rencontres pour favoriser la participation des personnes handicapées dans la vie sociale.

  1. Offrir des conseils en gestion de budget pour les jeunes adultes handicapés

  • Proposer des ateliers sur la gestion financière pour aider à l’autonomie économique.

  1. Développer des outils de suivi pour les établissements médico-sociaux

  • Créer des indicateurs de qualité pour mesurer les progrès et l’efficacité des établissements.

  1. Faciliter la transition des jeunes adultes handicapés vers le logement autonome

  • Assurer un accompagnement lors du passage vers le logement autonome ou semi-autonome.

  1. Promouvoir l’accessibilité aux nouvelles technologies

  • Soutenir l’accessibilité des nouvelles technologies pour les personnes handicapées.

  1. Créer des centres de vacances adaptés

  • Mettre en place des structures de vacances adaptées pour que les personnes handicapées et leurs familles puissent se reposer.

  1. Mettre en place des ateliers pour le développement des compétences sociales

  • Proposer des ateliers pour améliorer les compétences sociales des personnes handicapées.

  1. Créer des parcours d’accompagnement modulables

  • Développer des parcours qui s’adaptent en fonction des besoins de chaque personne, pour plus de flexibilité.

  1. Développer des aides pour les familles en situation précaire

  • Soutenir financièrement les familles en difficulté qui ont un proche en situation de handicap.

  1. Proposer des programmes de sensibilisation dans les entreprises

  • Former les employeurs et les collègues pour faciliter l’accueil et l’intégration des personnes handicapées.

  1. Soutenir les initiatives de télétravail pour les personnes handicapées

  • Encourager le télétravail comme solution d’emploi pour les personnes ayant des difficultés de déplacement.

  1. Assurer un suivi médical régulier pour les enfants handicapés

  • Organiser des visites médicales régulières pour anticiper et prévenir les problèmes de santé.

  1. Développer des espaces d’expression artistique

  • Créer des lieux où les personnes handicapées peuvent s’exprimer par l’art, comme des ateliers de peinture, musique, ou théâtre.

  1. Créer des programmes de formation pour les aidants bénévoles

  • Former des bénévoles pour aider les personnes handicapées dans leur vie quotidienne.

  1. Faciliter la création de petites structures d’accueil

  • Encourager la création de petites structures, plus familiales, pour les personnes en situation de handicap.

  1. Soutenir l’autonomie grâce aux aides techniques

  • Faciliter l’accès à des outils d’assistance comme les fauteuils adaptés ou les logiciels d’aide à la communication.

  1. Renforcer les réseaux de soutien pour les périodes de crise

  • Créer des réseaux de soutien rapide pour aider les familles et les personnes en cas de crise.

  1. Évaluer et réviser régulièrement les services d’accompagnement

  • Assurer un suivi de la qualité des services pour les adapter aux besoins évolutifs.

  1. Développer des programmes de médiation familiale

  • Proposer des services de médiation pour les familles en conflit en raison de la situation de handicap.

  1. Encourager l’accès à l’éducation supérieure

  • Faciliter l’accès aux études supérieures pour les personnes handicapées, avec un soutien personnalisé.

  1. Promouvoir l’égalité des chances dans l’emploi

  • Créer des politiques qui garantissent l’égalité des chances pour les personnes handicapées sur le marché du travail.

  1. Développer des réseaux de bénévoles pour le soutien à domicile

  • Mettre en place des réseaux de bénévoles pour aider au quotidien, notamment pour les tâches domestiques.

  1. Sensibiliser les professionnels de la santé aux spécificités du handicap

  • Assurer que les médecins et autres professionnels connaissent bien les particularités des différents types de handicap.

  1. Mettre en place des comités de suivi des recommandations

  • Créer des comités pour superviser et évaluer l’application des recommandations et adapter les mesures en fonction des résultats.

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